Le dernier survivant d’une tribu indienne du Brésil menacé


Cet autochtone serait le dernier survivant de sa tribu victime d’un génocide pour que des riches puissent s’approprier des terres. Cette vidéo prouve à certains politiciens et lobbysmes que des tribus existent encore et qu’il faut protéger leur mode de vie.
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Le dernier survivant d’une tribu indienne du Brésil menacé

 

Une vidéo datant de 2011 mais diffusée récemment... (PHOTO AP)

Une vidéo datant de 2011 mais diffusée récemment montre un Indien vêtu d’un simple pagne en train de couper du bois dans la forêt avec une hache.

PHOTO AP

Agence France-Presse
Sao Paulo

 

L’organisation de défense des droits de l’homme Survival International a demandé aux autorités brésiliennes de renforcer la protection des tribus indiennes isolées d’Amazonie, après la diffusion d’images d’un homme qui serait le seul survivant d’un peuple décimé.

Cette vidéo qui a fait le tour du monde montre un Indien vêtu d’un simple pagne en train de couper du bois dans la forêt avec une hache.

Les images, tournées en 2011 mais inédites, ont été rendues publiques la semaine dernière par la Fondation nationale de l’Indien (FUNAI), organisme public sous tutelle du ministère brésilien de la Justice chargé des affaires liées aux autochtones.

«C’est impossible de savoir comment le dernier survivant d’attaque génocides se sent après avoir assisté à l’assassinat de sa communauté», a expliqué Fiona Watson, directrice des recherches de Survival International.

Cette vidéo «est une preuve de son existence et une réponse à certains politiciens et au lobby de l’agro-business qui accuse la FUNAI d' »inventer » des Indiens encore non contactés».

Selon la FUNAI, l’homme qui apparaît sur les images vit dans le territoire Tanaru, de l’État de Rondonia, frontalier avec la Bolivie. Des indices découverts récemment, accréditerait le fait qu’il soit toujours en vie, selon l’ONG.

L’organisme estime qu’il arpente seul la forêt depuis 22 ans, après le massacre des autres membres de sa tribu par des hommes de main de grands propriétaires terriens.

«Depuis la dernière attaque, fin 1995, le groupe, qui était probablement déjà très restreint, s’est réduit à un seul individu», estime la FUNAI, qui recense 107 peuples autochtones isolés sur le territoire brésilien.

Pour s’alimenter, il chasse et cultive le manioc, le maïs, ainsi que des bananes et des papayes, explique l’organisme, dont les agents se contentent de l’observer, cet homme ayant refusé tout contact pour le moment.

«La FUNAI a subi de grandes coupes budgétaires récemment et certaines bases situées dans des zones où vivent des tribus encore non contactées ont dû être fermées (…) Ces bases sont plus vitales que jamais, sous la pression de l’agro-business et de l’industrie minière», a souligné Fiona Watson.

Selon les derniers chiffres officiels, quelque 800 000 Indiens de 305 ethnies vivent au Brésil, un pays de 209 millions d’habitants.

 

Sa réapparition est une arme pour les défenseurs de la forêt. Après vingt ans sans avoir donné de signe de vie tangible, l’homme d’une cinquantaine d’années est filmé subrepticement par l’organisation brésilienne Funai en train de couper de bois. Un argument de poids pour conserver la réserve naturelle de plus de 8000 hectares dans laquelle il est si longtemps resté camouflé. YouTube

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À 25 ans, il a déjà survécu à deux fusillades à Roseburg, dans l’Oregon


Aux États-Unis, il y a eu en seulement 3 ans 143 fusillades dans des écoles et ce ne sont pas des musulmans qui sont derrière les armes, mais des américains. Le droit de tout citoyen américain de porter une arme est-il vraiment légitime ? Car, l’impression que cela donne, c’est qu’il est plus facile de peser sur la gâchette pour n’importe quelles raisons
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À 25 ans, il a déjà survécu à deux fusillades à Roseburg, dans l’Oregon

 

Veillée aux chandelles en mémoires des victimes de la fusillade sur le campus de l’Umpqua Community College, à Roseburg, dans l’Oregon, le 1er octobre 2015 | REUTERS/Steve Dipaola

Veillée aux chandelles en mémoires des victimes de la fusillade sur le campus de l’Umpqua Community College, à Roseburg, dans l’Oregon, le 1er octobre 2015 | REUTERS/Steve Dipaola

Repéré par Claire Levenson

Kenny Ungerman est devenu le symbole de la fréquence des tueries de masse aux États-Unis: il a, en moins de dix ans, survécu à deux fusillades survenues dans la même ville.

