Le syndrome d’Asperger, «super-pouvoir» de Greta Thunberg?


Je trouve intéressant cette analyse pour répondre aux détracteurs de Greta Thunberg face à le syndrome d’Asperger. Beaucoup, on été choqué lors de son discours à l’ONU. Personnellement, j’ai trouvé qu’il fallait tout un courage pour parler de la sorte devant une assemblée qui décide de l’avenir de notre planète. On l’a même traitée de malade mentale et pourtant il n’en ai rien. Elle dit les choses comme elle le voit, comme elle le ressent. Peut-être le fait qu’elle soit autiste cela aide pour son franc-parler. Ce qui compte, c’est qu’elle a raison de militer pour la planète et accusée les gouvernements de promettre d’agir, alors que les faits ne donnent rien.
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Le syndrome d’Asperger, «super-pouvoir» de Greta Thunberg?


Les gens atteints d’un syndrome d’Asperger ont comme particularité d’être...

EDUARDO MUNOZ ALVAREZ/APLes gens atteints d’un syndrome d’Asperger ont comme particularité d’être très focalisés dans les choses qu’ils aiment et d’être très intenses sur des sujets précis.

Est-ce que, sans ce «super-pouvoir», une jeune femme de 16 ans trouverait le courage nécessaire pour sermonner vertement les leaders de la planète?

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

«Dans de bonnes circonstances, être différent est un super-pouvoir», a récemment répliqué à ses détracteurs la jeune militante écologiste Greta Thunberg.

La jeune femme est atteinte du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Elle a servi cette riposte sur Twitter à ceux qui s’en prennent à elle en raison de sa façon de s’exprimer ou de ses expressions faciales particulières.

Greta Thunberg

@GretaThunberg

When haters go after your looks and differences, it means they have nowhere left to go. And then you know you’re winning!
I have Aspergers and that means I’m sometimes a bit different from the norm. And – given the right circumstances- being different is a superpower.
#aspiepower

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806 k

17:44 – 31 août 2019


«C’est tout à fait représentatif de l’exclusion que peuvent vivre plusieurs personnes dans le spectre autistique, a commenté le docteur Baudouin Forgeot d’Arc, un psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine qui s’intéresse aux interactions sociales des personnes autistes. Si on s’attend à une communication typique, on peut trouver que la communication est étrange, mais ça ne veut pas du tout dire que le message n’est pas cohérent, au contraire. Ce sont souvent des personnes qui sont très logiques dans leur raisonnement.»

Il n’est en effet pas rare d’entendre les détracteurs de Mme Thunberg évoquer son autisme, comme si cela permettait du même souffle de décrédibiliser son message — un peu comme cela se produit lors de fusillades et qu’on s’empresse de mentionner la personnalité «solitaire» et «asociale» du tireur pour expliquer la tragédie, au lieu d’examiner les véritables enjeux.

Et même s’il hésite à porter un jugement clinique sur une patiente qu’il ne connaît pas, la description que fait le docteur Forgeot d’Arc du syndrome d’Asperger suscite un écho immanquable quand on voit Greta Thunberg en pleine action.

«Le caractère très direct de la communication, le rejet de formes plus manipulatrices ou sophistiquées de communication et puis la passion très forte pour un domaine, et la capacité à devenir expert à un âge tout à fait inhabituel et de façon tout à faite inhabituelle, ça semble être des particularités qui ont l’air d’être présentes chez cette personne et qui sont assez centrales dans l’autisme en général et dans le syndrome d’Asperger en particulier», a-t-il dit.

Expressions faciales et regard

Les gens atteints d’un syndrome d’Asperger n’utiliseront pas nécessairement les expressions faciales ou le regard pour communiquer ou pour passer des messages, ajoute le docteur Forgeot d’Arc.

Ils ont aussi comme particularité d’être très focalisés dans les choses qu’ils aiment et d’être très intenses sur des sujets précis.

Leurs relations avec leur entourage seront souvent différentes des relations considérées «normales». Les adolescents atteints de cette forme d’autisme, par exemple, pourront avoir moins d’intérêt pour les groupes que les adolescents typiques.

