Le Saviez-vous ► 18 choses que vous ne savez pas (encore) sur les chats


Les chats ont bien des choses à nous raconter ! Oui encore … Mais reste encore à le découvrir car ils ne sont pas très bavards pour tout dévoiler !!
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18 choses que vous ne savez pas (encore) sur les chats

 

 

1. Les deux chats les plus vieux jamais recensés avaient respectivement 38 et 34 ans.

 Ils vivaient ensemble à Austin au Texas. Leur maitre se félicite de leur avoir donné chaque jour du bacon, des œufs et des brocolis… il est certain que le secret de leur longévité réside là-dedans !

2. De nos jours, vous pouvez trouver des « Bars à chats ».

Le concept vient du Japon, vous pouvez payer pour boire un coup tout en caressant de beaux petits minous.

3. Dans la prison de l’état d’Indiana, aux Etats-Unis, les détenus ont le droit d’adopter des chats pour leur tenir compagnie dans leur cellule.

70% des détenus de cette prison sont incarcérés pour des faits de meurtre…

4. Lorsque les chats lèvent leur queue et montrent leurs fesses cela veut dire qu’ils sont à l’aise avec vous.

Lorsqu’ils reniflent un autre chat cela veut dire « hey, ravi de te rencontrer ! »

5. Les chats sont les seuls animaux incapables de capter les saveurs sucrées.

Cela a été prouvé en 2005, les papilles gustatives des chats sont absolument incapables de détecter les molécules sucrées. 

6. En moyenne, les chats passent les deux tiers de leur journée à dormir, ce qui signifie qu’un chat de 9 ans a passé seulement 3 ans de sa vie éveillé…

7. En Corée du sud, des scientifiques ont créé des chats capables de briller dans le noir.

Dans la journée ils ressemblent à de gentils chats trop mignons mais une fois dans le noir le plus total, leur peau s’illumine en rouge. Ainsi, certains Coréens utilisent leurs chats comme lampe de chevet !

8. Les chats adultes miaulent uniquement pour communiquer avec les humains, ils ne miaulent que très rarement vers d’autres animaux.

Les chats utilisent ce moyen de communication comme des petits enfants, pour dire qu’ils ont froid, faim ou juste pour dire «coucou».

9. Le chats peuvent créer plus de 100 sons différents, les chiens seulement 10. 

10. Une étude affirme qu’avoir des chats chez soi pouvait augmenter les possibilités de développer des maladies mentales et provoquer des comportements sociopathes et suicidaires chez les femmes.

La raison serait la présence d’un parasite qui proviendrait de la litière du chat. Donc, n’oubliez pas de la nettoyer !

11. Les chats s’endorment assez rapidement  mais se réveillent tout aussi vite pour vérifier si aucun danger ne rode autour d’eux.

Les chats ne tombent jamais dans un sommeil profond, contrairement à l’homme.

12.  Connaissez-vous l’herbe à chat ? C’est une herbe qui provoque d’étrange réaction chez les chats lorsqu’ils la reniflent….

En fait, elle leur procure un effet similaire à la marijuana ou à la LSD sur les hommes. Les chats restent généralement « stone » pendant 10 minutes après l’avoir reniflée ! On va essayer ça… ah ah !

13. Une chatte peut porter les bébés de plusieurs mâles différents lors d’une seule grossesse !

14. Le ronronnement d’un chat peut favoriser la guérison, ce qui explique pourquoi les chats ronronnent quand ils sont stressés ou blessés.

15. Les chats sont, avec les humains, les seuls animaux qui préfèrent qu’on leur donne des choses gratuitement.

Sans qu’ils n’aient à faire quoi que ce soit, plutôt que de devoir travailler et de faire des efforts pour l’obtenir. Aussi, ils pensent que les humains sont simplement des chats surdimensionnés et fainéants.

16. La Taurine est un ingrédient répandu dans les boissons énergétiques, mais peu de gens savent qu’elle est aussi introduite dans presque tous les aliments pour chats !  Sans la Taurine, les chats perdraient leur fourrure, leurs dents et leur vue.

La taurine protège aussi les chats de certaines maladies cardiaques.  Pour comprendre le pourquoi du comment : la taurine contient énormément d’acides aminés que les chats ne produisent pas naturellement. Donc, en leur donnant de la taurine, nous comblons une carence que le corps ne produit pas.

