Les femmes davantage touchées par l’AVC au Canada


Il y a plus de femmes que d’hommes qui font un AVC, et elles en meurent plus ou reste avec plus de conséquences pour que les hommes. Ce sont les hommes plus que les femmes des améliorations des 20 dernières années en matière de sensibilisation, de soins, de traitement et de recherche.
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Les femmes davantage touchées par l’AVC au Canada

 

Environ 405 000 personnes vivent avec les conséquences... (Photo Andrew Harrer, archives Bloomberg)

Environ 405 000 personnes vivent avec les conséquences d’un AVC, dont 214 000 femmes, et comparativement aux hommes, les femmes sont 60% moins susceptibles de retrouver leur autonomie.

PHOTO ANDREW HARRER, ARCHIVES BLOOMBERG

 

SHERYL UBELACKER
La Presse Canadienne
Ottawa

Les femmes demeurent touchées de façon disproportionnée au Canada par l’accident vasculaire cérébral (AVC) tout au long de leur vie et elles sont plus nombreuses que les hommes à en mourir ou à vivre avec des séquelles qui sont plus graves.

Le Bulletin sur l’AVC 2018 publié mardi par la Fondation des maladies du cÅ »ur et de l’AVC précise que tels incidents tuent un tiers de plus de femmes que d’hommes au Canada.

Environ 405 000 personnes vivent avec les conséquences d’un AVC, dont 214 000 femmes, et comparativement aux hommes, les femmes sont 60% moins susceptibles de retrouver leur autonomie.

Le Bulletin ajoute que l’AVC est trois fois plus fréquent chez les femmes enceintes que chez celles d’âge comparable qui ne le sont pas. De plus, le risque d’AVC augmente chez les femmes ménopausées et s’élève jusqu’à 30% avec le recours au traitement d’hormonothérapie substitutive.

La Fondation déplore qu’à peine 46% des Canadiennes ayant subi un AVC participent à des programmes de réadaptation. Après avoir été terrassées, elles sont moins susceptibles que les hommes de retourner à la maison et près de deux fois plus d’entre elles sont traitées dans des établissements de soins de longue durée.

Yves Savoie, chef de la direction national de la Fondation, affirme que les hommes profitent davantage que les femmes des améliorations des 20 dernières années en matière de sensibilisation, de soins, de traitement et de recherche.

Le Bulletin sur l’AVC 2018 signale que chaque jour au Canada, 18 femmes meurent d’un accident vasculaire cérébral.

L’hypertension artérielle est un facteur de risque majeur d’AVC chez les femmes et les hommes adultes, tout comme le diabète et le tabagisme.

«Les femmes sont plus susceptibles d’avoir une pression artérielle élevée et […] un rythme cardiaque irrégulier, une condition connue sous le nom de fibrillation auriculaire», a expliqué Patrice Lindsay, le responsable des AVC pour la Fondation.

La fibrillation auriculaire peut entraîner une accumulation de sang à l’intérieur d’une cavité cardiaque, ce qui permet aux caillots de se former et de se diriger vers le cerveau, où ils obstruent les vaisseaux sanguins et provoquent un accident vasculaire cérébral.

«Et ces deux facteurs contribuent fortement aux accidents vasculaires cérébraux et […] aux AVC qui ont de mauvais résultats», a-t-il dit.

Les femmes qui ont eu un AVC, surtout tard dans la vie, peuvent être veuves ou vivre seules et n’ont souvent pas de soutien familial à la maison pour les aider à se rétablir, alors que la moyenne des victimes d’AVC est d’environ cinq ans plus jeune et peut compter sur un conjoint pour les aider à retrouver une fonction physique dans une plus grande mesure.

«Je pense que ce rapport met notamment en évidence des lacunes dans les connaissances sur les femmes et les AVC, de sorte que nous ne comprenons pas complètement pourquoi le pronostic des femmes après un AVC est pire ou quelles sont les choses qui sont à l’origine de cette différence que nous constatons», a déclaré la docteure Moira Kapral, une spécialiste du University Health Network de Toronto dont la recherche porte sur les services de santé de l’AVC.

