Une porte d’entrée du stress dans le cerveau découverte


Il y aurait une porte d’entrée entre le système sanguin et le cerveau pour le stress et un risque de dépression. Les causes sont le surmenage au travail, mais aussi chez les enfants ayant vécu la pauvreté, la séparation des parents, la violence. Ces facteurs augmentent le risque de dépression à l’âge adulte
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Une porte d’entrée du stress dans le cerveau découverte

 

Le type de stress qui mène à la... (Photo Martin Chamberland, archives La Presse)

 

Le type de stress qui mène à la dépression peut être le surmenage au travail. Le stress durant l’enfance (pauvreté, séparation des parents, violence) augmente aussi le risque de dépression à l’âge adulte.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

 

MATHIEU PERREAULT
La Presse

Le stress mène à la dépression, particulièrement si les événements difficiles surviennent durant l’enfance. Une étude à laquelle ont participé trois chercheurs québécois vient de trouver une « porte » entre le système sanguin et le cerveau qui joue un rôle crucial dans l’équation stress-dépression. Leurs travaux pourraient mener à des médicaments et à un meilleur test diagnostique pour la dépression.

« Il y a de plus en plus d’intérêt sur le lien entre le système immunitaire, qui est stimulé par le stress social, et le cerveau », explique Caroline Ménard, auteure principale de l’étude publiée hier dans la revue Nature Neuroscience et neurobiologiste à l’École de médecine Mount Sinai à New York – et qui commencera en février à travailler à l’Université Laval. « On essaie de comprendre comment les molécules du système immunitaire qui circulent dans le sang entrent dans le cerveau. Nous avons trouvé une porte dans la barrière hématoencéphalique qui sépare sang et cerveau. »

Le type de stress qui mène à la dépression peut être le surmenage au travail. Le stress durant l’enfance (pauvreté, séparation des parents, violence) augmente aussi le risque de dépression à l’âge adulte.

Quand cette « porte » entre le système sanguin et le cerveau était ouverte, une région du cerveau très importante dans la dépression et la régulation de l’humeur était envahie par des molécules du système immunitaire qui sont générées par le stress. Les neurones de cette région, appelée nucleus accumbens septi, étaient affectés par ces molécules du système immunitaire. Les chercheurs en ont fait la preuve chez la souris et aussi grâce à deux banques de cerveaux, au Texas et à l’Institut Douglas de l’Université McGill à Montréal.

« Avec cette découverte, on pourrait utiliser l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour voir les gens qui ont une porte ouverte. On pourrait avoir un diagnostic plus précis de la dépression. », explique Caroline Ménard.

Une étape préliminaire, pour restreindre le nombre de personnes devant subir un test de dépistage par l’IRM, serait de mesurer dans le sang la présence de molécules provenant du cerveau, qui circulent elles aussi par la « porte » ouverte par le stress.

L’autre avenue de recherche que veut suivre Mme Ménard quand elle s’installera à l’Université Laval est d’étudier les personnes qui résistent mieux au stress que d’autres.

« Il y a des souris résilientes, chez qui la porte dans la barrière hématoencéphalique ne s’ouvre pas en présence de stress, dit Mme Ménard. Il se peut qu’on identifie des gènes ou des molécules qui entrent en jeu. Ça pourrait donner des cibles pour refermer les portes et traiter la dépression. »

En chiffres

 

1,9 FOIS

augmentation du risque de dépression chez les enfants dont les parents se séparent avant qu’ils aient l’âge de 7 ans

3,5 FOIS

augmentation du risque de dépression chez les enfants dont les parents se séparent et dont la mère se remet en couple avant qu’ils aient l’âge de 7 ans

3,4 FOIS

augmentation du risque de dépression chez les enfants nés d’une mère de famille monoparentale

Source : American Journal of Psychiatry

http://www.lapresse.ca/

Comment atténuer la migraine ?


On peut avoir des maux de tête qui peut durer quelques heures ou plus, mais des migraines, il parait que c’est vraiment intolérable. D’ailleurs les symptômes pour les personnes qui le vivent sans savoir ce qu’ils ont doit être assez paniquant. Il y a des moyens pour atténuer ces migraines, mais pas de recettes miracles que le repos, un lieu sombre, la relaxation et peut-être du Tylénol, mieux vaut en parler au médecin
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Comment atténuer la migraine ?

 

BlurryMe/Shutterstock.com

La migraine touche 15% de la population (aussi bien enfants qu’adultes). Multifactorielle, elle est un calvaire pour ceux qui en souffrent. En effet, pour un migraineux sur quatre, la sévérité des crises entraîne un retentissement socioprofessionnel important. Il est donc urgent d’atténuer les crises…

Une crise de migraine se caractérise par des céphalées qui se répètent et qui durent plusieurs heures voire plusieurs jours. Elle associe un mal de tête – souvent unilatéral – avec des nausées, des vomissements, une sensibilité à la lumière (photophobie) et/ou au bruit. Ce qui, bien évidemment provoque des gênes quotidiennes, que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.