Elle dit les choses comme ça parce qu’elle les pense comme ça et qu’elle les comprend comme ça .Dr Baudouin Forgeot d’Arc, psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine

«Effectivement, elle dit les choses, et elle dit les choses de front, et on n’a pas l’impression que c’est pour provoquer les gens, ou pour manipuler les gens, mais plutôt qu’elle dit les choses comme ça parce qu’elle les pense comme ça et qu’elle les comprend comme ça. Il y a un caractère très direct dans la communication et peut-être moins sophistiqué», a analysé le docteur Forgeot d’Arc.

Mme Thunberg semble donc avoir des caractéristiques qu’on va retrouver dans le syndrome d’Asperger et ces caractéristiques-là semblent jouer un rôle important dans la façon dont elle se présente: la ténacité sur un sujet et le fait d’oser être très direct sans forcément tenir compte des conventions et des attentes, poursuit-il.

«Dans le caractère très direct (…) il y a aussi souvent un certain rejet, un certain dégoût pour le comportement manipulateur des autres, et dans le petit peu que j’ai entendu (d’elle), il y avait un peu ça: vous les politiciens, vous nous dites et vous ne faites pas, alors que les données sont claires, a-t-il dit. C’est quelqu’un qui peut être assez radical dans son jugement sur la façon dont les autres ne sont pas directs dans leurs communications.»

Dire ce qui relève du syndrome d’Asperger ou pas là-dedans, j’ai l’impression que ça relève plus de la boule de cristal que de l’expertise psychiatrique.Dr Baudouin Forgeot d’Arc, psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine

Est-ce que Greta Thunberg ferait ce qu’elle fait sans le syndrome d’Asperger? Est-ce que, sans ce «super-pouvoir», une jeune femme de 16 ans trouverait le courage et la confiance en elle nécessaires pour sermonner vertement les leaders de la planète?

Impossible à dire, prévient le docteur Forgeot d’Arc.

«C’est quelqu’un qui manifestement a de grandes capacités à parler, à savoir porter un message — Asperger ou pas, ce n’est pas le cas de tout le monde. Dire ce qui relève du syndrome d’Asperger ou pas là-dedans, j’ai l’impression que ça relève plus de la boule de cristal que de l’expertise psychiatrique», a-t-il conclu.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Une agence de placement pour autistes prend racine au Québec


Un centre d’emploi pour autiste a pris son élan en Allemagne et depuis, il s’est implanter dans divers pays comme la France, les États-Unis, le Canada. Cela permet aux autistes d’avoir un emploi. Ces gens sont intelligents, et mêmes parfois plus que la norme et ils sont méticuleux même si le travail est répétitif.
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Une agence de placement pour autistes prend racine au Québec

L'informaticien David Condamines est l'un des travailleurs placés par... (PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE)

L’informaticien David Condamines est l’un des travailleurs placés par l’agence québécoise Auticonsult, spécialisée dans le placement d’autistes Asperger.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

TRISTAN PÉLOQUIN
La Presse

Ils ont souvent le regard fuyant et peinent à socialiser, mais ils sont aussi méticuleux et redoutables pour trouver des anomalies au milieu de données abstraites. L’agence québécoise Auticonsult, spécialisée dans le placement d’autistes Asperger, mise sur les qualités atypiques de ces personnes hors normes pour leur permettre de sortir de l’isolement.

David Condamines le reconnaît sans détour : son parcours postsecondaire a été difficile.

« Je me suis cassé les dents. Je n’étais pas prêt à ça. Je m’enfonçais dans mes difficultés d’adaptation », dit le jeune homme, qui a abandonné ses études pendant près de 10 ans avant de les terminer en avril dernier, à 32 ans, pour « venger l’échec ».

À l’exception de son débit saccadé et de son regard nerveux, comme s’il craignait toujours de dire quelque chose qui dérange, rien n’indique que l’informaticien est ce qu’on appelle un Asperger.

« Pour moi, la socialisation, ce n’est pas du tout évident. J’aime plus être dans ma bulle », admet-il.

Ce trait, typique des Asperger, est souvent ce qui les place dans une situation de rejet. Ils ont pour la plupart une intelligence normale, voire supérieure pour les tâches nécessitant des habiletés techniques ou logiques. Mais leurs capacités limitées à lire le langage non verbal et les émotions des autres provoquent souvent des conflits.

Résultat : de 10 à 25 % seulement des personnes Asperger occupent un emploi à temps complet au Canada, estime l’agence Auticonsult.