«Jusqu’à ce que nous comprenions cela, nous ne pouvons pas développer un traitement efficace», a-t-elle ajouté, en précisant que la recherche sur les AVC est de plus en plus ciblée sur les femmes.

Les signes de l’AVC sont résumés par l’acronyme VITE: Visage (Est-il affaissé?), Incapacité (Pouvez-vous lever les deux bras normalement?), Trouble de la parole (Trouble de prononciation?) et Extrême urgence (Composez le 911).

L’AVC est une urgence médicale. Il est essentiel d’obtenir des traitements tels que des médicaments anti-caillots pour limiter les dommages aux cellules du cerveau et améliorer les chances de guérison.

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Brûlements d’estomac: des explications


Les maux d’estomac, c’est quelque chose de très désagréable qui peuvent subvenir n’importe quand. D’abord, il faut trouver les causes, puis les corriger.
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Brûlements d’estomac: des explications

 

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Jacques Beaulieu

Communicateur scientifique

Longtemps, le stress fut pointé du doigt comme étant le plus grand responsable des ulcères.

Le tabagisme agit de plusieurs façons pour favoriser les ulcères.Plusieurs phénomènes peuvent contribuer à fragiliser cette muqueuse gastrique dont les plus importants sont l’hérédité, la consommation répétée de certains médicaments, le mode de vie et l’alimentation.

Ces douleurs caractéristiques peuvent provenir de trois endroits spécifiques : l’œsophage (conduit entre l’arrière-gorge et l’estomac), l’estomac et le duodénum (première partie de l’intestin grêle). Dans le premier cas, on parle de refoulement œsophagien et dans les autres, d’ulcère gastroduodénal. Les brûlements d’estomac sont causés par une altération de la muqueuse gastrique. Celle-ci est une membrane qui protège les parois de l’œsophage, l’estomac et les intestins des acides produits pour aider la digestion des aliments. En intervenant sur l’un et l’autre de ces facteurs, il devient possible de se débarrasser de ces brûlements pour le moins désagréables.

Les facteurs qui favorisent l’ulcère gastroduodénal

Dans certains cas, il existe des facteurs de nature héréditaire. Ainsi une personne dont un membre de sa famille immédiate a souffert d’ulcères court trois fois plus de risques d’en développer aussi. La prise régulière et surtout lorsqu’elle est à fortes doses de médicaments de type AINS (Anti Inflammatoire Non Stéroïdien, par exemple, l’aspirine et plus faiblement l’acétaminophène et l’ibuprofène) peut, dans certains cas, favoriser la formation d’ulcères. Des formulations enrobées de ces médicaments peuvent parfois être utilisées avec succès.

Longtemps, le stress fut pointé du doigt comme étant le plus grand responsable des ulcères.

Longtemps, le stress fut pointé du doigt comme étant le plus grand responsable des ulcères. Ce qui demeure encore vrai dans l’état des connaissances actuelles est qu’une personne qui a des ulcères verra sa condition s’aggraver lorsqu’elle vit des stress plus importants. En d’autres termes, le stress émotionnel ne causerait pas d’ulcères, il ne ferait qu’aggraver les douleurs dues à des ulcères existants.

Le tabagisme agit de plusieurs façons pour favoriser les ulcères. Le tabac agit non seulement en provoquant l’apparition des ulcères, mais en plus, il ralentit la cicatrisation compromettant ainsi la guérison de ces ulcères.

La consommation prolongée ou abusive d’alcool peut aussi jouer un rôle précipitant ou aggravant pour les ulcères. Il y a eu des cas d’hémorragies digestives dues à une surconsommation d’alcool.

L’autre facteur susceptible de provoquer des ulcères est la bactérie Helicobacter pylori. On la retrouve dans près de 80% des ulcères gastriques et dans près de 90% des ulcères duodénaux. Mais on n’a toujours pas déterminé si cette bactérie pouvait causer ou était plutôt la conséquence des ulcères. Selon la Société canadienne du cancer :

« Environ 10 à 15 % des personnes atteintes d’une infection à H. pylori développeront une maladie ulcéreuse gastroduodénale, soit des lésions ou des ulcères dans le revêtement de l’estomac ou du duodénum (première partie de l’intestin grêle) ».

