Ce logiciel sait si vous mentez


Un logiciel dont ses sources proviennent de procès dont il n’y a pas eu d’erreur judiciaire. Ils ont enregistré tout ce que le corps fait lors d’un mensonge en plus des hésitations de la parole. Il reste encore d’autres options à ajouter. Peut-être que dans un avenir prochain, les criminels auront de plus en plus de difficultés à mentir pour essayer d’échapper à la justice
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Ce logiciel sait si vous mentez

Concours de faux procès de la Durham Nativity School au tribunal du comté en décembre 2015. Christine T. Nguyen/AP/SIPA

Concours de faux procès de la Durham Nativity School au tribunal du comté en décembre 2015. Christine T. Nguyen/AP/SIPA

Par Arnaud Devillard

Des chercheurs américains ont mis au point un logiciel capable de savoir si quelqu’un ment, simplement en l’observant. Le programme s’est entraîné sur des vidéos de vrais procès.

DOUTE. Imaginons que vous soyez soumis à un interrogatoire. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, mais vous avez tendance à regarder votre interlocuteur droit dans les yeux. Vous agitez aussi les deux mains en même temps. Et vous hochez pas mal la tête. Sans parler des grimaces qui, de temps en temps, défigurent votre visage. Sachez-le, si avec tout cela, vous n’êtes pas coupable de quelque chose, vous serez au moins suspect. Et pas besoin d’un détecteur de mensonge à l’ancienne branché sur votre pouls : il a suffi d’une caméra et d’un logiciel pour faire naître le doute.

Elocution, gestuelle et mouvements faciaux sont analysés

Quatre chercheurs de l’université du Michigan, aux Etats-Unis, ont en effet mis au point un prototype censé permettre, à terme, de déterminer si quelqu’un ment ou dit la vérité, simplement en scrutant son élocution, sa gestuelle et ses mouvements faciaux. Le programme relève de la technique du machine learning, à savoir qu’il apprend en analysant un jeu de données et améliore son efficacité au fur et à mesure qu’il analyse de nouvelles données.

MAUVAIS MENTEURS. En l’occurrence, ce logiciel a été entraîné avec 120 vidéos d’authentiques procès filmés dont on connaît le verdict (et qui ne sont pas des erreurs judiciaires !) et pour lesquels on sait qui a menti et qui a dit la vérité au cours de l’audience. L’intérêt du procédé ? Eviter d’avoir à recréer en laboratoire une fausse situation de procès où un interlocuteur ferait semblant de mentir.

Les chercheurs estiment que dans ce type de contexte, les « menteurs » jouent trop mal le mensonge car il manque la motivation inhérente au procès : sauver sa peau !

Les vidéos utilisées montrent à la fois des suspects et des témoins et, dans la moitié des cas choisis, les personnes mentaient. Les chercheurs ont intégralement retranscrit les audiences, en y incluant les hésitations et les onomatopées (les « euh » et « bah »), afin de déterminer comment s’exprime un menteur, quels sont ses tics. Idem pour les gestuelles, réparties en neuf catégories de mouvements de tête, d’yeux, de bouche, de mains et de sourcils, chacune correspondant à un niveau de mensonge.

Ce sont tous ces paramètres qui ont été intégrés au logiciel. Il en ressort que fixer son interlocuteur est un signe de mensonge probable (70 % des menteurs le faisaient, contre 60 % de ceux qui disaient la vérité). Agiter les mains également (40 % contre 25 %), comme se tordre les traits du visage (30 % contre 10 %) (voir le détail des critères ici).

