Événement traumatique: quand les mots des proches font tout aussi mal


Avez-vous remarqué quand une personne subit un évènement traumatique, les gens ont tendance a essayer de trouver une responsabilité de cette personne. Des commentaires du genre Je te l’avait dit, tu aurais dût m’écouter etc … Malheureusement, ce genre de commentaire est plutôt nuisible envers la victime, qu’elle pourra finir par croire que c’est de sa faute. Nous devrions faire des efforts pour réfléchir aux mots que l’ont dit.
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Événement traumatique: quand les mots des proches font tout aussi mal

 

Plus de 70% des individus seront exposés à un événement traumatique au cours de leur vie.

AARON NETT / EYEEM VIA GETTY IMAGES

Plus de 70% des individus seront exposés à un événement traumatique au cours de leur vie.

François Bilodeau Psychologue clinicien

Insidieux et dévastateurs, les commentaires peuvent profondément bouleverser une victime et contribuer à aggraver les symptômes.

«Voir que tu as décidé de te baigner là, c’est évident que c’était dangereux!»; «Moi, je me serais défendu!»; «T’avais qu’à lui remettre l’argent et ça aurait évité bien des problèmes!»; «Évidemment, quand tu sors à cette heure de la nuit, tout peut arriver!»; «Il ne veut pas s’en sortir, il n’essaie même pas de retourner travailler!»; «Me semble que j’aurais essayé de crier plus fort!» ou même «Quand on est imprudent, c’est ça qui arrive!»…

Un événement est considéré comme traumatique lorsqu’il implique une menace de mort, une menace grave à son intégrité physique ou encore lorsqu’il s’agit de violences sexuelles. Le potentiel traumatique peut émerger lorsque l’individu est la victime principale ou le témoin direct de l’événement traumatique ou bien lorsqu’il apprend que cela est arrivé à un proche.

Plusieurs événements peuvent être catégorisés comme étant traumatique: les actes de violence interpersonnels (exemples: les agressions physiques, les agressions sexuelles, les vols à main armée, les séquestrations, les guerres), les accidents (quasi noyade, les incendies, les accidents de voiture, les accidents de travail ou de sport, les explosions) ou les catastrophes naturelles (les ouragans, les inondations, les tempêtes, les tremblements de terre, les feux de forêt, les tornades).

La probabilité d’être exposé un jour à un événement traumatique est relativement élevée. Une récente enquête canadienne révèle que près de 76% des individus feront l’expérience d’au moins un événement traumatique au cours de sa vie. De ces personnes, entre 25% et 35% développeront un état de stress post-traumatique.

Il existe plusieurs facteurs de risque lié au développement d’une problématique anxieuse après avoir été exposé à un événement traumatique. Parmi ceux-ci se trouvent les réactions indésirables de l’entourage (et celle de la société) face à la victime. Insidieux et dévastateurs, les commentaires peuvent profondément bouleverser une victime et contribuer à aggraver les symptômes. Il s’agit des blessures secondaires.

Les réactions et le soutien de l’entourage

Le soutien de l’entourage est souvent crucial dans la convalescence après avoir été exposé à un événement traumatique. La victime peut se sentir fragile, démunie et confuse. Malheureusement, il arrive parfois que les réactions de l’entourage exacerbent les symptômes post-traumatiques de la victime.

Les réactions négatives de l’entourage peuvent être multiples telles que le fait de ne pas croire ou de minimiser l’expérience de la victime: «Tu exagères! Ce n’est pas possible!»

Il est également probable que les proches portent des commentaires visant à blâmer la personne traumatisée: «C’est ce qui arrive quand on sort tard le soir!» Des commentaires peuvent aussi être portés dû à un manque de compréhension concernant les conséquences liées à un trauma: «Bien voyons, pourquoi ne veux-tu pas te baigner, tu es bien peureux.»

Ce manque de soutien et ces réactions de la part de l’entourage peuvent mener la victime à vivre un sentiment de peine, de honte, de culpabilité, de colère ou un sentiment d’injustice.

C’est normal de réagir ainsi.

Pourquoi mon entourage réagit-il ainsi?

D’abord, ce n’est pas de votre faute. Vous n’êtes pas responsable de ce qui vous arrive et vous n’êtes surtout pas responsable des comportements de vos proches. Les gens qui n’ont jamais vécu un événement traumatique peuvent avoir de la difficulté à comprendre la réalité d’une victime. Parfois, il est plus facile pour l’entourage de nier la réalité que d’accepter de faire face à la détresse que cela a pu causer. Pourquoi? Comment expliquer que les autres me blâment ou minimisent ce que j’ai vécu?

Blâmer la victime a une fonction souvent protectrice pour les autres: cela permet de garder intactes ses croyances fondamentales en un monde sécuritaire.

En ce sens, affirmer que ce sont les comportements de la victime qui sont responsables du traumatisme, permet de préserver l’illusion qu’une telle chose ne peut pas nous arriver.

Pour la société, il est aussi malheureusement plus sécurisant de croire que la victime a fait quelque chose qui a provoqué l’événement, afin de garder intacte la croyance en un monde juste et bon au sein duquel les événements positifs sont plus fréquents que les événements négatifs.

NOEL HENDRICKSON VIA GETTY IMAGESUn manque de soutien de l’entourage ou des comportements négatifs à l’égard de la victime aggravent les symptômes post-traumatiques.

Conseils aux victimes et aux proches

À la suite d’un événement traumatique, il est essentiel que la victime soit soutenue, comprise et entendue. Pour les proches, offrez un soutien émotionnel: écouter la personne, essayer de la comprendre, donner de lui de l’affection et de la tendresse. Plus encore, offrez également un soutien technique: donnez des conseils, rendez service, préparez un repas ou aidez financièrement la personne.

Pour les victimes, n’hésitez pas à communiquer vos besoins à votre entourage et de vous affirmer lorsqu’un commentaire négatif vous est porté.