D’après l’Inserm, « des facteurs internes ou externes favorisent le déclenchement de la crise de migraine. Il peut s’agir de variations émotionnelles, physiques (surmenage ou relâchement, effort physique inhabituellement intense), du volume du sommeil (dette ou excès), hormonales (chute des taux d’œstrogènes en période menstruelle), climatiques (chaleur ou froid, vent violent), sensorielles (lumière ou odeurs fortes) ou alimentaires (sauter un repas, repas lourd, alcool). »

Quel traitement ?

Selon les rédacteurs de la Revue Prescrire, « le repos dans un environnement sombre, silencieux et à une température fraîche, l’application de glace sur la tête, quelques heures de sommeil, suffisent parfois pour soulager la douleur. »

Côté traitement médicamenteux, à ce jour, il n’existe pas de traitement curatif de la migraine.

Aux dires de la Revue Prescrire, « Le médicament à essayer en première intention dans le cas d’une crise de migraine chez un adulte est le paracétamol. Il soulage environ la moitié des patients et expose à moins d’effets indésirables et à moins d’interactions médicamenteuses que les autres molécules utilisées dans la migraine. »

Selon la Société française d’étude des migraines et céphalées, « le traitement de la crise sans aura repose essentiellement sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens qui diminuent l’inflammation des vaisseaux méningés ou les triptans qui sont des médicaments vasoconstricteurs qui réduisent le calibre de ces vaisseaux dilatés au cours de la crise ».

Est-il possible de prévenir la migraine ?

« Plusieurs médicaments appartenant à des classes thérapeutiques très différentes ont une efficacité démontrée par des essais thérapeutiques contrôlés contre placebo », répond l’Inserm. « C’est le cas de certains bêta-bloquants ou d’autres molécules utilisées dans le traitement de l’hypertension artérielle, de certains antidépresseurs, de certains médicaments agissant sur les récepteurs à la sérotonine ou encore d’antiépileptiques. L’utilisation de la toxine botulique peut être une alternative chez des patients lourdement handicapés par une migraine chronique. La stimulation magnétique transcrânienne ou la stimulation du grand nerf occipital font également leurs preuves chez certains patients. »

Enfin, certaines thérapeutiques non médicamenteuses sont indiquées même si les preuves scientifiques de leur efficacité sont limitées. Les meilleurs travaux ont eu lieu sur la relaxation qui est recommandée chez l’enfant, et chez tous les patients qui font un lien entre la survenue de crise de migraine et un état de stress, de tension physique ou psychique. L’acupuncture semble avoir un effet chez certaines personnes.

http://destinationsante.com/

La dépression chez le chien : la comprendre pour mieux la soigner


La dépression n’est pas juste un mal qui atteint les êtres humains, les animaux peuvent aussi souffrir psychologiquement. Certains signes peuvent donner des indices a moins que ce soit simplement une grande fatigue …
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La dépression chez le chien : la comprendre pour mieux la soigner

 

On a tendance à penser que cette maladie ne frappe que les humains, mais les animaux, et notamment les chiens, peuvent eux aussi souffrir de dépression. Stress, frustration, émotion, sont autant de causes pouvant engendrer chez nos compagnons à 4 pattes un état dépressif.

Jean-Luc Fourtier, éducateur canin, revient sur ces troubles, et nous donne de précieux conseils pour comprendre et soigner un chien déprimé.

Le stress

Le stress signale un danger pour le corps. La production d’adrénaline, une hormone produite par les capsules surrénales, est trop forte. Les muscles se contractent, le temps de réaction est écourté.

Lorsqu’une telle situation se répète ou se prolonge, le chien risque un véritable surmenage physique. Il est submergé par la fatigue, qui peut entraîner un grave état dépressif.

Ce stress peut  être repéré grâce à la fréquence de la respiration et celle du pouls. Il est souvent engendré par un changement de situation dans l’univers du chien.

Un déménagement, qui l’oblige à épouser un autre mode de vie, évoluer dans un autre environnement, par exemple de la campagne à la ville, peut entraîner un état dépressif. 

L’agitation dans une maison où vivent des enfants bruyants et turbulents peut également être stressante pour un chien, surtout s’il a un tempérament peu actif.

La frustration

Un chien auquel on interdit un plaisir, alors qu’il lui était jusqu’à présent accordé (une promenade par exemple), installe l’insatisfaction permanente.

La frustration peut aussi affecter un chien qui se voit soudainement imposer la présence d’un jeune congénère. Pour peu que l’on bouleverse le schéma de meute auquel il se réfère, son psychisme est diminué.

Or lorsqu’il y a rupture d’un équilibre entre les circonstances extérieures et la personnalité du sujet, il en découle un stress. De l’agression à la dépression qui exclut toute joie de vivre et énergie, les réactions diffèrent selon les chiens.

L’anxiété, considérée comme pathologique chez le chien (à la différence de l’homme), peut également conduire à la dépression. Il s’agit d’un état réactionnel tissé d’émotions analogues à celles de la peur. Un changement dans l’environnement du chien déclenche ce genre d’émotions.

