Le Taj Mahal est menacé de destruction à cause de la pollution


Je crois que le Taj Mahal en Inde est aussi connu que la tour Eifel à Paris. Ce mausolée construit dans les années 1650 de marbre blanc et de pierre semi-précieuse. Malheureusement, le Taj Mahal n’a pas été bien entretenu et a perdu son teint dû à la pollution causé par les usines à charbon, des voitures, l’incinération des morts près des bâtiments, des rivières polluées …
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Le Taj Mahal est menacé de destruction à cause de la pollution

 

Taj Mahal matin

Alors, brûme matinale ou smog ? Crédits : Pixabay

par Louison

En juillet 2018, la Cour suprême d’Inde émettait un message très clair :

“Soit nous fermons et demandons la démolition du Taj, soit vous le restaurez ».

La raison de cette menace ? L’absence de restauration décente et de moyens, qui entachent la beauté de la structure.

Aujourd’hui, de plus en plus de clichés du Taj Mahal sont pris alors que celui est passé à une teinte jaunâtre. C’est loin du blanc, du doré et du rose qui sont ses couleurs habituelles selon le moment de la journée. La raison cette dégradation accélérée ? La pollution environnante.

    Les origines du Taj Mahal

    Situé dans la ville d’Agra, dans l’État d’Uttar Pradesh au nord de l’Inde, le Taj Mahal est l’une des 7 merveilles du monde selon le classement de la New Seven Wonders Foundation. Il a été construit par l’empereur Shah Jahan pour témoigner de son chagrin après la mort de sa première femme, Mumtaz Mahal. Le palais est donc un gigantesque mausolée.

    Le Taj Mahal a été construit en marbre blanc translucide, amené à Agra depuis la région du Rajasthan, au nord-ouest de l’Inde. Il a ensuite été incrusté de pierres semi-précieuses, dont le jaspe, le jade, le turquoise, le lapis-lazuli, le saphir et la cornaline. L’ensemble a été achevé en 1653.

    Mais depuis quelques années, le palais s’assombrit

    Même le marbre s’oxyde naturellement : de ce fait, le palais est devenu plus sombre que ce qu’il était à l’époque. Mais cela ne suffit pas à expliquer l’état dans lequel il se trouve aujourd’hui. Les 3 principaux responsables sont les suivants :

    • les pluies acides

    • la suie

    • les polluants atmosphériques

      En effet, les villes indiennes sont connues pour être parmi les plus polluées du monde. En 2017, la capitale de l’Inde atteignait un taux de particules fines PM 2,5 de 1 000 microgrammes par mètre cube d’air. À titre comparatif, Paris est généralement à 35 microgrammes par mètre cube d’air de moyenne annuelle ces dernières années. L’OMS recommande de descendre en dessous des 25 microgrammes pour ce type de particules.

      Taj mahal

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      Crédits : Pxhere

      L’Inde est l’un des plus gros producteurs de tissus du monde. C’est un pays qui fonctionne encore grâce à des usines à charbon, dont les tanneries sont encore actives et dont les habitants achètent de plus en plus de voitures.

      New Delhi inquiète d’ailleurs énormément les climatologues. Ils craignent que la ville devienne tellement toxique que des smogs similaires à ceux de Londres au XXe siècle finissent par se produire. Si c’était le cas, la densité bien supérieure de la population rendrait la situation catastrophique.

      Les traditions ont la vie dure

      En Inde, il est courant que les morts soient incinérés. En effet, il s’agit d’une tradition hindoue. Le problème, c’est que ces feux sont souvent faits à proximité des bâtiments. Pourquoi ? Car la zone autour du Taj Mahal est censée être protégée contre le trop-plein de pollution, donc l’air y est plus respirable (la zone Taj Trapezium)… Cette situation est contradictoire, mais cause de gros dégâts aux murs et aux statues.

