Sophia, humiliée à cause de son handicap, est décédée à l’âge de 10 ans


Sophia Weaver est décédée, elle avait le syndrome de Rett. Avant sa naissance, sa mère savait qu’elle avait des anomalies au visage, les mains et les pieds. Elle a décidé que sa fille vivrait. Une publicité pour l’avortement sur Twitter, avait pris sa photo disant que certains enfants n’auraient pas dû voir le jour. Qu’on soit pour ou contre l’avortement, nous n’avons pas le droit de juger le choix de cette mère de garder l’enfant. Si nous arrêtons de cacher les enfants différents peut-être qu’enfin, il y aurait de meilleurs sentiments envers eux, au lieu de les traiter de monstre, ou toute autre méchanceté. On peut être mal à l’aise, ne pas savoir quoi dire, mais être courtois et un simple bonjour suffit souvent. Je suis tout coeur de cette famille qui ont perdu une petite fille aimée par les siens.
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Sophia, humiliée à cause de son handicap, est décédée à l’âge de 10 ans

“Effrayante”, “monstre”, “horrible”: une petite fille handicapée, victime de la haine sur Internet, est décédée

Une fillette américaine, née avec un grave trouble du cerveau et des difformités au visage, est décédée. Âgée de 10 ans, Sophia Weaver était devenue la cible de nombreux internautes et de la haine sur Internet. Elle était atteinte du syndrome de Rett, contre lequel elle a finalement perdu la bataille en avril dernier. Sa mère a posté un message émouvant sur les réseaux sociaux dans lequel elle annonçait la triste nouvelle.

  Source: HLN, The Independent

“Notre chère Sophia a quitté cette terre la nuit dernière”, explique Nathalie, la maman de la jeune fille décédée. “Si nous devions donner à la douleur déchirante une place, nous continuerons d’aider les autres. En sa mémoire.”

Natalie était enceinte de 34 semaines quand on lui a dit que quelque chose n’allait pas avec la croissance de l’enfant qu’elle portait. Lorsqu’elle a consulté le médecin pour une échographie, elle a constaté que le visage, les mains et les pieds du bébé étaient déformés.

“Mon monde s’est effondré”, témoigne-t-elle dans une vidéo sur son site internet. 

Sa fille semblait également souffrir de diabète de type 1 et du syndrome de Rett, une maladie génétique rare qui empêchait son cerveau de bien se développer, avait des convulsions et du mal à respirer. Elle pouvait à peine parler ou marcher. Au total, elle a subi trente opérations pour rendre sa vie plus supportable.

“Elle mérite le respect et la dignité”

Ce n’était pas parce que Sophia pouvait à peine parler qu’elle ne pouvait pas montrer ses sentiments. “Elle peut rouler les yeux très dramatiquement”, a ri sa mère. Sophia aimait les histoires effrayantes, les énigmes et n’arrêtait pas de jouer avec ses frère et sœur, a raconté sa mère.

“Nous nous amusons beaucoup ensemble. Elle mérite le respect et la dignité. Elle est forte, douce et toujours positive”, avait déclaré Natalie un peu plus tôt cette année.

La mère confie ensuite tout ce qu’elle a enduré à cause de la maladie et de l’apparence physique de sa fille:

“Dès le début, certaines personnes se sont comportées de manière cruelle”, explique-t-elle. “Quand je sortais avec Sophia, les gens nous regardaient fixement, murmuraient, et certains faisaient même un grand détour pour nous éviter. C’était tellement grave que nous avons commencé à nous replier sur nous-mêmes. Puis, il y a trois ans, j’ai décidé que nous ne nous cacherions plus.”

Acharnement  sur Internet

Alors qu’elle pensait avoir vu le pire, certaines personnes ont utilisé une photo de Sophia dans un tweet faisant la promotion de l’avortement.

“Il n’y a rien de mal à penser que chaque enfant compte”, disait le message. “Mais beaucoup d’entre eux n’auraient pas dû voir le jour, d’où l’existence de l’amniocentèse qui devrait être obligatoire. Et si le résultat se révèle mauvais et que la femme ne souhaite pas avorter, tous les coûts ultérieurs liés à l’enfant doivent être à charge des parents.”