17. Des chercheurs Japonais ont prouvé que les chats reconnaissent la voix de leur maitre, mais l’ignorent délibérément la plupart du temps lorsqu’ils les appellent !

Ainsi, les chats ne prêtent attention à la voix de leur maitre que lorsqu’ils ont faim, soif ou bien qu’ils ont une petite envie de tendresse…

18. Aux Etats-Unis, 54% des chats sont obèses, la même statistique est relevée pour les chiens dans ce pays.

En comparaison, « seulement » 31% des humains américains sont obèses.

 

http://www.demotivateur.fr/

La nouvelle potion magique


Au temps qu’on disait que la cigarette était bonne pour nous, on y voyait même un côté thérapeutique, il semble que ce se soit une histoire similaire avec les boissons énergisantes.
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La nouvelle potion magique

 

Avec des revenus se chiffrant en milliards de dollars, le marché des boissons... (ILLUSTRATION LA PRESSE)

ILLUSTRATION LA PRESSE

La nouvelle potion magique

 

 

HUGO MEUNIER
La Presse

Avec des revenus se chiffrant en milliards de dollars, le marché des boissons énergisantes connaît une croissance phénoménale chaque année. Environ 200 marques se fraient un chemin jusqu’aux étalages des supermarchés canadiens. Mais une grande part d’inconnu entoure ces populaires canettes; certains effets secondaires potentiellement graves forcent plusieurs intervenants à sonner l’alarme. Que sait-on au juste de ces nouvelles potions?

Mars 2008. Une Canadienne de 12 ans d’à peine 80 lb est transportée d’urgence à l’hôpital. Victime d’une surdose intentionnelle après avoir consommé plusieurs boissons de marque Red Bull, elle doit subir un lavage gastrique.

Outre cette tentative de suicide inusitée, les boissons énergisantes pourraient être liées à des effets indésirables observés chez 75 Canadiens entre 1999 et 2013, selon des chiffres fournis par Santé Canada. L’issue de trois de ces cas déclarés était la mort. Une trentaine d’effets indésirables signalés à Santé Canada étaient graves, selon le Rapport du groupe d’experts sur les boissons énergisantes caféinées publié en 2010. Insomnie, paranoïa, arythmie, palpitations, hypertension, crise cardiaque: la liste des symptômes est longue. Sept des trente-deux patients avec des effets secondaires graves étaient adolescents. Les dossiers de trois des individus, dont deux sont morts, n’ont pas pu être évalués en raison de renseignements incomplets.

Ces cas ne suffisent toutefois pas à prouver hors de tout doute que les boissons énergisantes sont néfastes pour la santé. Après tout, les fabricants vendent un produit tout à fait légal et prennent bien soin d’afficher des mises en garde conseillant aux usagers de limiter leur consommation.

Santé Canada a d’ailleurs modifié en janvier 2013 sa règlementation sur le contenu en caféine et l’étiquetage des boissons énergisantes. D’abord classées dans la catégorie «produits naturels» – et à l’abri des réglementations -, elles sont maintenant considérées comme des aliments. Le tableau de la valeur nutritive est dorénavant obligatoire sur les canettes, et l’Agence canadienne d’inspection des aliments est aussi mise à contribution.

Une façon de mieux contrôler ces produits et leur contenu, justifie Santé Canada.

Comme la cigarette?

Ces pas dans la bonne direction n’empêchent pas de nombreux médecins et intervenants d’être inquiets. Plusieurs d’entre eux font le parallèle avec la cigarette.

Au milieu des années 90, le coureur automobile québécois Jacques Villeneuve portait fièrement les couleurs des cigarettes Player’s, son principal commanditaire. Aujourd’hui, personne n’oserait imaginer qu’un athlète soit commandité par un fabricant de cigarettes, mais l’écurie Red Bull domine le championnat de F1 depuis plusieurs saisons. L’histoire du tabac se répétera-t-elle avec les boissons énergisantes?

«Souvenez-vous, ça a pris 20 ans avant qu’on démontre que le tabac est mauvais pour la santé. Alors on verra dans 20 ans ce que les études sur ces boissons vont nous dire», souligne le Dr Paul Poirier, de l’Institut de cardiologie de l’Université Laval.

Car un immense point d’interrogation demeure quant aux effets néfastes de ces produits à forte teneur en caféine et en taurine. D’autant que le phénomène est jeune et que la littérature scientifique l’entourant est encore très abstraite.