Il est également important de bien saisir les processus psychologiques associés à un trauma. À cet égard, une lecture incontournable pour mieux comprendre les blessures secondaires et les symptômes post-traumatiques est le livre intitulé: Se relever d’un traumatisme: réapprendre à vivre et à faire confiance.


RÉFÉRENCES

– Brewin, C. R., Andrews, B., & Valentine, J. D. (2000). «Meta-analysis of risk factors for posttraumatic stress disorder in trauma-exposed adults». Journal of consulting and clinical psychology, 68(5), 748.
– Brillon, P. (2013). «Comment aider les victimes souffrant de stress post-traumatique: guide à l’intention des thérapeutes». Les Éditions Québec-Livres.
– Van Ameringen, M., Mancini, C., Patterson, B., & Boyle, M. H. (2008). «Post‐traumatic stress disorder in Canada». CNS neuroscience & therapeutics, 14(3), 171-181.

https://quebec.huffingtonpost.ca

Le Saviez-Vous ► 20 choses les plus hilarantes que des sténographes judiciaires ont enregistrées en cour


Il y a de quoi a sourire et même en rire dans cette liste de questions réponses entre procureurs, avocats et témoins. Certaines questions sont vraiment ridicules, avec des réponses assez drôles.
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20 choses les plus hilarantes que des sténographes judiciaires ont enregistrées en cour

 

Plus d’info : Amazon (h/t)

Malgré le côté sérieux d’une salle d’audience et tout ce qui s’y déroule, cet endroit produit également une comédie hilarante (involontaire). Charles M. Sevilla a dressé une liste de certains échanges les plus drôles entre les accusés et les plaignants, les avocats et les témoins, les jurés et les juges, et il a ensuite publié un livre intitulé « Disorder in the Court » (désordre dans la cour).

Qu’il s’agisse de témoins qui prennent des questions à la lettre ou des avocats qui formulent des paradoxes au lieu de questions, ces dialogues ont vraiment eu lieu et ils sont tout simplement trop beaux pour ne pas faire face au jugement des internautes. Faites défiler vers le bas pour profiter de cette liste inestimable et n’hésitez pas à nous dire ce que

1.

PROCUREUR : Docteur, avant de réaliser l’autopsie, avez-vous vérifié s’il avait un pouls ?
TÉMOIN : Non.
PROCUREUR : Avez-vous vérifié sa tension artérielle?
TÉMOIN : Non.
PROCUREUR : Avez-vous vérifié s’il respirait ?
TÉMOIN : Non…
PROCUREUR : Alors, il est possible que le patient fût vivant lorsque vous avez commencé l’autopsie ?
TÉMOIN : Non.
PROCUREUR : Comment pouvez-vous en être si sûr, docteur ?
TÉMOIN : Parce que son cerveau était dans un pot à côté de mon bureau.
PROCUREUR : Je vois, mais le patient aurait-il pu tout de même être en vie ?
TÉMOIN : Oui, il aurait pu être vivant tout en pratiquant le droit.

2.

PROCUREUR : Elle avait trois enfants, n’est-ce pas ?
TÉMOIN : Oui.
PROCUREUR : Combien avait-elle de garçons ?
TÉMOIN : Aucun.
PROCUREUR : Avait-elle des filles ?
TÉMOIN : Votre Honneur, je pense que j’ai besoin d’un autre avocat. Puis-je obtenir un nouvel avocat ?

3.

PROCUREUR : Comment votre premier mariage s’est-il terminé ?
TÉMOIN : Par le décès…
PROCUREUR : Et qui est décédé ?
TÉMOIN : Je vous laisse deviner.

4.

AVOCAT : Maintenant, monsieur, je suis certain que vous êtes un homme intelligent et honnête–
TÉMOIN : Merci. Si je n’étais pas sous serment, je vous retournerais le compliment.

5.

PROCUREUR : Docteur, combien d’autopsies avez-vous effectuées sur des personnes mortes ?
TÉMOIN : Toutes. Les personnes vivantes étaient beaucoup trop acharnées.

6.

PROCUREUR : Le fils le plus jeune, celui de 20 ans, quel âge a-t-il ?
TÉMOIN : 20, tout comme votre QI.

7.

PROCUREUR : Maintenant docteur, n’est-il pas vrai que quand une personne meurt dans son sommeil, elle ne le sait pas avant le lendemain matin ?
TÉMOIN : Avez-vous réellement réussi l’examen du barreau ?

8.

PROCUREUR : Pouvez-vous décrire l’individu ?
TÉMOIN : Il avait une taille moyenne et une barbe.
PROCUREUR : Était-ce un homme ou une femme?
TÉMOIN : Sauf si le cirque était en ville, je dirais un homme.

9.

PROCUREUR : Êtes-vous sexuellement actif ?
TÉMOIN : Non, je fais juste rester là, couché.

10.

PROCUREUR : Vous souvenez-vous du moment où vous avez examiné le corps ?
TÉMOIN : L’autopsie a débuté vers 20h30.
PROCUREUR : Et M. Denton était mort à ce moment-là ?
TÉMOIN : S’il ne l’était pas, il l’était quand j’ai eu terminé.

11.

AVOCAT : Quand il est allé, si vous étiez allé avec elle, si elle le voulait et le pouvait, en excluant toutes les contraintes qui feraient en sorte qu’elle ne puisse pas y aller, vous aurait-il emmené, c’est-à-dire toi et elle, avec lui à la gare?
AUTRE AVOCAT : Objection. Cette question devrait être retirée et abattue.

12.

PROCUREUR : TOUTES vos réponses DOIVENT être orales, OK ? Quelle école as-tu fréquentée ?
TÉMOIN : Orale…

13.

PROCUREUR : Donc, la date de conception (du bébé) était le 8 août ?
TÉMOIN : Oui.
PROCUREUR : Et que faisiez-vous à ce moment-là ?
TÉMOIN : Je faisais l’amour.

14.