Fraîchement installée au Québec, la firme spécialisée dans le placement professionnel d’autistes est née en Allemagne, en 2011, et s’est déployée dans une quinzaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, la Suisse, les États-Unis et le Canada. Elle a jusqu’à maintenant réussi à placer plus de 200 autistes au travail, principalement dans des postes en informatique.

Avec l’aide d’un coach

Pour y arriver, elle jumelle les travailleurs autistes avec un coach, qui les aide à naviguer dans l’univers professionnel et participe au processus d’entrevue

« C’est un filet de sécurité, au cas où je trébuche, illustre David Condamines, qui a trouvé un emploi dans une entreprise d’optométrie de Longueuil en mai dernier grâce à Auticonsult. Nous avons travaillé sur la façon de me présenter. Depuis mon embauche, on se voit une fois par semaine, et on évalue mon niveau de stress dans l’entreprise. »

Le coach s’assure aussi que tous les employés comprennent que leur nouveau collègue est autiste et peut agir différemment.

« Comme les gens le savent, ils peuvent passer à autre chose et alors se concentrer uniquement sur la personne qu’ils ont en face d’eux », explique le coach André Bélanger, un psychoéducateur qui suit actuellement trois autistes en entreprise pour Auticonsult.

Les travailleurs Asperger ont la réputation d’être particulièrement méticuleux dans les tâches perçues comme ennuyeuses et répétitives par les autres employés.

« C’est un piège pour les Asperger d’essayer d’agir comme des neurotypiques [nom donné par les autistes aux personnes « normales »]. Leur différence est une plus-value. Ils ont une capacité d’attention hors du commun, et un souci du détail qui est très précieux dans le domaine de l’information », affirme M. Bélanger.

Des employeurs réticents

Les travailleurs autistes placés par Auticonsult demeurent des consultants pour l’agence, qui est leur véritable employeur. L’entreprise compte notamment Desjardins parmi ses clients et est actuellement engagée dans une démarche pour trouver d’autres employeurs potentiels désireux d’embaucher des personnes Asperger.

« Nous sommes en concurrence avec une trentaine d’autres agences de placement spécialisées en informatique. Personne ne nous dit non, mais peu d’employeurs disent oui. Ça demeure un défi de convaincre les entreprises de faire le saut », reconnaît Alain Bessette, directeur du développement de l’entreprise.

« Notre meilleur argument dans le contexte actuel de pénurie de main-d’oeuvre, c’est de leur souligner à quel point les Asperger sont loyaux quand ils se sentent bien traités, dit M. Bessette. Ils ne quitteront jamais un emploi où ils se sentent bien. Ça aussi, ça fait partie de leurs traits particuliers. »

https://www.lapresse.ca

Pour Greta Thunberg, son autisme est un "super pouvoir"


Greta Thunberg s’est fait connaitre par son discours sur l’environnement à l’ONU, et est l’instigatrice des grèves pour le climat par des étudiants. Pourtant, cette adolescente est autiste, plus précisément le syndrome d’Asperger. Elle a sûrement été très entouré pour être un leader pour l’environnement. Je trouve que cela est encourageant pour des parents qui ont des enfants autistes
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Pour Greta Thunberg, son autisme est un « super pouvoir »

 

Greta Thunberg lors d’un discours à Berlin, Allemagne, le 29 mars 2019. © afp.

La jeune égérie de la lutte contre le dérèglement climatique estime que l’autisme peut-être un « super pouvoir » s’il est géré dans de bonnes circonstances et avec les bons ajustements.

La jeune Suédoise Greta Thunberg s’est fait connaître mondialement pour avoir initié la grève étudiante pour le climat. Depuis la fin du mois d’août, l’adolescente de seize ans sèche en effet les cours chaque vendredi pour faire le piquet devant le parlement suédois à Stockholm. Le 4 décembre 2018, Greta Thunberg prend la parole à la COP24, le sommet des Nations unies sur les changements climatiques, et appelle les jeunes du monde entier à faire la grève des cours une fois par semaine. Un appel reçu cinq sur cinq en Belgique, comme on peut le constater depuis le mois de janvier.

Adulée par certains, détestée par d’autres

En quelques mois à peine, la jeune suédoise est devenue une icône de la lutte contre le dérèglement climatique. Adulée par certains, critiquée voire détestée par d’autres, la native de Stockholm ne laisse personne indifférent. Et pour cause, il n’est pas commun de voir une jeune fille de 16 ans remettre les grands leaders mondiaux à leur place. Une précocité mentale qu’elle doit en partie à une particularité dont elle est fière.

