Le téléphone en voie de remplacer le passeport


        Je suis septique ! Bien que je ne doute pas du tout des avantages que le téléphone pourrait remplacer un passeport en papier, je suis toujours inquiète sur la sécurité des données. Un passeport, c’est quand même un document plus qu’important.

        Nuage


        Le téléphone en voie de remplacer le passeport

        Une femme en train d'utiliser son téléphone intelligent.

        Le téléphone intelligent pourra aussi servir de passeport.

        PHOTO : ISTOCK

        Radio-Canada

        Et si le téléphone intelligent remplaçait le passeport? C’est ce qui semble se dessiner avec le test effectué mercredi par le Canada et les Pays-Bas.

        Ils ont lancé un projet pilote qui permet de voyager entre les deux pays sur simple présentation d’un téléphone muni d’une nouvelle application contenant l’ensemble des données personnelles d’un voyageur.

        Baptisé « Identité numérique connue du voyageur » ou en anglais KTDI (Known Traveller Digital Identity), ce projet, dirigé par le Forum économique mondial (FEM), a été conçu pour anticiper l’augmentation exponentielle des voyages par avion dans un avenir proche.

        « D’ici 2030, quelque 1,8 milliard de personnes effectueront des vols vers l’étranger, en hausse de 50 % par rapport à 2016. Les systèmes actuels ne permettent pas aux aéroports de prendre en charge autant de monde. Ce projet propose une solution », a déclaré par communiqué le directeur de la mobilité au FEMForum économique mondial, Christoph Wolf.

        Les personnes voyageant entre Montréal ou Toronto et Amsterdam peuvent enregistrer sur leurs téléphones les informations personnelles contenues sur leur passeport, grâce à une application encryptée par la technologie « chaîne de blocs » [blockchain en anglais].

        Leur identité sera confirmée par reconnaissance faciale à leur arrivée dans chaque aéroport, ce qui les dispensera du passage à la police des frontières.

        Ce projet pilote « va améliorer l’expérience des voyageurs tout en s’assurant que la sécurité aux frontières est maintenue », a indiqué le ministre des Transports du Canada, Marc Garneau.

        La chaîne de blocs est un registre décentralisé, public et infalsifiable, qui permet de garantir la fiabilité des informations sans faire appel à un tiers de confiance.

        Accueil mitigé

        Si des voyageurs rencontrés à l’aéroport Montréal-Trudeau voient en cette nouvelle application une façon de gagner du temps, d’autres craignent un vol de leurs données personnelles et préfèrent utiliser le passeport traditionnel.

        Les développeurs se montrent rassurants en soulignant que c’est le voyageur qui donne l’autorisation à l’Agence des services frontaliers ou à la compagnie aérienne d’accéder à ses informations personnelles.

        Selon Pierre Dupont, un des développeurs de l’application, cette nouvelle application réduit le risque de vol de données parce que les informations contenues dans le téléphone ne seront transmises que par un lien sécurisé activé par le voyageur lui-même. Il précise également que les données sont cryptées.

        https://ici.radio-canada.ca/

      Une application mobile pour mieux traiter la dépression


      D’ici l’été, on prévoit mettre une application pour ceux qui sont en dépression. Il sera utilisé avec le médecin traitant. En fait, d’après ce que je comprends, ce sera comme un journal et sera un outil pour mieux suivre un patient. Cette application pourra être personnalisée selon les besoins.
      Nuage

       

      Une application mobile pour mieux traiter la dépression

       

      Une personne d'apparence déprimée est assise sur un banc à l'orée d'un tunnel.

      L’application permet d’enregistrer comment le patient se sent, de jour en jour, et de semaine en semaine. Photo: iStock

      La Presse canadienne

      Un groupe de cliniciens, d’ingénieurs et de récents diplômés et d’étudiants de l’Université McGill a développé une application pour téléphone intelligent destinée à mieux soigner les personnes qui combattent la dépression, en se servant notamment du pouvoir de l’intelligence artificielle.

      Visant à construire un pont entre la médecine et la technologie, l’application Aifred Health est en lice pour le premier prix du prestigieux concours AI XPRIZE, d’une valeur de trois millions de dollars.

      Une personne sur neuf dans le monde va devoir affronter une dépression majeure dans sa vie, souligne David Benrimoh, directeur scientifique d’Aifred Health. La plupart d’entre elles ne vont pas recevoir le meilleur traitement du premier coup. De nombreuses personnes devront faire quatre ou cinq essais avant de trouver le bon traitement, déplore en entrevue le médecin, qui s’est spécialisé en psychiatrie après une maîtrise en neurosciences.

      L’idée de cet « outil d’aide à la prise de décision clinique » vient de Kelly Perlman, cofondatrice d’Aifred Health, souligne M. Benrimoh.

      Il est lui-même membre fondateur avec Sonia Israel, Marc Miresco et Robert Fratila.

      Il s’agit aussi d’une « application tandem », qui devrait être utilisée avec un suivi médical ou de psychothérapie, ajoute-t-il.

      Évaluer et traiter

      L’application, également accessible par ordinateur, permet d’enregistrer comment le patient se sent, de jour en jour et de semaine en semaine. Cela permet de surveiller les symptômes des patients et de voir la progression du traitement. « Juste ça, ça va beaucoup aider », dit-il.

      L’application d’Aifred a aussi intégré un algorithme qui offre aux médecins des possibilités de traitements, basés sur les meilleures pratiques, afin de structurer le traitement de la dépression.

       « Ça rassemble toutes les connaissances que l’on a déjà, et ça les simplifie de façon très claire. »

      Puis, l’intelligence artificielle (IA) aide à déterminer le meilleur traitement pour chacun des patients, selon les différentes options qui s’offrent : types de médicaments, dosage, psychothérapie, neuro-modulation, exercice et méditation.