PROCUREUR : Étiez-vous présent lorsque votre photo a été prise?
TÉMOIN : Tu te fous de ma gueule ?

15.

AVOCAT : Qu’est-ce qui s’est passé alors ?
TÉMOIN : Il m’a dit : « Je dois te tuer parce que tu peux m’identifier. »
AVOCAT : Est-ce qu’il t’a tué ?
TÉMOIN : Non.

16.

AVOCAT : Est-ce que c’était le même nez que vous vous étiez cassé quand vous étiez enfant ?
TÉMOIN : Je n’en ai qu’un seul, vous savez.

17.

PROCUREUR : Quelle était la première chose que votre mari vous a dit ce matin-là ?
TÉMOIN : Il a dit : « Où suis-je, Cathy ? »
PROCUREUR : Et pourquoi cela vous a-t-il bouleversé ?
TÉMOIN : Je m’appelle Susanne !

18.

AVOCAT : Docteur, avez-vous dit qu’il a été abattu dans les bois ?
TÉMOIN : Non, j’ai dit qu’il s’était fait tirer dans la région lombaire.

19.

AVOCAT : Pouvez-vous décrire ce à quoi la personne qui vous a attaqué ressemblait ?
TÉMOIN : Non. Elle portait un masque.
AVOCAT : Qu’est-ce qu’elle portait sous le masque ?
TÉMOIN : Euh… son visage.

20.

AVOCAT : Monsieur l’agent, lorsque vous avez arrêté l’accusée, vos lumières rouges et bleues clignotaient-elles ?
TÉMOIN : Oui.
AVOCAT : L’accusée a-t-elle dit quelque chose quand elle est sortie de sa voiture ?
TÉMOIN : Oui, monsieur.
AVOCAT : Qu’est-ce qu’elle a dit ?
TÉMOIN : « À quelle discothèque sommes-nous ? »

 

https://www.ipnoze.com/

Le Saviez-Vous ► L’effet témoin


Il se passe une urgence, une agression, un accident ou autre chose devant plusieurs témoins. Pourquoi les gens ne semblent pas réagir, ? Pourquoi l’aide tarde à venir
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L’effet du témoin

 

 

Auteur: Jérôme Vermeulen psychologue

Pourquoi le meurtre de la jeune Kitty Genovese a-t-il pu être commis, en présence de 38 témoins, pendant1h30, sans qu’aucun n’appelle les secours ? Faut-il, comme l’a fait la presse à l’époque, considérer ces 38 personnes comme autant de lâches insensibles?

Les faits

Portrait de Kitty Genovese

Le 13 mars 1964, 3h du matin. Kitty Genovese, 29 ans, rentre chez elle. Elle est acostée par un homme du nom de Winston Moseley. Son assassin. Comprenant ce qui lui arrive, Kitty Genovese se met à crier. La nuit est froide et les fenêtres des voisins sont closes. Pourtant, de nombreuses oreilles perçoivent ce qui se passe…

La scène va durer 1h30. Kitty Genovese est poignardée. Elle crie. Son assassin, à plusieurs reprises, monte dans sa voiture, fait mine de partir, et revient après quelques minutes. Il va la violer, la dévaliser, et, finalement, lui asséner les coups fatals.

Un témoin va, enfin, appeler la police. Les secours vont arriver quelques minutes plus tard. Kitty Genovese, mortellement blessée, va mourir sur la route de l’hôpital.

Les enquêtes de police révèleront que 38 témoins ont clairement entendu le meurtre qui se déroulait, durant 1h30, sous leurs fenêtres. Mais aucun ne semble avoir clairement appelé la police (quelques enregistrements indiquent des appels peu précis…).

Dans les semaines qui vont suivre le meurtre, la presse va se déchaîner à l’encontre des 38 témoins. Et pourtant… Deux psychologues sociaux vont s’intéresser à l’affaire. Darley et Latane vont mettre en évidence un phénomène psychologique de groupe: la diffusion de responsabilité

Darley et Latane vont, comme tout psychologue social qui se respecte, aborder la situation d’un point de vue neutre et scientifique. Ils vont découvrir un phénomène psychologique que nous avons probablement tous rencontré dans notre vie: la diffusion de responsabilité.

En réalité, le phénomène qui s’est passé est lié à la psychologie de groupe (PSYCHOLOGIE SOCIALE) de l’ensemble des témoins. L’ensemble des personnes en effet s’est tenu le même raisonnement:

‘Nous sommes tellement nombreux qu’il y a sans doute déjà quelqu’un qui aura appelé la police’.

La caractéristique à la fois dramatique et fascinante de la situation tient en ceci, bien entendu, que l’ensemble des témoins a, tout à fait séparément, tenu le même raisonnement original. Avec pour conséquence malheureuse que personne n’a décroché son téléphone pour venir en aide à Kitty Genovese.

L’affaire Kitty Genovese: conclusions

La morale de cette sordide histoire ainsi que des découvertes de Darley et Latane pourrait être que si vous êtes dans une situation (sur la route par exemple) qui réunit les caractéristiques suivantes:

• vous êtes un témoin parmi de très nombreux témoins (d’un accident, d’une agression)

• une petite voix en vous vous dit qu’il n’est pas besoin de porter secours ou d’intervenir parce que quelqu’un d’autre l’a déjà probablement fait étant donné que vous êtes tellement nombreux…

Si vous vous trouvez dans une telle situation, dites-vous surtout qu’il est bien plus probable que l’ensemble des autres témoins autour de vous est en train de tenir exactement le même raisonnement. Aussi nombreux que vous soyez. Faites alors le nécessaire en vous disant que, mis à part vous-même, personne d’autre ne le fera!

http://www.lepsychologue.be/

Mort d’un homme dans le métro: le baromètre de notre individualisme?