      La pollution de la rivière est en cause

      Les villes – mais aussi les rivières – indiennes méritent le titre d’endroits parmi les plus pollués du monde. Les eaux usées et les déchets industriels non traités se déversent dans la rivière Yamuna, créant des eaux riches en nutriments et en vie bactérienne. Tout cela est ensuite capté par le vent et déposé dans les pierres de plus en plus poreuses du palais. Cette situation permet aux micro-organismes de la rivière de prospérer et de colorer les pierres en vert.

      Une autre source de pollution a été pointée du doigt : les excréments d’insectes. Les eaux polluées de la rivière sont une aubaine pour eux aussi. Cependant, même s’il est prouvé que cela a un impact, ce n’est sûrement pas la source principale de pollution.

      Le point de non-retour est-il atteint ?

      Heureusement non, en se basant sur le précédent cas de la cathédrale de Saint-Paul de Londres construite en pierre poreuse aussi. Les scientifiques semblent penser que des actions décisives peuvent encore être entreprises pour sauver le monument

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      Source

      https://sciencepost.fr/

      Pollution en Inde : mourir en respirant


      L’inde a dépassé la Chine en pollution, des millions de personnes meurent de respirer cet air pollué. Les personnes âgées et les enfants sont les plus susceptibles de souffrir de problème pulmonaire. Gandhi avait prédit tout cela, si les choses ne changeaient pas
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      Pollution en Inde : mourir en respirant

       

      La qualité de l’air est devenue un grave enjeu de santé publique en Inde, alors que le pays est maintenant plus pollué que la Chine. Les poumons des Indiens sont mis à rude épreuve et même le Taj Mahal en est victime.

      Un reportage de Thomas Gerbet, correspondant en Inde

      « Puisse Dieu empêcher l’Inde de s’industrialiser à la manière de l’Occident. »

      La mise en garde du Mahatma Gandhi, en 1928, n’a pas été entendue.

      Le sage poursuivait ainsi : « Si toute une nation de cette taille se mettait à exercer une exploitation économique du même type, elle dévasterait le monde comme un nuage de sauterelles. »

      À l’époque, il y avait 300 millions d’Indiens. Aujourd’hui, ils sont un milliard de plus.

      Aucun autre pays au monde, même la Chine, ne subit une telle pression sur son environnement. Pour la première fois l’an dernier, le nombre d’Indiens morts prématurément à cause de la pollution a dépassé le voisin chinois. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime le nombre de victimes à plus d’un million par année.

      Les hôpitaux de New Delhi ont constaté une augmentation de 300 % des consultations pour des problèmes pulmonaires liés à la pollution. En fait, aujourd’hui, plus de la moitié des Indiens ont des problèmes respiratoires plus ou moins aigus. Les premiers touchés sont les personnes âgées et les enfants.

      Une mère et son fils, dans un parc de la capitale New Delhi.

      Une mère et son fils dans un parc de New Delhi Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

      « Ces derniers temps, ça devient insupportable, on a parfois du mal à respirer », raconte Sahanara Khan, qui joue avec son fils de 4 ans dans un parc de la capitale.

      La pollution lui cause des problèmes de peau. Ça m’inquiète beaucoup, pour lui et pour moi. Sahanara Khan

      Pour la première fois l’an dernier, le nombre d’Indiens qui sont morts prématurément à cause de la pollution a dépassé celui de la Chine. Il y a maintenant plus d’un million d’Indiens, chaque année, qui meurent à cause de l’air qu’ils respirent.

      Une cimenterie, dans le nord-est de l'Inde.

      Une cimenterie, dans le nord de l’Inde. Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

      Greenpeace a analysé les données du gouvernement indien sur la qualité de l’air. Résultats : la majorité des grandes villes sont gravement polluées, à un niveau en moyenne quatre fois supérieur aux standards nationaux.

      « Si on les compare avec les normes de l’OMS, c’est de 12 à 13 fois plus », ajoute le porte-parole de l’organisation, Sunil Dahiya.