Depuis 2012 aux États-Unis, il y a eu 143 fusillades dans des écoles, dont 35 mortelles, la plus récente étant le massacre de 9 personnes dans une université de l’Oregon le 1er octobre. Le meurtier de 26 ans, Chris Harper, a été tué par la police.

Un des survivants de cette tuerie sur le campus de l’Umpqua Community College, à Roseburg, est devenu le symbole de la terrible fréquence des fusillades aux États-Unis. Interviewé par la chaîne MSNBC, Kenny Ungerman expliquait en effet à l’antenne que, dans sa ville natale de Roseburg, il avait ainsi survécu à deux fusillades en moins de dix ans.

«J’étais aussi au lycée de Roseburg quand il y a eu la fusillade en 2006. Donc c’est fou de penser que j’étais sur le campus quand il y a eu une autre fusillade», expliquait Ungerman, un ancien soldat de 25 ans qui commence ses études dans cette université.

En février 2006, dans le lycée de Roseburg, un jeune de 14 ans avait tiré quatre fois et blessé un camarade de classe au pistolet semi-automatique.

Une fusillade tous les 64 jours

Les tueries de masse sont de plus en plus fréquentes aux États-Unis: une étude de Harvard publiée en 2014 montrait notamment que, de 1982 a 2011, il y avait eu une fusillade tous les 200 jours environ, alors que, depuis 2011, le taux était d’une fusillade tous les 64 jours.

Après la fusillade dans l’Oregon, le président Barack Obama a critiqué la façon dont le Congrès bloquait toutes les réformes concernant les armes à feu:

«Demandez aux médias de compter le nombre d’Américains tués par des attaques terroristes ces dix dernières années et le nombre d’Américains tués par des armes à feu. Publiez les côte à côte dans vos articles. Ces informations ne viendront pas de moi, mais de vous. Nous dépensons plus d’un billion de dollars, nous votons d’innombrables lois et nous avons des agences entièrement consacrées à la prévention d’attaques terroristes sur notre sol, et c’est tout à fait légitime. Pourtant, nous avons un Congrès qui nous empêche même de recueillir des données sur la façon dont nous pourrions réduire les morts par armes à feu. Comment est-ce possible?»

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«Journal d’Hiroshima»: le terrifiant carnet d’après la Bombe


Aujourd’hui, on a beaucoup parlé d’Hiroshima, de la bombe atomique, de l’ingéniosité de l’homme à inventé mais encore plus de son imbécilité dans ses actions. Il y a eu probablement beaucoup d’écrits sur cette journée d’enfer, mais ce médecin a été plus qu’un témoin, il a été directement comme tant d’autres une victime, et par ses écrits de son journal d’après Hiroshima, nous pouvons espérer que plus jamais un tel affront à l’humanité se reproduira
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«Journal d’Hiroshima»: le terrifiant carnet d’après la Bombe

 

Des travailleurs japonais des raids aériens transportent une victime après l'explosion d'Hiroshima, le 6 août 1945. Archives via Reuters.

Des travailleurs japonais des raids aériens transportent une victime après l’explosion d’Hiroshima, le 6 août 1945. Archives via Reuters.

Par Philippe Boggio

Dans ce livre publié en 1955 qui fit grand bruit, réédité en 2011 en France, un médecin japonais, Michihiko Hachiya raconte les différentes étapes de l’après Hiroshima: les douleurs après l’explosion, l’incompréhension, la sidération, et l’entrée dans l’ère atomique.

L’explosion atomique d’Hiroshima, dont on commémore, ce 6 août, le 70ème anniversaire, est souvent racontée par le gigantisme effrayant de ses chiffres. Ou par le génie scientifique démentiel dont a fait montre l’homme, en 1945, en chargeant l’équivalent de 15.000 tonnes de TNT dans une bombe d’uranium de 4,5 tonnes, baptisée du petit nom charmant de Little Boy par l’état-major américain. Ce talent des physiciens, l’historien Didier Le Fur en résume ainsi les premiers effets dans son implacable préface au livre célèbre du médecin Michihiko Hachiya, Journal d’Hiroshima, réédité chez Tallandier et qui vient de sortir en poche:

«La bombe explosa à 580 mètres d’altitude. Une immense bulle de gaz incandescent de plus de 400 mètres de diamètre se forma en une fraction de seconde émettant un puissant rayonnement; dessous, les températures augmentèrent en quelques instants de 4.000 degrés. Sur terre, le feu se déclenchait déjà. Le passage de l’onde de choc pulvérisa tout, provoquant des vents de plus de 800 km/h. Puis un champignon, fait de poussières et de débris de toutes sortes, entama une ascension de plusieurs kilomètres dans le ciel».

