En Tanzanie, un ministre suggère que les braconniers soient exécutés


Une solution drastique ? Oui, mais il semble difficile de protéger les animaux et ce même dans des zones protéger L’appât du gain est plus fort que la disparation certaine de ces animaux si ces massacres n’arrêtent pas
Nuage

 

En Tanzanie, un ministre suggère que les braconniers soient exécutés

 

Nous nous faisons souvent l’écho des massacres d’animaux protégés en Afrique. Parmi eux figurent les éléphants et les rhinocéros, ces derniers ayant récemment totalement disparu au Mozambique, en raison du braconnage.

C’est un ministre en charge de l’environnement en Tanzanie qui fait cette fois parler de lui avec sa proposition pour le moins radicale : il faudrait selon lui réserver le même sort aux braconniers qui tuent des éléphants que le sort qui est réservé aux éléphants eux mêmes, c’est à dire les abattre. Cette proposition, dont on voit difficilement comment elle pourrait être adoptée, témoigne du désarroi des autorités et des associations de protection des animaux et de l’environnement dans ce pays, et plus largement sur le continent africain.

On se rappelle du massacre qui avait eu lieu en mars dernier, où 86 éléphants, dont 33 femelles enceintes, avaient été abattus en une nuit par des braconniers à la frontière du Tchad et du Cameroun. La montée semble-t-il inexorable du cours de l’ivoire, notamment sur les marchés asiatiques, ne fait qu’encourager les braconniers, avides d’argent, à prendre de plus en plus de risques, quitte à abattre des innocents qui se trouveraient sur leur passage. 30.000 éléphants on été abattus en 2012 pour l’appât du gain. Si rien n’est fait, l’espèce pourrait totalement disparaître à horizon d’une douzaine d’années.

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