Dans les médias, on parle trop souvent de personnes mortes, violentées, accidentées avec des témoins qui n’ont pas réagi. Nous sommes avec raisons offusquées de cette inaction. Ce qui est aussi troublant, c’est que ce phénomène est explicable, mais pourtant cela est vraiment inacceptable. Il reste à savoir ce que nous ferons dans les mêmes situations ? Dire que nous ferons ceci où cela est une chose, mais dans le vif de l’action … Que ferions-nous vraiment ?
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Mort d’un homme dans le métro: le baromètre de notre individualisme?

 

La station de métro Langelier où Radil Hebrich... (PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE)

La station de métro Langelier où Radil Hebrich est mort, en janvier dernier.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, ARCHIVES LA PRESSE

PHILIPPE MERCURE
La Presse

La quarantaine de témoins qui ont vu mourir un homme dans le métro de Montréal l’an dernier sans lui porter secours ne feront pas l’objet d’accusations criminelles, a appris La Presse. Leur inaction est tout de même révélatrice du niveau d’individualisme qui règne dans le métro et s’explique par «l’effet du témoin» – un phénomène psychosocial complexe entouré de plusieurs mythes.

Explications.

Le soir du 16 janvier 2014, Radil Hebrich sort du métro à la station Langelier. Le quinquagénaire traverse une période difficile et est ivre. Il vacille, est heurté par le métro et s’écrase sur le sol. Une quarantaine de passagers passent devant l’homme sans lui porter secours. Trois employés de la STM voient aussi le corps inanimé sans intervenir. Les ambulanciers arrivent sur les lieux 16 minutes plus tard et tentent de réanimer l’homme, en vain. M. Hebrich meurt sept heures plus tard.

Le SPVM a jonglé avec l’idée de déposer des accusations de négligence criminelle contre les témoins de l’accident qui n’ont rien fait pour sauver l’homme.

«À la suite du visionnement de la scène et de l’analyse, il n’y a pour le moment pas d’éléments nous permettant de déposer des accusations criminelles. Je dis bien pour le moment, parce qu’il est toujours possible que de nouveaux éléments nous soient communiqués», a dit à La Presse Ian Lafrenière, porte-parole du SPVM.

Phénomène psychosocial

Comment autant de gens ont-ils pu ignorer un homme en train de mourir sous leurs yeux? L’explication réside dans l’effet du témoin. Ce phénomène psychosocial, qui survient dans des circonstances bien précises, fait en sorte que plus il y a de témoins qui voient une personne en détresse, plus la probabilité que quelqu’un intervienne est faible.

«L’effet du témoin n’est pas automatique, dit cependant Mark Levine, professeur de psychologie à l’Université Exeter, au Royaume-Uni. On voit régulièrement des cas où la présence des autres pousse les individus à l’action.»

Selon le spécialiste, l’effet du témoin ne survient que lorsque les individus présents ont perdu le «sens de la communauté».

«Si les gens sentent qu’ils ont des liens avec les autres gens présents, qu’il y a un sens de la communauté, ils vont agir de façon altruiste, dit M. Levine. Dans le cas contraire, c’est l’intérêt personnel qui prévaudra.»

La mort de Radil Hebrich dans l’indifférence peut donc être vue comme un baromètre de l’individualisme.

«Il est toujours dangereux de tirer de grandes conclusions sur la société en général à partir de tels évènements. Mais il est raisonnable d’affirmer que ça dit quelque chose sur la façon dont les gens se comportent les uns envers les autres dans le métro de Montréal», dit Mark Levine, qui rappelle à quel point les voyageurs peuvent être dans leur «bulle» dans ces circonstances.

«Le métro est plein, les gens ne se regardent pas… Dans ce genre de situation, la présence des autres peut rendre les gens encore plus individualistes», dit-il.

L’effet du témoin expliqué

Les scientifiques expliquent l’effet du témoin par trois facteurs:

  1. Plus il y a de gens présents, moins chaque personne se sent responsable d’intervenir, car elle se dit que les autres peuvent le faire. On parle de «diffusion de la responsabilité».

  2. Devant d’autres témoins, quelqu’un qui veut intervenir peut avoir peur d’être jugé s’il ne pose pas les bons gestes, ce qui le paralyse.

  3. Devant une situation ambiguë, un individu a tendance à regarder ce que les autres font pour savoir s’il faut intervenir. Cela génère un moment où tout le monde se regarde… ce qui amène les témoins à conclure que la situation ne requiert pas d’intervention puisque personne n’agit.

    De tristes exemples…

    Le meurtre de Kitty Genovese

    Le 13 mars 1964, au petit matin, une femme du nom de Kitty Genovese est agressée sexuellement et tuée en pleine rue à New York. Les médias rapportent que 38 témoins ont assisté à la tragédie de leur fenêtre sans porter secours à la victime. Cette affaire donnera naissance à la théorie de l’effet du témoin. En 2007, les chercheurs britanniques Rachel Manning, Mark Levine et Alan Collins montrent cependant que l’histoire des 38 témoins ne repose sur aucun fait vérifiable. Selon eux, le phénomène de l’effet du témoin, même s’il existe, a été élaboré à partir d’un mythe.

    Le cas de Ki Suck-Han

    La photo a déclenché une immense controverse. Publiée en décembre 2012 par le New York Post, elle montre un homme qui tente de s’extraire des rails du métro de New York alors qu’un train fonce sur lui. Quelques secondes après la prise du cliché, l’homme en question, Ki Suck-Han, meurt heurté par le train. Il avait été poussé sur les rails par un sans-abri et personne ne l’a secouru. Le photographe qui a pris la photo, R. Umar Abbasi, s’est défendu en disant qu’il était trop loin pour porter secours à la victime.

    La petite victime chinoise

    La vidéo est insoutenable. En 2011, en Chine, une caméra de surveillance capte la scène d’une petite fille de deux ans qui se fait heurter par un camion dans un marché public. Pas moins de 18 passants marchent à côté de la petite fille en sang sans lui porter secours. Un deuxième camion lui roule même sur les jambes sans s’arrêter.

