Ces hormones qui nous font acheter


Nos hormones, des images, la beauté, la force fait du consommateur une victime de la surconsommation, il y aurait même une possibilité de la manipulation biologique qui est à mon sens une stratégie monstrueuse
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Ces hormones qui nous font acheter

 

Exposer les clients à des photos d’hommes musclés ou de femmes séduisantes suffirait à les pousser à la surconsommation. Telle est la conclusion d’une étude qui ouvre grand la voie à la manipulation biologique de nos préférences. Explications avec Stéphane Mailhiot.

Stéphane Mailhiot

Photo : iStockPhoto

Vous rentrez du centre commercial avec vos emplettes. Vous avez acheté plus que prévu. Et vous avez aussi opté pour des produits plus luxueux et plus ostentatoires qu’à l’habitude. Votre partenaire vous interroge sur votre soudain matérialisme. Vous répondez que c’est la faute… des hormones et du portier.

C’est en tout cas la conclusion de l’étude de Tobias Otterbring relatée dans Harvard Business Review. Le chercheur a comparé la consommation des clients avec et sans la présence d’un homme imposant physiquement à l’entrée d’un commerce. Alors que la présence de l’hercule n’a pas modifié le comportement d’achat des femmes, elle a incité les hommes à dépenser beaucoup plus. En présence de ce rival très visible, ils ont acheté en moyenne 165 dollars de biens, par rapport à seulement 92 dollars chez les autres. Une augmentation des achats aussi importante qu’inconsciente.

La différence de facture est attribuable au prix moyen des achats qui a crû de 80 %, alors que le nombre d’articles passés à la caisse a peu varié. Selon les chercheurs, c’est la volonté de ces messieurs de signaler leur statut face à ce concurrent potentiel qui les a fait ouvrir leur portefeuille et a mené à l’acquisition de biens plus luxueux.

La responsable biologique de ce comportement inconscient serait la testostérone. Dans un autre test en laboratoire, des chercheurs ont démontré que la prise de dosettes de l’hormone sexuelle masculine changeait la préférence des hommes pour certaines marques de prestige. Ces hommes ont par exemple choisi un jean perçu comme plus réputé plutôt qu’un produit moins prestigieux, mais de qualité équivalente. Les hommes « boostés » à la testostérone ont par ailleurs mieux réagi aux publicités centrées sur le prestige, alors que leur réceptivité aux messages de qualité ou de promesse de pouvoir est demeurée inchangée. Le niveau prétest de testostérone des quelque 250 participants révélait déjà une importante corrélation avec une recherche de statut dans la préférence de marques.

Hormonothérapie au centre commercial

Les marques peuvent influencer nos hormones. Par exemple, le niveau de testostérone grimpe dans certains contextes, comme les compétitions sportives (surtout quand elles sont remportées), ou après des expériences de consommation ostentatoire, comme la conduite d’une voiture luxueuse (plutôt que notre habituelle minifourgonnette). Étant donné que l’hormone sexuelle tend aussi à augmenter en présence de partenaires potentielles, l’utilisation des femmes-trophées dans certains magasins de grand luxe ne surprend guère.

L’influence des hormones sur la consommation féminine est déjà démontrée alors que la préférence de vêtement et de nourriture fluctue en fonction du cycle hormonal. Les femmes seraient, comme les hommes « testostéronés », à la recherche de prestige à l’approche de l’ovulation. Le mécanisme en cause serait analogue : la volonté d’établir son statut social pour attirer de meilleurs partenaires.

Créer le contexte idéal pour l’achat est au cœur de la pratique marketing. Le fait que certains environnements tendent à nous faire sécréter certaines hormones ouvre la porte à une manipulation biologique de nos préférences et soulève une série de questions éthiques.

Attention, manipulation possibleLa simple présence d’images peut influencer nos préférences. Être exposé à des photos d’hommes costauds suffit à pousser les hommes à une consommation plus ostentatoire et à choisir, par exemple, des vêtements arborant des logos plus imposants. De la même façon, lors de tests, les femmes ayant regardé des images de femmes séduisantes ont eu tendance à surconsommer des produits pour maintenir leur poids, à privilégier l’activité physique extrême et même à opter pour des produits de beauté moins discrets, comme les autobronzants.