      Notre système fournira un rapport expliquant les caractéristiques importantes qui ont conduit à une prédiction de traitement.

      Extrait du site Internet d’Aifred Health

      Une application encore en test

      Qu’est-ce qu’une application peut changer dans la vie d’une personne souffrant de dépression? D’abord, elle va redonner aux patients du pouvoir sur leur vie, leur permettre de comprendre leur situation et de constater leur progression. Elle va aussi aider à trouver le meilleur traitement, plus rapidement. Ce qui raccourcit d’autant le temps qui va s’écouler avant de voir des résultats, selon le médecin-psychiatre.

      Cela fait presque deux ans que l’équipe planche sur l’application. Ils sont encore à l’étape des tests, dont certains ont été effectués auprès de médecins de l’Hôpital général juif de Montréal. L’équipe a aussi reçu de bons retours de la part de psychiatres qui ont testé l’algorithme de traitement. Et si tout va bien, l’application sera disponible pour les patients cet été.

      Mais cette application sera-t-elle efficace pour les personnes qui souffrent de dépression sévère, peinant à sortir de leur lit et n’ayant probablement pas l’énergie pour entrer des informations dans leur téléphone intelligent? Pour ces patients-là, M. Benrimoh convient que c’est très difficile. Mais il indique avoir conçu le design de l’application pour qu’elle soit simple et rapide à utiliser. « Quelques minutes par semaine [suffisent]. »

      Les questions portent sur l’humeur, le niveau d’énergie, l’appétit et le sommeil. Certaines questions seront personnalisées : si le patient est très irritable ou a de la difficulté à faire une activité spécifique, un suivi sera fait à ce sujet. Au début de l’utilisation, des questions portant sur l’historique médical et sur les médicaments déjà pris seront posées.

      « C’est pour que l’IA puisse bien travailler », fait-il valoir.

      D’ailleurs, le recours à l’intelligence artificielle est nécessaire selon lui.

      Ce n’est pas juste un truc que l’on met là-dedans parce que c’est cool, parce que c’est sexy. C’est parce que c’était un problème que nous n’étions pas capables de résoudre sans IA, qui fait des prédictions [en ce qui concerne] l’individu.

      David Benrimoh, directeur scientifique d’Aifred Health.

      Décrocher un prix

      S’étalant sur quatre ans, la compétition AI XPRIZE offre des prix en argent pour encourager le développement de technologies qui peuvent bénéficier à l’humanité.

      Alors que l’équipe d’Aifred Health entre dans la dernière année du concours, elle se situe en première place parmi 30 équipes restantes. Au départ, 143 équipes étaient en lice.

      « J’ai vraiment confiance en mon équipe, et on a la chance de représenter notre ville, Montréal », dit David Benrimoh.

      « On était un peu l’équipe « underdog » avant », ajoute-t-il, indiquant être en compétition avec de grandes entreprises.

      David Benrimoh dit avoir eu le soutien de District 3, à l’Université Concordia, et des accélérateurs Centech et Start up en résidence de Desjardins Lab.

      « On a eu beaucoup de soutien de la communauté entrepreneuriale de Montréal. »

      L’équipe de Aifred Health devra toutefois attendre 2020 avant de savoir si elle rapportera le prix dans la métropole.

      https://ici.radio-canada.ca/

      L’univers des zombies sociaux


      Êtes-vous un zombie ? Du genre a marcher, conduire, et même pédaler en textant? Où aller au restaurant avec des amis, en famille et texter pendant le repas sans vraiment communiquer avec les gens qui nous accompagne ? Ce policier à la retraite expose vraiment la réalité qui se passe aujourd’hui dans la société.
      Nuage

       

      L’univers des zombies sociaux

       

      Essayez ça une fois: regardez les gens, dites «bonjour» et laissez votre cerveau portatif dans votre poche.

      SIRINAPA WANNAPAT / EYEEM VIA GETTY IMAGES

      Claude Aubin

      Policier à la retraite, chroniqueur et auteur

      Il est tellement intéressant de regarder l’attitude vide de ces êtres privés de cerveau, qu’il m’arrive de m’asseoir dans un parc juste pour en constater l’ampleur.

      Essayez ça une fois: regardez les gens, dites «bonjour» et laissez votre cerveau portatif dans votre poche.

      Depuis quelques années, et c’est encore plus vrai maintenant, notre société se peuple de plus en plus de zombies sociaux. L’humain communique de plus en plus que par les textos, les réseaux sociaux et les blogues. Ne plus se parler devient lentement la norme.

      Il est tellement intéressant de regarder l’attitude vide de ces êtres privés de cerveau, qu’il m’arrive de m’asseoir dans un petit parc près de chez moi juste pour en constater l’ampleur.

      Nombreuses sont les personnes traversant les rues sans même lever les yeux de leur cerveau portatif. Pire, plusieurs portent même des écouteurs pour être sûrs de ne pas s’engager dans cette société réelle. La société virtuelle est tellement plus enivrante. Plusieurs conducteurs ne sont guère mieux, ils textent en conduisant, croyant qu’on ne peut les voir baisser la tête, relever les yeux un instant et retourner à l’écran. Nous avons créé la peur de manquer quelque chose d’important.

      Communiquer oralement? Hein? Ouais… quand on en est obligé.