      Plusieurs analyses montrent que passer une journée à New Delhi, c’est comme fumer de 17 à 20 cigarettes. Sunil Dahiya, porte-parole de Greenpeace Inde

      L’Inde est encore fortement dépendante du charbon pour produire son électricité. Dans la banlieue de New Delhi, l’une des centrales les plus polluantes vient d’être autorisée à reprendre ses activités.

      « Ça va de pire en pire, parce qu’il n’y a pas vraiment eu encore d’actions sérieuses pour tenter de contrôler cette pollution », croit le militant de Greenpeace.

      Le gouvernement indien semble commencer tout doucement à réagir. Début avril, il a interdit la circulation des centaines de milliers de véhicules qui roulaient avec le diesel le plus polluant.

      Le Taj Mahal change de couleur à cause de la pollution

      Le Taj Mahal, mausolée de marbre blanc, vieux de 350 ans.

      Le Taj Mahal, célèbre mausolée de marbre blanc, vieux de 350 ans Photo : Radio-Canada/Thomas Gerbet

      Le Taj Mahal est lui aussi victime de la pollution : il jaunit. Tout ça à cause du gaz carbonique, des pluies acides et de la combustion des déchets. Un grand nettoyage de l’édifice est en cours.

      « Pour nettoyer le Taj Mahal, ils utilisent de l’argile blanche, explique Kishore Gupta, un guide indépendant, accrédité par le ministère du Tourisme. Ils mélangent ça avec plusieurs substances gardées secrètes et ça donne un paquet de boue, comme un masque de beauté qu’ils déposent sur le marbre durant une semaine. Et quand ça sèche, ça retire toute la poussière, et ensuite ils lavent à l’eau et avec une brosse souple. »

      Une autre menace plane sur le Taj Mahal : en plus de jaunir, le monument verdit. Ce sont les crottes des moustiques venus de la rivière à proximité qui sont en cause. Une rivière envahie par les algues vertes.

      « Si les moustiques sont venus, c’est parce que l’eau est sale, affirme Kishore Gupta. Donc, ça a un lien avec la pollution. Le gouvernement travaille aussi là-dessus. Ils ont le projet de construire un barrage en arrière du Taj Mahal pour garder l’eau propre. »

      Le courant de la rivière vient tout droit de New Delhi, 250 kilomètres plus au nord. Avec l’air, la pollution de l’eau est un autre énorme problème dans le pays. En Inde, le flushgate, c’est tous les jours.

      http://ici.radio-canada.ca

      L’Inde détient le triste record de «morts par égoportrait»


      Et bien, les égoportraits ne sont pas sans risques. L’Inde a un triste record de mort à cause des selfies. Cela faut-il la peine de risquer sa vie pour avoir des « j’aime » ou des commentaires sur les réseaux sociaux ?
      Nuage

       

      L’Inde détient le triste record de «morts par égoportrait»

       

      76 personnes ont trouvé la mort ces deux... (photo ameya.murudkar/instagram)

       

      76 personnes ont trouvé la mort ces deux dernières années en se prenant en photo en Inde, selon une étude publiée par l’Université américaine Carnegie Mellon et l’institut Indraprasth de la technologie de l’information à New Delhi.

      PHOTO AMEYA.MURUDKAR/INSTAGRAM

      Agence France-Presse
      NEW DELHI

       

      La prochaine fois que vous visiterez le Taj Mahal, que vous grimperez sur une falaise ou vous trouverez sur la trajectoire d’un train lancé à toute vitesse, ravisez-vous si vous trouvez que le cadre est idéal pour un égoportrait.

      Car c’est dans ces trois situations, et bien d’autres, que 76 personnes ont trouvé la mort ces deux dernières années en se prenant en photo en Inde, le pays le plus meurtrier pour les amateurs de « selfies », selon une étude publiée par l’Université américaine Carnegie Mellon et l’institut Indraprasth de la technologie de l’information à New Delhi.