IMAGERIE THERMIQUE. Les premiers résultats sont prometteurs puisque l’équipe assure avoir obtenu des taux d’efficacité du dispositif de 75 %. La recherche n’est cependant pas terminée puisqu’elle devrait prochainement intégrer d’autres paramètres comme le rythme cardiaque ou celui de la respiration, des données là aussi captées à distance, par imagerie thermique.

http://www.sciencesetavenir.fr/

ATTENTATS DE BOSTON: SUNIL TRIPATHI, L’UN DES FAUX SUSPECTS, A ÉTÉ RETROUVÉ MORT


Voilà un exemple des risques de chasse à l’homme sans avoir des informations de la police avec un avis de recherche officiel et non par des réseaux sociaux ou des personnes jouent à Sherlock Holmes et émettent leur hypothèse en ligne … De graves conséquences peuvent en résultés comme faire une justice sans procès ou une dépression d’une personne innocente
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ATTENTATS DE BOSTON: SUNIL TRIPATHI, L’UN DES FAUX SUSPECTS, A ÉTÉ RETROUVÉ MORT

 

Le corps de l’étudiant disparu, accusé à tort d’être l’un des auteurs des attentats de Boston, a été retrouvé dans une rivière.

 

Il avait disparu le 16 mars dernier à Providence, ville où il étudiait. Sans portable, sans portefeuille, Sunil Tripathi, 22 ans et étudiant de l’université Brown, n’avait donné aucun signe de vie. On a retrouvé son corps flottant dans une rivière de la ville, en début de semaine. Cette disparition survient quelques jours après que Sunil Tripathi a été confondu avec l’un des suspects des attentats de Boston.

Pendant plusieurs jours après les explosions, de nombreux utilisateurs du réseau communautaire Reddit ont joué les détectives pour retrouver la trace de l’auteur des attentats du marathon de Boston. Quand certains triaient les photos, d’autres analysaient les vidéos. Et c’est justement à partir de ces vidéos qu’un lien a été établi, à tort, par certains internautes entre Sunil Tripathi et le véritable «suspect n°2», Dzhokhar Tsarnaev. Lorsqu’ils se rendent compte que l’étudiant a disparu depuis quelques semaines, ils y voient là un suspect en puissance.

Deux éléments vont les conforter dans cette voie: une ancienne camarade de classe de Sunil s’exprime sur Twitter et pense le reconnaître dans les images de surveillance. Puis, un utilisateur de Twitter assurera avoir entendu le nom de Tripathi dans les fréquences radio de la police.

«Les noms ont été identifiés sur les fréquences de la police de Boston: Suspect 1: Mike Mulugeta, Suspect 2: Sunil Tripathi» – @ghughesca

Finalement, d’après l’enquête de The Atlantic, le nom de Sunil Tripathi n’aurait pas été prononcé par la police de Boston. Quoi qu’il en soit, les soupçons contre Sunil Tripathi seront ensuite relayés sur Twitter et prendront une ampleur presque incontrôlable. Cela va vite. Très vite. Alors la famille Tripathi réagit et publie un message pour rappeler l’innocence de Sunil.

Une fois que les frères Tsanaev ont été identifiés, certains utilisateurs de Reddit se sont excusés auprès de la famille pour avoir colporté de fausses accusations contre leur fils. Le salon de discussion «findbostonbombers» (discussion encore disponible dans le cache), dédié à l’identification des responsable des attentats, a été fermé. Le 22 avril, le directeur général de Reddit s’est excusé sur le blog officiel du site.

«Bien que démarrée avec de bonnes intentions, une partie de l’activité développée sur Reddit a alimenté une chasse aux sorcières et des spéculations dangereuses qui ont fini par avoir des conséquences très négatives pour des innocents (…) Il faut qu’à l’avenir, nous fassions notre possible pour aider et non gêner pendant un moment de crise.»

D’autres enquêtes d’utilisateurs avaient identifié deux étudiants d’origine marocaine comme les auteurs des attentats, photomontages à l’appui, publiés sur différents sites.