Les traitements

Quatre voies s’offrent en thérapie et elles sont souvent utilisées simultanément. Il s’agit de diminuer le niveau d’acidité à l’intérieur de l’estomac (1), de limiter la quantité de sécrétions d’acides gastriques (2), de protéger les endroits où il y a des ulcères et où la muqueuse est atteinte (3) et finalement, en présence de la bactérie Hélicobacter pylori, on pourra prescrire aussi des antibiotiques (4). Dans certains cas de complications, des chirurgies peuvent être utiles.

L’alimentation

Pendant plusieurs années, il fut recommandé aux personnes souffrant d’ulcères un régime à base de lait ou de crème en pensant que ces boissons pouvaient diminuer le niveau d’acidité de l’estomac. Bien au contraire, les produits laitiers ont tendance à augmenter la production d’acides gastriques. Pourtant plusieurs personnes disent ressentir un soulagement de la douleur lorsqu’elles boivent du lait. Quand c’est le cas, il n’y a aucune raison d’abandonner cette pratique. Autre mythe, les épices ont longtemps été accusées de sinon provoquer, du moins aggraver des ulcères. Pourtant les récentes recherches ont démontré que les épices contiennent une substance, la capsaïcine, qui protège la paroi de l’estomac. Il n’y aurait donc pas de raison de limiter les épices, sauf pour certaines personnes qui y sont intolérantes.

Certains aliments et boissons sont à éviter : tout ce qui contient de la caféine. En présence d’ulcères, l’alcool est aussi à prohiber. Il est aussi plus sage d’éviter les charcuteries, les viandes poêlées dans le beurre ou la margarine, les œufs frits et les sauces riches.

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Plus du quart des décès des jeunes enfants dû à la pollution


Nous voulons le mieux pour nos enfants et nos petits enfants, alors pourquoi nous laissons en héritage autant de pollution, de manque d’hygiène, des déchets électroniques et électriques qui causent de grands dommages à nos descendants
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Plus du quart des décès des jeunes enfants dû à la pollution

 

Plus du quart des décès d'enfants de moins de cinq ans est attribuable à la... (Photo archives AFP)

PHOTO ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Genève

Plus du quart des décès d’enfants de moins de cinq ans est attribuable à la pollution de l’environnement, indique l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans deux rapports publiés lundi.

Chaque année, les risques environnementaux – pollution de l’air intérieur et extérieur, tabagisme passif, insalubrité de l’eau, manque de moyens d’assainissement et hygiène insuffisante – entraînent le décès de 1,7 million d’enfants de moins de cinq ans dans le monde, explique l’OMS dans un communiqué.

Parmi eux, 570 000 enfants meurent d’infections respiratoires (par exemple, de pneumonie) attribuables à la pollution de l’air intérieur et extérieur et au tabagisme passif, et 361 000 autres meurent de maladies diarrhéiques à cause d’un accès insuffisant à l’eau potable et aux moyens d’assainissement et d’hygiène.

«Un environnement pollué est mortel, en particulier pour les jeunes enfants», a déploré la Dre Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, citée dans le communiqué.

«Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à la pollution de l’air et de l’eau, car leurs organes et leur système immunitaire sont en cours de développement et leur organisme notamment leurs voies respiratoires sont de petite taille», a-t-elle ajouté.

Selon l’OMS, une grande partie des maladies qui sont les principales causes de décès d’enfants âgés d’un mois à cinq ans – maladies diarrhéiques, paludisme et pneumonie – pourrait être évitée grâce à des interventions dont «on sait qu’elles réduisent les risques environnementaux, tels que l’accès à l’eau potable et l’utilisation de combustibles propres pour la préparation des repas».

L’OMS explique ainsi que les décès dus au paludisme pourraient être évités en réduisant le nombre de gîtes larvaires de moustiques ou en couvrant les réservoirs d’eau potable.

De nouveaux dangers menacent aussi la santé des enfants.