      En quête de l’égoportrait parfait, plus de gens sont morts en Inde sur cette période que dans le reste du monde, selon les chercheurs qui ont identifié sur l’internet et les réseaux sociaux un total de 127 « morts par égoportrait » depuis mars 2014.

      « Ce phénomène est tellement désastreux que durant la seule année 2015, il y a eu plus de morts dues aux « selfies » qu’aux attaques de requins à travers le monde », commentent les chercheurs sur leur blogue.

      Selon l’étude publiée la semaine dernière, le moteur est le désir de collectionner le plus de « j’aime » et commentaires possibles sur les réseaux sociaux. Mais les chercheurs n’apportent pas d’explication sur le triste record détenu par l’Inde.

      Dans le nord du pays, trois étudiants sont ainsi morts en essayant de prendre un égoportrait face à un train lancé à toute vitesse, selon l’étude.

      Un autre étudiant a perdu la vie quand la falaise sur laquelle il était monté pour prendre une photo s’est écroulée : il a fait un plongeon de 18 mètres dans un ravin.

      Au Taj Mahal, un touriste japonais est mort après avoir glissé sur les escaliers du célèbre mausolée de marbre blanc.

      Le Pakistan occupe la deuxième place des « morts par égoportrait » avec neuf victimes, suivi des États-Unis avec huit morts et la Russie, six.

      http://www.lapresse.ca/

      Le Saviez-Vous ► 10 endroits en voie de disparition


      A cause des changements climatiques, du manque de geste concret contre la pollution, la déforestation, les exploitations a outrances du ventre de la terre, nous verrons quelques sites disparaitre dans le monde dans 5 a 100 ans environs.
      Nuage

       

      10 endroits en voie de disparition

      Réchauffement climatique, montée des eaux, pollution de l’air, les conséquences de l’activité humaine se font sentir partout sur la planète. Résultat : plusieurs endroits, parmi les plus beaux sur Terre, vont disparaître.

      Voici 10 de ces endroits de rêve qui ne seront plus que ça dans quelques années : des rêves.

       

      1. La Grande Barrière de corail : d’ici 100 ans

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      * Sur la photo, une vue aérienne de la Grande Barrière de corail, à Cairns, en Australie, le 7 août 2009. (Photo : Phil Walter/Getty Images)

      La Grande Barrière de corail est le plus grand récif corallien du monde, avec près de 3000 récifs et 900 îles, sur une superficie de 344 400 kilomètres, soit la grandeur de la Hollande, de la Suisse et du Royaume-Uni réunis.

      Située en mer de Corail, au large du Queensland, en Australie, c’est la plus grande structure créée par des organismes vivants au monde et c’est aussi la seule chose vivante sur Terre visible de l’espace.

      La montée de la température des océans, la pollution de l’eau et l’acidification des eaux affaiblissent et tuent les coraux, un phénomène en augmentation continue dans les océans où se retrouvent des zones de corail.

      En 2030, 60 % des récifs de corail de la Grande Barrière seront morts et la situation est irréversible.

      D’ici 100 ans, quand tout le corail de la Grande Barrière sera mort, huit mille ans de création naturelle auront disparu.

      2. Les Seychelles : d’ici 100 ans

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      * Sur la photo, un palmier sur une plage de l’île de Praslin, aux Seychelles, le 6 mars 2012. (Photo : ALBERTO PIZZOLI/AFP/Getty Images)

      Les Seychelles sont un archipel de 116 îles situé dans l’océan Indien et rattaché au continent africain. On y compte 90 000 citoyens.

      C’est le paradis des centres de villégiature luxueux, mais les îles sont en danger à cause de l’érosion de la plage, suite à la mort du corail.

      Érosion, réchauffement climatique, dans moins de 100 ans, tout l’archipel des Seycgelles sera submergé.