Le cardiologue québécois Paul Poirier planche présentement sur un doctorat sur les effets des boissons énergisantes sur la santé, en plus d’être régulièrement interpellé aux quatre coins du globe sur le sujet.

Prudent, il indique qu’à l’heure actuelle, aucune étude ne prouve que les boissons énergisantes minent la santé.

«Rien ne me dit que ça augmente la tension artérielle ou rend des patients cardiaques», précise le médecin, qui enseigne aussi à la faculté de la pharmacie, en plus d’être engagé dans le milieu sportif, où les boissons se boivent comme du petit lait.

En revanche, ces produits sont soupçonnés de jouer un rôle dans l’émergence de divers symptômes. Le Dr Poirier le constate dans sa pratique: de jeunes patients en proie à des palpitations sont de plus en plus nombreux à pousser les portes des urgences.

Des médecins commencent aussi à considérer la consommation de ces boissons dans la liste de questions à poser aux patients ou à leurs proches. Et des coroners tiennent maintenant compte de ce phénomène lors des autopsies.

Avant qu’il ne soit trop tard

Mais pourquoi faut-il attendre le pire avant d’agir? peste Martine Dubois. Cette résidante de Sainte-Sophie-d’Halifax, dans le Centre-du-Québec, croit dur comme fer que la «popote» – une mixture maison composée d’alcool et de boissons énergisantes – a joué un rôle dans la mort de Jonathan, son fils de 27 ans qui s’est affaissé subitement sur les genoux de sa blonde lors d’un trajet en voiture en 2012.

Le coroner a classé la cause du décès comme indéterminée.

«J’ai peur que ça fasse comme le tabac et que ça prenne 50 ans avant de réaliser que c’est néfaste. C’était cool avant de fumer la cigarette. Aujourd’hui, le jeune qui a sa canette, il est aussi cool», déplore Mme Dubois.

Selon la médecin de famille et membre de l’Association québécoise des médecins du sport, Alexandra Bwenge, Santé Canada fait néanmoins des efforts pour éviter une répétition du scénario de la cigarette.

«L’organisme a légiféré sur la quantité de caféine dans une boisson pour ne pas que ça soit trop, pour éviter les catastrophes chez les adultes qui ne seraient pas en bonne santé», explique la médecin.

Elle se dit davantage préoccupée par les produits qui échappent au contrôle de Santé Canada, comme les boissons 5-Hour Energy, des petites bouteilles de 58 ml souvent bien en évidence près des comptoirs de la plupart des détaillants.

«Ils sont contrôlés par la Loi sur les produits de santé naturels, ce qui veut dire qu’il n’y a pas de contrôle sur les règlements et la quantité de caféine qu’on y retrouve», explique la Dre Bwenge.

Ces petites doses, classées dans la catégorie «stimulant» par Santé Canada, seraient liées à la mort de 13 Américains, selon des rapports compilés par la Food and Drug Administration. Le Toronto Star a pour sa part rapporté l’an dernier cinq cas où des Canadiens ont observé de sérieux effets secondaires après avoir consommé ces mêmes produits.

Dans les pharmacies

Directeur de la prévention à l’Institut de cardiologie de Montréal, le Dr Martin Juneau milite de son côté pour restreindre l’accès aux boissons énergisantes.

«On retrouve des présentoirs énormes dans des magasins et même dans des pharmacies. Il faudrait au moins avertir les jeunes et imposer des limites sur ces produits, parce que les quantités de caféine là-dedans sont énormes. C’est carrément dangereux», prévient le cardiologue, qui mène une croisade contre les boissons sucrées en général.

Un combat partagé par la Coalition québécoise sur la problématique de poids, qui exhorte en plus le gouvernement à imposer une taxe sur ces boissons pour augmenter leur prix.

«Une cinquantaine de villes ont aussi mis en place des mesures pour restreindre la vente dans leurs bâtiments», se réjouit la directrice de l’organisme, Corinne Voyer.

Shawinigan est au nombre de ces villes. En partie grâce à la lutte menée par Yves Plourde, dont le fils de 24 ans, Maxime, est mort en 2013. Comme Martine Dubois, ce père de famille est convaincu que les boissons énergisantes expliquent pourquoi ce gaillard de près de 2 m s’est écroulé sur le plancher du restaurant où il travaillait. Le jeune homme souffrait, à son insu, d’une malformation cardiaque mineure. Il consommait régulièrement des boissons énergisantes.