      Communiquer oralement? Hein? Ouais… quand on en est obligé. Au resto avec la serveuse et dans un minimum de mots. Il y a quelques jours, nous étions, mon épouse et moi, dans un restaurant assez chic, presque romantique, et autour de nous quelques couples de jeunes zombies textaient l’un et l’autre sans se dire un traitre mot. Drôle, bouteille de vin, repas cinq étoiles et pas un mot, sauf quelques «Hum…» ou un petit hochement de tête.

      Puis, en sortant du resto, juste au coin de la rue, je pointai à ma femme mon habituel zombie habillé de noir, traversant la rue, cerveau au bout des mains, sans même jeter un œil aux voitures faisant des miracles pour ne pas le frapper.

      Oui, nous entrons avec plaisir dans l’ère du zombitisme.

      Oui, nous entrons avec plaisir dans l’ère du zombitisme. Ton téléphone cellulaire contrôle ta vie, il contrôle tes pensées, tes actions et ton sens civique. En fait, ta vie passe par ce filtre.

      Il y a des siècles de ça, mon petit-fils vous dirait dans l’ancien temps, nos parents nous disaient:

      «Quand tu traverses la rue, tu regardes des deux côtés et tu traverses s’il n’y a pas de voitures».

      Ils devaient être totalement rétrogrades, voyons, ce n’est pas à nous de faire attention, c’est aux voitures qu’il faut dire ça. MOI… zombie, je n’ai pas à me préoccuper de ces détails. Et, c’est connu… les automobilistes ne doivent pas être distraits par leurs cellulaires, c’est dangereux un cellulaire au volant. Donc, MOI le zombie, je suis déchargé de toute responsabilité.

      Le hic, c’est qu’il y a aussi des zombies conducteurs textant avec passion, sur des kilomètres. Ces zombies conducteurs ont marché jusqu’à leur voiture de la même façon que les zombies piétons. Pourquoi deviendraient-ils tout à coup plus responsables?

      Je ne parlerai pas des cyclistes qui font exactement la même chose; il semblerait que les lois ne s’appliquent pas aux zombies à pédales. S’il fallait que la police serre la vis et sévisse tout comme pour les conducteurs, nos gouvernants n’auraient pas de déficit.

      Une voiture qui vous rentre dedans, ça fait mal. Ce bolide n’est pas virtuel, il est en métal et il n’y a pas de bouton «recommencez le jeu».

      Des gens se sont plaints à moi, dernièrement, des mesures plus fermes, visant à faire cesser les textos au volant. Moi j’irais plus loin: j’y ajouterais les texteurs traversant les rues sans même regarder. Je sais, comme la faute incombe aux autres et que «vous avez le droit». C’est une belle phrase vide de sens, permettant aux zombies de ne pas avoir à se responsabiliser. Je vous le dis de la part de la génération des responsabilités individuelles. Une voiture qui vous rentre dedans, ça fait mal. Ce bolide n’est pas virtuel, il est en métal et il n’y a pas de bouton «recommencez le jeu».

      Juste dans la dernière fin de semaine, cinq piétons ont été heurtés. Pour quatre d’entre eux, il s’agirait de zombies traversant sans regarder; l’autre est une vieille dame de 87 ans, peut-être un peu perdue.

      À tous mes amis zombies… Essayez ça une fois: regardez les gens, dites «bonjour» et laissez votre cerveau portatif dans votre poche.

      https://quebec.huffingtonpost.ca/

      Votre smartphone est un repaire de bactéries !


      Bon des bactéries, il y en a partout, mais on peut tout même essayer de minimiser leur nombre. Sur nos chers Smartphone ou tablette que l’on traine partout et qu’on touche avec nos doigts, ramassent toutes bactéries qu’il rencontre et partage aisément ces bactéries plusieurs fois
      Nuage

       

      Votre smartphone est un repaire de bactéries !


       

       

      Crédits : Pxhere

      par Yohan Demeure

      L’utilisation du smartphone peut se faire partout selon les envies, sur son lit, dans la salle de bain, à table ou encore même aux toilettes ! Saviez-vous cependant que les écrans de smartphone sont de véritables nids à bactéries ?

      Il existe certaines bactéries capables de rendre malade, occasionnant infections, rhumes et autres intoxications alimentaires. Dans la plupart des cas, celles-ci sont présentes sur nos mains, se transmettent par la nourriture et atterrissent finalement dans notre bouche. Évidemment, les muqueuses (narines, oreilles, etc.) ainsi que les plaies (éraflures et autres coupures) sont des entrées idéales.

      Or il s’avère que nos écrans de smartphone (et tablettes) sont des endroits où les bactéries élisent domicile. Ainsi, ces mêmes écrans sont des vecteurs de transmission pour les organismes infectieux, comme le rappelait Time Magazine par le biais d’un récent article dans lequel Philip Tierno, professeur en pathologie à la New York University school of medicine (États-Unis), avait été interrogé.

      Le spécialiste mettait en lumière qu’après s’être lavé les mains, le fait de toucher une nouvelle fois son smartphone les contaminait à nouveau. Par ailleurs, un grand nombre de personnes touchant la même surface augmentent les risques de transmission. Un parallèle avec les transports en commun peut être fait :

      « Si vous touchez une barre de métro suintante et qu’ensuite vous consultez vos mails sur votre téléphone, ce dernier sera recouvert par les microbes des personnes qui ont touché cette barre de métro », ajoutait Philip Tierno.

      Ceci avait été prouvé dans une étude menée en 2014 par des biologistes de l’Université de l’Oregon et publiée dans la revue PeerJ. Ces recherches avaient montré que 82 % des bactéries les plus courantes sur les doigts des utilisateurs se trouvaient également sur l’écran de leur smartphone. Il est donc conseillé de nettoyer ses écrans le plus souvent possible, en ayant bien évidemment éteint son appareil au préalable.

