Les voitures connectées, des « machines à tuer » potentielles


Aux États-Unis, on s’inquiète des cyberattaques sur des voitures connectés. Je suis persuadé que même les appareils les mieux sécurisés ne sont pas à l’abri de piratage. Avons-nous vraiment besoin d’être hyer-connecté ? Une voiture est utile, mais si une personne ou un groupe commence à pirater des automobiles, il y a de gros risques pour la sécurité des gens.
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Les voitures connectées, des « machines à tuer » potentielles

Une voiture autonome est testée dans les rues de la ville de Pittsburgh, aux États-Unis.

Selon le Consumer Watchdog, les véhicules connectés à Internet, qui s’imposent rapidement comme étant la norme, constituent une menace à la sécurité nationale.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JARED WICKERHAM

Un groupe américain de défense des consommateurs et consommatrices prévient que les nouveaux véhicules sont de plus en plus exposés aux risques de piratage, ce qui pourrait entraîner la mort de milliers de personnes en cas de cyberattaque de grande ampleur.

Dans un rapport intitulé Bouton d’arrêt : pourquoi les voitures connectées peuvent être des machines à tuer et comment les désactiver, le Consumer Watchdog tire la sonnette d’alarme.

Selon cet organisme, les véhicules connectés à Internet, qui s’imposent rapidement comme étant la norme, constituent une menace à la sécurité nationale.

Les systèmes de sûreté-critique de ces véhicules sont liés à Internet sans sécurité adéquate et sans moyen de les déconnecter en cas de piratage de l’ensemble d’une flotte [automobile], s’inquiète-t-il.

Le Consumer Watchdog assure que les responsables de l’industrie sont au courant des risques, ce qui ne les empêche pas de pousser pour déployer cette technologie dans les nouveaux véhicules, au détriment de la sécurité.

Son rapport est le résultat d’une étude de cinq mois basée sur les informations de plus de 20 lanceurs et lanceuses d’alerte au sein de l’industrie automobile.

Ce groupe de spécialistes anticipe qu’un piratage de l’ensemble d’une flotte automobile à une heure de pointe pourrait conduire à la mort de 3000 personnes.

Une question de sécurité nationale

Vous pouvez contrôler toutes sortes d’aspects de votre voiture depuis votre téléphone intelligent, y compris le démarrage de l’engin, de l’air conditionné, la vérification de sa localisation, décrit un lanceur d’alerte (non identifié).

Le rapport préconise que tous les véhicules connectés soient équipés d’un bouton d’arrêt (kill switch) pour la fonction Internet.

Connecter des systèmes de sûreté-critique à Internet est fondamentalement un projet dangereux, a avancé Jamie Court, président du Consumer Watchdog. Les entreprises de fabrication doivent mettre fin à cette pratique, ou le Congrès doit intervenir afin de protéger notre système de transport et notre sécurité nationale.

Des porte-parole de plusieurs groupes automobiles mentionnés dans le rapport, comme Ford, General Motors ou Toyota, n’étaient pas joignables dans l’immédiat.

Les entreprises de construction automobile savent que leur clientèle est attachée à la sécurité et elles adoptent plusieurs mesures de protection, comme concevoir les véhicules avec des dispositifs de sécurité et ajouter des mesures de cybersécurité, a réagi Gloria Bergquist, de l’association des constructeurs automobiles, dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse.


https://ici.radio-canada.ca/

Le Saviez-Vous ► Comment fonctionnent les codes-barres ?


Il y a des codes-barres sur tout les articles que nous achetons, et même les colis que nous recevons, les billets d’avion, de spectacles … Il y a l’information nécessaire dans ce petit code, tel que le pays, l’entreprise etc
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Comment fonctionnent les codes-barres ?

 

Crédits : Planet Natural

Ils font partie de ces détails du quotidien que l’on oublie presque tant nous avons l’habitude de les voir. Et pourtant, les codes-barres sont omniprésents dans nos sociétés actuelles. Meubles, vêtements, alimentation, magazines… C’est simple, on les retrouve partout ! Si au premier abord cette suite de chiffres semble n’avoir aucun sens, il s’avère qu’elle peut révéler de nombreuses informations sur un produit.

Le code-barres est le fruit de l’imagination de deux étudiants américains, Norman Joseph Woodland – futur ingénieur d’IBM – et Bernard Silver. Espérant proposer une solution rapide et économique pour répertorier divers produits, ils déposent un brevet en 1952. Leur invention fonctionne grâce à une méthode qui utilise simultanément le code morse et la technique de sonorisation de films : pour lire ce code, il suffit donc de le passer sous un lecteur optique. Toutefois, ce n’est qu’en 1973 que la grande distribution adopte cette technique, sous forme de traits verticaux fins et larges au-dessus d’une ligne de 12 chiffres, et non en cercles comme cela avait été également proposé. Le premier article jamais scanné grâce à un code-barres est un paquet de chewing-gums de la marque Wrigley’s, en juin 1974 dans l’Ohio.