Puisque l’effet de modèles imposants se fait surtout sentir chez les hommes plus petits, certains commerces pourraient attribuer des vendeurs particulièrement grands aux hommes de petite taille, dans l’espoir que leur volonté de rivaliser leur fasse ouvrir leur portefeuille. Au-delà de l’aspect moral de la chose, il faudrait évaluer le niveau de satisfaction de ces clients quant à l’expérience entière et projeter leur propension à remettre les pieds dans le magasin. Une manipulation à court terme ou une fidélité à long terme ?

https://lactualite.com/

Un génocide environnemental prévu


Au Québec, nous sommes en mode d’élections et comme dans tous les pays, les candidats font mille promesses .. De quoi bâiller ! Pendant qu’on s’entête avec les signes religieux, l’environnement est vraiment malade. Et si on ne fait rien, alors on aura bien plus de problèmes de ce qu’on a aujourd’hui et qui va couter plus cher pour la santé, l’économie et plus de gens demanderons d’immigrer pour chercher à survivre.
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Un génocide environnemental prévu

 

«L’heure est grave ! Citoyens de cette Terre, réveillons-nous ! Si ces partis sont en tête, c’est parce que nous nous apprêtons à voter pour eux», écrit l'auteur.

Photo: Olivier Zuida Le Devoir «L’heure est grave ! Citoyens de cette Terre, réveillons-nous ! Si ces partis sont en tête, c’est parce que nous nous apprêtons à voter pour eux», écrit l’auteur.

Serge Fortier

La communauté scientifique mondiale sonne l’alerte depuis plusieurs décennies. L’ONU donne à peine deux ans pour effectuer un changement radical de cap sur notre surconsommation avant que le point de non-retour arrive.

Le réchauffement climatique apporte son lot de problèmes qui commencent à se faire sentir de plus en plus au Québec. Périodes plus fréquentes et plus longues de canicule ayant causé la mort, pluies et vents plus forts et destructeurs, augmentation des problèmes d’insectes et de maladies dans les cultures. Il faut être déconnecté de la réalité pour ne pas voir le mur qui se dresse devant l’avenir de l’humanité.

Malgré l’urgence climatique, et bien que tous les partis présents au débat des chefs aient reçu la déclaration d’urgence climatique appuyée par la majeure partie de la société civile, seuls deux partis sur les quatre présents au débat priorisent ce dossier dans leur programme.

On s’apprête à mettre au pouvoir des décideurs de notre avenir pour quatre ans et les deux partis en tête des sondages n’ont rien de solide pour amorcer les changements requis. Ce n’est que la sacro-sainte économie de surconsommation qui prime. Celle-là même qui nous a menés vers le mur auquel fait face notre environnement vital.

Et ne jouons pas à l’autruche. Un environnement détruit, c’est adieu l’économie, la santé, le contrôle de l’immigration, l’équité sociale et tous les autres sujets qui ne sont qu’une poussière dans l’oeil alors qu’on a une poutre dans l’autre et que les deux partis en tête des sondages n’ont même pas de plan pour y remédier.

L’heure est grave ! Citoyens de cette Terre, réveillons-nous ! Si ces partis sont en tête, c’est parce que nous nous apprêtons à voter pour eux. Cela revient à dire que nous devenons complices du génocide environnemental vers lequel s’apprêtent à nous entraîner ces politiciens du XIXe siècle.

Jamais dans l’histoire, citoyenne et citoyen, le mandat que nous nous apprêtons à donner n’aura été aussi chargé de responsabilité envers l’avenir ! Si certains politiciens ne comprennent pas l’urgence climatique, de grâce, ayons au moins un minimum de respect envers l’avenir que nous réservons à nos enfants. Sommes-nous trop bien roulés dans la ouate pour nous rendre compte de l’importance de notre vote le 1er octobre pour l’avenir de nos conditions de vie sur cette Terre ?

Les études montrent qu’il y a plus de possibilités d’emploi en amorçant le virage environnemental qu’en conservant notre économie destructrice telle qu’on la connaît. Mais ça prend du courage pour prendre ce virage !