      Sources : SlateTribune de Genève

      http://sciencepost.fr/

      Une application pour aider lors des disparitions d’enfants


      L’an dernier 7 025 enfants ont disparus, mais la majorité était des fugues au Québec. Enfant-Retour a mis en ligne une application pour les mobiles qui permet de mettre des photos récentes et informations et description de l’enfant. En cas de besoin, ces informations peuvent être envoyées par texto ou courriel immédiatement à la police.
      Nuage

       

      Une application pour aider lors des disparitions d’enfants

       

      Capture d'écran de l'application offerte sur le site...

      Capture d’écran de l’application offerte sur le site d’App Store d’Apple.

       

      STÉPHANIE MARIN
      La Presse Canadienne

      Pour que les parents d’enfants disparus ne perdent aucune seconde avant de pouvoir les signaler à la police, le Réseau Enfants-Retour a lancé vendredi une application qui permet d’emmagasiner à l’avance photos et description physique dans les téléphones intelligents.

      SIGN4L est l’application que les parents espèrent ne jamais utiliser, a fait valoir Pina Arcamone, la directrice générale du Réseau enfants-retour, lors d’une conférence de presse vendredi, organisée dans une école primaire de Montréal.

      L’application est disponible dès maintenant.

      Elle est gratuite et téléchargeable en français et en anglais. Les parents peuvent y conserver des photos récentes de leurs enfants, ainsi qu’une description physique assez détaillée. En cas de disparition, l’information peut être transmise immédiatement par texto ou courriel à la police.

      Des parents qui sont en détresse lorsque leur enfant ne rentre pas à la maison à l’heure prévue ou qui disparaît dans un centre commercial bondé peuvent avoir de la difficulté à le décrire adéquatement. Et n’auront pas forcément de photos récentes sous la main pour remettre aux autorités. Puisque tout le monde ou presque trimbale son téléphone cellulaire en tout temps – même en vacances – l’application peut épargner les précieuses secondes qui comptent lors d’un enlèvement.

      Et pour des fins de sécurité, les informations ne sont pas conservées dans une banque de données : seuls les parents et les gardiens y ont accès, précise le Réseau Enfants-Retour.

      En 2017, au Québec seulement, 7025 enfants ont été signalés comme disparus, dont la majorité était des fugues.

      http://www.lapresse.ca/

      Le Saviez-Vous ► Voici le bon terme pour désigner un téléphone intelligent pour les Français


      Personnellement, je n’aime pas l’idée l’appellation de téléphone intelligent, donc le terme choisi réponds plus, a mon avis a cet objet,  La francophonie cherche à trouver les mots les mieux adapté pour la langue française ainsi éviter les anglicismes
      Nuage

       

      Voici le bon terme pour désigner un téléphone intelligent pour les Français

       

      GETTY IMAGES

      « Téléphone intelligent » n’est pas le terme!

      Il ne faut plus dire « téléphone intelligent » pour définir les « Smartphones », l’équivalent français est maintenant mobile multifonction. Du moins, si vous voulez vous fier à cette proposition française.

      La Commission d’enrichissement de la langue française a publié jeudi une liste de termes afin de pallier certains anglicismes présents dans la langue de Molière.

      On peut aussi s’en tenir à la version abrégée, soit « mobile ».

      Les experts accordent que ce terme peut toutefois désigner un « téléphone qui n’assure pas l’accès à l’internet », rapporte le Figaro.

      En 2009, l’équivalent devait devenir « terminal de poche », le terme ne semble pas avoir fait l’unanimité auprès de la francophonie.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/

      Géolocalisation: vous êtes suivis


      On s’imagine que le Big Brother comme dans le livre « 1999 », serait des caméras cachés partout. En fait, c’est pire ! Les téléphones intelligents eux peuvent tout savoir de nous. Ou nous allons, les commerces visités, etc .. que ce soit Google, Facebook, Amazon et autres, ainsi que des applications tels que jeux, lampe de poche etc, demande si nous acceptons les conditions, il est plus facile d’accepter que de tout lire. En plus, nos données sont partagées sans que l’on sache ni pourquoi, ni pour qui… Sans oublier bien sûr, tous les appareils connectés dans la maison
      Nuage

       

      Géolocalisation: vous êtes suivis

       

      Votre téléphone en sait plus long sur vous... (Capture d'écran sur iOS 10.3.3)

      Votre téléphone en sait plus long sur vous que vous ne le croyez.

      CAPTURE D’ÉCRAN SUR IOS 10.3.3

      ALEXANDRE VIGNEAULT
      La Presse

      On n’est jamais vraiment seul quand on utilise son téléphone intelligent. Plusieurs applications ou fonctionnalités de nos appareils récoltent quantité d’information à notre sujet, dont le lieu où on se trouve et là où on est allé. Ces données peuvent être stockées puis revendues, sans qu’on sache à qui ni pourquoi. Faut-il s’en inquiéter ?

      BIG BROTHER DANS VOTRE POCHE

      Pourquoi et pour qui nos appareils mobiles nous surveillent-ils ?

      Snapchat, application populaire auprès des ados et des jeunes adultes, a ajouté une fonctionnalité à son service de messagerie un peu avant l’été : une carte qui montre où se trouvent leurs amis.

      « J’ai des amis qui l’utilisent tous les jours : s’ils sont au travail, je le sais ; s’ils sont à l’école, je le sais », raconte Léa Roy-Choquette, 19 ans.

      Ses amis qui apparaissent sur la carte ont, en principe, choisi de montrer où ils se trouvent sur la mappemonde. Léa, elle, refuse.

      « Je ne trouve pas ça très sécuritaire », ajoute-t-elle.