En effet, Greta Thunberg, comme sa soeur Beata, est atteinte du syndrome d’Asperger, un trouble autistique sans déficience intellectuelle. Le syndrome d’Asperger se caractérise notamment par une altération des interactions sociales générant de l’isolement et de la souffrance, mais aussi par le développement d’intérêts concernant des domaines variés comme les sciences, la littérature, les mathématiques ou encore l’écologie dans le cas de la Suédoise.

https://www.7sur7.be/

Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?


Incel pour célibataire involontaire avait été créé d’abord un soutien et d’entraide pour les hommes et femmes qui n’avaient jamais de rendez-vous. Mais certains hommes dans les réseaux sociaux, on reprit cette idée pour les hommes seulement qui n’arrivent pas avoir une satisfaction sexuelle. Alek Minassian avait des propos misogyne, de haine et il a tué avec un véhicule-bélier plusieurs personnes majoritairement des femmes. Il s’est inspiré Elliot Rodger qui en 2014 a fait 6 morts avant de se suicider. C’était pour lui un châtiment pour les femmes qui l’avaient rejeté
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Qui sont les «incels», dont se réclame Alek Minassian, le tueur de Toronto?

 

Le mouvement controversé a des racines canadiennes.

 

  • Agence France-Presse

Misogynie froide ou frustration rageuse? Le mouvement « incel », dans le collimateur des enquêteurs après l’attaque au véhicule-bélier de Toronto, renvoie à des personnes animées d’un mépris des femmes, voire d’une haine, accusées d’être responsables de leur insatisfaction sexuelle.

Cette piste est explorée par la police canadienne qui a reconnu que les 10 morts et les 14 blessés de l’attaque lundi sont « majoritairement des femmes ».

Message énigmatique

Alek Minassian, 25 ans, le conducteur de la camionnette qui a foncé dans la foule lundi, faisant 10 morts et 14 blessés, « a posté sur Facebook un message énigmatique » quelques minutes avant d’ensanglanter la rue Yonge, a indiqué la police.

Facebook a reconnu avoir désactivé le compte de l’assassin présumé, mais des médias canadiens ont pu saisir une capture d’écran du dernier message qui dit notamment:

« La Rébellion Incel a déjà commencé! Nous allons renverser tous les Chads et les Stacys! Vive le Gentleman Suprême Elliot Rodger ».

Sous-culture web

Les termes employés dans ce message renvoient au lexique privilégié sur les sites internet de la sous-culture « incel », abréviation anglophone pour « involontairement célibataire », tels que certains forums Reddit ou 4chan, ou surtout Incels.me qui recense des milliers d’utilisateurs mais dont l’accès est interdit aux femmes.

Les hommes qui n’ont jamais eu –ou que très rarement– de relations sexuelles, « malgré de nombreuses tentatives » sont la quasi majorité, et il est strictement proscrit de raconter sur ces forums « ses expériences sentimentales ou sexuelles réussies ».

« Chads » et « Stacys » sont ainsi des termes utilisés dans cette communauté pour désigner respectivement un archétype d’hommes et de femmes épanouis sexuellement.

De manière générale, le langage employé y est cru, violent et souvent raciste.

La sous-culture « incel » s’inscrit dans un mouvement « masculiniste » et sexiste plus large sur internet, appelé « manosphère », se voulant une réponse au regain de popularité du féminisme.

Assassin misogyne

La référence dans le message à Elliot Rodger renvoie à l’auteur de la tuerie d’Isla Vista, en 2014 en Californie. Cet homme avait fait six morts sur le campus d’une université de Santa Barbara, avant de se suicider. Il avait expliqué dans une vidéo diffusée avant son crime que cette attaque planifiée était un « châtiment » pour les femmes qui l’avaient rejeté.

« Je massacrerai jusqu’à la dernière blonde gâtée pourrie et prétentieuse que je verrai (…) Toutes ces filles que j’ai tant désirées, elles m’ont toutes rejeté et regardé de haut comme si j’étais un sous-homme », disait cet Américain de 22 ans.

Selon l’avocat de la famille Rodger, le jeune homme souffrait du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme comprenant des troubles des interactions sociales ou de la communication. Alek Minassian souffrait de la même maladie, selon sa mère.