“Vous auriez dû mettre un terme à votre grossesse”, a dû lire Natalie Weaver sur Twitter, entre autres. “Tu veux juste attirer l’attention”, “cet enfant est effrayant”, “personne ne veut la voir en public”, “quel est le sens de sa vie?”, “votre enfant est un horrible monstre”. “Certains, après s’être renseignés sur moi, m’ont même écrit que je méritais ce qui était arrivé à ma famille vu mes convictions politiques”, déplore-t-elle.

Une victoire contre Twitter

Mais la mère de famille ne se laisse pas faire et décide d’appeler Twitter pour leur expliquer que leur politique en matière de lutte contre l’intimidation en ligne n’est pas efficace:

“Twitter ne croyait apparemment pas que quelqu’un qui utilisait une photo de mon enfant pour promouvoir l’avortement enfreignait les règles. Pourquoi? Parce que le harcèlement contre les personnes handicapées n’était pas inclus dans leurs règles.” 

La société n’est pas restée sourde aux critiques et a supprimé la photo. Twitter a également ajusté ses règles. Depuis lors, l’intimidation peut-être signalée.

Continuer à aider les personnes handicapées

Aujourd’hui, alors que sa fille est décédée, Natalie veut aider un maximum les personnes handicapées:

 “Je veux que les gens voient à quel point le monde est inaccessible pour les personnes souffrant de maladies chroniques et de handicaps”, a-t-elle déclaré au magazine américain Today.

Sophia a passé les deux derniers mois de sa vie dans une maison spécialisée. Sur sa “bucket list”, choses qu’elle voulait faire avant de mourir, il y avait: aller au cinéma, à un concert de l’orchestre symphonique de Charlotte, mettre des extensions de cheveux dans un vrai salon de coiffure et visiter un aquarium. 

“Elle a fait beaucoup de ces choses pour la première fois, parce que son système immunitaire affaibli l’empêchait de sortir”, explique sa mère. 

Natalie prévoit également de continuer à travailler pour les personnes handicapées après le décès de sa fille. Elle le fait via son site Web, entre autres.

“Je suis une activiste. Je veux toujours rendre le monde meilleur et j’y pense constamment”, dit-elle.

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Le visage d’une fille de 9 ans utilisé pour promouvoir l’avortement


C’est odieux de promouvoir l’avortement avec l’image d’un enfant ayant des handicaps sévères. Les parents de cette petite fille qui souffre du syndrome de Rett semblent heureux malgré les contraintes. Cette maman a voulu sensibilisé cette maladie et on l’a insulté, menacée et utilisé la photo désignant de sa fille pour l’avortement et naturellement ces trolls sont anonyme, mais la mère a réussit a fermer leurs comptes et effacer tous les commentaires désobligeants
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Le visage d’une fille de 9 ans utilisé pour promouvoir l’avortement

 

Vous ne savez jamais quand quelque chose d’horrible va surgir sur Internet. Malheureusement, cela semble se produire tous les jours.

Il arrive que les gens se servent des réseaux sociaux avec des intentions très peu louables – il existe une multitude de comptes en ligne qui sert uniquement à tyranniser quiconque a une apparence, des actions ou des pensées différentes.

C’est une cruelle vérité et même les enfants ne sont pas à l’abri de cette forme d’abus en ligne. L’intimidation se produit sur les médias sociaux indépendamment de l’âge, du sexe ou du statut social – tant que les gens peuvent se cacher derrière l’anonymat du web et en profiter pour rabaisser les autres afin de se sentir mieux, ils le feront.

Sophia n’est âgée que de 9 ans et pourtant elle a été la cible de gens sans scrupules. Des personnes se sont même abaissées à utiliser son image pour promouvoir l’avortement.

La mère de Sophia, Natalie Weaver, a réagi comme n’importe quelle mère – elle a commencé une croisade contre ces gens remplis de haine dans le but de protéger sa fille.

Au final, elle a remporté une victoire importante…

Twitter / Natalie Weaver

La petite Sophia est née avec une malformation du visage, des mains et des pieds.

