Son cœur n’a plus que 14% de batterie


Cette dame a vécu plus longtemps que d’autres qui ont eu le même appareil.  Elle est une victime de la technologie. Heureusement, sa vie ne semble pas en danger,  mais il faudra bien un jour ou l’autre a une solution de rechange
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Son cœur n’a plus que 14% de batterie

 

 

Le cardiomyo stimulateur dont a bénéficié la patiente en 1992 a été remplacé par les célèbres pacemakers. Et il n'est plus fabriqué. ©Llewellyn Rober/SUPERSTOCK/SIPA

Le cardiomyo stimulateur dont a bénéficié la patiente en 1992 a été remplacé par les célèbres pacemakers. Et il n’est plus fabriqué. ©Llewellyn Rober/SUPERSTOCK/SIPA

Une femme de 75 ans opérée du cœur en 1992 voit ce qui servait alors de pacemaker arriver au bout de son autonomie. Or la technologie vieille de 23 ans n’est plus fabriquée.

CARDIOLOGIE. A Tahiti, la vie d’une femme de 75 ans est suspendue aux 14% de batterie dont dispose encore son stimulateur cardiaque implanté il y a 23 ans. Une situation délicate puisque la technologie dont elle a bénéficié n’est plus du tout utilisée. Victime d’un infarctus du myocarde en 1992, alors qu’elle habitait Bordeaux, elle bénéficie à ce moment là d’un nouveau type de chirurgie cardiaque… devenu obsolète depuis. Résultat ? Le matériel de remplacement n’est plus fabriqué. Lors de l’intervention en 1992, des électrodes sont connectées à un cardiomyo-stimulateur.

« Cela ressemble à un boîtier de chargeur de pile, explique un cardiologue cité par l’AFP. Une technique qui n’est plus utilisée. Aujourd’hui, on poserait un pacemaker classique », poursuit-il.

Sa vie n’est pas en danger

Le stimulateur de la patiente a été changé une première fois en 2000 et une seconde en 2008, mais elle est aujourd’hui confrontée à l’évolution de la technologie. Dans le quotidien la Dépêche de Tahiti, cette aide soignante à la retraite raconte :

« En juin dernier, les cardiologues du Taaone (l’hôpital de Tahiti) m’ont dit que mon appareil ne disposait plus que de 14% de durée de vie. La médecine cardiaque a tellement évolué que ce genre de matériel ne se fait plus. Ma pile n’est même plus fabriquée car je suis la dernière personne au monde à vivre avec ce genre d’appareil. Alors j’attends… » 

Un cas presque imprévisible. En effet, les autres patients ayant bénéficié de ce type de chirurgie sont décédés au plus tard huit ans après l’opération.

Attention toutefois, la vie de la patiente ne serait pas menacée dans l’immédiat :

« La vie de la patiente n’est pas liée à l’appareil. Ce dernier est fait pour aider le coeur à mieux fonctionner, mais sa vie n’est pas en danger », explique le cardiologue interrogé par l’AFP.

Les médecins de Tahiti travaillent donc à chercher une solution de remplacement qui se solderait par une nouvelle pile ou un autre dispositif.

Avec AFP

http://www.sciencesetavenir.fr/

Le saviez-vous ► Origine des tatouages


Tant qu’a parler de tatouage ….  Dire depuis quand il existe le tatouage serait probablement hasardeux, par contre nous savons que cela à commencé dans de lointain pays. Dans ses débuts le tatouage s’il n’était pas fait avec du henné, devait être atrocement douloureux et sujet a divers infections .. chose qui aujourd’hui a beaucoup changer … A notre époque, on peut tatouer n’importe ou sur le corps, bras, dos, langue et même dans les yeux
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Origine des tatouages

L’histoire du tatouage (tatoo) est très difficile à retracer, car même s’il s’agit d’une pratique ancestrale, on ne peut pas encore la situer avec exactitude dans le temps.

Le mot tatouage tire son origine du tahitien « TA-TU » qui dérive lui-même de l’expression « TA-ATOUAS », composée de « TA » (dessin) et « ATOUAS » (esprit). En effet, les indigènes marquaient ainsi leur corps afin de se concilier les grâces, la protection et les faveurs de leur esprit, de leur « ange gardien ».