Il y a aussi l’autre manière, celle du receveur, si l’on ose dire: un habitant d’Hiroshima, parmi les quelques 250.000 de cette ville côtière, aux premières heures d’une journée d’été qui promettait d’être ensoleillée. C’est le même récit mais par l’autre bout, une autre entrée, au ras du sol, à hauteur de gisant, dans la même nuit, de plein jour, de l’esprit humain; en gros plan, comme dans un film tourné «caméra à l’épaule», sur ce qu’il resta soudain de vie et de décor «sur terre», à 8h15 du matin.

22 jours

Ce Journal d’Hiroshima –fort bien servi dans sa nouvelle version française par la traduction de Simon Duran– Michihiko Hachiya, le directeur de l’hôpital du Bureau des Communications, entreprit de le tenir, jour après jour, à partir du 8, et jusqu’au 30 septembre.

En caleçon et maillot de corps, le médecin se reposait d’une nuit de garde, à même le sol du séjour de sa maison, non loin de l’hôpital, quand «un puissant éclair de lumière», avant un second, l’avait fait tressaillir. Sa mémoire allait vaciller, toutes les heures suivantes, mais il conserva le parfait souvenir «d’une lampe en pierre qui se mit à scintiller dans le jardin». Puis plus rien. Il y avait une ville… Une maison… Au dessus de lui, le toit tanguait. «Instinctivement, écrit Hachiya, je tentait de fuir, mais des gravats et des poutres tombées au sol me barraient le passage».

Avant (en haut) et après (en bas) l’explostion de la bombe atomique sur Hiroshima / prises en avril et août 1945 Photos: U.S. Strategic Bombing Survey, via Reuters

Il parvint à gagner le jardin, s’arrêta, pris d’un état de faiblesse physique qu’il diagnostiqua comme anormale:

«A ma grande stupeur, je découvris alors que j’étais complétement nu. Chose étrange! Où étaient passés mon caleçon et mon maillot de corps?»

Il se palpe, il est blessé, à peu près partout. Sa lèvre inférieure pend.

«Un gros morceau de verre était fiché dans mon cou; sans y penser, je l’en délogeai et, avec le détachement d’un homme sidéré et en état de choc, je l’étudiais ainsi que ma main ensanglantée». La pensée de sa femme le réveille. Une explication possible aussi. «C’est une bombe de cinq cent tonnes! Yaecko-san, où es-tu? Une bombe de cinq cents tonnes est tombée». 

«Pétrifiés par la mort en pleine fuite»

Sa femme apparaît, «pâle et apeurée», couverte de sang, mais moins blessée que lui. Filer. L’hôpital! Ils se mettent à courir en passant par la maison des voisins qui s’affaisse aussi, et s’étalent en arrivant dans la rue:

«En me relevant, je m’aperçus que j’avais trébuché sur la tête d’un homme. « Excusez-moi! Excusez-moi, s’il vous plaît! », criai-je frénétiquement.

Aucune réponse. Il était mort. Cette tête avait appartenu à un jeune officier dont le corps gisait écrabouillé sous une énorme porte».

Le premier de milliers de cadavres, «pétrifiés par la mort en pleine fuite» ou comme diminués, écrasés par une force invisible, que le médecin-directeur va voir, d’abord dans cette rue du salut vers l’hôpital, puis tout autour du bâtiment en béton armé, resté debout, des Communications, et enfin dans toute la ville. Sa femme lui a passé son tablier autour du corps. Elle continue d’avancer sans lui, sur son insistance, car lui s’effondre à nouveau, ses forces enfuies. Plus rien n’éclaire la rue, c’est comme s’il faisait nuit.

Effacement du temps

«On aurait tout aussi bien pu être le lendemain, notera Hachiya par la suite. Le temps n’avait plus de sens». Il revient à lui, reprend sa marche titubante, croise une femme nue, puis d’«autres ombres humaines». 

