Un peu plus près des premières étoiles de l’Univers


Cela m’épate que des astronomes sont capables de capter la jeunesse de l’espace et la dater. Ils ont la preuve qu’une formation d’étoiles datées a 250 millions d’années après le Big Bang. Les chercheurs aimeraient trouver l’aube cosmique, c’est-à-dire, quand les galaxies ont pu naitre de l’obscurité totale … Peut-être qu’un jour, ils trouveront
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Un peu plus près des premières étoiles de l’Univers

Illustration artistique du big bang formateur de notre galaxie.

Illustration artistique du big bang formateur de notre galaxie.  Photo : NASA

Des preuves de la formation d’étoiles seulement 250 millions d’années après le big bang ont été recueillies grâce aux observations effectuées au moyen des instruments de l’Observatoire européen austral (ESO) installés au Chili.

Un texte d’Alain Labelle

C’est à l’aide du grand réseau d’antennes millimétrique/submillimétrique de l’Atacama (ALMA) que des astronomes ont pu observer la formation d’étoiles au sein de la très lointaine galaxie MACS1149-JD1 à une époque bien plus reculée que ce que l’on imaginait à ce jour, c’est-à-dire 250 millions d’années seulement après l’événement créateur de l’Univers.

Illustration de l'amas de galaxies MACS J1149.5+2223. Dans lequel apparaît la galaxie MACS1149-JD1.

Sur cette image acquise par Hubble figure l’amas de galaxies MACS J1149.5+2223. En médaillon figure la lointaine galaxie MACS1149-JD1, observée telle qu’elle était voici 13,3 milliards d’années par ALMA. La distribution en oxygène détectée au moyen d’ALMA arbore ici une couleur rouge.  Photo : NASA/ESA/Hubble

Dans un premier temps, l’équipe internationale d’astronomes a détecté une très faible lueur émise par de l’oxygène venant de cette galaxie lointaine.

Lorsque cette lumière infrarouge a traversé l’espace séparant la galaxie source de la Terre, sa longueur d’onde initiale s’est étendue d’un facteur 10 sous l’effet de l’expansion de l’Univers.

L’équipe en a déduit que le signal avait été émis quelque 13,3 milliards d’années auparavant, soit 500 millions d’années après le big bang, par l’oxygène le plus distant détecté à ce jour par un télescope.

En outre, la présence d’oxygène atteste de l’existence de générations stellaires antérieures dans cette galaxie.

J’ai été ravi d’observer la raie de l’oxygène lointain au sein des données d’ALMA. Takuya Hashimoto, Université Sangyo d’Osaka

Outre la lueur émise par l’oxygène capturée par ALMA, une faible raie en émission de l’hydrogène a également été détectée par le Très Grand télescope (VLT) de l’ESO.

L’une et l’autre de ces observations ont conduit à déterminer la distance séparant la Terre de la galaxie en question. MACS1149-JD1 constitue ainsi la galaxie la plus lointaine dont la distance est connue avec précision, et la plus lointaine observée à ce jour au moyen d’ALMA ou du VLT.

« Cette galaxie nous apparaît telle qu’elle était lorsque l’Univers était âgé de 500 millions d’années seulement. À cette époque reculée, elle abritait déjà une population d’étoiles d’âge avancé », explique Nicolas Laporte, de l’University College de Londres au Royaume-Uni.

Nous sommes donc en mesure d’utiliser cette galaxie pour sonder une période totalement inexplorée et encore plus jeune de l’histoire cosmique. Nicolas Laporte

Et le big bang fut

À la suite de l’explosion originelle, intervenue il y a 13,8 milliards d’années, l’Univers demeurait totalement dépourvu d’oxygène.

Infographie représentant l'espace-temps. On y voit l'expansion de l'univers.

Le big bang a eu lieu il y a 13,8 milliards d’années.  Photo : NASA

Il était composé alors d’un gaz uniforme constitué d’éléments légers comme l’hydrogène et l’hélium créés par cette gigantesque explosion.

La création de l’oxygène, mais aussi d’éléments plus lourds comme le fer et le carbone, résulte de la survenue de processus de fusion au sein des premières étoiles avant qu’il ne soit dispersé par des explosions d’étoiles massives.

La détection d’oxygène au sein de MACS1149-JD1 laisse donc à penser que les générations stellaires antérieures s’étaient déjà formées et avaient déjà libéré l’oxygène 500 millions d’années après la naissance de l’Univers.