Pour l’heure, les circonstances de la mort de Sunil Tripathi n’ont pas été élucidées par les enquêteurs. Selon l’avis de recherche, il montrait des signes de déprime mais n’était pas diagnostiqué comme dépressif

http://www.slate.fr

Gatineau ► Un réseau de fraudeurs sévit


Ils sont plusieurs a suivre des personnes vulnérables comme les personnes âgées, ils sont muni qu’un cellulaire et sont organisé a plusieurs pour avoir le NIP et cartes de crédits, ou de débits de leur proie potentielle. C’est vraiment décevant que ce genre de personne qui n’ont aucun scrupule de dévaliser ainsi des personnes .. Si cela se passe a Gatineau, ca peut se passer aussi ailleurs
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Gatineau

Un réseau de fraudeurs sévit

 

Par Doug Hempstead | Agence QMI

Des dizaines de fraudeurs vident des comptes bancaires de personnes âgées peu méfiantes de Gatineau, au Québec.

L’agent Pierre Lanthier de la police de Gatineau a expliqué que c’est dans les stationnements de magasins à grande surface que les voleurs opèrent depuis plus d’un an.

En 2011, plus d’un cas par semaine a été signalé et près de 20 cas ont été répertoriés seulement depuis le début de cette année. Les suspects seraient des gens de Montréal.

En octobre dernier, huit personnes originaires de Roumanie ont été arrêtées (quatre à Montréal et deux à Brossard), lors d’une frappe policière orchestrée par les enquêteurs de la division des crimes économiques après des perquisitions à Montréal et à Brossard.

Le procédé est souvent le même. Un suspect suit une victime, généralement une femme plus âgée, dans un supermarché ou un grand magasin et les regarde magasiner. Lorsque la victime va passer à la caisse et va utiliser sa carte de débit ou de crédit, le suspect filme le numéro d’identification avec l’appareil photo de son téléphone intelligent.

À l’extérieur du magasin, deux complices du premier suspect accostent la victime, et le plus souvent, ils sortent une carte routière et demandent de l’aide. Lorsque la victime est distraite, on lui subtilise sa carte sans qu’elle s’en rende compte.

Selon Pierre Lanthier, les victimes ne courent aucun danger.

« Ils ne sont pas violents, a-t-il dit. Ils sont très polis et ils parlent français. Après avoir obtenu les directions, ils remercient la dame.»

Le policier a ajouté que les suspects sont bien habillés et ont généralement entre 25 et 35 ans.

Une enquête d’un autre corps de police a conduit à l’arrestation de quatre personnes et a permis de savoir que près de 80 personnes seraient impliquées.

«C’est un travail à plein temps pour eux, a déclaré M. Lanthier. Il est difficile de dire combien ils sont.»

Le policier a recommandé aux personnes âgées de faire attention, notamment lorsqu’elles font leurs achats et particulièrement lorsqu’elles composent leur code d’identification personnel (NIP).

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Démasqués!


Il est de plus en plus difficile de faire un crime parfait. La science médico-légale a fait de grandes avancées dans ce domaine, tout le corps passe au crible pour détecter les criminels et faire des mises accusations. Ou encore découvrir l’historique d’une victime pour comprendre son histoire
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Démasqués!

Démasqués!

Photothèque La Presse

Judith Lachapelle
La Presse

Au cinéma, les experts en science médico-légale ne mettent que quelques répliques à résoudre les énigmes judiciaires. Dans la vraie vie, la science offre des outils étonnants, mais aussi imparfaits. Survol des plus récentes découvertes en matière d’identification.

VISAGE

Les logiciels de reconnaissance faciale peuvent être confondus dès que le sujet passe sous le bistouri pour une intervention esthétique. Une équipe de l’Université de Notre-Dame, en Indiana, a constaté que la moitié des logiciels échouait à identifier correctement une personne avant et après son opération. Solution: au lieu d’étudier tout le visage, il vaut mieux identifier indépendamment plusieurs éléments du visage, comme les yeux ou le nez. Cette technique a permis aux chercheurs américains d’obtenir un taux de reconnaissance de 78%. (New Scientist)

CHEVEUX

Un demi-centimètre à la racine d’un cheveu. C’est tout ce dont une équipe de chercheurs de l’Université d’Ottawa a besoin pour découvrir le parcours de son propriétaire dans les deux semaines précédant le prélèvement. L’été dernier, ces chercheurs ont déballé toute l’information qu’ils pouvaient lire dans les isotopes stables d’hydrogène et d’oxygène retenus dans un cheveu, qu’il ait appartenu à une victime ou à un suspect.