      3. Les Maldives : d’ici 100 ans

       10 endroits en voie de disparition

      * La photo, prise le 9 septembre 2013, montre une vue aérienne de l’île de Male, la capitale des Maldives. (Photo : ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images)

      Les Maldives,  ce sont 1199 îles, dont 202 habitées, d’Asie du Sud,  situées au sud de l’Inde. C’est le plus petit pays d’Asie en terme de population (400 000) et en surface de terre. C’est aussi l’une des destinations vacances les plus exclusives au monde.

      C’est aussi le pays le plus bas au monde, avec une élévation moyenne de seulement 1,5 m (4 pieds 11 po) au-dessus du niveau de la mer.

      D’ici 100 ans les Maldives se mériteront peut-être le titre peu enviable de premier pays ayant disparu sous la mer. Le risque est si grand qu’en 2008 le gouvernement maldivien a décidé d’acheter des terres dans d’autres pays pour ses citoyens qui seront déplacés suite à la montée des eaux.

      Comme d’autres îles dans sa situation, les Maldives souffrent aussi de la dégradation de ses récifs de corail.

       

      4. Venise : d’ici 80 ans

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      * La photo, prise le 10 juillet 2013, montre l’une des principales voies navigables de Venise. (Photo:  GIUSEPPE CACACE/AFP/Getty Images)

      La ville italienne, sûrement la plus romantique de toutes les villes du monde, va se noyer. La cité aux canaux coule depuis longtemps, mais l’augmentation du nombre d’inondations chaque année rendra Venise inhabitable à la fin de ce siècle.

      Le tourisme est aussi un facteur. En 2007, 21 millions de touristes ont visité Venise (soit 40 fois la taille de sa population).

      La place St-Marc est inondée chaque année : 10 fois en 1900, 40 fois en 1980 et 60 fois en 2000. Et les inondations sont de plus en plus sévères, passant de 144 cm en juin 2000 à 147 en juin 2002.

      5. La mer Morte : d’ici 50 ans

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      * Sur la photo, un homme flotte dans la mer Morte. (Photo : Kristen Elsby/ Getty Images )

      La mer Morte est un lac salé du Proche-Orient, partagé entre Israël, la Jordanie et la Palestine et alimenté par le fleuve Jourdain.

      C’est le plan d’eau le plus salé au monde. Alors que la salinité moyenne de l’eau de mer oscille entre 2 et 4 %, celle de la mer Morte est d’environ 28 %, avec 274 grammes de sel par litre. Y nager, c’est y flotter.

      Aucun poisson et aucune algue ne peuvent subsister dans de telles conditions, d’où son nom de « mer morte », même si l’on sait maintenant qu’y vivent des organismes microscopiques.

      Le lac est lourd d’histoire, pourtant au cours des quarante dernières années, il a rapetissé d’un tiers et s’est enfoncé de 80 pieds. Le niveau de l’eau descend de 4 pieds par année. Les hôtels et les restaurants qui donnaient sur son rivage sont maintenant situés à un mille du lac.

      Les experts croient que la mer Morte va disparaître d’ici 50 ans, à cause des pays voisins qui tirent leur eau du fleuve Jourdain, l’unique source d’eau de la mer Morte.

      En décembre 2013, Israël, la Jordanie et l’Autorité palestinienne ont signé un accord pour sauver la mer Morte par la construction d’un canal. Mais le projet est encore au stade de projet.

      6. Les glaciers des Alpes : d’ici 40 ans

       10 endroits en voie de disparition

      * Sur la photo, la pleine lune sur les Alpes autrichiennes. (Photo : Erin Butler/Getty Images)

      Les Alpes, une chaîne de montagnes européenne administrée par huit pays, l’Italie, la France, Monaco, la Suisse, le Liechtenstein, l’Autriche, l’Allemagne et la Slovénie, forment une barrière de 1 200 km entre la Méditerranée et le Danube. Le plus haut sommet est le Mont Blanc, avec 4 810 mètres.

      Les glaciers et les stations de ski des Alpes sont à une altitude plus basse que celle des Montagnes rocheuses, par exemple, et donc plus susceptibles aux effets du réchauffement climatique.