      Sur Snapchat, elle a de vrais amis, mais aussi de simples connaissances.

      « Je ne veux pas que tous ces gens suivent mes déplacements », tranche la jeune femme.

      Snapmap est loin d’être la seule application à savoir où l’on se trouve. Une étude à laquelle a participé la Commission nationale de l’informatique et des libertés de France a montré que 30 % des applications mobiles récoltent les données de géolocalisation.

      « Il y a plein d’applications mobiles qui collectent ces données même si elles n’en ont pas besoin pour fonctionner. » – Sébastien Gambs, spécialiste de la vie privée et professeur à l’UQAM

      Que GoogleMaps sache où l’on se trouve tombe sous le sens : c’est un GPS. Qu’une application de lampe de poche emmagasine cette information, c’est autre chose. Surtout sans qu’on en ait connaissance. Et sans qu’on sache vraiment ce que l’entreprise qui l’a conçue fait avec ce renseignement hautement personnel.

      UN RISQUE POUR LA VIE PRIVÉE

      Sébastien Gambs s’inquiète de tout ce qu’on peut apprendre au sujet d’un individu quand on a accès à ses données de déplacement.

      Qu’est-ce qu’on peut déduire des mouvements d’une personne ?

      « Où elle habite, où elle travaille, qui sont ses meilleurs amis, si elle fréquente une clinique spécialisée dans telle ou telle maladie, si elle fréquente régulièrement une mosquée ou une église, énumère-t-il. Même le restaurant où l’on va régulièrement peut donner une indication sur notre salaire. »

      « On génère des traces qui, souvent, vont rester anodines, mais qui pourraient avoir des conséquences importantes. » – Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal

      L’utilisation des données de géolocalisation peut permettre de retracer une personne disparue, bien sûr. Elle ouvre aussi la porte à des abus, selon lui. En matière de surveillance par les autorités, notamment. Big Brother n’a plus besoin de caméra, il est déjà dans notre poche.

      « Ce sont des outils qui facilitent – et de beaucoup – la surveillance, dit encore Pierre Trudel, au sujet des appareils mobiles et des applications conçues pour eux. Quelqu’un qui veut les utiliser bénéficie d’une technologie sans précédent dans l’histoire humaine. »

      Nos historiques de navigation, nos recherches sur Google, nos déplacements, nos habitudes d’achat ou encore nos préférences sur Facebook font d’ailleurs l’objet d’un commerce lucratif… dont on sait très peu de choses.

      UN MARCHÉ OPAQUE

      « Les données sont rapidement en train de devenir le pétrole du XXIe siècle, une ressource essentielle pour l’économie planétaire », a écrit Nick Srnicek.

      Ce maître de conférence en économie numérique au King’s College de Londres a publié, le 30 août dernier, un texte dans le quotidien The Guardian où il s’inquiète du pouvoir grandissant des géants comme Google, Facebook et Amazon. Et des masses de données qu’ils récoltent sur leurs utilisateurs.

      « L’une des choses qui font que ces données ont beaucoup de valeur, c’est justement l’information de géolocalisation, précise Marc-André Léger, spécialiste en sécurité de l’information et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke. On sait qui vous êtes, où vous êtes, ce que vous faites, ce que vous achetez, ce que vous pensez acheter, ce que vos amis ont acheté. »

      « Tout ça, combiné avec les capacités grandissantes de l’intelligence artificielle, fait qu’on est capable de vous connaître mieux que vous-même. » – Marc-André Léger, spécialiste en sécurité de l’information et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke

      Qui vend quel type de données ? Qui les achète ? Difficile de le savoir précisément, mais elles servent assurément à faire du marketing ciblé.

      Ce commerce est « relativement opaque », dit Sébastien Gambs.

      Ce qui ne signifie pas qu’il est illicite. Comme utilisateur, en acceptant les conditions d’utilisation d’un appareil ou d’une application, on donne souvent le feu vert à la transmission ou à la revente de certaines informations personnelles à d’autres entreprises.

      CONSENTEMENT FICTIF

      On ne mesure toutefois pas forcément la portée de la permission qu’on accorde.

      « Ce consentement se confond avec l’usage, dit Pierre Trudel. Si on veut utiliser une app, on doit consentir. »

      Le Commissariat à la protection de la vie privée au Canada parle même de consentement « fictif ». Bref, on dit oui à tout parce que c’est rapide et pratique, sans savoir à qui et à quoi on s’expose.

      « Si les gouvernements arrêtaient d’avoir peur d’intervenir aussitôt que ça touche à internet, ils pourraient au minimum exiger que, par défaut, les applications ne génèrent pas de données de localisation. Ça devrait être l’individu qui les met en fonction. » – Pierre Trudel, professeur de droit à l’Université de Montréal

      Marc-André Léger estime aussi qu’on devrait avoir une « possibilité plus nette de dire : non, je ne veux pas ».

      Pierre Trudel ne croit pas qu’il faille tomber dans la technophobie, car ces outils technologiques peuvent être utiles. Or, il juge que les utilisateurs doivent mieux s’informer et que les fabricants d’appareils mobiles et d’outils numériques doivent faire preuve d’une plus grande transparence. 

      « Il faut être bien au fait des risques et des enjeux pour soi et les autres », résume-t-il.

      Si on s’inquiète aujourd’hui des données transmises par nos téléphones intelligents, il faut aussi songer que les voitures dernier cri peuvent déjà en dire beaucoup sur nos allées et venues et que, sous peu, un large éventail d’appareils connectés pourront en faire autant. Ce qui incite Pierre Trudel à faire cette prédiction : « On n’a encore rien vu. »

      DES DONNÉES ANONYMES ?