    Un homme heurté en pleine rue

    En mai 2008, à Hartford, aux États-Unis, une caméra de surveillance montre un homme de 78 ans qui se fait renverser par une voiture alors qu’il tente de traverser la rue. Les automobilistes continuent de circuler comme si de rien n’était. Les piétons s’attroupent sur les trottoirs pour voir la scène, mais personne n’intervient.

    «Nous n’avons plus aucune compassion morale», déclare tristement le chef de police de la ville, Daryl Roberts.

    L’Holocauste

    L’extermination de cinq à six millions de Juifs lors de la Deuxième Guerre mondiale est peut-être la plus grande illustration historique de l’effet du témoin. Pendant des années, des milliers d’hommes et de femmes ont contribué à la tragédie par leur inaction, probablement effrayés d’agir et déresponsabilisés par le fait qu’ils étaient nombreux à assister aux horreurs

    http://www.lapresse.ca/

    Kyle, un chat témoin d’un meurtre qui lutte aujourd’hui contre les violences conjugales


    Un chat, une cause. Ce chat a été témoin d’un drame de violence conjugale et sa maitresse fut tué. Aujourd’hui, sa nouvelle maitresse l’accompagne pour ramasser des fonds a des refuges pour les femmes violentées
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    Kyle, un chat témoin d’un meurtre qui lutte aujourd’hui contre les violences conjugales

     

    Par Sophie Le Roux

    Crédits photo : Instagram – mycatkyle

    L’histoire de Kyle est incroyable. Ce matou au look unique et aux milliers de fans sur Instagram a un bien sombre passé, dont il (ou plutôt son humaine) se sert aujourd’hui pour lutter contre les violences conjugales.

    « Nous sommes tombés amoureux de lui »

    Adopté dans un refuge dans un très mauvais état, le beau matou noir et blanc originaire de Boston n’ayant plus trois dents, dépourvu de griffes et souffrant d’une dysplasie de la hanche a été témoin du meurtre de son ancienne propriétaire, assassinée par son mari. C’était il y a 5 ans. Le chat vivait avec une trentaine de congénères dans cette maison où une femme est tombée sous les coups de son mari.

    Comme les autres chats, Kyle a été retenu par la police en tant que « preuve » pendant plusieurs semaines avant d’être enfin placés dans refuges et proposés à l’adoption.

    « C’est quand nous avons vu la moustache de Kyle que nous sommes tombés amoureux de lui », confie sa maîtresse.

    Encore traumatisé

    Si Kyle est un chat aimé et choyé, il n’en demeure pas moins traumatisé par son passé.

    « Nous pensons souvent que l’exposition de Kyle aux violences conjugales est la raison pour laquelle il est incroyablement sensible aux bruits forts et nerveux quand on le prend dans nos bras. Après 5 années chez nous, il trésaille toujours et s’enfuit quand il voit que quelqu’un essayer de le prendre… mais maintenant, il revient sur ses pas et saute sur nos genoux. Cette attitude aimante, ludique et reconnaissante de Kyle, malgré le traumatisme auquel il a dû faire face, inspire chaque jour notre famille ».

    Des animaux menacés

    Aujourd’hui, la maîtresse de Kyle a décidé de profiter de sa notoriété sur le web pour récolter des fonds au profit du combat contre les violences conjugales mais aussi d’autres causes qui lui tiennent à coeur. Elle vient alors de lancer sur la plateforme Indiegogo afin de finance la création d’une boutique en ligne sur laquelle elle vendra des produits à l’effigie de Kyle. 100% des bénéfices engendrés par cette boutique seront reversés à des associations.

    Le premier organisme qu’elle soutiendra sera URIPALS, la seule maison sécurisée pour les femmes victimes de violences conjugales qui accueille aussi les animaux de compagnie à New York.

    Comme le rappelle la maîtresse de Kyle, les animaux sont souvent eux aussi menacés dans ce genre de situations.

    « Saviez-vous que plus de 70% des femmes propriétaires d’animaux qui entrent dans ces abris affirme que leur agresseur a menacé, blessé ou tué leur animal de compagnie ? » écrit-elle.

    http://wamiz.com/

    Quand des chiens deviennent les témoins d’enquêtes judiciaires


    Je pense que certains chiens peuvent vraiment avoir une réaction négative envers une personne qui a fait du mal a son ou ses maîtres, mais les présenter comme témoin à la barre, je ne pense pas, du moins pour la majorité des cas (car il y a toujours des exceptions) qu’on ne peut accepter ce genre de témoignage
    Nuage

     

    Quand des chiens deviennent les témoins d’enquêtes judiciaires

     

    Par Sophie Le Roux

    Crédits photo : az1172 – Flickr

    En à peine deux mois, en France, deux enquêtes sur des homicides ont été appuyées par de bien étonnants témoins : des chiens !

    Le mois dernier, Théo le Dalmatien était auditionné en présence d’un vétérinaire, dans l’espoir que ses réactions confirment les soupçons de la police.

    Le chien était en effet présent lorsque sa maîtresse, la riche veuve d’un marchand d’art, a été assassinée. Et devant le juge, des policiers, une greffière et un comportementaliste canin, il aurait reconnu les suspects.

    « Des signaux olfactifs et physiques« 

    « Pour la personne qui a fait du mal à sa maîtresse, le chien va d’abord avoir une réaction visible physique de recul, ensuite de peur. Il va manifester des signaux olfactifs et physiques: regard, position des oreilles, du corps également«  affirmait alors l’expert canin.

    Et voilà que jeudi matin, deux autres chiens ont été appelés à témoigner dans le cadre d’une enquête concernant le meurtre d’un jeune homme âgé de 27 ans, rapporte RTL.

    Tango, un Labrador âgé de 9 ans, aurait assisté au meurtre, et ferait depuis des cauchemars, si l’on en croit les parents de la victime. Il a alors été « convoqué » aux côtés de Norman, le deuxième chien de la victime non présent au moment des faits, afin que leurs réactions soient comparées.