Un an plus tard, c’est au tour de l’Europe d’adopter le code-barres européen (EAN) à 13 chiffres. Si cela ne paraît pas évident au premier abord, il s’agit en réalité d’un véritable chamboulement dans le monde du commerce : plus besoin de coller les étiquettes sur chaque produit, ou encore de taper manuellement le prix de l’article. Aussi, les inventaires, la gestion des stocks et la mise en rayon sont largement facilités. En somme, et ce qui intéresse bien évidemment les premiers qui investiront dans cette invention, le code-barres représente un gain de temps – et donc d’argent – considérable.

D’ailleurs, que seraient les grandes surfaces aujourd’hui sans les bips incessants lors du passage en caisse ? Il en retentit au moins 8 milliards tous les jours. Grâce à la technologie actuelle, les gérants de magasins peuvent suivre en temps réel les ventes effectuées et les stocks. D’autre part, de nouveaux codes ont vu le jour, dont le plus connu est sans aucun doute le flashcode. Ces derniers sont par exemple utilisés pour les billets d’avion, de cinéma ou de concert, ou encore pour l’envoi de colis, et permettent pour certains de limiter l’usage du papier. Outre la facilité qu’il amène aux commerçants, le code-barres révèle de nombreux éléments sur un produit, comme une sorte de fiche d’identité.

Grâce à lui, on peut ainsi retracer le pays d’origine et les caractéristiques d’un article. Les 2 ou 3 premiers chiffres qui composent un code-barres concernent le pays de provenance du produit (de 300 à 379 pour la France et de 540 à 549 pour la Belgique et le Luxembourg par exemple). Attention avec ce premier, puisqu’il peut parfois désigner le pays où est situé le siège social de l’entreprise et pas forcément celui où est transformé le produit. Les 4 ou 5 qui suivent correspondent au numéro de l’entreprise, répertoriée au préalable. C’est ensuite le numéro de l’article qui est inscrit, avant de laisser place au dernier chiffre qui permet d’attester de la validité du produit. Il est le résultat d’un calcul du reste des numéros du code-barres.

Mais rassurez-vous, il existe des applications qui peuvent déchiffrer en direct les codes-barres pour vous, de quoi permettre à chacun un gain de temps considérable en magasin !

Sources : LSAEurélien

http://lesavaistu.fr

Mars : des potagers pleins de produits frais pour les futurs colons


Coloniser Mars doit demander beaucoup de préparation, dont l’alimentation. Une solution serait de produire des plantes malgré le sol stérile de Mars. Enfin, si cette technique de jardinage qu’ils sont en train d’étudier fonctionne, cela pourrait peut-être servir sur Terre ou le climat est trop sec. Il ne faut pas oublier que nombre d’invention dans l’espace a permis aussi à nous faciliter la vie dans divers domaines. Reste que les produits d’un jardin, n’est pas assez pour avoir une alimentation équilibrée
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Mars : des potagers pleins de produits frais pour les futurs colons

 

Les potagers spatiaux deviennent réalité. Quelques mois après la première salade mangée par des astronautes de la Station spatiale internationale et cultivée sur place, des chercheurs, sur Terre, affinent les techniques qui serviront lors de futures explorations lointaines. C’est le cas de Victoria Da-Poian, étudiante à Supaéro, qui va tester, dans le cadre de la mission de simulation MDRS 175 de la Mars Society, dans l’Utah, plusieurs potagers dans des conditions semblables à celles de Mars.

Les six étudiants et le jeune ingénieur de l’ISAE-Supaéro (Institut supérieur de l’aéronautique et de l’espace) qui vivent depuis le 11 février une simulation de vie sur Mars dans une base de la Mars Desert Research Station, au milieu du désert de l’Utah, aux États-Unis, ont prévu de réaliser plusieurs expériences. Parmi celles-ci, la culture de produits frais dans des conditions semblables à celles de la Planète rouge.

Actuellement, les astronautes à bord de l’ISS « consomment principalement de la nourriture lyophilisée, pour des raisons de conservation et de masse au décollage », nous explique Victoria Da-Poian, étudiante en deuxième année et responsable de l’expérience GreenHab. « Heureusement, un stock de produits frais arrive régulièrement avec les cargos qui la ravitaillent ». Sur Mars, un tel approvisionnement est inenvisageable, donc si les astronautes souhaitent améliorer l’ordinaire avec une touche de fraîcheur, « ils devront faire pousser eux-mêmes leur nourriture ».

La nourriture n’est pas seulement vitale à l’organisme humain, elle influe également sur la santé psychologique, ce qui oblige à réfléchir sur la façon dont seront produits, consommés et recyclés les aliments qu’emporteront les futurs explorateurs. Il est intéressant de noter que le français Romain Charles, qui a vécu confiné avec cinq autres personnes pendant 520 jours pour les besoins de l’expérience Mars 500 (entre juin 2010 et novembre 2011), a eu comme seul regret celui de ne pas avoir pu cuisiner !

Les repas « étaient tout prêts, on avait juste à faire bouillir de l’eau pour les plats lyophilisés ».