      Google assure que les renseignements qu’il partage avec des tiers ne permettent pas d’identifier « ouvertement » ses utilisateurs. Apple assure que les données de localisation rassemblées ne nous identifient pas « personnellement ».

      Bref, ces deux géants se veulent rassurants : on peut dormir tranquille, les données qu’ils se réservent le droit de transmettre seraient anonymes. Cette promesse est, avec plus ou moins de nuance, largement répandue dans le monde numérique.

      PROMESSE TENUE ?

      Marc-André Léger, spécialiste en sécurité de l’information et chargé de cours à l’Université de Sherbrooke, estime que cette promesse d’anonymat ne veut pas dire grand-chose. D’abord, on n’est jamais vraiment anonyme sur l’internet, dit-il. Ensuite, les entreprises qui récoltent, classent, échangent ou utilisent des informations personnelles « sont en mesure de construire des images complètes à partir de données incomplètes », selon lui. Ainsi, comme Sébastien Gambs, il croit que des données prétendument anonymes peuvent très bien être « dé-anonymisées » et éventuellement reliées à des individus. 

      CHOC EN ALLEMAGNE

      En se faisant passer pour une entreprise de marketing, une journaliste d’enquête à l’emploi d’un diffuseur public et un ingénieur informatique allemands ont eu accès à l’historique de navigation détaillé de 3 millions de leurs concitoyens. Gratuitement. Ils sont parvenus à lever l’anonymat de 100 000 d’entre eux à l’aide d’un identifiant lié à leur compte Twitter. Ils ont ensuite retracé plusieurs membres du gouvernement et même eu accès à de l’information d’ordre médical sur l’un d’entre eux. Ils ont aussi mis au jour les préférences d’un juge en matière de pornographie… Valerie Wilms, une politicienne touchée par ce dévoilement, s’est inquiétée du fait que l’accès à ce genre d’information privée puisse rendre les élus vulnérables face au chantage.

      GÉOLOCALISATION: QUE FAIRE ?Puisqu’on ne sait pas exactement qui récolte nos données personnelles ni dans quelles mains elles peuvent aboutir, mieux vaut choisir soi-même à qui on dévoile notre emplacement ou pas. Conseils et modes d’emploi.

      QUI DEMANDE ACCÈS ? MétéoMédia, GoogleMaps, Communauto, Photos, Aéroplan, Siri, Safari, Twitter, Transit, Tangerine, Facebook et quantité d’autres applications conçues pour les iPhone ou les téléphones Android sont susceptibles de demander l’accès aux données de géolocalisation. Des jeux et des fonctionnalités de nos téléphones (Lieux fréquents sur iPhone) enregistrent aussi cette donnée.

      FAITES LE MÉNAGE Avant de revoir tous vos réglages, éliminez les applications dont vous n’avez plus besoin pour ne garder que celles que vous utilisez couramment. Refaites cet exercice de manière périodique.

      CONFIGUREZ VOS APPLICATIONS Plusieurs applications demandent explicitement à avoir accès à nos données de géolocalisation. Il n’est toutefois pas nécessaire de leur accorder cette permission sans aucune restriction et elles fonctionneront quand même. Puisqu’il n’y a pas de bouton universel, il faut y aller au cas par cas.

      http://www.lapresse.ca/

      Le paiement mobile : une mine d’or pour le commerçant


      Personnellement, je ne paie pas avec mon téléphone, et a lire ce billet, je ne suis pas prête à faire ce choix.
      Nuage

       

      Le paiement mobile : une mine d’or pour le commerçant

       

      Une femme paie son cappuccino avec son téléphone intelligent.

      Une femme paie son cappuccino avec son téléphone intelligent.   Photo : iStock / DragonImages

      Rapide et simple, en plus de permettre d’accumuler des points et des récompenses, le paiement par téléphone intelligent est très pratique pour le consommateur. Mais attention, les avantages sont encore plus nombreux pour les marchands. Annik Krams-Bélanger, d’Option consommateur, nous met en garde contre l’étendue des données recueillies par ces applications.

      Les politiques de confidentialité : difficiles à comprendre et à trouver

      Ces conditions d’utilisation sont de plus en plus exhaustives et utilisent de très petits caractères, ce qui n’est pas vraiment adapté aux petits écrans . Elles sont souvent cachées, manquent de clarté, comportent certaines omissions sur les renseignements recueillis et leur confidentialité.

      Des applications gourmandes d’informations

      Le commerçant doit obligatoirement informer l’utilisateur des données qui seront recueillies sur lui et de l’usage qui en sera fait. Annik Krams-Bélanger s’est penchée sur une quarantaine de politiques de confidentialité et considère que certaines d’entre elles sont inquiétantes, car elles recensent bien plus d’informations que nécessaire qui sont, dans certains cas, partagées avec un tiers pour des fins de marketing.

      Par exemple, une chaîne de café recense vos nom, nom d’utilisateur, mot de passe, courriel, numéro de téléphone, renseignements financiers, date de naissance, ville de naissance… à l’achat d’un simple café

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      http://ici.radio-canada.ca/

      Et si Google Maps nous rendait ignares?


      Je me perds dans un verre d’eau et avec un GPS cela aide un peu parce que je ne conduit pas. Google Maps, le GPS sont des outils utiles, mais peuvent aussi créer une dépendance ou pire une absence de bon jugement.
      Nuage

       

      Et si Google Maps nous rendait ignares?