La première génération d’étoiles

Pour réussir à dater l’apparition de la première génération d’étoile, l’équipe a entrepris de reconstituer l’histoire antérieure de MACS1149-JD1 au moyen de données acquises par les télescopes Hubble et Spitzer.

Ces données ont ensuite été insérées dans un modèle fixant le début de la formation des étoiles à quelque 250 millions d’années après le big bang. La luminosité observée de la galaxie s’en est ainsi trouvée expliquée.

L’émergence des galaxies

L’âge avancé des étoiles observées au sein de MACS1149-JD1 interpelle les chercheurs, qui se demandent à quel moment les galaxies ont émergé de l’obscurité totale – un phénomène connu sous le nom d’aube cosmique.

L’établissement de l’âge de MACS1149-JD1 a permis aux scientifiques de démontrer que les galaxies existaient antérieurement à celles que nous détectons actuellement au moyen de la méthode directe.

La datation de l’aube cosmique constitue le Graal de la cosmologie et de la formation galactique Richard Ellis

« Grâce à ces nouvelles observations de MACS1149-JD1, nous nous approchons de l’époque à laquelle remonte la toute première lumière stellaire! Et parce que nous sommes tous constitués de poussière d’étoiles, cela équivaut à découvrir nos propres origines », se réjouit Richard Ellis.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature.

https://ici.radio-canada.ca/

Un mystérieux «sursaut radio» venu de l’espace enfin localisé


Les astronomes connaissent bien les sursauts radio rapides, en anglais FRB (Fast radio burst). Parmi ces sons qui ne durent qu’un bref moment, un en particulier a été traqué. Ils ont pu trouver sa localisation de quelque 3 milliards d’années (une courte distance quoi !), mais ils ne savent toujours pas son origine
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Un mystérieux «sursaut radio» venu de l’espace enfin localisé

 

Un

Le Karl Jansky Very Large Array (VLA).Photo Hajor / Wikimedia Commons

Pour la première fois, des astronomes sont parvenus à localiser avec précision la source d’un «sursaut radio rapide», phénomène cosmique mystérieux: il proviendrait d’une galaxie naine située à plus de 3 milliards d’années-lumière de la Terre, révèle mercredi une étude.

Les «sursauts radio rapides» ou FRB (Fast radio burst) sont des flashs d’ondes radio très énergétiques mais aussi très brefs car ils ne durent que quelques millisecondes.

Mis en évidence pour la première fois en 2007, ils intriguent depuis dix ans les scientifiques qui cherchent à comprendre ce phénomène qui semble trouver son origine ailleurs que dans la Voie lactée, notre galaxie.

Pour le moment, seuls 18 FRB ont été repérés.

L’an dernier, des chercheurs ont découvert que l’un d’entre eux, mis en évidence en novembre 2012 par le radiotélescope Arecibo à Porto Rico, se répétait mais de façon irrégulière.

Une équipe internationale conduite par Shami Chatterjee, de Cornell University (États-Unis) a traqué ce FRB 121102 en utilisant le Karl Jansky Very Large Array (VLA), un réseau de radiotélescopes situé au Nouveau-Mexique.

«Jusqu’à présent, ce FRB avait été seulement détecté par des télescopes avec une résolution plus basse. Là nous avons réussi à préciser d’où il provient grâce à des télescopes à plus haute résolution», explique à l’AFP Shami Chatterjee.

Le télescope optique Gemini North à Hawaï a ensuite permis d’établir qu’à cette localisation précise se trouve une galaxie naine située à plus de 3 milliards d’années-lumière de la Terre.

Reste à trouver l’origine de ce sursaut radio. Les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue Nature, avancent plusieurs idées.

«Il peut s’agir d’un phénomène associé à un noyau galactique actif. Ou de façon plus plausible d’impulsions géantes émises par un magnétar», une étoile à neutrons produisant un champ magnétique extrêmement intense, considère Shami Chatterjee.

http://fr.canoe.ca/

Le plus grand télescope au monde est entré en service Le HuffPost | Par Grégory Rozières


La Chine a mis en fonction le plus gros télescope au monde pour l’exploration spatiale, autant pour découvrir le début de l’univers, mais aussi, ils espèrent capter des signes de civilisation extraterrestres
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Le plus grand télescope au monde est entré en service

 

Le HuffPost  |  Par Grégory Rozières

Après cinq ans de construction, le plus grand télescope du monde est entré en service dimanche 25 septembre dans le sud-ouest de la Chine. Celui-ci s’inscrit dans le cadre d’un projet faramineux dont l’ambition est selon Pékin de détecter une vie intelligente extraterrestre.