Après sa mort, Yves Plourde a fait circuler une pétition pour interdire ces produits aux mineurs. En vain. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’âge minimum pour consommer ces produits.

Le combat de M. Plourde rejoint celui de l’Association médicale canadienne (AMC), qui s’est aussi prononcée en 2013 pour une interdiction de la vente des boissons énergisantes aux mineurs, comme pour le tabac et l’alcool.

L’enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire, menée en 2010-2011, révèle que 17 % des répondants consomment des boissons énergisantes deux fois ou plus par mois.

75 Nombre de déclarations d’effets indésirables rapportés à Santé Canada possiblement liés à la consommation de boissons énergisantes.

7 millions  Nombre de canettes de boissons énergisantes consommées par mois au Canada.

201  Nombre de marques de boissons énergisantes vendues au Canada.

«Complètement sûres», affirme l’industrie

 

Les boissons énergisantes sont «complètement sûres» lorsqu’on les consomme avec modération et dans les quantités recommandées par Santé Canada, affirme l’Association canadienne des boissons, qui compte parmi ses membres les entreprises Red Bull, Monster, Rockstar et Human Energy.

«C’est comme la vitesse sur l’autoroute. Si on dépasse les limites permises, c’est sûr que si on a un accident, il sera plus grave que si on les respecte», illustre le porte-parole de l’Association Martin-Pierre Pelletier.

Il cite à l’appui un rapport de Santé Canada sur l’évaluation des risques liés à la consommation des boissons énergisantes.

«La consommation quotidienne par la population adulte en général de deux portions d’une boisson énergisante typique serait sans danger et n’aurait donc pas de conséquences en matière de santé», conclut le rapport, dont les résultats ont été publiés en 2013 dans la Revue internationale d’analyse des risques alimentaires.

Le porte-parole émet aussi des réserves au sujet des dizaines de cas recensés à Santé Canada où des patients rapportent des effets indésirables liés à la consommation de boissons énergisantes.

«Les gens pouvaient aussi avoir consommé plein d’autres choses pour expliquer ces effets-là. C’est un peu tiré par les cheveux de faire le lien entre les deux.»

L’association réplique également aux médecins cités dans notre enquête, qui s’interrogent sur les effets combinés des ingrédients contenus dans une boisson énergisante.

«S’ils ont des inquiétudes à cet égard, je pense qu’on devrait faire des études en ce sens-là», résume Martin-Pierre Pelletier.

L’industrie des boissons énergisantes ne représente en rien une menace pour la santé publique, plaide donc son porte-parole, en soulignant qu’elle connaît chaque année une progression importante. M. Pelletier reconnaît cependant qu’une réflexion collective sur la consommation de caféine pourrait s’avérer utile.

«On parle beaucoup des risques associés aux calories, mais on devrait aussi mieux informer les gens sur la quantité de caféine permise par jour, qui ne devrait pas dépasser 400 milligrammes.»

La société Red Bull a décliné nos demandes d’entrevues, affirmant ne pas vouloir discuter publiquement de marketing et de ses stratégies d’affaires.

Chez Monster, personne n’a répondu à nos demandes d’entrevues par l’entremise de son site web.

Guru prend ses distances des «conventionnels»

La première boisson énergisante en Amérique du Nord a vu le jour à la fin des années 90, dans la cuisine d’un appartement à l’angle du boulevard Saint-Laurent et de la rue Ontario.

Raymond Jolicoeur et son vieux camarade François Bazinet, après des centaines de tentatives infructueuses, venaient de trouver la recette de la boisson Guru. Aujourd’hui, l’entreprise emploie une vingtaine de personnes et connaît une forte croissance aux États-Unis.

Pour le cofondateur Raymond Jolicoeur, Guru doit son succès à sa liste d’ingrédients.

«Ils sont radicalement différents des autres marques. Nos ingrédients sont naturels et certifiés bios», explique l’entrepreneur.

Sans jeter la pierre aux Red Bull et Monster de ce monde, M. Jolicoeur se distancie de ces produits, qu’il qualifie de plus conventionnels. M. Jolicoeur ajoute qu’il cible une clientèle plus éduquée, en plus de prôner un marketing moins agressif.

