Alexandre le Grand n’était peut-être pas mort !


Alexandre le Grand aurait probablement été diagnostiqué mort par erreur. Il a eu des douleurs au ventre avec fièvre. Il s’est retrouvé paralysé de la tête au pied et il ne pouvait pas parler, mais son cerveau fonctionnait très bien. Les scientifiques croient avoir trouvé le mal qu’il souffrait et qui a entrainer un faux diagnostique de décès.
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Alexandre le Grand n’était peut-être pas mort !

 

Nathalie Mayer
Journaliste

La mort d’Alexandre le Grand reste un mystère. Et plus encore, l’état de conservation de son corps post-mortem. Pourtant aujourd’hui, une équipe de chercheurs avance qu’un syndrome de Guillain-Barré, doublé d’un faux diagnostic de décès, pourrait scientifiquement expliquer toutes les observations rapportées.

 

Depuis plus de 2000 ans, le mystère plane sur les conditions de la mort d’Alexandre le Grand. Certains pensent qu’il a pu être empoisonné ou qu’il a succombé à un excès d’alcool. D’autres incriminent le paludisme ou la typhoïde. Toujours est-il que la légende raconte que le corps de celui qui régna sur la Macédoine, entre 356 et 323 avant J.-C, est resté six jours sans montrer le moindre signe de décomposition.

La preuve, pour les Grecs de l’Antiquité, qu’Alexandre le Grand était un dieu. Mais c’est une explication dont ne pouvaient se satisfaire les scientifiques qui envisagent aujourd’hui une nouvelle théorie. Le plus grand conquérant de son époque pourrait bien avoir souffert d’un trouble auto-immunitaire rare qui l’aurait paralysé, de la tête aux pieds. Et nous serions là face au cas le plus célèbre de faux diagnostic de décès jamais enregistré.

 

Le docteur Katherine Hall imagine qu’Alexandre le Grand a pu être en mesure d’entendre ses embaumeurs commencer leur travail. © valeggio2000, Fotolia

Le docteur Katherine Hall imagine qu’Alexandre le Grand a pu être en mesure d’entendre ses embaumeurs commencer leur travail. © valeggio2000, Fotolia

Un faux diagnostic de décès ?

Selon les historiens, Alexandre le Grand aurait d’abord ressenti des douleurs abdominales, accompagnées de fièvre. Très vite, il se serait trouvé dans l’incapacité de marcher, de bouger, puis de parler. Pourtant, son esprit serait resté vif jusqu’à sa mort.

« Il souffrait probablement d’une variante de la neuropathie axonale aigüe du syndrome de Guillain-Barré », estime le docteur Katherine Hall, de l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande).

Une maladie que l’on contracte généralement par une infection à Campylobacter pylori. Une maladie dont il est surtout possible de se remettre.

À l’époque, les diagnostics de décès reposaient essentiellement sur la respiration et non sur le pouls. Or, dans ces conditions, la respiration du roi de Macédoine a dû être si superficielle qu’elle en était indétectable. Son corps a pu avoir du mal à réguler sa température. Ses pupilles ont pu se dilater. Conduisant à une terrible erreur de diagnostic !

https://www.futura-sciences.com/

Comment la grippe devient-elle létale ?


 

Une bonne grippe, c’est très inconfortable à vivre, mais notre corps se met en marche pour attaquer le virus. Une personne en santé s’en remet généralement. Parfois pour des gens affaiblis ont plus de difficultés de lutter et la grippe peut devenir encore plus grave et pourrait causer la mort
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    Comment la grippe devient-elle létale ?

      Comment la grippe devient-elle létale ?

      Comment la grippe devient-elle létale ?

      Une maladie à première vue banale peut évoluer de façon différente en fonction de la souche virale, de l’hygiène des lieux et de l’âge des personnes touchées.

      Au niveau mondial, les épidémies annuelles de grippe sont responsables d’environ 3 à 5 millions de cas de maladies graves, et de 250 000 à 500 000 décès, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais comment est-ce qu’une maladie à priori banale peut-elle tuer une personne ? Ce n’est pas la seule présence du virus qui entraîne la mort, mais une interaction complexe entre l’infection et le système immunitaire. Comme l’explique le site Live Science, le corps se tue en essayant de se guérir. 

      Le virus entre d’en l’organisme en passant par les yeux, le nez ou la bouche, et commence à se reproduire. La charge virale toujours plus importante déclenche une forte réponse immunitaire. Les globules blancs, les anticorps et les molécules inflammatoires essayent d’éliminer la menace. Les lymphocytes T attaquent et détruisent les tissus qui abritent le virus, notamment les voies respiratoires et les poumons, où il a tendance à s’installer. Chez la plupart des adultes en bonne santé, cette réaction fonctionne, et la maladie disparaît au bout de quelques jours ou semaines.

      Prévenir les complications

      Mais parfois, la réaction du système immunitaire est trop forte, détruisant ainsi tellement de tissus dans les poumons qu’ils n’arrivent plus à fournir suffisamment d’oxygène au sang, ce qui entraîne l’hypoxie et la mort. Dans d’autres cas, c’est une infection secondaire qui va profiter du système immunitaire affaibli pour se propager. La pneumonie bactérienne fait partie des complications fatales liées à la grippe, mais il peut s’agir également d’infections des sinus ou des oreilles, de l’inflammation du cœur, du cerveau ou des muscles, du syndrome de Reye, ou encore, du syndrome de Guillain-Barré. Certaines de ces infections peuvent toucher différentes parties du corps, entraînant un choc septique et endommageant ainsi plusieurs organes vitaux.