      Les températures ont augmenté deux fois plus que la température moyenne globale depuis le 19e siècle, grimpant de près d’un degré à chaque décennie. Résultat : les glaciers alpins ont perdu 20 % de leur masse depuis les années 1980.

      La disparition des glaciers est prévue d’ici 40 ans à cause de ce réchauffement climatique.

      7. Les forêts malgaches : d’ici 35 ans

       10 endroits en voie de disparition

      * Sur la photo, un lémurien saute d’un arbre à Antananarivo, à Madagascar, le 21 juillet 2014 (Photo : David Rogers/Getty Images)

      Madagascar est une île au large de l’océan Indien séparée de l’Afrique par le canal de Mozambique. C’est la quatrième plus grande île du monde après le Groenland, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Bornéo.

      L’île est entourée d’autres îles et archipels, dont l’île Maurice, les Seychelles les Comores et La Réunion.

      Depuis 20 siècles s’y rencontrent des peuples venant d’horizons divers. Ancienne propriété française, le pays a gagné son indépendance en 1960, mais c’est, selon l’ONU, l’un des pays les moins avancés au monde.

      Aujourd’hui, 33 000 des  200 km carrés (20 000 des 120 000 milles carrés) de la forêt originale ont été détruits, à force d’exploitation, d’exploration et de braconnage. D’ici 35 ans, c’est toute la forêt malgache qui aura disparu et avec elles, une faune et une flore unique que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, dont ses célèbres habitants, les lémuriens.

      Plus de 80 % de la flore et de la faune de Madagascar ne se retrouve nulle part ailleurs sur terre, mais les réserves fauniques n’occupent que 5 % du territoire.

      8. Le bassin du Congo : d’ici 25 ans

       10 endroits en voie de disparition

      * Sur la photo, prise le 6 avril 2006, à Bumba, au Congo, DRC, des villageois pagaient dans leurs canots de bois. (Photo : Per-Anders Pettersson/Exclusive by Getty Images)

      Le bassin du Congo couvre quatre millions de kilomètres le long du fleuve Congo, en Afrique. Il comprend sept pays africains, soit le Burundi, le Rwanda, l’Angola, le Cameroun, la République africaine centrale, la République démocratique du Congo et la République du Congo.

      93,2 millions de personnes y vivent et on s’attend à ce que cette population double d’ici 2035.

      Selon les Nations Unies, jusqu’aux deux tiers de la faune et de la flore du bassin du Congo disparaîtront d’ici 2040.

      En attendant, chaque année, 10 millions d’acres de forêts se dégradent à cause de l’exploitation minière et forestière, de l’élevage et des guérillas.

      Le bassin du Congo renferme la deuxième plus grande forêt tropicale du monde après l’Amazonie.

      Les forêts tropicales produisent près de la moitié de l’oxygène mondial.

      9. Le parc national de Glacier : d’ici 15 ans

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      * Sur la photo, une vue à partir du sentier Highlne, près de Logan Pass, dans le parc national de Glacier, dans le Montana, aux États-Unis. (Photo : MyLoupe/UIG via Getty Images)

      Le parc national de Glacier est un parc national américain situé dans l’État du Montana, à la frontière entre l’Alberta et la Colombie-Britannique.

      Le parc est constitué de montagnes qui abritent des dizaines de glacier, 200 chutes, 712 lacs, dont la plupart sont encore sans nom, 260 espèces d’oiseaux, plus d’un millier d’espèces de plante et une soixantaine de mammifères.

      Il fait partie d’un écosystème protégé plus vaste, l’Écosystème de la couronne du continent.

      Alors qu’on comptait au moins 150 glaciers sur le territoire du parc de Glacier, on n’en trouve plus que 25. L’accélération du réchauffement climatique abaissera ce chiffre à zéro d’ici 2030.

      Non seulement le parc se retrouvera sans glacier, mais tout son écosystème sera affecté. On parle ici d’une superficie de plus de 4000 kilomètres carrés (1 million d’acres).