Five-hundred-metre Aperture Spherical Radio Telescope (FAST) a commencé à fonctionner vers midi, a annoncé l’agence Chine Nouvelles. Le FAST, qui présente une ouverture sphérique d’un diamètre de 500 mètres, couvrant une surface équivalente à 30 terrains de football, est installé dans une zone rurale de la province du Guizhou, entre trois collines karstiques.

Un mois après le lancement du premier satellite quantique au monde, la Chine continue de paver sa course vers l’espace de records. Pour FAST, c’est donc celui de la taille. À titre de comparaison, le plus gros télescope à antenne unique actuel, (Arecibo, Porto Rico, une île qui dépend des Etats-Unis), était trois fois moins puissant. De plus, FAST peut s’orienter, alors que le télescope américain est fixe.

Ondes gravitationnelles et extraterrestres

Avec sa grande coupole miroir composée de 4450 panneaux, à quoi va servir FAST? Il faut savoir qu’un tel radiotélescope peut observer des choses incroyables. Celui d’Arecibo, qui fut le plus précis depuis sa création en 1963, a permis de nombreuses découvertes (parmi lesquelles des prix Nobel). Par exemple, la première étoile à neutrons, le premier pulsar binaire ou encore la première image directe d’un astéroïde.

Selon les responsables du projet cité par Space, FAST devrait permettre de mieux comprendre les premiers jours de l’univers, en observant des phénomènes très lointains (et dont les images qui nous parviennent ont donc des milliards d’années). Il serait même possible qu’il détecte des ondes gravitationnelles ou encore un message provenant d’une civilisation extraterrestre.

« FAST a un potentiel 5 à 10 fois plus important que l’équipement actuel pour découvrir une civilisation extraterrestre, car il peut voir des planètes plus éloignées et moins lumineuses », affirme au site Peng Bo, directeur de l’Observatoire astronomique national.

 Depuis plus de 50 ans, les scientifiques scrutent le ciel à la recherche d’un signal radio artificiel, qui pourrait indiquer la présence d’extraterrestres intelligents dans l’univers. Mais pour l’instant, cette quête (récente, à l’échelle cosmique) n’a pas porté ses fruits.

Silence dans la zone

Espérons que si signal il y a, ce ne sera pas celui d’un four à micro-ondes de la cuisine des scientifiques, comme ce fut le cas pour un signal mystérieux qui a intrigué des scientifiques en Australie pendant 17 ans.

Justement, pour éviter les interférences, le gouvernement chinois n’y est pas allé de main morte. Un silence radio dans un rayon de 10 km est exigé. Tout contrevenant encourt une amende de 19 000 $, précise le journal People Daily. De même, la chasse et le ramassage de bois seront interdits dans cette zone.

Et pour s’assurer ce silence, le gouvernement a tout simplement évacué plus de 8000 personnes habitant dans les environs. Selon le quotidien, organe de presse du parti communiste chinois, 600 appartements en bordure de la zone ont déjà été construits et les familles seront indemnisées. Selon Ars Technica, un peu plus de 2000 familles sont concernées et l’enveloppe serait d’environ 2 400 $ (soit près de 8 fois le salaire minimum).

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Télescope géant cherche signaux extraterrestres


Le plus grand radiotélescope va être fonction en septembre. Il est situé en Chine et on a beaucoup d’espoir pour entre diverses ondes et peut-être une civilisation extraterrestre cachée quelque part
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Télescope géant cherche signaux extraterrestres

 

Pour mieux comprendre l'évolution du cosmos, FAST captera... (Photo Liu Xu, Associated Press/Xinhua)

Pour mieux comprendre l’évolution du cosmos, FAST captera notamment les ondes émises par l’hydrogène, premier élément qui s’est formé dans l’univers.

PHOTO LIU XU, ASSOCIATED PRESS/XINHUA

PHILIPPE MERCURE
La Presse

C’est la plus grande machine à scruter le ciel jamais construite par l’homme. Elle fouillera le cosmos avec une sensibilité inégalée, se tenant notamment à l’affût de signaux provenant de civilisations extraterrestres. Et elle marque les ambitions de la Chine dans le domaine scientifique. FAST, le plus grand radiotélescope du monde, vient d’être achevé au milieu des montagnes chinoises. Autopsie d’un géant.