Guru n’a rien à voir avec les effets néfastes liés aux boissons énergisantes rapportés à Santé Canada et dans notre enquête, assure l’entrepreneur.

«Nous n’avons pas de cas recensés chez Guru. Mais on sympathise avec les victimes et on reste à l’affût.»

«Ce qu’on observe, c’est que les comportements des consommateurs semblent à l’origine de ces cas, et non les produits», note-t-il.

http://www.lapresse.ca/

Le café à inhaler Aeroshot : un produit controversé


A première vue ce nouveau produit ne semble pas causer de gros problème pour la santé a la condition qu’il soit utilisé avec parcimonie … Mais est -ce que cela sera utilisé avec précaution .. pas sur. Mais je ne comprend pas qu’un tel produit peut être classé comme produit naturel. Enfin je ne fais pas  trop confiance a l’utilisation a long terme
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Le café à inhaler Aeroshot : un produit controversé


Photo: aeroshots.com

Par Bruno Geoffroy

Distribué depuis un mois aux États-Unis, Aeroshot permet d’inhaler de la caféine. Si ce produit séduit les adultes en mal de boissons énergétiques, il en inquiète d’autres.

Esthétique et coloré, ce pulvérisateur de la taille d’un tube de rouge à lèvres contient 100 mg de caféine en poudre. D’une simple pression, le dispositif relâche une partie du précieux stimulant qui se dissout quasi instantanément dans votre bouche. En six bouffées, le contenant, vendu 2,99$ aux États-Unis, est vide. Votre corps, lui, a fait le plein de l’équivalent en caféine d’environ une demi-tasse de café filtre.

Dangereux pour la santé?

Selon David Edwards, professeur d’ingénierie biomédicale à l’Université Harvard et créateur de ce « café inhalé », le produit ne pose aucun danger pour la santé. Il appuie son affirmation sur la liste des ingrédients: caféine, vitamine B, acide citrique, bicarbonate de sodium et édulcorants. Ici, aucune de trace de taurine, un additif utilisé dans les boissons énergisantes de type Red Bull pour amplifier l’effet de la caféine.

Rassurant? Pas assez pour Charles Schumer, le sénateur démocrate de New York. Il craint que l’aspect ludique du produit ne soit nuisible à la santé de jeunes consommateurs déjà habitués à mélanger alcool fort et boisson énergisante.

Avec Aeroshot, difficile de prendre conscience de la quantité de caféine ingérée : inhaler quelques bouffées de café se fait autrement plus vite que d’en avaler quelques tasses! Aussi, dès décembre 2011, le politicien a demandé à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis d’examiner le produit avant même sa commercialisation. La réponse de l’organisme fédéral se fait toujours attendre.

Une question d’étiquetage

Une mention sur l’emballage de l’Aeroshot prévient les consommateurs adultes de ne pas dépasser trois inhalateurs par jour, soit 300 mg de caféine. Une consigne plus conservatrice que celle de Santé Canada, pour qui un adulte sain peut ingérer jusqu’à 400 mg de caféine par jour, soit l’équivalent de deux tasses et demie de café filtre.

S’il était disponible sur le marché canadien (ici, l’achat se fait uniquement par Internet), « Aeroshot serait classé comme un produit de santé naturel », dit Stéphane Shank, porte-parole de Santé Canada.

Et ce même avec les nouvelles mesures annoncées en octobre 2011 par l’organisme fédéral pour réglementer le secteur des boissons énergisantes.

Considérées aujourd’hui comme des produits de santé naturels, la plupart de ces boissons seront légalement reconnues comme des aliments dans 18 mois compte tenu de leur haute teneur en caféine. C’est déjà le cas aux États-Unis et en Europe. Au Canada, la quantité en caféine sera alors limitée à 180 mg par canette. Et les contenants devront afficher un tableau de valeur nutritive et une mise en garde sur les risques de mélanger le produit avec de l’alcool. Des règles qui, à première vue, ne devraient pas nuire à l’inhalateur Aeroshot s’il arrive au Canada.

Pour en savoir plus

La teneur en caféine dans les aliments:
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/securit/addit/caf/food-caf-aliments-fra.php
L’approche de gestion des boissons énergisantes contenant de la caféine proposée par Santé Canada:
http://www.hc-sc.gc.ca/fn-an/legislation/pol/energy-drinks-boissons-energisantes-fra.php

http://www.protegez-vous.ca