Les comportementalistes relèvent parmi les facteurs d’anxiété des exemples quotidiens tels le chien né à la campagne qui ne supporte pas les bruits de la ville, ou le chien atteint du syndrome de privation…

Ce dernier cas montre un animal séparé trop tôt de sa mère. Le chiot présente un développement comportemental inachevé. L’hyper-attachement dont il fait preuve l’entraîne vers une anxiété de séparation.

Une émotion trop forte

La dépression réactionnelle survient en réponse à une émotion violente. Indifférence à l’environnement, anorexie, frigidité ou impuissance sont autant de symptômes de cet état.

Le traitement, qui ne doit pas empêcher le chien de poursuivre ses activités physiques, comprend essentiellement des antidépresseurs dénués d’effet sédatif.

Le chien a surtout, et avant tout, besoin d’affection pour sortir d’un état dépressif. Il est important de bien s’assurer qu’il s’agisse vraiment d’une dépression et non d’une grosse fatigue passagère. Consultez votre vétérinaire, qui après plusieurs jours, pourra poser son diagnostic.

http://wamiz.com

Postes Canada Deux employés s’enlèvent la vie


Surplus de travail, absentéisme, surmenage, les employés de Poste Canada semble en avoir beaucoup sur le coeur .. Faut dire que les facteurs beau temps, mauvais temps, extrêmement chaud ou froid, escaliers qui ne finissent plus .. plus la surcharge de travail .. il y a de quoi a en avoir assez. Il serait temps que des solutions soient mises en place pour éviter d’autres suicides
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Postes Canada : Deux employés s’enlèvent la vie

Postes Canada - Deux employés s'enlèvent la vie

 

Photo Capture d’écran / TVA Nouvelles

La vie ne semble pas toujours rose pour certains employés de Postes Canada. TVA Nouvelles a appris qu’à quelques mois d’intervalle, deux employés d’une même succursale se sont enlevé la vie.

 

« »Tu me stresses. Vous n’arrêtez pas de m’écœurer, de me pousser dans le cul. Je n’arrive pas à faire ma job comme avant. La façon de travailler [a changé]. » Ils lancent des messages, mais ça ne change pas grand-chose. Ils s’en foutent», confie un employé qui préfère garder l’anonymat.

L’homme qui travaille à la succursale de Saint-Hubert ne peut plus garder le silence. Deux de ses collègues se sont enlevé la vie en l’espace de huit mois, le premier en août et l’autre en mars dernier.

«Tout le monde en parle. Ça fait deux et il y en a un autre qui est en dépression. Sa blonde l’a amené à l’hôpital parce qu’il voulait se suicider. On aurait pu avoir trois cas de suicide!» lance-t-il.

L’une de ces deux personnes siégeait même au comité santé-sécurité au travail de l’entreprise. Il s’est donné la mort sur les heures de bureau.

«Travail Canada est en train d’enquêter, alors nous, on laisse les personnes faire leur travail», indique le président du syndicat des travailleurs de la poste, section Montréal, Alain Duguay.

Le matin de son suicide, l’homme venait de recevoir une mauvaise nouvelle, a appris TVA Nouvelles. Son employeur l’aurait avisé d’un changement sur sa méthode de travail. Il aurait alors quitté les lieux dans tous ses états.

«Présentement, avec les nouvelles méthodes de travail, les gens font déjà dix ou onze heures dans leur propre route et là, on les obligeait à faire une partie d’autres itinéraires. Donc, présentement, les relations sont très tendues», explique M. Duguay.

D’autres travailleurs ont également contacté TVA Nouvelles pour dénoncer le climat de travail chez Postes Canada. Selon une source qui connaît bien le dossier, le taux d’absentéisme peut atteindre 30% dans certaines succursales. La cause principale serait le surmenage.

«Tout ce qui a changé, tout ce qu’ils disent, c’est: « Il y a du monde ici. Si vous voulez parler, on peut vous aider. Il y a le programme d’aide aux employés qui peut vous aider aussi. Il y a plein de ressources. On est avec vous autres. On est pour votre santé, votre sécurité. » Ce qui est absolument faux, ils s’en foutent», raconte l’employé de la succursale de Saint-Hubert.

Contactée par TVA Nouvelles, Postes Canada a répondu n’avoir aucun commentaire à émettre à ce sujet.

http://fr.canoe.ca

Le charme de l’imperfection


Aujourd’hui, la perfection est visé, mais il est difficile d’obtenir cette perfection dans tous les domaines de la vie … sans que certains en souffrent. Apprendre a dire non, a déléguer .. et puis la perfection n’est pas de ce monde alors pourquoi insister.
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Le charme de l’imperfection

 

Le stress et le surmenage sont les maux de notre époque. Outre les pressions qu’un responsable peut faire subir, souvent nous l’imposons nous-mêmes.

Ils proviennent d’un sentiment de tout vouloir contrôler et d’un travail parfait. Acceptez de laisser certaines choses pour ce qu’elles sont, ayez conscience qu’il est impossible de tout maitriser et que l’imperfection fait tout le charme de notre monde !

Accepte aussi de déléguer ou laisser agir les autres

Michel Poulaert
Source d’optimisme