Dimanche dernier, des travailleurs chinois ont fixé le... (Photo Reuters/China Daily) - image 1.0

Dimanche dernier, des travailleurs chinois ont fixé le dernier des panneaux mobiles formant l’immense coupole de FAST.

PHOTO REUTERS/CHINA DAILY

FAST en construction, à la fin du mois... (Photo archives Agence France-Presse) - image 1.1

FAST en construction, à la fin du mois de juillet 2015.

PHOTO ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

500 m de diamètre

Dimanche dernier, au milieu d’un cratère naturel entouré de montagnes dans la province du Guizhou, des travailleurs chinois ont fixé le dernier des 4450 panneaux mobiles formant l’immense coupole de FAST – un acronyme pour Five-hundred-meter Aperture Spherical Telescope. Le résultat est le plus gros télescope jamais construit par l’homme.

« Ça crée beaucoup d’excitation, confirme Ingrid Stairs, professeure au département de physique et d’astronomie de l’Université de la Colombie-Britannique. C’est tout un instrument, nous avons tous très hâte de voir ce qu’il va permettre de faire. »

Avec un diamètre de 500 m, FAST surpasse le radiotélescope d’Arecibo, à Porto Rico, qui détenait le record mondial avec une coupole de 300 m. Plus la surface d’un télescope est grande, plus sa sensibilité est élevée. La surface de FAST équivaut à près de 30 terrains de soccer. Le temps de faire des réglages et le télescope devrait entrer en fonction en septembre.

Extraterrestres et pulsars

Comme leur nom l’indique, les radiotélescopes détectent les ondes radio. Ces ondes invisibles, aux longueurs d’onde élevées, sont émises par les planètes, les étoiles, les pulsars… et aussi, qui sait, par d’éventuelles civilisations extraterrestres. La recherche de tels signaux a été soulignée à grands traits lors du dévoilement du télescope.

« On en parle beaucoup. Je crois que la plupart des scientifiques ne voient pas cette quête comme la raison principale de construire le télescope, mais on y prêtera attention quand on analysera les données », dit la professeure Ingrid Stairs.

FAST captera notamment les ondes émises par l’hydrogène, le premier élément qui s’est formé dans l’univers, afin de mieux comprendre l’évolution du cosmos. On espère aussi découvrir de nouveaux pulsars, ces étoiles à neutrons qui tournent en émettant des radiations électromagnétiques.

Ondes gravitationnelles

Ingrid Stairs fait quant à elle partie d’une collaboration internationale, appelée NANOGrav, qui espère tirer profit de FAST pour détecter un autre type de phénomène : les ondes gravitationnelles. Prédites par Albert Einstein il y a un siècle, ces ondes secouent l’espace-temps lui-même. L’automne dernier, des détecteurs spéciaux ont réussi à les capter pour la première fois. Mais la chercheuse espère cette fois que FAST, en combinaison avec les autres radiotélescopes de la planète, permettra de détecter des ondes gravitationnelles qui durent des années plutôt que des millisecondes. Ces vagues géantes seraient causées par des trous noirs super massifs tournant l’un autour de l’autre.

« L’idée est de regarder un grand nombre de pulsars. Si on détecte un retard ou une avance dans les ondes émises par tous les pulsars en même temps, cela peut indiquer qu’une onde gravitationnelle passe près de la Terre », explique Mme Stairs.

Les ambitions chinoises

La construction de FAST n’est que l’un des signes d’un phénomène aujourd’hui impossible à nier : la Chine se dote d’infrastructures scientifiques de calibre mondial à un rythme effréné. Détecteur de neutrinos creusé à 700 m sous le sol, usine de clonage, navire de recherche océanique à la fine pointe : c’est sans compter la station spatiale que la Chine veut construire. Des doutes ont plané à ce sujet, mais le gouvernement chinois a assuré que le télescope FAST sera mis à la disposition des chercheurs du monde entier.

« Il est clair que nous allons essayer d’obtenir du temps d’observation, probablement au sein d’une collaboration internationale, car tout le monde va vouloir en avoir », dit Ingrid Stairs.