«Certains paraissaient se mouvoir sous l’emprise de la douleur, les bras détachés de leurs corps, avant-bras et bras ballant comme des épouvantails. Cette vision me captiva jusqu’à ce que j’eusse soudainement conscience que ces gens avaient été brûlés et qu’ils ne déployaient ainsi leurs bras que pour mieux empêcher le frottement douloureux de leurs surfaces écorchées».

La ville est par terre, plus rien n’entrave la vue jusqu’aux montagnes autour d’Hiroshima, qui paraissent soudain plus proches. Un vent violent attise partout des incendies. De toutes les douleurs qu’il éprouve domine la soif, un besoin jamais ressenti de manière aussi impérieuse. L’hôpital enfin! Entre deux évanouissements, il reconnaît sa femme et des membres de ses équipes, qui le prennent en charge sur un brancard, et c’est dans cette position du blessé, puis de l’opéré, enfin du convalescent –son corps gardera la trace de cent cinquante cicatrices–, qu’il coordonnera l’organisation d’un immense centre de soins improvisé à ciel ouvert. Car l’hôpital brûle à son tour, et c’est même lui, de sa couche, en voyant des flammes surgir par une fenêtre, qui donne l’alerte:

«Les courants d’air chaud ascendants devinrent si violents que des plaques de zinc arrachées des toits se mirent à tournoyer et à siffler capricieusement dans le ciel». 

L’hôpital est évacué, ainsi que les locaux du Bureau des Communications, qui avait déjà été réquisitionné. D’autres dizaines de morts. Résistance humaine submergée. Pour le docteur, de nouvelles blessures, à même son brancard.

Le silence et la soif

Peu après l’explosion, le 6 août 1945 via Wikipedia License CC

Puis le nuage reparti, avec le vent, les incendies ayant face place nette du décor urbain, un silence d’une pesanteur inconnue. L’hébétude de la plus haute des solitudes. Il y avait une ville, il n’y a plus rien… Les premières questions aussi, sans réponse. Qu’est-ce qu’il s’était passé? Pourquoi tant des brûlés? Ceux qui portaient un manteau avaient plutôt mieux résisté au feu, au souffle ou au rayonnement de l’explosion, mais on porte assez peu de manteaux en été, à Hiroshima. Les cadavres de militaires, dans toute la ville, avaient encore des cheveux à l’endroit du crâne du calot réglementaire, au dessus de faces à vif, méconnaissables. Pourquoi tout le monde avait-t-il eu si soif? Cruelle ironie, Hiroshima est une ville de delta, veinée de rivières, et on retrouvait des milliers de morts, dont le dernier geste de vie avait consisté à ramper en vain vers les innombrables points d’eau de la ville. Les piscines, les bassins d’alimentation, la rivière Ota regorgeaient de cadavres.

Dans son journal, Michihiko Hachiya commence à noter sa perplexité. Quelle bombe était-ce là? A peu près tous, ici, possèdent une culture des bombardements. Beaucoup d’hommes ont servi. Ils ont suivi, à la radio, à la fin de l’hiver, les assauts nocturnes des avions américains sur Tokyo. La ville se prépare depuis des mois aux attaques alliées, et l’armée, dont Hiroshima est un centre de regroupement et de liaison, a fait tracer, par destruction des vieux quartiers, des allées de secours rectilignes, justement en prévision des chapelets de bombes incendiaires qui pourraient être déversés sur ses toits. Normalement, pour ce que pouvaient observer les médecins du Bureau des communications, laissés des jours durant dans l’ignorance de toute information, faute, autre ironie, de moyens de communications en état de marche, il aurait fallu des dizaines d’avions, voire des centaines, pour rivaliser avec un tel désastre au sol.

Sidération

 

Les inquiètent aussi ce soupçon d’épidémie de diarrhées et de vomissements qui frappent les blessés, alors que les effets de l’incendie auraient dû purifier l’atmosphère de ses bactéries. Dysenterie bacillaire? Il est passionnant, et désespérant, au fil des pages de mesurer avec quelle lenteur un médecin-directeur de bonne culture scientifique entre, avec tous les siens, en août 1945, dans l’ère de la mort atomique. Après quelle réticence, scientifique et morale, Hiroshima, coupée du monde, commence à réaliser qu’elle vient d’être victime d’une arme d’une toute autre puissance meurtrière que celle contenue jusqu’ici dans la chronique moderne de la guerre.