Cette absence de préparation de repas a été vécue comme un véritable manque :

« on est resté en quelque sorte… sur notre faim », nous expliquait-il à la fin de son expérience.

La Nasa envisage très sérieusement de cultiver sur Mars, des produits frais made in Earth. © Nasa

La Nasa envisage très sérieusement de cultiver sur Mars, des produits frais made in Earth. © Nasa

C’est pourquoi, souligne Victoria Da-Poian, « nous nous sommes rapprochés de la start-up française Vegidair, qui nous fournira plusieurs potagers connectés pour cultiver nos produits frais dans des conditions semblables à Mars ».

Le moral de l’équipage n’en sera que meilleur !

Vegidair est un potager autonome « permettant une pousse rapide de laitue et de plantes aromatiques (basilic, persil, etc.) sur une durée de 2-3-4 semaines selon les plantations ».

C’est un système simple qui s’autogère (avec LED, arrosages, capteurs…) et qui permet aux « Marsonautes de manger ce qu’ils cultivent ».

Il y a donc un aspect positif sur le moral, avec « une modification des habitudes alimentaires, l’enthousiasme de manger ce qu’on cultive » et surtout, amener des graines sur Mars prend bien moins de place que de la nourriture. Les résultats de l’expérience seront fournis à Vegidair qui « lui seront, j’espère, utiles pour de possibles améliorations et modifications de ce potager innovant ».

En quoi consiste cette expérience ?

Victoria Da-Poian : L’idée est de tester différents substrats avec les mêmes semences et de mesurer leurs performances. Certains substrats seront trempés dans de l’engrais sec ou moyennement humide de façon à voir la différence sur la pousse. Nous allons également étudier les impacts de variation de fréquence et de durée d’arrosage ainsi que la durée d’éclairage pour observer leurs impacts sur la pousse.

Quel éclairage allez-vous utiliser ?

Victoria Da-Poian : Plusieurs. Nous allons tester différents éclairages plus ou moins puissants pour voir la différence de pousse. Nous utiliserons deux sources de lumière différentes : un panneau Led Standard Vegidair (installé à environ 30 centimètres au-dessus des plantes) et le deuxième panneau (environ 40 cm au-dessus des plantes), destiné à la culture des plats psychotropes, qui utilise des Led bleues et rouges. Ce n’est donc pas un « full spectrum » à proprement parler. Ce choix a été fait par Vegidair qui a souhaité un compromis entre les besoins en hydroponie (technique horticole permettant de réaliser de manière efficace une culture hors-sol : la terre est remplacée par un substrat stérile) et le confort de l’utilisateur (lumière blanche).

Avec trois semaines d’utilisation, que comptez-vous produire ?

Victoria Da-Poian : En trois semaines nous pensons qu’il devrait être possible d’obtenir de petites salades et des microgreens (entre la graine germée et la plante adulte, 2-3 semaines de germination avec des pousses longues et fines). L’avantage des microgreens est leurs apports nutritifs et gustatifs.

http://www.futura-sciences.com

Cracher sur son téléphone pour avoir un diagnostic, vous le feriez?


Euh! Pas sur que je sois intéressé par ce genre de test, Franchement ils pourraient faire la même chose avec un bidule qui seraient vendu a la pharmacie comme pour les tests de grossesses .. Une chose de sur c’est que les gens seront plus réticent a emprunter les cellulaires des autres
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Cracher sur son téléphone pour avoir un diagnostic, vous le feriez?

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Vous êtes malade ou pensez l’être? Si vous n’avez pas le temps de vous rendre dans un hôpital ou chez le docteur, quoi de mieux que de cracher sur son téléphone intelligent pour avoir un diagnostic instantané.

Des scientifiques du Korea Advanced Institute for Science and Technology pensent que les téléphones intelligents pourraient remplacer certains tests sanguins et d’échantillons d’urine.

L’idée est d’utiliser l’écran tactile du téléphone pour analyser la salive. Les chercheurs coréens ont donc effectué quelques expériences avec des bactéries Chlamydia responsables de la chlamydiose. Ils ont utilisé un écran tactile multipoint de 3,5 pouces et ont réussi à déterminer la concentration de cette bactérie. Ils travaillent désormais à élargir la technique à d’autres bactéries.

Ces recherches, si elles aboutissent, pourraient permettre de faire des économies substantielles aux systèmes de santé de nombreux pays. De plus, cela permettrait de vérifier son sang ou son urine de chez soi, ou encore de disposer rapidement de diagnostic dans des écoles, des dispensaires mobiles, etc.

La technologie est encore au stade de développement et le logiciel conçu pour éliminer les faux signaux de touché par des gouttes d’humidité ou de sueur aurait besoin d’être changé avant qu’il puisse fonctionner de manière fiable. Et puis, il ne faut pas non plus négliger l’aspect de devoir cracher ou uriner sur son téléphone… de quoi ne plus prêter son téléphone! Vous voulez le mien?

http://www.branchez-vous.com