    Hélas, Tango n’a eu aucune réaction significative lorsqu’un suspect lui a été présenté. Chose qui ne surprend pas l’avocat de ce dernier, jugeant ridicule la présence de l’animal en tant que témoin.

    « Selon que Tango lèverait la patte droite, remuerait la babine gauche ou remuerait la queue, il reconnaîtrait ou non mon client !«  s’exclame-t-il.

    http://wamiz.com/

    Causeries des feuilles


    Je me suis amusé a faire ce poème,  peut-être sous un style qui ressemble, je pense a une fable … si morale existe, c’est peut-être de faire attention aux divulgations des secrets car qui sait qui peut écouter a travers les branches
    Nuage

    Causeries des feuilles

    Le souffle de l’air s’est levé sollicitant la compagnie sur terre
    Parcourant les lieux, convoite les feuilles pour quêter une tanière
    Invitant la coiffure des arbres à un rythme plus ou moins endiablé
    Partageant une forme de musique que seul les coeurs conquis savent écouter

    Cette chevelure flottante chuchote au gré des vents
    Divulguant certains secrets, certaines indiscrétions,  inédits aux passants
    Des frissons de sensibilité, se propage à travers la brise sous forme de caresse
    Transporter de branches en branches, d’arbres en arbres offrant ivresse

    Certains moments, elles jacassent, piaillent, murmurent pour un rire ou un pleur
    Elles frémissent, valsent, tremblent ou bien s’affolent pour un délice ou un malheur
    Leur danse enivrante ou tourmentée énonce tantôt l’allégresse, tantôt la  nostalgie
    Ressentant même les multiples passages du temps que réserve la vie
       
    Par ce chant, ce rythme, les oiseaux attiré viennent nicher à travers les rameaux
    Détectant refuge, loin des regards indiscrets pour imiter, à leur façon, les tourtereaux
    Par cette même mélodie, l’âme solitaire se délecte à son tour de cet ensorcèlement
    Trouvant un certain calme et un appel intérieur à cet état d’envoûtement

    La nuit venue, le vent quitte ces dames épuisées par tant de causeries
    S’immobilisant  pour un bref instant, sous les étoiles qui les guides vers la rêverie
    Le silence est presque total, chacune se cramponne l’une a l’autre en guise d’amitié
    Pendant que les troncs des arbres leur racontent toutes les histoires des contes de fée

    Sous cette même tranquillité, des vagabonds viennent trouver une cachette
    Pour assouvir des désirs interdits de deux corps remplis d’aventures et d’amourettes
    Les seuls témoins, seront les feuilles qui supportent parfois, certains secrets sous silence
    A moins, que le vent revienne dérober les soupirs et les dispersés en guise de semence

    Rachel Hubert (Nuage)
    11 Juin 2002

    Le fils français caché d’Adolf Hitler


    Je ne sais pas si dans le livre, il parle de comparaisons avec l’ADN, mais sûrement que cela prouverait une fois pour toute son ascendance … mais dans l’article il parle de témoignages et certaines comparaisons scientifiques enfin … Apprendre qu’on est le fils d’Adolf Hitler, doit surement surprendre surtout si la manière de pensée est complètement différente .. cela a du être un secret insupportable pour la mère quand elle a vue qu’elle sorte d’homme était le père.
    Nuage

    Le fils français caché d’Adolf Hitler

    EXCLUSIF LE POINT.FR. Le fils français caché d'Adolf Hitler

     

    Hitler aurait eu un fils avec une Française ! Celui-ci a voulu faire reconnaître sa terrible ascendance. Avant d’y renoncer sur les conseils de son avocat et de ses enfants… Récit, photos et documents d’époque.

     

    Par Jérôme Béglé

    « Maître, je suis le fils d’Hitler ! Dites-moi ce que je dois faire. »

    François Gibault, avocat parisien, n’en croit pas ses oreilles. L’homme qu’il a devant lui est plutôt grand, parle un français parfait sans accent, et n’a rien d’un hurluberlu. Son histoire édifiante n’en est pas moins vraie.

    Engagé en 1914 dans l’armée allemande, le caporal Adolf Hitler combat contre les troupes françaises près de Seboncourt en Picardie. De temps à autre, les soldats sont envoyés à l’arrière pour récupérer, reprendre des forces et parfois… s’amuser. À Fournes-en-Weppe, petite ville située à l’ouest de Lille, Hitler fait la connaissance de Charlotte Lobjoie, une jeune femme d’à peine 16 ans.

    « Un jour, je faisais les foins, avec d’autres femmes, lorsqu’on vit un soldat allemand, installé de l’autre côté de la rue, révèle celle-ci à son fils bien des années plus tard. Il avait une sorte de carton et semblait dessiner. Toutes les femmes trouvèrent intéressant ce soldat et se montrèrent curieuses de savoir ce qu’il dessinait. Je suis désignée pour essayer de l’approcher. »

    L’inconnu se montre attentif, puis chaleureux, et même amical avec la jeune paysanne. Commence alors une relation qui durera plusieurs semaines.

    « Lorsque ton père était là – très rarement -, il aimait m’emmener dans des promenades à la campagne. Mais ces promenades se terminaient en général plutôt mal. En effet, ton père, inspiré par la nature, entreprenait un discours auquel je ne comprenais pas grand-chose. Ne pouvant s’exprimer en français, il déclamait en allemand, s’adressant à un auditoire absent. Si je parlais l’allemand, je ne pouvais le suivre, d’autant plus que l’histoire de la Prusse, de l’Autriche ou de la Bavière ne m’était pas familière, loin de là. Ma réaction mettait ton père en colère en me voyant rester de marbre à ses effets oratoires ! » Sous le petit caporal perçait déjà le tribun illuminé…

    Un soir de juin 1917, revenant un peu éméché d’une soirée avec un ami, il se fait très entreprenant auprès de Charlotte. En mars de l’année suivante naît un fils. Aux yeux des enfants du village, le petit Jean-Marie est un « fils de Boche ». Souvent, il fait le coup de poing avec ses camarades pour laver cette infamie. Les années passent, et Charlotte refuse de s’exprimer sur les mystérieuses circonstances de la naissance de son fils. Pire, miséreuse et vaguement honteuse, elle délaisse son fils et le confie à la garde d’un couple plus aisé chez qui l’une de ses soeurs est employée. Cette « nouvelle famille » finira par adopter l’enfant en 1934.