«L’eau que l’on boit, a indiqué au journal Le Droit le chercheur Gilles St-Jean, contient des éléments différents selon la région où l’on se trouve.»

Les scientifiques s’appliquent à construire une carte géographique de la composition chimique des cheveux canadiens, qui pourrait aider à résoudre certaines affaires criminelles non élucidées.

DOIGTS

Depuis le début de leur utilisation comme méthode d’identification judiciaire, les empreintes digitales ont acquis une réputation solide. Mais un rapport d’enquête publique publié en décembre dernier en Écosse appelle à la prudence des experts dans les cas complexes. En 1997, des empreintes de doigts trouvées sur une scène de meurtre avaient été attribuées à une policière. L’agente Shirley McKie, qui a toujours vigoureusement nié les conclusions de l’analyse des empreintes, a finalement été blanchie en 1999. La confusion entre les empreintes digitales de la victime et celles de la policière a mené les commissaires à formuler 86 recommandations, dont 2 très importantes: la preuve des empreintes n’est pas infaillible, et les experts doivent reconnaître que leurs conclusions relèvent parfois de l’opinion plutôt que des faits. (The Guardian)

ADN

On laisse des traces d’ADN, des fragments de peau ou de salive, un peu partout sur notre passage. Mais on en laisse aussi là où l’on n’est pourtant pas allé… Des chercheurs australiens ont démontré l’automne dernier que la contamination de l’ADN ne devait pas être prise à la légère. Après avoir demandé à un volontaire de manipuler pendant une minute un jouet d’enfant, une chercheuse a frotté le jouet sur sa blouse de laboratoire. En analysant le vêtement, on a trouvé suffisamment de traces d’ADN pour clairement identifier le volontaire, même si celui-ci n’a jamais touché la blouse blanche. Prudence, donc, disent les chercheurs aux policiers, lorsque vient le temps de conclure qu’un suspect était présent sur les lieux d’un crime. (New Scientist et Legal Medicine)

PIEDS

Comme l’empreinte digitale, la démarche est également unique à chaque personne. Des chercheurs de l’Université Shinshu, au Japon, ont mis au point un logiciel qui a obtenu un taux de reconnaissance de 98% des 104 participants de l’étude. Le logiciel a d’abord observé chacun des participants pendant qu’il fait une dizaine de pas – pieds nus – sur un plateau constellé de capteurs. Ceux-ci ont enregistré la pression exercée par le pied au sol lors de la marche. Par la suite, l’ordinateur a su reconnaître la très grande majorité des participants qui sont repassés sur son plateau. Les chercheurs croient que la méthode pourrait avoir des applications médicales ou même être utilisée comme mesure de sécurité à l’aéroport. (New Scientist)

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«Arnaque des grands-parents» ►La GRC épingle cinq suspects à Montréal


Ces arnaqueurs devaient être bien informés sur leur victimes pour s’être fait passer pour quelqu’un de la famille sans pour autant éveillée de soupçons.  Les grands-parents sont des cibles potentiels quand on joue sur sur l’air des familles ..
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«Arnaque des grands-parents»  ►La GRC épingle cinq suspects à Montréal

 

La GRC épingle cinq suspects à Montréal

Crédit photo : Archives Agence QMI

Par Maxime Deland | Agence QMI

Cinq personnes soupçonnées d’avoir soutiré des milliers de dollars à plusieurs personnes âgées, en leur faisant croire qu’un membre de leur famille était dans le pétrin à l’étranger, ont récemment été arrêtées à Montréal, ont annoncé les autorités, mardi.

Ces arrestations ont eu lieu vendredi, lors du démantèlement d’un centre d’appels situé dans l’ouest de l’île de Montréal.

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC),

La majorité des gens floués seraient des Américains.