Dès le début, elle a été diagnostiquée avec le syndrome de Retts, une maladie cardiaque qui affecte de façon permanente le langage et la motricité des enfants.

Twitter / Natalie Weaver

En raison de son état, la famille de Sophia doit prendre soin d’elle 24 heures par jour, car leur fille a continuellement besoin d’attention.

Bien sûr, la vie n’a guère été facile pour Sophia et ses proches – mais ils ont puisé la force nécessaire et l’espoir pour continuer en s’appuyant les uns sur les autres.

Twitter / Natalie Weaver

Heureusement, Sophia reçoit beaucoup d’amour et de soutien de ses deux frères et soeurs. Tous les deux l’aiment beaucoup !

Twitter / Natalie Weaver

« Elle a eu 22 opérations, » a déclaré Natalie à CNN. « Elle a un tube d’alimentation. Un sac de colostomie. Elle a des convulsions et des crises d’étouffement à cause des malformations et du syndrome de Rett. »

Twitter/ Natalie Weaver

Il n’y a pas longtemps, les choses ont commencé à changer.

Il y a deux ans, il y a eu une modification de la politique relative au système de santé local.

Étant concernée, Nathalie a commencé à parler publiquement de l’état de sa fille et des épreuves auxquelles la famille est confrontée. Cela n’a pas pris longtemps avant que les trolls d’Internet ne répondent.

Twitter/ Natalie Weaver

« Les gens, ils vous traquent afin de vous faire du mal, » dit Natalie. « Il y a des gens qui se plient en quatre pour s’assurer que vous ressentiez leur cruauté. Il y a des gens qui me disent de tuer mon enfant, de la sortir de sa misère. »

Malgré les meilleurs efforts de Natalie, la haine était sans relâche. Les trolls voulaient que leur message soit entendu ; ils voulaient que Natalie se sente visée.

Non seulement une personne a-t-elle utilisé une photo de Sophia dans un post destiné à promouvoir l’avortement d’enfants extrêmement handicapés, mais elle a également menacé directement la famille de Natalie.

«Je l’ai bloqué. J’espérais juste que cela parte, » a-t-elle dit. « Mais il n’a jamais été bloqué. Le compte est resté. »

Twitter / Natalie Weaver

Natalie a signalé le compte à Twitter. Mais le temps a passé et aucune mesure n’a été prise, bien qu’elle faisait de son mieux pour s’assurer que la voix du troll soit réduite au silence.

Natalie a demandé à ses partisans de rapporter les messages haineux et a parlé franchement à une chaîne de nouvelles locale dans le but d’attirer l’attention sur les violations. Elle espérait que cela mettrait la pression nécessaire sur Twitter pour agir.

Elle a carrément refusé de laisser les trolls gagner.

Twitter / Natalie Weaver

Finalement, après une longue bataille, Natalie a reçu un message de Twitter. Les géants des médias sociaux se sont excusés, ont supprimé tous les commentaires et ont fermé les comptes concernés.

Satisfaite des résultats, mais désireuse de continuer à faire plus, Natalie a demandé à Twitter de changer la manière dont elle examine les contenus haineux destinés aux personnes handicapées.

Twitter / Natalie Weaver

« Twitter a besoin d’ajouter les personnes handicapées dans la catégorie de leurs rapports de violation, » dit Natalie.

« Sinon, les gens ne pourraient dissocier la catégorie appropriée à choisir pour la haine envers les personnes handicapées. »

Twitter / Natalie Weaver

Un porte-parole de Twitter a dirigé CNN vers la politique de la plateforme concernant ce genre de comportement.

Twitter / Natalie Weaver

Naturellement, c’était un processus extrêmement éprouvant pour Natalie et sa famille, mais en osant rendre public et en révélant la haine odieuse dont sa fille et elle ont fait l’objet, elle a remporté une bataille importante.

Twitter / Natalie Weaver

L’amour de votre enfant sera toujours plus important que l’ADN, la couleur de la peau ou les handicaps. Souvenez-vous-en toujours.

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