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Le télescope Hubble explorera l’Univers jusqu’en 2021


Vous imaginez depuis 1990 et réparé en 2009, le télescope Hubble est toujours en fonction pour encore au moins 5 ans. C’est vraiment une réussite totale, malgré un peu cher, qui nous a permis de voir l’espace dans toute sa splendeur
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Le télescope Hubble explorera l’Univers jusqu’en 2021

 

Captation faite par le télescope Hubble de la nébuleuse Carina

Captation faite par le télescope Hubble de la nébuleuse Carina   PHOTO : ? HO NEW / REUTERS

La NASA a étendu le contrat du télescope Hubble pour une durée de cinq ans. Le télescope devra donc partager l’Univers avec son successeur James Webb, plus puissant, qui sera lancé en 2018.

RADIO-CANADA AVEC ABC NEWS

L’agence spatiale estime que « Hubble est plus performant que jamais » depuis sa réparation en 2009.

« Hubble devra continuer de prodiguer des données jusqu’en 2020 et confirmera sa place dans l’histoire en tant qu’observatoire exceptionnel dans les zones allant de notre système solaire à l’Univers lointain », a écrit la NASA dans un communiqué.

Depuis qu’il a été lancé le 24 avril 1990, Hubble est « l’avancée la plus significative en astronomie après le télescope Galileo ».

Selon la NASA, le télescope a fait plus de 1,2 million d’observations, ce qui a engendré plus de 12 800 articles scientifiques.

La portée de Hubble a permis aux astronomes d’observer des phénomènes très lointains tels que la puissance des impacts cosmiques, les exoplanètes et la formation d’étoiles et de planètes.

La NASA estime le coût total de la mission de Hubble à 2,03 milliards de dollars américains.

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Les lentilles de contact télescopiques sont désormais une réalité


Un télescope ou des jumelles dans les yeux dans une petite lentille de contact. Une technologie qui semble très intéressante pour ceux qui ont des difficultés visuelles pour voir de loin. Malheureusement, cela sera sûrement utile pour des personnes qui en feront un mauvais usage
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Les lentilles de contact télescopiques sont désormais une réalité

 

Laurent Lasalle

Si un espion doit se cacher pour observer sa cible avec des jumelles afin de ne pas éveiller de soupçons, ce sera peut-être bientôt (et malheureusement) chose du passé.

Dans le cadre d’une conférence organisée par l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), des ingénieurs en optique de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) en Suisse ont dévoilé cette semaine le fruit de leur travail : des verres de contact permettant à celui qui les porte de passer d’une vision normale à une vision rapprochée de 2,8x en un clin d’œil… littéralement.

Le prototype incorpore un télescope à réflecteur en aluminium à l’intérieur d’une lentille rigide d’une épaisseur de 1,55 mm. Celui-ci est muni de petits miroirs qui font bondir la lumière, agrandissant ainsi la perception des objets de la même façon que le font des jumelles. Ces lentilles nécessitent le port de lunettes électroniques dont la polarisation varie selon l’effet souhaité.

Un clignement de l’œil droit déclenche la polarisation nécessaire pour obtenir l’effet de zoom. À l’inverse, un clignement de l’œil gauche déclenche la polarisation qui rétablit la vision normale.

Les lunettes s’inspirent ainsi de la même technique employée par les lunettes que l’on retrouve dans les salles de cinéma qui projettent des films en 3D (soit la polarité différente des deux verres).

À la rescousse des personnes souffrant de DMLA

 

«Nous croyons que ces lentilles sont très prometteuses pour les personnes dont la vue est faible ou qui souffrent de dégénérescence maculaire (DMLA)», déclare Éric Tremblay, chercheur de l’EPFL.

«Il est impératif, mais difficile de trouver un équilibre entre les bénéfices apportés et les coûts sociaux rattachés au port de tout type de dispositif visuel volumineux. Il y a un réel besoin de quelque chose de plus intégré, et une lentille de contact est une solution attrayante. Bien que l’on en soit toujours qu’à l’étape de la recherche, nous avons espoir de trouver une véritable option pour les personnes atteintes de DMLA.»

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie de la rétine provoquée par une dégénérescence progressive de la partie centrale de la rétine qui provoque un affaiblissement important des capacités visuelles. Une vue rapprochée et éloignée peuvent être des symptômes reliés à cette maladie.