       

      GOOGLE MAPS

      RCQC  |  Par Radio-Canada.ca

       

      Manquer de piles sur son téléphone cellulaire, ne pas avoir accès à Internet, être à court de données mobiles… Voilà des craintes bien connues des technophiles qui ne peuvent plus se passer de Google Maps pour se déplacer. Mais une peur encore plus grande préoccupe les scientifiques : et si la dépendance aux systèmes de navigation avait des conséquences sur la cognition humaine?

      Un texte d’Alexandre Duval

      De plus en plus, Google Maps s’adapte aux habitudes de ses utilisateurs. Les itinéraires suggérés et les informations transmises correspondent à leurs habitudes, sans même qu’ils s’en aperçoivent. Et cette tendance à la personnalisation ne fait que commencer.

      À première vue, ces innovations technologiques semblent salutaires. Le professeur en géomatique à l’Université Laval Stéphane Roche relève pourtant un paradoxe important de notre époque : à force d’utiliser les systèmes d’aide à la navigation, les individus n’analysent plus l’environnement dans lequel ils se trouvent. De toute façon, pensent-ils, Google Maps détermine quel chemin ils doivent emprunter.

      On n’a jamais été autant aux prises avec des cartes […] et en même temps, l’individu moyen n’a jamais été aussi peu en capacité lui-même de naviguer dans un espace sans avoir un support. -Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l’Université Laval

      Non seulement nos déplacements sont-ils de plus en plus soumis à la volonté d’un algorithme, mais la recherche en sciences sociales démontre qu’il y a là un risque d’appauvrissement intellectuel, rappelle Stéphane Roche.

      « Il y a pas mal de recherches qui démontrent que la personnalisation algorithmique touche à notre autonomie en supprimant un certain nombre de comportements que quelqu’un – le concepteur de la solution – aurait devinés comme indésirables. »

      Si on vous mâche le travail [pour aller quelque part], vous ne vous souviendrez jamais de l’itinéraire que vous avez utilisé […] L’activation de la mémoire et des fonctions cognitives spatiales, lorsqu’on est guidé par un GPS, on ne l’utilise pas.
      -Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l’Université Laval

      Des systèmes mal adaptés?

      M. Roche note que les systèmes d’aide à la navigation sont mal adaptés à la cognition humaine. Alors que les GPS fonctionnent avec la distance, le cerveau humain, lui, le fait plutôt avec des points de repère.

      « Si vous demandez votre chemin à quelqu’un dans la ville, il n’y a pas grand monde qui va vous dire : « Marchez 150 mètres, ensuite, tournez à 30 degrés vers l’ouest. » Les gens vont vous dire : « Allez au prochain Starbucks, et tournez à droite. » »

      Teriitutea Quesnot, doctorant en géomatique à l’Université Laval, a documenté ce phénomène. Il a demandé à 63 personnes de parcourir différents quartiers de Québec, tout en étant munies d’un système d’aide à la navigation.

      À 30 intersections de la ville, les participants devaient indiquer lequel, parmi quatre points de repère suggérés, leur semblait le plus évident.

      Les résultats sont probants : les résidents de Québec ont opté pour des points de repère ayant un sens particulier – un dépanneur Couche-Tard ou un restaurant Ashton, par exemple – tandis que les touristes ont penché davantage pour des édifices ou des constructions facilement identifiables.

      teriitutea quesnot
      Les lieux visités par les participants à l’étude de Teriitutea Quesnot.

      La conclusion n’a pas de quoi étonner, M. Quesnot en convient. Toutefois, sa découverte démontre que la personnalisation des systèmes d’aide à la navigation n’a pas que des côtés négatifs.

      En signalant des points de repère qui ont un sens pour l’utilisateur, les GPS faciliteraient la navigation dans un endroit inconnu. Ils augmenteraient aussi le niveau de concentration des automobilistes, croit M. Quesnot.

      « L’apport est indéniable, précise le doctorant en géomatique à l’Université Laval. Ça apporte une plus-value. Par contre, quels sont les risques? C’est là qu’on a du mal à évaluer, parce qu’on est en plein dedans! »

      Des automates?

      Ces possibles avantages de la personnalisation algorithmique cachent en effet une dure réalité : de nombreux utilisateurs de Google Maps s’en servent pour se faire guider presque aveuglément, sans analyser l’environnement dans lequel ils se trouvent. Ses recherches l’ont également démontré.

      M. Quesnot rappelle que, avant l’arrivée de Google Maps au Canada en 2005, les gens n’avaient d’autre choix que de générer eux-mêmes leur itinéraire à partir de cartes géographiques sur papier.

      Les jeunes sont particulièrement à risque, selon M. Quesnot. Ceux qui sont nés avec Google Maps et qui n’ont jamais appris à planifier un itinéraire n’ont pas vu leurs capacités diminuer ou stagner : ils ne les ont peut-être même jamais acquises.

      Du fait qu’on a automatisé la planification d’itinéraires […], cela a eu des conséquences sur l’acquisition de connaissances spatiales.

      -Teriitutea Quesnot, doctorant en géomatique à l’Université Laval

      À son avis, les créateurs de systèmes d’aide à la navigation devraient trouver des moyens pour favoriser l’engagement actif de l’utilisateur.

      Des conséquences collectives

      Aussi pernicieuses soient-elles, cette perte d’autonomie et les conséquences sur la cognition qui en découlent ne sont qu’une partie du problème. Cette dépendance aux technologies a également des conséquences sécuritaires.

      En ne se fiant plus aux panneaux routiers, qui renferment pourtant des informations essentielles, les automobilistes peuvent causer des accidents qui auraient pu être évités. Quand le jugement est évacué, la machine devient reine.

      « La jurisprudence est pleine d’exemples qui montrent que des accidents ont eu lieu parce que des utilisateurs de GPS et de systèmes de navigation ont mis leur cerveau à off », dit M. Roche.