Selon ce que l’enquête a permis d’établir, les suspects contactaient leurs présumées victimes par téléphone, en s’identifiant comme un membre de leur famille – leur petit-fils, la plupart du temps.

«Le prétendu petit-fils leur aurait alors dit qu’il avait besoin d’argent pour se sortir d’impasse, soit à la suite d’un accident ou de démêlés avec la justice, a indiqué la GRC, par voie de communiqué. Il aurait demandé à ses supposés grands-parents de lui envoyer une somme d’argent via un comptoir de transfert électronique. Une fois l’argent envoyé, bien sûr, les victimes n’en ont plus vu la couleur, pas plus qu’elles n’ont eu des nouvelles du prétendu petit-fils.»

La perquisition menée au centre d’appels a permis la saisie de plus de 11 000$ en argent, d’un revolver, d’une quinzaine de téléphones cellulaires, de même que de nombreuses cartes d’appels prépayées.

Les cinq individus appréhendés devraient faire face à la justice au cours des prochains jours.

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Winnipeg → La GRC utilise Facebook comme outil de négociation


D’autres temps, d’autres mœurs, mais toujours les mêmes problèmes … Un futé d’avoir pensé d’utiliser Facebook pour communiquer avec l’agresseur étant donné qu’il n’avait pas d’autres moyens sans risquer la vie des victimes
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Winnipeg →  La GRC utilise Facebook comme outil de négociation

Winnipeg - La GRC utilise Facebook comme outil de négociation

© Shutterstock

WINNIPEG – La GRC a utilisé Facebook pour mettre un terme à une confrontation avec un homme armé qui s’était barricadé dans une résidence de la municipalité de Brochet, dans le nord-ouest du Manitoba, plus tôt cette semaine.

Le suspect aurait menacé les occupants de la maison avec un fusil de chasse, dimanche soir, après que les victimes eurent appelé les policiers concernant une affaire d’agression, a expliqué la GRC.

Le suspect a refusé de quitter la maison. Une femme a toutefois été en mesure de lui fausser compagnie en s’enfuyant à l’extérieur, vers 23h, tout juste après l’arrivée de l’équipe de négociation de la GRC.

Les autorités ont constaté qu’il n’y avait pas de service téléphonique. C’est alors que les négociateurs ont utilisé Facebook pour communiquer avec le suspect.

L’homme s’est finalement rendu aux autorités vers 9 h 30, lundi.

L’individu, âgé de 37 ans, est accusé d’agression armée, d’avoir proféré des menaces, d’entrée par effraction et de possession illégale d’une arme à feu.

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Maladie mentale ► Des personnes dangereuses pour leur entourage


La schizophrénie est une maladie insidieuse qu’une famille qui malgré leur amour, l’aide ne peut pas prévoir, ni se préparer quand les délires de ces personnes malades se font de plus en plus fort. Manque de ressources, manque de soins, manque de suivi externe peuvent aboutir a des drames extrême tel qu’a connu le petit village de Saint-Romain
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Maladie mentale  ► Des personnes dangereuses pour leur entourage?

 

Maladie mentale - Des personnes dangereuses pour leur entourage?

Pascal Morin

© Pier-Yves Carbonneau-Valade/ Agence QMI

MONTRÉAL – L’horrible drame survenu en fin de semaine à Saint-Romain a relancé le débat sur le suivi et l’encadrement apportés aux personnes aux prises avec une maladie mentale.

Le suspect du triple meurtre, Pascal Morin, subit actuellement une évaluation psychiatrique, à la suite de laquelle on saura s’il est apte à comparaître et s’il est criminellement responsable de ses actes.

L’homme de 35 ans a été formellement accusé lundi des meurtres de sa mère Ginette Roy-Morin, 70 ans, et de ses nièces, Laurence, 11 ans, et Juliette, 8 ans, dont les funérailles auront lieu samedi, à 15h, en l’église de Saint-Sébastien.