L’objectif du projet est donc tout à fait louable. Par conséquent, doit-on craindre de potentielles applications militaires? Lorsqu’on apprend que le projet est financé par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA), difficile de ne pas se poser des questions sur le réel mandat des chercheurs.

http://branchez-vous.com/

Le Saviez-Vous ► Histoire photographique de la Lune


La lune que ce soit les poètes, les photographes et les scientifiques, elle est fascine par sa présence aux nuits noires éclairant par son reflet au soleil. Depuis longtemps, cette lune était un rêve de conquête par l’homme et un jour elle fut emprisonnée à tout jamais en image
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Histoire photographique de la Lune

 

Cette image est la première photographie de la Lune montrant ses détails, réalisée par John William Draper en 1839. Elle fut prise à travers un télescope sur un daguerréotype avec un temps de pose de 30 minutes.

La suivante est l’image la plus précise de la Lune qui existe, elle a été créée en assemblant 1300 photos prises par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter. Elle a été fabriquée en février 2011.
Le fichier fait 24000×24000 pixels ( 576 millions de pixels ) pour une résolution de 145m par pixel.

Vous pouvez télécharger le fichier en TIF de 500Mo ici, et je vous ai fait un JPG plus raisonnable de 120Mo avec la même résolution ( Clic droit > enregistrer sous ).

lune tres haute resolution small Histoire photographique de la Lune

Passons maintenant à la face cachée de notre satellite.

Il a fallut attendre le 7 octobre 1959 pour que la sonde soviétique Luna-3 transmette la première image de la partie de la Lune qui nous est invisible depuis la Terre.

Cette photo nous a fait découvrir que cette face avait un relief beaucoup plus accidenté que celle que nous voyons.


luna 3 Histoire photographique de la Lune

Celle ci a été prise par Apollo 16 lors de son voyage de retour sur Terre, la partie visible de la Terre la plus à l’Est est au centre de l’image.

cote lune Histoire photographique de la Lune

Une autre version de cette photographie :

lune apollo 16 Histoire photographique de la Lune

La face cachée par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter sur le même principe que l’énorme photo précédente de l’autre face :

lune face cachee Histoire photographique de la Lune

C’est encore les Russes qui nous ont offert la première photo prise depuis le sol lunaire grâce à la sonde Luna 9 le 3 février 1966 :

http://www.laboiteverte.fr

EN IMAGES. Nasa


 

Nous sommes a une époque extraordinaire en matières de photographies de l’espace grâce à la technologie. Nous n’irons probablement pas dans l’espace mais l’espace vient a nous pour offrir a nos yeux ces mille merveilles Et Oui comme dit Michel Fugain : je suis infiniment petit, je ne suis qu’un passant ….. Dans l’infiniment grand
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EN IMAGES. Nasa

La Nasa diffuse régulièrement des images extraordinaires qui font le tour du monde. Prises par le télescope spatial Hubble ou par les astronautes en mission, ces photos – souvent stylisés en postproduction – rendent compte de la complexité cosmique et font rêver les spectateurs, qui se sentent soudain bien petits. Alors que l’actualité spatiale est marquée ce mois-ci par l’arrivée de trois nouvelles personnes à bord d’ISS et d’un spectaculaire ouragan sur Saturne, « Le Nouvel Observateur » a sélectionné 25 photos figurant parmi les belles de l’agence américaine.

Voyage dans l’espace avec la Nasa

Voyage dans l'espace avec la Nasa

La Nébuleuse de la Tête de Cheval, à environ 1.500 années-lumière de la Terre, photographiée en 2013 par le télescope spatial Hubble, qui a fêté fin avril le 23e anniversaire de son lancement.  (Nasa)

Cassini

Cassini

Cette image capturée par la sonde Cassini a fait début mai le tour du web. Elle montre un ouragan d’un diamètre de 2.000 kilomètres se déchaîner au pôle nord de la planète Saturne.  (Nasa)

Atlantis devant le soleil

Atlantis devant le soleil

La navette américaine Atlantis photographiée devant le Soleil alors qu’elle se dirige vers Hubble, en 2009. La photo a été prise au moyen d’un télescope terrestre muni d’un filtre solaire.  (Nasa)

La nébuleuse d’Orion

La nébuleuse d'Orion

Poussière interstellaire de la Nébuleuse d’Orion, à 1.350 années-lumière du Système solaire. Photo prise par Hubble. (Nasa)

Constellation du Sagittaire

Constellation du Sagittaire

L’amas globulaire M54, dans la constellation du Sagittaire, découvert par l’astronome français Charles Messier en 1778. (Nasa)