      Le Taj Mahal : dans 5 ans

       10 endroits en voie de disparition

      * Sur la photo, le Taj Mahal, vu du sud, le 28 mai 2013 à Agra, en Inde.  (Photo : Daniel Berehulak/Getty Images)

      (Source)

      Le Taj Mahal (ou « palais de la couronne », en persan) est un mausolée de marbre blanc construit en Inde au 17e siècle par un empereur moghol en mémoire de son épouse.

      Le Taj Mahal est considéré comme un joyau de l’architecture moghole, un style qui combine les architectures islamique, iranienne, ottomane et indienne.

      C’est l’un des lieux les plus visités du monde avec 3,4 millions de visiteurs chaque année.

      Les rives du fleuve Yamuna, où est érigé le Taj Mahal, sont polluées par la pluie acide causée par une raffinerie voisine. La pollution jaunit le marbre blanc du mausolée. Pour tenter de contrôler la pollution affectant le Taj Mahal, le gouvernement indien a créé une zone protégée de 10 400 km carrés (4 000 pi carrés) autour du monument.

      Comme le fleuve Yamuna rétrécit de 5 pieds par an, son déclin a créé des fissures à certains endroits du Taj Mahal. Les minarets qui entourent le monument montrent des signes d’inclinaison, tandis que la fondation de bois s’assèche, faute d’eau.

      Pour empêcher sa dégradation totale, dans cinq ans le gouvernement indien fermera l’accès au Taj Mahal à un public qui ne pourra plus l’admirer que de loin.

      http://actualites.sympatico.ca/

      Le Saviez-vous ► 11 endroits qui ont inspiré les créateurs de Disney


      Walt Disney a captivé des générations avec leurs histoires, leurs contes avec leurs films. Les décors sont quelques fois pures fiction, mais souvent sont inspirés de sites bien réels que ce soit dans la nature ou l’architecture
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      11 endroits qui ont inspiré les créateurs de Disney

      Les Disney, vous les avez sûrement vus, revus, et re-revus. D’ailleurs, hors de question de vous en séparer!

      Mais vous êtes-vous déjà demandé ce qui a inspiré les créateurs de ces célèbres dessins animés?

      A y regarder de plus près, vous verrez que certains des monuments et lieux qui vous ont fait rêver depuis votre plus tendre enfance existent bel et bien dans la vraie vie.

      Savane africaine, château bavarois, village alsacien, palais oriental, ruines incas… (Re)découvrez ce monde merveilleux dans la réalité.

      « Je n’y crois pas c’est merveilleux », aurait entonné Aladdin.

      Le palais du Sultan dans « Aladdin »

      disney

      Construit par l’empereur moghol Shâh Jahân, en mémoire de sa troisième femme, le Taj Mahal (qui signifie « Palais de la Couronne ») combine des influences islamique, iranienne, ottomane et indienne. Véritable joyaux de l’Inde, ce mausolée de marbre blanc inspira les créateurs d’Aladdin, qui en firent la demeure du Sultan de la ville d’Agrabah.

      Le château de « La belle au bois dormant »

      disney

      Le château de Neuschwanstein dans le sud de l’Allemagne surplombe le village de Hohenschwangau (à vos souhaits!), perché sur une colline rocheuse haute de 200 mètres. Louis II de Bavière l’a fait construire au XIXème sièce, et c’est aujourd’hui le château le plus célèbre d’Allemagne. Même si ce château n’apparaît pas dans le dessin animé, il servit d’inspiration pour un des symboles les plus célèbres de Disney: Le château de la belle au bois dormant de Disneyland.

      La chute d’eau dans « Là-haut »

      disney

      Le « Salto Ángel » est la plus haute chute d’eau du monde, avec une hauteur de 979 mètres. Cette chute fut surnommée « Saut de l’ange » en français, bien qu’il s’agisse d’une traduction erronée, salto signifiant « cascade » et Angel pour Jimmy Angel, l’aviateur américain qui l’aperçut en 1933 alors qu’il prospectait des filons d’or. Les directeurs de « Là-haut » se sont rendus sur place au Vénézuela, en Amérique du Sud, pour créer leur cascade fictive.