    Son « vrai père » de son côté ne le reconnaît pas, refuse de le voir, mais continue de loin en loin à prendre des nouvelles de sa mère. Chose extraordinaire, au début des années vingt, sa famille d’adoption se retrouve propriétaire d’un immeuble à Francfort qu’elle ne paye pas…

    Quelques semaines avant de mourir, au début des années cinquante, Charlotte avoue à son fils la véritable identité de son père. Le choc est terrible.

    « Afin de ne pas tomber dans l’anxiété, je travaillais sans relâche, ne prenant jamais de vacances, jamais de distraction : 20 ans sans rentrer dans une salle de cinéma », raconta Jean-Marie Loret dans un livre (*) qu’il publia dans l’indifférence générale en 1981 aux éditions de l’Université et de l’Enseignement moderne.

    Car au milieu des années soixante-dix, devenu adulte et père de famille, Loret souhaite faire officialiser sa triste ascendance. Il s’adjoint les services d’un historien, retourne sur les lieux de son enfance, interroge quelques rares témoins et diligente une série d’enquêtes : une expertise en méthode d’identification par la physionomie comparative, une autre de l’Institut d’anthropologie et de génétique de l’université de Heidelberg, qui montre notamment que père et fils ont le même groupe sanguin, une étude comparative psychographologique entre Adolf Hitler et Jean-Marie Loret ainsi qu’une comparaison graphologique des écritures des deux hommes. Toutes aboutissent à la même conclusion. Jean-Marie Loret est sans doute le fils d’Adolf Hitler. Des photos plaident également pour cette thèse, tant il y a un « air de famille » entre les deux hommes…

    Cette thèse a toujours fait l’objet d’une grande dispute entre historiens. En Allemagne et au Japon elle semble désormais acquise, tandis qu’en France, elle n’a jamais été sérieusement discutée. Pourtant d’autres éléments troublants émergent : il est établi que, pendant l’Occupation, des officiers de la Wehrmacht apportaient des enveloppes d’argent liquide à Charlotte. À la mort de sa mère, Jean-Marie Loret découvrira dans le grenier de la maison des toiles signées « Adolf Hitler » tandis qu’en Allemagne on mettra la main sur un portrait qui ressemblait trait pour trait à celui de sa mère…

    « Lorsqu’il vient me voir en 1979, se souvient maître Gibault, j’ai devant moi un homme un peu paumé qui ne sait pas s’il doit se faire reconnaître comme le fils d’Adolf Hitler ou s’il doit effacer tout cela d’un trait de plume. Il éprouve ce que ressentent beaucoup d’enfants naturels : l’envie de retrouver un passé aussi lourd soit-il, mais la peur de retourner de vieilles boues. J’ai énormément parlé avec lui, jouant plus le rôle d’un psychologue que d’un avocat. Certes, il pouvait revendiquer une part des droits d’auteur de Mein Kampf et, pourquoi pas, des comptes en banque que le Führer avait peut-être ouverts en Suisse, mais à 60 ans passés était-ce raisonnable ? Après avoir conversé avec moi et avec ses enfants, il a de lui-même décidé de ne pas révéler son sulfureux état civil. »

    Quelques mois plus tard, Jean-Marie Loret publie un livre qui passera inaperçu. Dans la France d’alors, Maurice Papon est ministre du Budget (de 1978 à 1981) tandis que François Mitterrand élu en mai 1981 reçoit René Bousquet à sa table. Au Japon, la télévision publique recevra dans ses studios ce curieux personnage qu’elle présentera comme le fils du dictateur nazi.

    Ironie du sort, Jean-Marie Loret s’enrôle dès 1939 dans les corps francs qui se battirent en avant de la ligne Maginot. L’année suivante, son unité mène une bataille violente contre les troupes allemandes dans les Ardennes en 1940. Pendant l’Occupation, il est même contacté par le réseau de la Résistance OCM (Organisation civile et militaire) au sein duquel il porta le nom de « Clément ». Ignorant alors ses origines, il devient naturellement un résistant aux armées hitlériennes. Bon sang saurait mentir…

    (*) Ton Père s’appelait Hitler de J.-M. Loret et R. Mathot. Les Dossiers de l’Histoire, éditions de l’Université et de l’Enseignement moderne Click here to find out more!

    Par Jérôme Béglé

    http://www.lepoint.fr

     

    Le point sur l’intimidation


    Pendant que le Québec est de plus conscient des conséquences néfastes de l’intimidations il est temps maintenant de trouver des solutions a long terme pour que ceux que les victimes retrouvent leur confiance en soi, que les témoins puissent dénoncer en toute quiétude et que les intimidateurs eux soient démantelé
    Nuage

    Le point sur l’intimidation

    Selon l'auteure Nancy Doyon, il ne suffit pas de protéger les victimes d'intimidation. Il faut plutôt leur apprendre à se défendre, à prendre leur place.

    Selon l’auteure Nancy Doyon, il ne suffit pas de protéger les victimes d’intimidation. Il faut plutôt leur apprendre à se défendre, à prendre leur place.

    Photos.com

    Silvia Galipeau
    La Presse

    À un moment où tout le monde parle beaucoup d’intimidation, arrive en librairie un nouveau livre sur la question: Non à l’intimidation, j’apprends à m’affirmer.

    Son auteure, la coach familiale Nancy Doyon donne des conférences partout au Canada sur l’intimidation, depuis une dizaine d’années déjà. Et en a long à dire sur le sujet.