La première description d’une marque distinctive se trouve dans la bible (gen IV – 15) : « et YHVH mit un signe sur CAïN pour que ne le frappe pas qui le rencontrerait. »

Où et quand le tatouage est-il né ?
Difficile à dire avec certitudes, en tout cas certainement pas en Chine comme le veut une légende tenace ; la légende hindoue de CYRROHEE et BANTAS en fait mention.

Par contre nous avons une preuve et une attestation beaucoup plus scientifiques et irréfutables par la découverte d’une momie d’une prétresse d’HATOR datant de la XIè dynastie (2200 av JC) qui présente clairement des marques de tatouages sur le corps. On peut également voir au musée de Léningrad, le corps d’un guérrier SHIITE conservé dans les glaces pendant quelques 2000 ans, découvert en parfait état de conservation en 1947 et dont les bras sont recouverts de tatouages sophistiqués.

Plus prés de nous et en Europe, on en trouve traces chez les gaulois, les éthnies « britanniques » (CESAR note dans « De bello gallica » que tous les bretons se colorent la peau avec une matière colorante de teinte bleue ».).

Les romains utilisaient le tatouage pour marquer les mercenaires, les esclaves, criminels et hérétiques. Ainsi après la bataille de HASTINGS, le corps décapité et mutilé du roi ARNOLD put être identifié par le mot « EDITH » qu’il portait tatoué sur sa poitrine. Les premiers chrétiens d’orient, et en particulier les Coptes se faisaient tatouer des symboles de leur religion, cette coutume s’est d’ailleurs perpétué longtemps (jusqu’au XXè siècle) parmi les pèlerins de passage à Jérusalem. Au moyen-âge, Rome interdit le tatouage.

HISTORIQUE DU TATOUAGE

Dessin d’un chef maori, 1784 par Parkinson suite au premier voyage du Capitaine James Cook en Nouvelle-Zélande

On connait la vogue du tatouage en extrême orient, particulièrement au Japon où il fut et demeure encore un véritable phénomène traditionnel de société. Sa reconnaissance et sa propagation en Occident date du voyage du capitaine COOK en 1769, lorsqu’il découvre Tahiti. Cook ramena avec lui le prince OMAI dont l’exhibition des tatouages devint une attraction très prisée des salons londoniens.

Divers membres de cette expédition et des suivantes se firent eux-mêmes tatouer.

Tatouages japonais, 1870

En 1891, Samuel O’RILEY, invente la machine à tatouer électrique qui permet de gagner en rapidité et en finesse d’exécution, de diminuer considérablement la douleur et de véhiculer une hygiène plus rigoureuse.



A partir des années 1970, le tatouage se démocratise et devient phénomène de mode touchant toutes les classes de la société, du cadre sup aux artistes ; ceci sous l’impulsion d’artistes tels SPYDER WEBB – LYLE TURTTLE – DON E.HARDY et Georges BOONE. Ce qui était jusqu’à présent l’apanage des marginaux va alors peu à peu séduire artistes, médecins et hommes d’affaires, hommes et femmes confondus.

TECHNIQUE :


Séance de tatouage.

Depuis 1891, date de la première machine à tatouer électrique, les tatouages sont réalisés en occident (du moins par les professionels) au moyen de cet appareil qui travaille à un cadence de 3000 à 5000 piqures/min ; les aiguilles très fines (entre 0,10 / 0,12 mm) sont soudées sur une tige support attachée à la machine. Une fois le motif choisit, le tatoueur procède à un nettoyage antiseptique de la partie à tatouer puis reproduit le tracé du motif soit avec un crayon à main levée, soit au moyen d’un calque transfert ; l’opération proprement dites peut alors commencer. Le contour se pique avec un faisceau de une ou trois aiguilles selon la finesse du trait désirée, ensuite, il procède à l’ombrage (si il y a lieu) puis au remplissage des couleurs avec des faisceaux de 6 à 8 aiguilles assemblées en « rond » ou en « peigne ». Une fois fini, le tatouage est à nouveau nettoyé à l’antiseptique puis recouvert d’une pommade cicatrisante et recouvert d’une compresse stérile non adhérante. Pansement qu’il convient de renouveler 3 fois par jour durant 3 jours.

http://www.kustomtattoo.com