Ainsi, les nouveaux dangers environnementaux, tels que les déchets électroniques et électriques – comme les téléphones portables usagés – qui ne sont pas correctement recyclés, exposent les enfants à des toxines qui peuvent entraîner une diminution des aptitudes cognitives, un déficit de l’attention, des lésions pulmonaires ou encore un cancer, selon les experts.

D’après l’OMS, la quantité de déchets électroniques et électriques aura augmenté de 19 % entre 2014 et 2018, pour atteindre 50 millions de tonnes.

Pour sa part, le changement climatique fait augmenter les températures et les niveaux de dioxyde de carbone, ce qui favorise la production de pollen, associée à une augmentation des taux d’asthme chez l’enfant.

En 2016, l’OMS avait déjà indiqué que près d’un quart des décès dans le monde, toutes populations confondues, découlent d’une cause liée à l’environnement au sens large qui va de la pollution aux accidents de la route.

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Quels sont les signes d’une phlébite ?


Les phlébites ne doivent pas être pris à la légère. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent provoquer cette inflammation des veines mais certains peuvent être éviter … et les exercices comme la marche est un excellent atout pour activé le flot sanguin dans les jambes
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Quels sont les signes d’une phlébite ?

On parle de phlébite lorsqu’un caillot sanguin bloque plus ou moins complètement la circulation sanguine dans une veine. Si la veine en question n’est pas une veine superficielle, mais une veine profonde ou de gros calibre, il s’agit d’une urgence. Quels sont les signes ou symptômes à repérer?

La phlébite ou thrombose veineuse: superficielle ou profonde?


La phlébite superficielle (blocage de la circulation dans une petite veine, entraînant douleur et inconfort) n’est pas grave en soi, mais constitue un facteur de risque de phlébite profonde. Or cette dernière est une urgence car le caillot qui entrave la circulation dans une veine profonde ou de gros calibre peut se détacher, migrer dans la circulation et provoquer une embolie pulmonaire (le caillot va se loger dans une artère pulmonaire), accident grave et potentiellement mortel.

Quels sont les symptômes d’une phlébite?

Les signes d’une phlébite superficielle:

Une veine rouge, chaude, dure, en relief et donc bien visible en surface. Elle est aussi douloureuse ou sensible au toucher. La zone atteinte est parfois enflée, traduisant un œdème local.

Les signes d’une phlébite profonde:

Dans la moitié des cas, la phlébite profonde ne se manifeste par aucun signe. Sinon, il s’agit d’une douleur au niveau du mollet ou de la cuisse, ou bien de crampes, d’engourdissements, d’une sensation de chaleur ou d’un gonflement du mollet, de la cheville, voire de la jambe entière. La peau est brillante, dure et de couleur blanche ou légèrement bleutée. L’inflammation locale de la veine peut entraîner une fièvre légère (38°C). On repère également une phlébite grâce au signe de Homans: la douleur s’accentue lorsqu’on lève la pointe de pied vers le haut.

Ces symptômes doivent amener à consulter son médecin en extrême urgence car ils annoncent un risque élevé d’embolie pulmonaire, accident grave qui lui, se manifeste par une douleur dans la poitrine, un essoufflement, voire des crachats de sang et une perte de connaissance.

Quelles sont les personnes à risque de phlébite?

Les sujets à risques doivent être particulièrement attentifs aux signes de phlébite.

Voici les principaux facteurs de risques:

•L’insuffisance veineuse.
•Les varices.
•Une intervention chirurgicale nécessitant un alitement prolongé.
•Les positions immobiles de longue durée: voyages
(et notamment en avion), travail statique, etc.
•Les antécédents personnels de phlébite
(les récidives sont fréquentes), d’accident cardiaque, d’insuffisance cardiaque ou respiratoire.
•Les antécédents familiaux de phlébite ou d’embolie pulmonaire.
•Un trouble de la coagulation du sang.
•Les traitements hormonaux car ils augmentent la coagulation sanguine : contraception, traitement hormonal substitutif de la ménopause.
•Un cancer.
•La pose d’un cathéter dans une veine.
•La grossesse.
•L’obésité.
•L’âge.
•Le tabagisme.
•Etc.

Certains de ces facteurs de risques étant modifiables, on peut donc diminuer son risque de phlébite…

http://www.e-sante.be/