      Plutôt que de se fier à son jugement et d’analyser la situation avec les éléments physiques tangibles, on va absolument se laisser porter par un système informatique dans lequel le risque zéro n’existe pas et qui n’est pas infaillible.

      -Stéphane Roche, professeur au département de géomatique de l’Université Laval

      À la mi-novembre, divers journaux américains signalaient que le conducteur d’un semi-remorque était resté coincé sur une voie ferrée en Georgie, aux États-Unis. Son GPS lui avait suggéré de traverser la voie ferrée, alors que les panneaux indiquaient que cela était interdit.

      Au même moment, un train approchait. Le conducteur et sa femme ont eu le temps de quitter leur véhicule, mais l’impact a été inévitable.

      Un corps retrouvé un an et demi plus tard

      Il y a quelques années, un couple de la Colombie-Britannique s’est enlisé dans la boue sur une route du Nevada. Le GPS leur indiquait de s’y aventurer. Or, en plein mois de mars, la route était impraticable. Albert et Rita Chretien se sont alors retrouvés seuls au monde.

      Après avoir cherché de l’aide ensemble, à pied, ils se sont séparés, et M. Chretien est parti seul de son côté, sa femme ayant une blessure au genou. C’était la dernière fois qu’ils se voyaient. Le corps de M. Chretien a été retrouvé à 16 kilomètres de là, un an et demi plus tard.

      Quant à Mme Chretien, elle a survécu en mangeant des friandises et des fruits séchés pendant 49 jours avant d’être aperçue par un passant, au mois de mai 2011.

      Si ces exemples sont dramatiques, ils illustrent les conséquences extrêmes de la dépendance aux GPS. Stéphane Roche donc une question : serons-nous un jour collectivement incapables de nous orienter sans support technologique?

      « Sur le plan collectif, une information ou une capacité qui n’est pas transmise finit par se perdre », lance-t-il.

      Des propos qui n’ont rien de rassurant, mais qui rejoignent ceux de M. Quesnot : des systèmes d’aide à la navigation qui sollicitent davantage l’intelligence des gens seraient les bienvenus.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/

      Espionnage: ce qu’un téléphone peut révéler


      Un téléphone si intelligent soit-il, ne permet pas vraiment qu’il soit un outil tout à fait privé. En cas d’enquête, avec un mandat, du moins en principe,  pour le  Canada et les États-Unis, il est possible que le téléphone soit devenu un traitre délateur
      Nuage

       

      Espionnage: ce qu’un téléphone peut révéler

      « Les policiers peuvent aller chercher tout ce qui... (Photo Edouard-Plante Fréchette, archives La Presse)

      « Les policiers peuvent aller chercher tout ce qui laisse une trace électronique », affirme un expert.

      PHOTO EDOUARD-PLANTE FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

       

      KARIM BENESSAIEH
      La Presse

      Un téléphone intelligent peut révéler énormément sur son propriétaire… mais la technologie a encore des limites.

      « Les policiers peuvent aller chercher tout ce qui laisse une trace électronique », résume un expert.

      Survol des « indiscrétions » possibles.

      Numéros

      La première information facilement accessible que conservent les fournisseurs de service, de Bell à Telus en passant par Rogers et Vidéotron, ce sont les numéros de téléphone liés aux appels reçus ou émis. À ces informations sont associées l’heure et la durée de l’appel. Ces registres ne sont pas une nouveauté : les policiers les obtiennent avec mandat depuis des décennies.

      Et, non, « les fournisseurs ne conservent pas d’enregistrement des appels sur leur réseau, c’est une légende urbaine », indique un expert qui préfère ne pas être identifié.

      Localisation

      On peut situer un téléphone essentiellement par deux moyens qui sont consignés chez le fournisseur. Si on n’a utilisé que le réseau cellulaire, la localisation se fera par « triangulation », selon les tours avec lesquelles le téléphone s’est connecté. Mais en se branchant à l’internet, le téléphone obtient également une adresse IP qui permet de le repérer. Selon la technologie utilisée, cette localisation peut aller du pâté de maisons à un domicile.

      « Ça va être plus précis au centre-ville qu’en campagne », précise un second expert.

      Textos

      Comme pour les appels, les numéros de téléphone et l’heure associés à un texto reçu ou envoyé sont enregistrés.

      Quant à leur contenu, « tout dépend de la configuration de l’appareil et de la technologie utilisée », indique-t-on.

      En clair, un SMS classique n’utilisant que le réseau cellulaire pourrait voir son contenu enregistré par le fournisseur. Par contre, un texto envoyé et reçu par iMessage ou WhatsApp, crypté de bout en bout, est pratiquement impossible à déchiffrer.

      « Ce n’est pas du tout la même game », explique un de nos spécialistes en sécurité.

      Navigation

      Chaque téléphone a un code unique, l’adresse MAC, qui permet en outre au fournisseur de savoir quels sont les domaines visités sur l’internet par son propriétaire. On sait ainsi, par l’adresse IP de ces domaines, qu’un téléphone donné s’est branché à tel moment à Facebook, à Gmail, mais sans connaître le détail de ce qui a été visité.

      Mandat

      Selon l’importance de l’enquête, ou sa « profondeur » comme le précise un expert, il est possible pour les policiers de demander à des sites comme Facebook le contenu spécifique associé à la requête d’un téléphone à un moment précis. Ces grandes entreprises, de Google à Apple en passant par Amazon, ont obtempéré des centaines de fois aux États-Unis et ont fourni les données conservées sur leurs serveurs, quand des mandats les y ont obligées.

      http://www.lapresse.ca/