Au milieu des années 80, le gouvernement avait entamé ce qu’on appelle la désinstitutionalisation et, depuis, certaines personnes atteintes de problèmes de santé mentale ne vivent plus dans des établissements spécialisés. Elles sont parfois laissées à elles-mêmes, faute de ressources pour les accompagner.

Le sénateur conservateur Pierre-Hugues Boisvenu a blâmé le gouvernement provincial pour ces plus récents événements et pour ceux qui touchent les régions de l’Estrie et du Centre-du-Québec depuis une dizaine d’années.

«Le Québec est bon premier, par une très forte marge, au chapitre des crimes commis par des gens trouvés non responsables en raison de troubles mentaux, a affirmé M. Boisvenu. 45 % des quelque 1200 cas répertoriés au pays depuis l’entrée en vigueur de l’article 16 dans le Code criminel il y a vingt ans, sont survenus au Québec.»

Le sénateur dénonce la désinstitutionnalisation orchestrée par l’État qui a conduit à la fermeture de 50% des lits en psychiatrie.

«Il y a des gens gravement malades, schizophrènes, dont les familles ne peuvent prendre soin et qui nécessiteraient une hospitalisation, mais faute de budget, les services ne sont pas là.»

Me Bruno Langelier qui a monté trois dossiers de non-responsabilité criminelle entre 2002 et 2006 à Victoriaville va dans le même sens.

«Il est extrêmement dangereux de confier aux parents, souvent âgés, le suivi à l’externe de leur enfant psychotique. Il faut de l’aide spécialisée afin de s’assurer que ceux qui sont malades prennent leur médication. Dans 99% des cas, le schizophrène qui souffre d’un délire va s’en prendre à un proche ou un membre de son entourage.»

Depuis le début des années 2000, on recense au Québec plus d’une cinquantaine de meurtres commis par une ou des personnes souffrant d’un problème de santé mentale

 

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Médias sociaux Un nouvel outil dans les mains de la police


Je trouve normal qu’une personne qui se vante de mauvais coup ou qu’il intimide un autre dans un de réseau social soit responsable de ses écrits et subissent les conséquences ..
Et si cela peut servir pour des preuves, alors pourquoi pas … un moment donné il faut prendre les grands moyens
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Médias sociaux

Un nouvel outil dans les mains de la police

 

Un nouvel outil dans les mains de la police

Crédit photo : Agence QMI

Par Martine Veillette | Agence QMI

Ce que vous publiez sur Facebook, Twitter ou YouTube pourrait être retenu contre vous puisque la police utilise de plus en plus les médias sociaux pour mener ses enquêtes, notamment dans les cas d’intimidation ou de voie de fait.

Les enquêteurs de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent ont créé leur propre page Facebook. Ils deviennent «amis» avec la personne suspecte et peuvent ensuite recueillir des informations pouvant faire avancer leur dossier. Les écrits peuvent aussi servir à confronter une personne qui a proféré des menaces, mais ne veut pas avouer.

«Si une personne écrit sur Facebook, « je vais t’arracher les yeux », on peut la confronter avec cette preuve», a mentionné Gilles Villemaire, responsable des enquêtes pour la Régie de police.

Le recours à cette source d’information est occasionnel, a-t-il souligné, et est principalement utilisé pour des cas d’intimidation, de voies de fait ou de méfaits par des mineurs qui surviennent dans la cour d’école.

Au service de police de Longueuil, les enquêteurs se servent également des médias sociaux pour identifier des suspects.

«Si une personne ne connaît pas exactement le nom de la personne, mais sait qu’elle l’a vue sur Facebook, ça peut nous permettre de l’identifier. C’est une piste d’enquête», a indiqué Mark David, porte-parole pour la police de Longueuil.

Il n’a pas été en mesure d’indiquer la fréquence à laquelle les enquêteurs ont recours aux médias sociaux dans le cadre d’enquêtes puisqu’il s’agit, la plupart du temps, d’un élément de preuve parmi d’autres.

MM. Villemaire et David soulignent que comme les médias sociaux sont publics, ils sont facilement accessibles et utilisables. Facebook permet de mettre un visage sur un suspect et parfois même, d’identifier des complices.