Avant de pointer peu à peu, comme cause des affaiblissements biologiques, une«irradiation» possible, puis «la maladie des rayons», Le Journal d’Hiroshima relève un autre effet sur les survivants: une sidération persistante. Instinctivement, les rescapés restent en groupe, des jours durant, ou bien ils avancent en nombre, et quand on les interroge, quand on leur demande d’où ils viennent, ils se retournent pour indiquer simplement: «de là». Et où ils vont: «là-bas». Mort des mots aussi. Ou mots à venir encore manquant.

Après la capitulation japonaise, Michihiko Hachiya laissera de côté son Journal, cinq ans durant, puis il acceptera la publication de certains extraits dans la revue de son hôpital, entre 1950 et 1952. Un médecin américain, Warner Wells, en mission pour étudier… les effets secondaires sur les rescapés des explosions atomiques d’Hiroshima, puis le 9 août, de Nagasaki, entreprendra de le traduire et de le faire publier aux Etats-Unis. Le gouvernement américain tentera d’en retarder la diffusion,et le manuscrit passera encore de longs mois dans un tiroir, en Caroline du Nord. Sa parution, en 1955, rencontrera un énorme succès en Amérique, et sera traduit un peu partout à travers le monde. Albin Michel diffusera la version française, la même année. Albert Camus, qui avait été l’un des rares intellectuels, en 1945, à s’insurger contre la bombe d’Hiroshima, et Boris Vian, premier des pourfendeurs d’atomes, dans les années 50, feront une large publicité à ce journal d’un médecin-directeur qui ne fût pas pour rien dans la montée, en Occident, d’un sentiment antinucléaire –que pour sa part, Michihiko Hachiya eut la chance de pouvoir observer jusqu’à sa mort, tardive pour un rescapé d’Hiroshima, en 1980.

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Faire le choix de vivre malgré les épreuves Le combat des survivants


On entends souvent parler des personnes atteints de lourds handicaps ou de maladie irréversible qui demandent le suicide assisté .mais rare qu’on souligne ceux qui ont décidé de se battre .. ne fut que pour être avec leur famille
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Faire le choix de vivre malgré les épreuves

Le combat des survivants

 

TVA Nouvelles

L’histoire de David Audesse, un jeune homme lourdement handicapé qui a eu recours à de l’aide pour se suicider, a suscité bon nombre de réactions dans les centres de réadaptation, incitant plusieurs survivants à briser le silence pour expliquer leur choix de continuer à vivre malgré les obstacles.

Marjorie Aunos est retournée à l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal, où elle a séjourné après un terrible accident de voiture survenu dans les Laurentides le 5 janvier 2012. Elle avait alors perdu la maîtrise de son véhicule sur une route glacée et heurté une camionnette.

«J’aurais dû mourir dans cet accident-là ou me retrouver tétraplégique, parce que j’ai été blessée au niveau du cou.»

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Marjorie Aunos (Crédit: TVA Nouvelles)

Mais l’image de son fils lui revient en permanence, l’incitant à se battre pour survivre à l’accident.

«Dans ma tête, je me disais: si j’ai mes bras, je vais pouvoir serrer mon fils et tout va être correct, même si je n’ai plus mes jambes. Mes bras sont revenus dans l’auto. C’était comme si j’avais été dans le noir pendant un mois», a raconté la dame.

L’institut de réadaptation a servi de demeure à Marjorie durant quatre mois. C’est ici qu’elle a réappris à vivre.

«Mon physio me faisait travailler, puis c’était: go, go, go! C’était un physio terroriste, puis tu sais, je criais, puis je hurlais dans la salle de physio», s’est-elle remémorée.

Aujourd’hui, Marjorie est psychologue et travaille dans le réseau de la santé, parfois avec des personnes handicapées. Elle dit qu’elle les comprend maintenant.

«C’est une révélation, parce que ce sont des choses que, si on ne les a pas vécues, on ne le sait pas.»

Se souvenir des belles choses

Naomi Dornevan, 24 ans et mère d’un bébé de huit mois, est atteinte de sclérose en plaques. Elle non plus n’a pas l’intention de baisser les bras.

«Je me bats fort pour [mon enfant], tellement fort. Déjà qu’à l’hôpital, ils me disaient que je ne pourrais plus remarcher… Je leur ai prouvé le contraire. Heureusement!» lance la jeune femme, fière.

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Naomi Dornevan (Crédit: TVA Nouvelles)

Philippe Marois, 36 ans, est en physiothérapie tous les jours, après qu’une maladie ait failli le tuer.