      Ce sont le type de souche de l’infection virale initiale, ainsi que la propreté des espaces où se trouvent les patients, qui vont influencer l’évolution de la maladie et la réaction de l’organisme. L’âge de la personne touchée est également déterminant. Les enfants et les personnes âgées, particulièrement vulnérables, sont les plus concernés par les complications liées à la grippe. La meilleure façon de prévenir cette maladie et limiter les nombreuses complications potentiellement mortelles est la vaccination pour les personnes à risque.

      Auteur:  Elena Bizzotto

      http://www.santemagazine.fr/

      Le poulet mal cuit peut causer le syndrome de Guillain-Barré (paralysie)


      Le poulet mal cuit serait peut-être responsable du syndrome de Guillain-Barré. de toute manière, il est important de bien cuire les aliments pour éviter les problèmes de santé
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      Le poulet mal cuit peut causer le syndrome de Guillain-Barré (paralysie)

       

      Une bactérie commune qui se trouve dans le poulet mal cuit peut provoquer le syndrome de Guillain-Barre (SGB), selon une étude publiée dans le Journal of Autoimmunity. Le SGB est la principale cause de paralysie neuromusculaire aiguë à travers le monde.

      Il faut un certain bagage génétique combiné à une certaine souche de la bactérie Campylobacter jejuni pour déclencher cette maladie auto-immune, explique Linda Mansfield de l’Université d’État du Michigan, coauteure.

      Plusieurs de ces souches de bactéries sont résistantes aux antibiotiques et les travaux des chercheurs montrent que le traitement avec certains antibiotiques pourrait aggraver la maladie.

      Les chercheurs ont produit trois modèles animaux du SGB qui représentent deux formes du syndrome chez les humains. Plusieurs autres virus et bactéries sont associés au syndrome, dont le virus du Zika, soulignent les chercheurs. Les modèles qu’ils ont développés peuvent aider à étudier les causes suspectées et des traitements potentiels, expliquent-ils.

      Ceux qui souffrent de SGB peuvent initialement avoir des vomissements et la diarrhée. Une à trois semaines plus tard, ils peuvent commencer à développer une faiblesse et des picotements dans les pieds et les jambes. Peu à peu, la paralysie peut se propager à la partie supérieure du corps et des bras, et un respirateur peut même être nécessaire.

      Les traitements sont limités et échouent dans plusieurs cas. Dans la présente étude, l’utilisation de certains antibiotiques aggravait les signes neurologiques, les lésions et le nombre d’anticorps pouvant attaquer par erreur les propres organes et tissus de l’organisme.

      Les chercheurs poursuivent leurs travaux sur des médicaments potentiels.

      La bactérie campylobacter jejuni infecte plus d’un million de personnes chaque année aux États-Unis et est également connue pour déclencher d’autres maladies auto-immunes telles que la maladie inflammatoire de l’intestin et l’arthrite de Reiter.

      http://www.psychomedia.qc.ca/

      Le Zika pourrait aussi attaquer le cerveau adulte


      On sait que le virus Zika peut affecter le foetus au développement de son cerveau. Cependant, les chercheurs craignent que ce virus pourraient aussi affecter le cerveau des adultes au niveau de l’apprentissage et de la mémoire, c’est donc des recherches qui sont à suivre
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      Le Zika pourrait aussi attaquer le cerveau adulte

       

      Les chercheurs se sont concentrés sur des cellules... (PHOTO LM Otero, archives AP)

      Les chercheurs se sont concentrés sur des cellules qui sont destinées à devenir des neurones chez la souris, l’équivalent de cellules souches pour le cerveau.

      PHOTO LM OTERO, ARCHIVES AP

      Agence France-Presse
      Miami

       

      Des recherches menées sur des souris ont révélé l’effet dévastateur du virus Zika sur un certain type de cellules du cerveau adulte, et pas seulement celui de foetus, selon une étude publiée jeudi aux États-Unis.

      Selon l’étude, publiée dans la revue Cell Stem Cell, des cellules adultes impliquées dans l’apprentissage et la mémoire peuvent être détruites par ce virus.

      « Il est avéré que Zika peut pénétrer le cerveau adulte et faire des ravages », a affirmé l’une des coauteures, Sujan Shresta, qui est professeure à La Jolla Institute of Allergy and Immunology.

      Si l’effet du virus sur le foetus est bien documenté, en particulier le risque que Zika ne provoque une microcéphalie, il n’en va pas de même pour les effets sur les adultes.

      « Les effets sur le cerveau adulte sont sans doute plus subtils, mais maintenant nous savons à quoi nous attendre », a-t-elle déclaré.

      Les chercheurs se sont concentrés sur des cellules qui sont destinées à devenir des neurones, l’équivalent de cellules souches pour le cerveau.

      Celles-ci se sont révélées particulièrement sensibles au virus, mais seulement dans deux parties du cerveau, dont l’hippocampe.

      Outre le fait que les modèles établis sur des souris ne sont pas forcément transposables à l’homme, les chercheurs ont aussi souligné que les effets sur le cerveau à long terme étaient difficiles à prédire.

      Selon le docteur Shresta, la sensibilité de ce type de cellules au virus pourrait expliquer l’apparition du syndrome de Guillain-Barré (SGB) chez certains malades infectés par le Zika, une fois que le virus a disparu. Le SGB frappe le système nerveux périphérique et se manifeste par un affaiblissement général voire une paralysie progressive.

      Mais pour éventuellement arriver à le prouver, il faudra de plus amples recherches.

      http://www.lapresse.ca/