On se rappellera par exemple le cas du jeune homme de Laval qui a mis sur Internet une vidéo de lui commettant diverses infractions au Code de la route. Les deux corps de police affirment toutefois ne pas avoir traité de cas semblables.

Pour pouvoir donner un constat d’infraction, la qualité de la vidéo doit permettre d’identifier des éléments importants.

«On doit pouvoir certifier que telle personne, à telle heure, à tel endroit sur le territoire, a commis telle faute. On ne peut pas automatiquement envoyer un constat d’infraction, ça dépend de la qualité de la vidéo et de la preuve», a mentionné l’agent David.

En cour, une preuve tirée d’un média social est valide pourvu que ce soit démontré qu’elle est fiable et véritable.

«Le policier doit établir qui a pris la vidéo ou la photo et à quelle heure pour confirmer la véracité de l’élément de preuve et qu’il ne s’agit pas d’un montage», a affirmé Armand Poupart, avocat à la cour municipale Marguerite-d’Youville.

Tout ce qui est écrit sur Facebook ou Twitter peut aussi servir comme élément de preuve, puisque ce sont des réseaux publics.

Maître Poupart assure que prendre des informations sur un média social n’est ni illégal ni une intrusion dans la vie privée.

«C’est difficile de dire qu’il y a intrusion dans la vie privée, puisque c’est fait pour être vu.»

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Une mouche fait des ravages dans les ruches


Le  syndrome d’effondrement des colonies chez les abeilles inquiète tout les apiculteurs et avec raison, mais en trouver la cause n’est pas une sinécure, déjà plusieurs suspects sont mit sous études, un autre viens s’ajouter et serait peut-être responsable de l’abandon des ruches
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Une mouche fait des ravages dans les ruches

 

Une mouche fait des ravages dans les ruches

Archives La Tribune

Charles Côté
La Tribune

(MONTRÉAL) Une équipe de chercheurs croit avoir identifié la cause de la mystérieuse épidémie qui frappe les abeilles, particulièrement en Amérique du Nord.

La découverte est survenue par hasard. Un biologiste de la San Francisco State University a recueilli des abeilles mortes pour nourrir une mante religieuse qu’il venait de capturer. Mais il a oublié ce «lunch» dans une fiole sur son bureau. Quelques jours plus tard, des larves de mouches pullulaient dans la fiole.

Cette espèce de mouche, appelée Apocephalus borealis, était connue pour s’attaquer aux bourdons, mais pas aux abeilles domestiques.

Les scientifiques ont ensuite observé que la mouche infecte l’abeille en pondant des oeufs dans son abdomen. Quelques jours plus tard, l’abeille quitte la ruche, souvent la nuit et souvent aussi en se dirigeant vers une source de lumière, des comportements contre nature.

«Nous avons même trouvé sous les lampadaires de l’université des abeilles ayant quitté la ruche pendant des nuits froides et pluvieuses, alors qu’il n’y avait aucun autre insecte», notent les chercheurs dans leur article publié cette semaine dans la revue PLoS One.

Comportement modifié

«Peut-être que l’A. borealis manipule le comportement de l’abeille en changeant son rythme circadien, sa sensibilité à la lumière ou d’autres aspects de sa physiologie», spéculent les chercheurs.

Plusieurs parasites des insectes virus, champignons ou autres insectes modifient le comportement de leurs victimes.

L’abeille meurt dans la journée qui suit son excursion. Sept jours après la ponte, plusieurs larves, en moyenne 13, mais jusqu’à 25, émergent du cou de l’insecte. Elles deviennent adultes 25 jours plus tard.

 «Cela donne aux mouches un potentiel de multiplication rapide», affirment les scientifiques.

L’équipe a ensuite découvert que plus des trois quarts des ruches de la région de San Francisco ainsi que d’autres au Dakota du Sud étaient infestées.

Dans une ruche qu’ils ont observée en laboratoire, jusqu’à 38 % des abeilles étaient touchées.