      Le Rocher des lions dans « Le Roi Lion »?

      disney

      Les créateurs du Roi Lion sont catégoriques, le Rocher des lions fut entièrement créer dans les studios de Walt Disney à Burbank, en Californie. « (…) Dans le film, la Terre des Lions fut créée en s’inspirant de différents paysages kenyans. Certaines choses ont été reprises des alentours de Samburu District, mais nous avons aussi utilisé de nombreuses autres inspirations.

      Malgré cela, beaucoup de gens affirment à tort que « le Rocher des Lions, c’est cette montagne là » », explique Rocher Allen, le co-directeur du Roi Lion.

      L’empire de « Kuzco, l’empereur Mégalo »

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      Les animateurs Disney se sont inspiré des vraies ruines du Maccu Picchu (du quechua « machu », vieille, et « pikchu », sommet), pour créer l’Empire de Kuzko. Sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983 et désignée comme l’une des sept merveilles du monde par le NewOpenWorld Foundation depuis 2007, cette ancienne cité inca du XVème siècle se trouve dans la région de Cusco, au Pérou. Vous comprenez mieux le nom de l’empereur de Disney maintenant ?

      Le village dans « La Belle et la Bête »

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      Si l’on compare des photos de villages alsaciens avec le décor du dessin animé « La Belle et la Bête », on remarque une forte ressemblance avec la « pauvre ville provinciale » dans laquelle vit Belle.

      « Le monde de Nemo »

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      La Grande barrière de Corail est le plus grand récif corallien du monde, s’étirant sur plus de 2 600 kilomètres. Il se situe au large de Queensland, en Australie, et abrite de nombreux poissons clown comme Némo. Petite précision: la fameuse adresse « P.Sherman, 42 Wallaby Way, Sydney », répétée par Dory dans le film, n’existe pas dans la vraie vie, elle.

      « La Princesse et la Grenouille »

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      Les animateurs Disney ont accordé une attention toute particulière aux détails pour leur dessin animé « La Princesse et la Grenouille ». Celui-ci se déroule en Nouvelle-Orléans et plusieurs vraies endroits et monuments furent utilisées, dont la Cathédrale Saint-Louis.

      La cathédrale dans « Le Bossu de Notre Dame »

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      Construite sur plusieurs décennies (environ deux siècles), Notre Dame de Paris et la Cathédrale la plus célèbre du monde. En 1831, Victor Hugo transforma cette cathédrale en refuge pour Quasimodo, le sonneur de cloches reclus de son roman « Le Bossu de Notre Dame ». C’est donc tout naturellement qu’elle fut aussi reprise par Disney. Dans ce cas, la référence est tellement évidente qu’on ne vous apprend rien (si ?).

      Le château dans « Raiponce »

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      « L’idée était (…) d’avoir un château style renaissance sur une île, rappelant le Mont Saint-Michel en Normandie, France. Notre direction artistique était d’imiter le style de la « peinture galante » (de Fragonard). C’était mon objectif et delà, j’ai créé le château et ses alentours. Scène par scène, j’explorais un monde nouveau », explique le dessinateur Disney Laurent Ben Mimoun.

      « Atlantis »

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      Le directeur artistique David Goetz avait déclaré : « Nous nous sommes référé à l’architecture Maya, aux styles anciens et inhabituels partout dans le monde, et les directeurs sont tombés amoureux de l’architecture de l’Asie du Sud-Est ».

      Don Hahn, co-créateur d’ « Atlantis » ajouta:

      « Si vous prenez et décomposez l’architecture du monde entier pour n’en faire qu’une seule, c’est ce à quoi ressemblerait notre Atlantis’’

      http://www.huffingtonpost.fr