La Lune par Discovery

La Lune par Discovery

La Lune vue depuis la navette Discovery, en 2009. (Nasa)

La Lune photographiée par Apollo 11

La Lune photographiée par Apollo 11

Un gros plan sur la Lune réalisé lors de la mission Apollo 11, en 1969.  (Nasa)

Soleil – Mix

Soleil - Mix

Une image du Soleil mélangeant 25 photos réalisées entre le 16 avril 2012 et le 15 avril 2013, témoignant de l’activité de l’astre.  (Nasa)

Éruption solaire, août 2012

Éruption solaire, août 2012

L’image d’une éruption solaire, en août 2012. (Nasa)

Galaxie d’Hercule

Galaxie d'Hercule

Image multi-longueur d’onde de la galaxie naine d’Hercule.  (Nasa)

La Voie Lactée, précisément

La Voie Lactée, précisément

Photo du centre galactique de la Voix lactée. C’est le cliché le plus net jamais réalisé de cette région.  (Nasa)

Cats eyes

Cats eyes

La Nébuleuse de l’Œil de Chat, par Hubble.  (Nasa)

Eruption solaire, 2013

Eruption solaire, 2013

Image capturée par l’observatoire solaire de la Nasa SDO d’une éruption de catégorie X1,7 – c’est-à-dire spécialement puissante – à la surface du Soleil, le 12 mai 2013. L’astre traverse actuellement un pic d’activité. Unphénomène que les scientifiques s’attachent à surveiller en raison des perturbations qu’il est susceptible d’entraîner sur la Terre. (Nasa)

M104, par Hubble

M104, par Hubble

M104, dite la Galaxie du Sombrero, située à environ 30 millions d’années-lumière. Photo signée Hubble.  (Nasa)

Curiosity, août 2012

Curiosity, août 2012

Plus près de la Terre, et en même temps si loin, le robot Curiosity arpente depuis août 2012 le sol désertique de Mars. Ci-dessus, un autoportrait du rover de la Nasa.  (Nasa)

Mars par Curiosity

Mars par Curiosity

Le robot solitaire réalise de superbes photos haute définition de la Planète rouge. Surtout, il a examiné des minéraux qui montrent que la vie microbienne a pu exister dans un passé lointain et humide sur Mars, selon la Nasa.  (Nasa)

La Terre, 2013

La Terre, 2013

Mais l’agence américaine diffuse aussi des clichés de notre bonne vieille Terre. Ici, des stratocumulus au-dessus du Pacifique, près du Japon, en janvier 2013. Photo prise depuis ISS. (Nasa)

Volcan indonésien Rokatenda, 2013

Volcan indonésien Rokatenda, 2013

Une vue satellite du volcan indonésien Rokatenda lors d’une éruption, en février 2013. (Nasa)

La Terre de nuit

La Terre de nuit

Là, une image offerte par le satellite nouvelle génération Suomi NPP, dont l’instrument d’imagerie infrarouge permet de capter l’activité lumineuse de la Terre.  (Nasa)

La Terre, 1972

La Terre, 1972

Enfin, voici la photo la plus célèbre jamais prise dans l’espace : celle de la Terre elle-même, intitulée « La Bille bleue ». La première version du cliché remonte à 1972 et à Apollo 17. La Nasa a actualisé en 2012 son image emblématique, la diffusant sur Flickr à un format record de 64 mégapixels.  (Nasa)

Le Saviez-vous ► Août 1835. Le "New York Sun" annonce en une la découverte d’hommes chauves-souris sur la Lune


Nous le savons qu’il ne faut pas toujours croire ce qui est écrit dans les journaux, disons qu’il a souvent des demi-vérités ou des demi-mensonges .. Aller savoir !!! Cependant, des mensonges aussi gros qu’en aout 1835, pas sur que cela passerait comme a cette époque
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Août 1835. Le « New York Sun » annonce en une la découverte d’hommes chauves-souris sur la Lune

 

L'astronome Sir John Herschel.

L’astronome Sir John Herschel. © DR

Par FRÉDÉRIC LEWINO ET GWENDOLINE DOS SANTOS

Le 25 août 1835, en page 2 du New York Sun, les New-Yorkais découvrent un article intitulé « Découvertes célestes ». Avec stupéfaction, ils apprennent que l’éminent astronome anglais sir John Herschel, disposant d’un tout nouveau télescope ultrapuissant, a observé sur la Lune des arbres, des océans bordés de plages, des chèvres, des bisons, des pélicans et même une ville peuplée d’hommes chauves-souris.