De plus, les chercheurs se sont rendu compte que les mouches pourraient être porteuses de deux maladies qui touchent les abeilles.

Donc, tout cela porte à croire qu’il y a un nouveau suspect dans l’enquête scientifique sur le syndrome d’effondrement des colonies (colony collapse disorder ou CCD), constaté officiellement en 2007 par l’Académie nationale des sciences des États-Unis.

Ce mal frappe de nombreuses colonies d’abeilles. Les insectes meurent ou abandonnent leur ruche en masse. Il a été porté au compte d’une mite parasite (le varroa), de virus, de moisissures, de nouveaux pesticides ou d’une combinaison de ces facteurs.

Selon Jean-Pierre Chapleau, porte-parole de la Fédération des apiculteurs du Québec, cette découverte «soulève bien des questions». «Premièrement, est-ce qu’on a cet insecte au Québec?» demande-t-il.

Il n’a pas été possible de répondre à cette question hier. Toutefois, une carte publiée par les chercheurs américains indique que la mouche est répandue d’un bout à l’autre des États-Unis, y compris dans le Maine et l’État de New York.

Il ajoute que le Québec n’est pas encore touché par le syndrome d’effondrement des colonies, bien que les ruches vivent des difficultés ici aussi.

«On a des pertes hivernales qui sont documentées de façon statistique, dit-il. On a aussi des pertes en saison de production. Elles sont très difficiles à mesurer de façon scientifique, mais elles paraissent dans la production.»

 

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Meurtres de prostituées à Ottawa La police recherche un «prédateur»


Même si je suis contre toute forme de prostitution, il est clair qu’elles méritent que la police retrouve ce tueur en série et j’espère que cela ne tardera pas
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Meurtres de prostituées à Ottawa

La police recherche un «prédateur»

 

La police recherche un «prédateur»

 

 

Par Doug Hempstead | Agence QMI

La police d’Ottawa a confirmé qu’elle recherchait un «prédateur» en lien avec les meurtres de six prostituées survenus au cours des 21 dernières années dans la capitale fédérale.

Tyrus Cameron, surintendant à la Direction des enquêtes criminelles de la police d’Ottawa, a indiqué qu’un mode d’opération précis a été reproduit lors des six meurtres même s’ils ont été commis sur une longue période de temps. Aucun suspect n’a cependant été identifié et le policier a été avare de détails sur le sujet, ne pouvant pas dire combien de ces crimes ont été commis par la même personne.

«La prochaine mise à jour que je ferai, j’espère, sera pour vous dire qu’on a quelqu’un, a affirmé M. Cameron. Oui, c’est un prédateur. Quelqu’un qui tue plus d’une personne est un prédateur. Quelqu’un qui tue une seule personne est un prédateur. Cette personne s’en prend manifestement aux femmes vulnérables et nous voulons l’arrêter afin de protéger ces femmes.»

Vendredi, le chef du Service de police d’Ottawa, Vern White, a invité les prostituées à faire preuve d’une extrême prudence. Il a averti les travailleuses du sexe de se tenir loin des secteurs isolés, de faire confiance à leur instinct, d’utiliser le système de surveillance mutuelle et de signaler immédiatement toute mauvaise rencontre.

Selon l’organisme POWER (Prostitué-es d’Ottawa/Gatineau travaillent, éduquent et résistent), voué à la protection et au soutien des travailleuses du sexe, la répression policière à l’endroit de celles-ci ne contribue pas à assurer leur sécurité.

«Les filles travaillent dans des coins de plus en plus sombres, seules, a expliqué la porte-parole de l’organisme, Chris Bruckert. C’est risqué, mais elles ne veulent pas se faire arrêter.»

L’enquêteur Cameron a tendu la main aux organismes comme POWER afin de préserver la sécurité des prostituées.

«Une fois le lien établi, nous le préserverons, a expliqué le policier. Nous pouvons être en désaccord avec la profession (de prostituée), mais il s’agit de citoyens et nous devons les protéger.»

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