Idéologie​​​​​​

Le terme « incel » a été inventé à la fin des années 1990 par une Canadienne qui voulait que son site internet serve de plateforme « de soutien et d’entre-aide » pour les hommes et les femmes qui comme elle « étaient célibataires ou seuls et qui n’avaient jamais de rendez-vous galants« , a-t-elle expliqué au Globe and Mail, horrifiée que son concept ait été dévoyé de la sorte.

Aujourd’hui, « incel » et la manosphère en général constituent une idéologie à part entière dont le but est de « terroriser les femmes et les normies« , ceux qui ont une vie sentimentale et sexuelle normale, estime le journaliste Arshy Mann qui a longuement enquêté sur le sujet.

S’il est avéré que Minassian a rédigé le « message énigmatique » sur son profil Facebook, et qu’il faisait bien partie de la communauté « incel », son attaque au véhicule-bélier découlerait d’une idéologie haineuse bien énoncée et condamnée devant les tribunaux comme telle, note M. Mann sur Twitter.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

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Londres : un garçon de 10 ans corrige le Musée d’histoire naturelle


Un jeune garçon de 10 ans atteint du syndrome d’Asperger a une passion pour les dinosaures, tellement qu’il a su détecter une erreur dans un musée de Londres lors d’une exposition d’animaux préhistoriques
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Londres : un garçon de 10 ans corrige le Musée d’histoire naturelle

 

PAR 6MEDIAS

 

La BBC raconte comment un jeune garçon passionné de dinosaures a signalé au célèbre musée londonien une erreur sur la désignation de l’un des animaux.

C’est lors d’une visite du Musée d’histoire naturelle de Londres le 21 juillet dernier, en compagnie de son frère et de ses parents, que Charlie Edwards a pu mettre en application ses nombreuses connaissances concernant les dinosaures. Le garçon de 10 ans a en effet repéré une erreur de dénomination de l’un des animaux préhistoriques sur un schéma exposé dans l’une des galeries du musée. Alors que la silhouette du dinosaure en question était accompagnée de la légende « Oviraptor », Charlie a vite identifié à la place un « Protoceratops », comme le raconte la BBC.

Après que le paléontologue en herbe a fait part de sa découverte à ses parents, ceux-ci ont dans un premier temps fait preuve de circonspection, estimant difficile à croire qu’un musée aussi prestigieux et renommé ait pu commettre une bourde comme celle-ci. Finalement alertés, les responsables du musée ont reconnu leur erreur, félicitant Charlie Edwards de façon très officielle, par un courrier le remerciant et lui conseillant de « garder son enthousiasme pour la paléontologie ».

Atteint du syndrome d’Asperger

Les parents du jeune garçon, interrogés par la BBC, ont confirmé que Charlie se passionnait pour ce sujet depuis sa plus tendre enfance et qu’il avait « commencé à lire des encyclopédies dès l’âge de trois ans ». Souffrant du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme qui se caractérise souvent par un intérêt poussé pour un sujet bien défini, Charlie Edwards ne se fatigue jamais d’apprendre de nouvelles choses sur les dinosaures, comme le raconte sa mère.

« Nous aurions dû réaliser tout de suite qu’il avait raison, il adore vraiment les dinosaures », a-t-elle confié au Telegraph, fière de son fils et ravie de le voir mettre en pratique son immense savoir en la matière.

http://www.lepoint.fr/

Les autistes ont-ils contribué aux succès évolutifs des humains?


Une hypothèse intéressante qui serait détectable sur des peintures rupestres à propos des autistes. Ces personnes auraient été un tremplin pour des spécialisations techniques et sciences pour le développement de notre espèce. Ce serait grâce par leur capacité et leur différence
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Les autistes ont-ils contribué aux succès évolutifs des humains?

 

Une œuvre d'autiste préhistorique? | GOC53 via Flickr CC License by

Une œuvre d’autiste préhistorique? | GOC53 via Flickr CC License by

Repéré par Peggy Sastre

D’après de nouvelles recherches, l’humanité a progressé grâce à sa diversité et les capacités spéciales de certains.