«Ce sont des lésions inflammatoires sur ma moelle épinière et ma moelle cervicale. Il y a des forces qu’on ne sait pas qu’on a en nous tant qu’on ne vit pas des situations extrêmes. La famille est importante. La famille, les enfants.»

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Philippe Marois (Crédit: TVA Nouvelles)

Tous trois ne souhaitent qu’une chose: vivre pour voir grandir leur enfant, même si leur vie ne sera jamais plus la même.

«J’ai des moments qui sont terriblement noirs, mais ces moments-là, ils sont passés. Puis j’ai des moments qui sont terriblement beaux. Alors, il faut se rattacher à ces moments-là qui sont beaux», conclut Marjorie, philosophe.

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Navire échoué en Italie : Encore 17 disparus


  Des moments d’horreurs pour les voyageurs a bord d’un navire, les recherches continuent pour trouver des rescapés. Le fait qu’ils soient près de la terre ferme, cela a du aider pour sauver plusieurs d’entre eux
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Navire échoué en Italie : Encore 17 disparus

Crédit photo : Agence QMI

TVA Nouvelles avec AFP

La totalité des passagers du Costa Concordia, qui s’est échoué vendredi soir en Italie, n’avait pas encore été retrouvée, dimanche matin.

Dix-sept personnes manquaient toujours à l’appel, selon le président de la région de Toscane, Enrico Rossi.

«Des contrôles et recoupements ont permis de réduire le nombre de personnes disparues; dans la dernière réunion, on m’a communiqué qu’il manquerait onze passagers et six membres d’équipage», a-t-il déclaré.

La boîte noire du navire a été retrouvée dimanche, elle devrait permettre de comprendre ce qui s’est réellement passé au moment de l’accident.

(Crédit photo: AFP)

Trois survivants retrouvés

Un troisième survivant, le commissaire de bord Marrico Giampietroni, un membre d’équipage d’origine italienne, a été retrouvé dans l’épave du navire avec une jambe cassée.

Les deux autres rescapés sortis d’affaire un peu plus tôt dans la journée sont un couple sud-coréen, qui s’était inscrit pour cette croisière afin de célébrer leur lune de miel.

Deux Japonais qui ne figuraient pas sur la liste des occupants du bateau établie en collaboration avec l’équipe de croisière et les secours se sont manifestés dimanche, à Rome.

«Il y a beaucoup d’étrangers et il est possible que des noms aient été mal retranscrits», a justifié le préfet local Giuseppe Linardi, expliquant que l’élaboration d’une telle liste est «complexe».

Au total, l’accident a coûté la vie à trois personnes et a fait une quarantaine de blessés.

Le commandant de bord ainsi que son second ont été arrêtés pour homicide multiple, naufrage et abandon de navire. Ils auraient quitté le navire bien avant l’évacuation des derniers passagers.

Une grande partie des plus de 4229 rescapés du naufrage ont été rapatriés chez eux samedi soir. Les autres sont toujours hébergés dans des hôtels de la région.

(Crédit photo: AFP)

Les recherches de plus en plus difficiles

Même si la météo était en faveur des pompiers et des plongeurs qui poursuivaient leurs recherches dimanche, l’inclinaison du bateau rend la tâche de plus en plus ardue.

Le navire est maintenant incliné à 90° et est en grande partie immergé. Les portes fermées, les meubles déplacés et les escaliers en morceaux compliquent d’autant plus le travail des sauveteurs, une fois parvenus à bord du paquebot.

(Crédit photo: AFP)

Un bateau «maudit»

Le Costa Concordia n’en est pas à son premier accident. Naviguant près de Palerme en 2008, le navire avait été catapulté sur un rocher par de puissantes vagues provoquées par la tempête.

Son flanc droit avait été fissuré, mais les passagers s’en étaient tirés sains et saufs.

La réputation de navire «maudit» vient du fait que la bouteille de champagne lancée sur sa coque lors de l’inauguration en 2005 ne s’est jamais brisée, signe d’un mauvais présage pour certains marins

Le commandant, Francesco Schettino, ainsi que le premier officier Ciro Ambrosio sont accusés d’homicide multiple, naufrage et abandon du navire.

Le commandant «s’est approché de manière très maladroite de l’île du Giglio, a heurté un rocher qui s’est encastré dans son flanc gauche, faisant s’incliner (le navire) et embarquer énormément d’eau dans l’espace de deux, trois minutes», a indiqué le procureur de Grosseto Francesco Verusio

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