    Car il est temps d’agir, dit-elle. Agir pour vrai. «Bien qu’on soit de plus en plus sensibilisé à la question, je constate que sur le terrain, il ne se passe pas grand-chose», déplore-t-elle.

    L’action devrait cibler trois groupes, dit-elle: les intimidateurs, les témoins et les victimes.

    Attention, ses suggestions ne sont pas nécessairement politiquement correctes. Mais reste qu’elles relèvent du gros bon sens. Surtout, elles ont fait leurs preuves, explique Nancy Doyon qui s’intéresse à la question depuis 20 ans.

    En ce qui a trait aux intimidateurs, il faudrait aller au-delà de la réprimande ou de la simple suspension.

    «Il faut assurer un suivi après, dit-elle. Sinon, avec les années, les intimidateurs se raffinent.»

     Comment faire ce suivi? En assurant une surveillance de l’intimidateur. Objectif:

    «démanteler la meute d’intimidateurs», dans le but, de cibler le «chef de meute» pour pouvoir travailler avec lui.

    En deuxième lieu, il faut donner des outils aux «témoins» de l’intimidation, pour qu’ils se sentent à l’aise, et ne tombent pas dans le jeu des intimidateurs.

    «À la maison, les parents doivent sensibiliser leurs enfants: quand ils ne sont pas d’accord avec quelque chose, ils peuvent prendre position.»

    Enfin, il faut évidemment cibler les victimes.

    «Je préfère parler des intimidés», un terme moins permanent, juge Mme Doyon.

    Et c’est ici que son discours peut surprendre. Car, selon elle, il ne suffit pas de les protéger. Il faut plutôt leur apprendre à se défendre. À prendre leur place. Eh oui, cela peut vouloir dire lever le ton, et parfois, carrément utiliser la force.

    «Or, malheureusement, dans notre société, on enseigne beaucoup aux enfants à être gentils. C’est plate, mais les enfants trop gentils deviennent de belles cibles.»

    Selon elle, cet apprentissage de l’affirmation de soi doit commencer dans les familles («Non, il ne faut pas toujours être gentil-gentil avec ton frère et te laisser faire»), à la garderie («C’est correct de lever le ton pour s’affirmer») et évidemment à l’école.

    «Il faudrait monter des groupes sur le développement des habiletés sociales et sur l’affirmation de soi», rêve-t-elle.

    En bout de piste, il faut enseigner à l’intimidé à trouver son intimidateur «pathétique»:

    «C’est ce qui va enlever tout son pouvoir à l’intimidateur», conclut Nancy Doyon.

    Une stratégie qui, évidemment, prend du temps. À méditer…

    Non à l’intimidation, j’apprends à m’affirmer, de Nancy Doyon, éd. Midi trente, 112 p., 14,95$

    http://www.cyberpresse.ca

    Gatineau – Meurtre de Valérie Leblanc : les policiers à la recherche d’un vélo


    Une autre enquête qui cherche une conclusion, mais manque d’éléments pour trouver celui qui a tué Valérie Leblanc. La population est appelé a aider la police s’ils ont été témoin de quelque chose dans le secteur du Cegep secteur Hull et ce même s’ils pensent que leur observation n’est pas importante ..
    Nuage

    Gatineau – Meurtre de Valérie Leblanc : les policiers à la recherche d’un vélo

     

    Gatineau - Meurtre de Valérie Leblanc : les policiers à la recherche d'un vélo

    Les policiers de Gatineau ont dévoilé de nouveaux détails sur le témoin important recherché relativement au meurtre de Valérie Leblanc. Le corps de l’étudiante de 18 ans, a été retrouvé en août dans un boisé situé à l’arrière du campus Gabrielle-Roy du Cégep de l’Outaouais.

    Selon le Service de police de Gatineau, le témoin potentiel avait en sa possession un vélo de montagne noir. La selle de la bicyclette est noire avec une ligne rouge au centre.

    L’homme aurait aussi une démarche particulière. Les enquêteurs précisent qu’il doit forcer pour ramener sa jambe de l’arrière vers l’avant en se balançant d’une jambe à l’autre. Ce détail physique particulier n’est pas analysé comme un handicap par les policiers.

    Description du vélo recherché :

    • noir avec une ligne rouge en diagonale visible dans le cadre supérieur
    • siège noir avec centre rouge
    • n’est pas de bonne qualité
    • équipé avec des pneus de montagne ou hybrides
    • guidon droit

    Le portrait-robot et la description physique du témoin important, dévoilés par les enquêteurs en octobre, sont toujours bons. Depuis la diffusion de cette photo, la Police de Gatineau a reçu plus de 700 informations.

    Poste de commandement

    Lors d’un point de presse, le porte-parole du service de police, le sergent Jean-Paul Le May, a confirmé que l’enquête progresse. Un poste de commandement a été installé près du campus Gabrielle-Roy du Cégep de l’Outaouais, dans le secteur de Hull.

    Les enquêteurs effectueront d’ailleurs du porte-à-porte dans le quartier Mont-Bleu au cours des prochains jours. Les agents seront munis d’un questionnaire afin de faire appel à la mémoire et au sens de l’observation des résidents.

    Une enquête parallèle

    Quelques jours après la découverte du corps, les policiers ont ouvert une deuxième enquête. Ils avaient des raisons de croire que le corps de la jeune femme avait été manipulé par les quatre jeunes qui l’ont découvert. L’enquête a conclu que les gestes posés par trois des quatre jeunes ne constituent pas une infraction criminelle. Par contre, le dossier du quatrième individu a été soumis au bureau du directeur des enquêtes criminelles et pénales. L’analyse du dossier n’est pas encore complétée.

    De nouveaux détails sur le «témoin important»

    Le portrait-robot du témoin important qui est toujours recherché dans l’affaire Valérie Leblanc.

    http://actualites.ca.msn.com