Le quotidien s’arrache, les lecteurs ne peuvent croire à cette incroyable révélation.

L’auteur du scoop explique qu’il ne fait que recopier un article publié par un journal scientifique d’Édimbourg. Celui-ci est signé par le docteur Andrew Grant qui prétend avoir accompagné en janvier 1834 Herschel en Afrique du Sud, au cap de Bonne-Espérance, pour utiliser un nouveau type de télescope hyperpuissant.

Le New York Sun publie ainsi six articles qui multiplient les descriptions fantastiques. Notamment celle de chimères hommes chauves-souris.

« Nous avons dénombré trois groupes de ces créatures, de douze, neuf et quinze chacun, marchant debout en direction d’un petit bois… Véritablement, elles ressemblent à des êtres humains, car leurs ailes ont maintenant disparu et leur attitude en marchant est à la fois droite et digne… Leur taille moyenne est de 1,20 mètre, elles sont recouvertes, à l’exception de leur visage, de poils brillants de couleur cuivrée et elles possèdent des ailes constituées d’une fine membrane, sans poils, reposant sur leur dos depuis le sommet des épaules jusqu’à leurs mollets. La figure, d’une couleur jaunâtre, est celle d’un orang-outang amélioré… »

Des bâtiments colossaux

D’après l’auteur, l’astronome observe encore un temple bâti en saphir recouvert d’un toit jaune ressemblant à de l’or. Et ainsi de suite. Chaque jour, les lecteurs se précipitent sur la livraison quotidienne du Sun, complètement accros à l’histoire. Mais le septième jour, déception, ils apprennent qu’un incendie ayant endommagé le télescope, les observations ont cessé. On l’aura compris, cette histoire relève d’un merveilleux canular journalistique. Exactement un siècle avant celui d’Orson Welles qui décrit, à la radio, une invasion martienne de la Terre. L’auteur du canular pourrait être le journaliste Richard A. Lock, bien qu’il ne l’ait jamais avoué officiellement. Son intention première est probablement de publier une histoire sensationnelle pour augmenter les ventes du journal, mais il y a également une volonté de sa part de ridiculiser certaines théories astronomiques délirantes publiées à l’époque.

Comme la prétendue observation de bâtiments colossaux sur la Lune par un professeur d’astronomie de Munich. Ou encore celles du révérend Thomas Dick, se faisant appeler le « philosophe chrétien », ayant calculé que le système solaire abrite 21 891 milliards d’habitants, dont 4,2 milliards pour la seule Lune. S’il y en a un qui ne goûte pas le sel de la plaisanterie, c’est Edgar Allan Poe, qui accuse le « great moon hoax » (le grand canular de la Lune) d’être un plagiat de son propre canular publié deux mois auparavant dans le Southern Literary Messenger et intitulé Aventure sans pareille d ‘un certain Hans Pfaall. C’est l’histoire d’un jeune homme parti de Rotterdam en ballon pour débarquer sur la Lune parmi les Sélénites. Une nouvelle considérée comme l’un des premiers récits de science-fiction.

Une commission de Yale

Au début, l’astronome Herschel s’est amusé du canular en expliquant que ses observations personnelles ne pourraient jamais être aussi étonnantes. Mais à la longue, voyant que de nombreuses personnes tombaient dans le panneau, il a commencé à être ennuyé de voir son nom mêlé à cette plaisanterie. Plus amusant : une société de missionnaires se serait renseignée pour envoyer quelques-uns des siens sur la Lune. Mieux, une commission de scientifiques de Yale débarque un beau jour à New York pour demander au Sun de jeter un coup d’oeil sur les documents originaux. La direction la balade entre la rédaction du journal et l’imprimerie. Les savants finissent par rentrer à Yale, dégoûtés.

Les journaux rivaux, envieux du succès du Sun, se mettent à leur tour à publier des comptes rendus de l’observation scientifique, affirmant avoir eu, eux aussi, accès aux documents originaux. Menteurs ! Mais les voilà bien embêtés quand le New York Sun avoue la supercherie, le 16 septembre 1835. Aux dernières nouvelles, il paraît que le chômage aura disparu en 2025 et que la France rose inondera la Chine de sa production industrielle. Il n’y a pas que le Sun qui publie des bobards…

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