Voici à peu près 100.000 ans, l’espèce humaine voyait émerger la moralité collaborative –le fait pour une communauté de s’investir dans le bien-être de tous ses membres, à chacun selon ses besoins et ses moyens–, ce qui allait permettre aux autistes, individus «différents» d’un point de vue cognitif et comportemental, de jouir d’une intégration totale à la société. Et en voyant leur spécificité non seulement tolérée, mais respectée et valorisée, les autistes ont pu être l’un des moteurs de la prospérité évolutive de notre espèce.

Telle est l’hypothèse d’une passionnante étude menée par trois chercheurs de l’université d’York, au Royaume-Uni. Selon Penny Spikins, Barry Wright et Derek Hodgson, œuvrant en archéologie et en sciences de la santé, les autistes possédant souvent des capacités de mémorisation exceptionnelles, des perceptions olfactives ou gustatives supérieures à la moyenne ou encore une meilleure compréhension «innée» de certains systèmes naturels, comme les comportements des animaux, ce sont autant d’aptitudes que les groupes ont eu tout intérêt à agréger afin d’en tirer profit.

Des traces dans les peintures rupestres

Pour les chercheurs, il est même assez probable que les autistes aient été à l’origine du processus de spécialisation des activités, des techniques et des sciences, qui aura été d’une importance cruciale pour le développement de notre espèce.

«Nous avançons que la diversité et les variations inter-individuelles ont probablement été plus essentielles aux succès évolutionnaires humains que telle ou telle caractéristique particulière, résume Penny Spikins. C’est la diversité entre les individus qui aura permis le succès humain, en permettant notamment d’offrir à certains des rôles spécialisés. Et avec l’essor de l’éthique collaborative, la diversité de la personnalité humaine a pu s’élargir.»

Ces recherches s’intègrent dans tout un corpus retraçant l’histoire évolutive et génétiquede l’autisme, et qui estime que l’autisme sans déficience intellectuelle –comme le syndrome d’Asperger– a pu être sélectionné par l’évolution voici un peu moins de 200.000 ans, ce qui lui aura permis de se maintenir dans la population humaine à une fréquence certes peu élevée, mais relativement stable. Certains traits autistiques seraient même détectables dans des peintures rupestres.

http://www.slate.fr/

Ce garçon atteint du syndrome d’Asperger décrit sa vie dans un touchant poème


Ceux qui croient que les enfants autismes ne peuvent pas ressentir le jugement des autres, le mal-être d’être différent, voilà un enfant atteint du syndrome d’Asperger qui prouvent qu’ils se sentent différents des autres et qu’ils cherchent leur place dans cette société
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Ce garçon atteint du syndrome d’Asperger décrit sa vie dans un touchant poème

 

SYNDROME ASPERGER

Compassionate Eye Foundation/Steven Errico via Getty Images

Il s’appelle Benjamin, il a 10 ans, et en quelques vers, il nous plonge dans son quotidien, celui d’un enfant atteint du syndrome d’Asperger.

Pour l’école, il a dû écrire un poème intitulé «I am» (Je suis). Sa mère a souhaité partager celui-ci avec la National Autism Association, une association de parents d’enfants autistes américaine, qui a publié le poème sur Facebook le 10 avril.

Le texte extrêmement touchant de ce garçon qui se sent «étrange», «pas à sa place», «dans l’espace» a été partagé près de 15 000 fois sur le réseau social.

Voici la traduction (en anglais les vers riment) :

«Je suis étrange, je suis original
Je me demande si tu l’es aussi
J’entends des voix dans l’air
Je constate que ce n’est pas ton cas, ce n’est pas juste
Je ne veux pas avoir le cafard
Je suis étrange, je suis original
Je fais comme si tu l’étais aussi
J’ai l’impression d’être un garçon dans l’espace
Je touche les étoiles et ne me sens pas à ma place
Je m’inquiète de ce que pensent les autres
Je pleure quand les gens rient, je me sens tout petit
Je suis étrange, je suis original
Je comprends maintenant que toi aussi
Je dis que ‘je me sens comme un naufragé’
Je rêve d’un jour où ce ne sera pas grave
J’essaye de trouver ma place
J’espère y arriver un jour
Je suis étrange, je suis original.»

«Excellent travail, Benjamin! Tu es exactement à ta place car nous sommes étranges aussi», a répondu l’association.

Dans les commentaires, les internautes se sont émus de ce poème.

«Ça me brise le cœur de voir qu’un garçon de cet âge se sent déjà au mauvais endroit», écrit l’un d’entre eux. «Benjamin, tu es tout ce que nous aimerions être», a commenté quelqu’un d’autre.

Un nouveau-né sur 100 serait atteint de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Le syndrome d’Asperger en fait partie, il se caractérise par des difficultés dans les interactions sociales.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Ce chien calme sa maîtresse


Encore une fois, on voit bien que les animaux domestiques peuvent être très utiles à l’être humain. Ce chien change quelque chose a cette femme, un sentiment qu’il comprend la peine de sa maîtresse
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Ce chien calme sa maîtresse

 

Ce chien calme sa maîtresse

Ce chien essaie toujours de réconforter sa maêtresse lorsqu’elle est triste

Danielle Jacobs est une jeune femme atteinte du syndrome d’Asperger, un trouble qui l’empêche souvent de comprendre le comportement des gens qui l’entourent et donc de communiquer avec eux. Une situation que Danielle vit comme une véritable souffrance, puisqu’elle se sent totalement impuissante face à  ce syndrome.

Mais s’il y a bien quelqu’un qui sait comment la réconforter, en particulier lorsqu’elle fait une crise, c’est son chien.

En effet, en entendant que sa maîtresse est en train de pleurer, l’animal s’approche d’elle et semble même vouloir l’empêcher de se faire du mal en mettant ses pattes sur les bras de la jeune femme. Lorsque finalement Danielle s’assied par terre, tout en continuant de pleurer, le chien reste blotti à  côté d’elle et approche sa tête de la sienne afin de la réconforter.

La preuve, s’il en fallait une, que le chien est bel et bien le meilleur ami de l’homme.

http://fr.canoe.ca/

Une enseignante filme son élève autiste pour l’humilier


Être enseignant est une profession, et certains n’ont vraiment pas affaire dans ce genre de domaine. En temps qu’adulte, elle ne s’est nullement servie de sa tête pour montrer une vidéo d’un élève ayant une difficulté. Alors que partout qu’on devrait opter pour la tolérance zéro face à l’intimidation.
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Une enseignante filme son élève autiste pour l’humilier

 

Une enseignante de l'État du Michigan a humilié l'un de ses élèves atteint du... (Photo archives)

Photo archives

Mike Householder
Associated Press
DÉTROIT

Une enseignante de l’État du Michigan a humilié l’un de ses élèves atteint du syndrome d’Asperger en le filmant alors qu’il était pris dans sa chaise pour ensuite montrer la vidéo aux camarades de classe du garçon et à des collègues, a écrit dans une lettre le directeur général de la commission scolaire.

La communication rédigée par Scott Bogner a été envoyée au conseil d’établissement pour faire état des conclusions de l’enquête sur les événements survenus le 22 novembre dans la salle de classe de Nicole McVey, à l’école primaire Oaktree, située à un peu plus de 100 km de Détroit.

On y apprend que l’enseignante a tourné les images, suggéré que la vidéo soit envoyée à une émission de télévision nationale et continué à la montrer à des collègues après que plusieurs d’entre eux lui eurent fait remarquer qu’il s’agissait d’un geste déplacé.

Scott Bogner a précisé que Mme McVey avait laissé l’élève s’«épuiser» et avait «refusé qu’un autre adulte l’aide».

Des concierges ont finalement aidé le garçon à se sortir de sa fâcheuse posture après une dizaine de minutes. Avant de reprendre son cours, l’enseignante a montré la vidéo sur une télévision à écran géant devant tous les élèves, incluant le garçon, a-t-il ajouté.

Dans la lettre envoyée au conseil d’établissement en janvier et obtenue vendredi par l’Associated Press, Scott Bogner recommande que Nicole McVey soit congédiée.

«Les enseignants ne devraient pas humilier et ridiculiser leurs élèves, surtout ceux qui ont des besoins particuliers», a-t-il dénoncé.

L’avocat de l’enseignante, William Young, a fait valoir que sa cliente n’avait «pas tourné la vidéo avec des intentions malicieuses».

http://www.lapresse.ca/

Avril, le mois de l’autisme Manque de ressources toujours criant


Avril est un mois se sensibilisation de  la famille et  l’autisme. Les parents avec un jeune enfant autisme savent comment cela demande une présence constante envers leur enfant mais, ils ont besoin d’aide .. Un témoignage d’un autisme adulte qui a cause de son problème lui a fait vivre l’enfer et il est malheureusement impossible de réintégré la vie sociale faute de moyen
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Avril, le mois de l’autisme

Manque de ressources toujours criant

 

Manque de ressources toujours criant

Crédit photo : Gracieuseté

Bogdan Chiochiu

VA Nouvelles

Alors que le mois de l’autisme débute officiellement demain, TVA Nouvelles est allé à la rencontre de Bogdan Chiochiu et de ses parents, qui se battent pour dénoncer le manque de moyens attribués aux patients atteints d’autisme.

Bogdan Chiochiu souffre du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme, en plus d’être bipolaire. L’an dernier, le jeune homme de 24 ans a été arrêté dans une unité psychiatrique de l’hôpital Lakeshore, après avoir frappé une infirmière.

Il a été amené en détention, avant de comparaître devant un juge, pour finalement être transféré à la prison de Rivière-des-Prairies, où il a passé quatre jours, le tout, sans avoir l’autorisation de prendre ses médicaments. Aujourd’hui, le jeune homme veut se réinsérer en société, mais ne peut le faire, faute d’obtenir l’aide d’un éducateur.


Lorsqu’on lui demande comment s’est passée son incarcération, Bogdan répond qu’il a trouvé le tout «difficile, très difficile. Ce qui a été le plus difficile pour moi c’est de me faire menotter», ajoute-t-il.

Pour un autiste, être déraciné de son quotidien, éloigné de ses routines est extrêmement déstabilisant et peut devenir une grande source d’anxiété. C’est ce qui s’est produit lorsque Bogdan a été confiné à une petite cellule avec un codétenu.

Pour se rassurer, le jeune homme de 24 ans s’est mis à chanter. Mais son compagnon de chambre n’a pas beaucoup apprécié. Bogdan s’est fait ruer de coups et les gardiens ont dû le placer en isolement.

Après ces quatre jours d’enfer, Bogdan a été transféré à l’institut Philippe-Pinel où il a passé 6 mois, puis a été admis à l’hôpital Douglas, endroit qu’il habite toujours.

Abandonné par le système?

 

Bogdan peut rendre visite à ses parents de temps à autre, mais sa mère s’inquiète tout de même puisqu’il semble être laissé à lui-même la plupart du temps.

«Il dort toute la journée, parce qu’il n’a rien à faire. Par ce qu’il n’y a pas d’activité, aucun programme pour la journée», dit-elle.

De plus, selon sa mère, le jeune homme de n’a accès à aucune forme de thérapie.

Malgré tout les soucis qu’ils se font pour leur fils, Mirela et Aurel Choichui sont dans l’impossibilité de le reprendre à la maison.

«On nous a coupé les services. On nous a dit qu’on n’allait jamais avoir plus de trois heures par semaines», dit Mme Chochui.

Pour l’institut, c’est insuffisant et il est donc impossible pour le jeune Montréalais de retourner vivre chez lui.

«J’avais une routine quand j’étais à l’extérieur, qui mettait en avant mes qualités personnelles et éventuellement professionnelles» a confié Bogdan.

À l’aide

 

Les parents de Bogdan prétendent que l’hôpital Douglas ne respecte pas la loi comme en foi un jugement du Tribunal administratif du Québec, rendu en novembre dernier, qui stipule que

«l’hôpital Douglas doit s’engager à faire toute la réinsertion sociale».

Ce qui inclut l’aide et l’appui d’un éducateur. Pourtant, rien de tout ça n’a été mis en place par l’établissement.

Selon la mère, «il est traité comme un dossier, moi j’aimerais qu’il soit traité comme une personne à part entière.»

«Cette image de bureaucratie qui avale notre argent et qui ne fait rien! C’est insensé ça!» dit pour sa part son père.

À l’hôpital Douglas, personne n’était disponible pour répondre aux questions de TVA Nouvelles.

Aucun retour non plus de la part de la ministre déléguée aux services sociaux, Dominique Viens, à qui les parents de Bogdan on écrit une lettre pour décrire leur situation et demander de l’aide.

Avril est le mois de l’autisme et la famille Chichui voit là une belle occasion à saisir par le gouvernement pour agir et améliorer les qualités de vie de Bogdan et de tous les autres jeunes autistes comme lui.

L’autisme toucherait près de 18 000 personnes à travers le Québec.

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