Un achat, c’est un vote ! Un vote, c’est une responsabilité. Des responsabilités entraînent des conséquences. Souhaitons-nous avoir la responsabilité d’être complices des malheurs que vivront nos enfants ? N’oublions pas qu’on a les politiques et les politiciens qu’on mérite ! Après tout, c’est nous qui leur donnons le pouvoir de décider de notre avenir.

https://www.ledevoir.com/1537011165

Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps


À chaque tranche d’âge, l’alimentation change. Cependant, il faut quand même prendre de bonnes habitudes alimentaires pour rester en santé tout en bougeant. Il faut trouver le juste-milieu entre sous-nutrition et la surconsommation. Les problèmes à surmonter quand on est jeune, nous sommes influencé par la publicité de la malbouffe qui est présente pratiquement partout. Puis en vieillissant, l’odorat, la vision baisse, beaucoup ont des prothèses dentaire et son seuls, la nourriture n’est pas toujours adapté pour eux, et est souvent fade.
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Comme vous, votre appétit vieillit au fil du temps

 

Votre appétit n'est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Votre appétit n’est pas le même à 20, 30 ou 40 ans. | Martin Reisch via Unsplash License by

Alex Johnstone

L’appétit n’est pas immuable, il change au fil de la vie. Pour vieillir en bonne santé, il est essentiel d’adapter ses habitudes alimentaires à son âge. Et de s’y tenir.

Mange-t-on pour vivre ou vit-on pour manger? Nous entretenons un rapport compliqué avec la nourriture, influencé par son coût, son accessibilité, et même par la pression de notre entourage. Mais nous avons tous un point commun: l’appétit, c’est-à-dire notre envie de manger.

L’augmentation de l’appétit peut avoir une cause physique ou psychologique, et la faim (la façon dont notre corps nous signale qu’il a besoin de nourriture) n’en est pas seule responsable. Après tout, nous mangeons souvent sans avoir faim et sautons parfois des repas malgré notre ventre creux. Des recherches récentes montrent que l’abondance de stimuli en rapport avec la nourriture dans notre environnement (odeurs, sons, publicités) est l’une des principales causes de surconsommation.

Nos choix en matière d’alimentation sont importants pour notre santé et notre bien-être tout au long de notre vie, il est donc important d’acquérir de bonnes habitudes. Or non seulement notre appétit est influençable, mais de plus, il n’est pas immuable. Il évolue à mesure que nous avançons en âge, et l’on dénombre sept «âges de l’appétit».

Mieux comprendre ces phases pourrait nous aider à développer de nouveaux moyens de lutter contre la sous-nutrition et la surconsommation, et contre leurs effets sur la santé, tels que l’obésité.

Première décennie, 0-10 ans

Dans la petite enfance, le corps grandit très vite. Le comportement alimentaire adopté au début de la vie peut avoir des conséquences sur le long terme: un enfant en surpoids est susceptible de le rester à l’âge adulte. Quand les enfants rechignent à manger, les repas sont parfois une véritable épreuve pour eux et pour leurs parents. Mais en leur faisant goûter régulièrement de tout, dans un esprit positif, on peut habituer les petits à des aliments essentiels, comme les légumes.

Autre point important: les enfants doivent garder le contrôle sur la taille des portions qu’ils avalent. Si on les oblige à «finir leur assiette», ils risquent de perdre leur capacité à écouter leur appétit et les signaux de faim que leur envoie leur corps, ce qui peut les conduire à trop manger plus tard.

Par ailleurs, de plus en plus de pays appellent à éviter d’exposer les jeunes enfants aux publicités pour des produits trop gras ou trop sucrés, non seulement à la télévision mais aussi dans les applications de smartphone et sur internet. En effet, ces spots incitent à la surconsommation et contribuent à l’augmentation du nombre d’enfants en surpoids.

Deuxième décennie, 10-20 ans

À l’adolescence, l’augmentation de l’appétit et les poussées de croissance provoquées par les hormones annoncent l’arrivée de la puberté et le passage à l’âge adulte. La façon dont un adolescent se nourrit va influencer son futur mode de vie. Cela signifie que les choix de ces jeunes en matière d’alimentation auront un impact direct sur la santé de leurs propres enfants. Malheureusement, s’ils ne sont pas bien conseillés, les ados adoptent parfois des comportements et des préférences alimentaires néfastes.

D’autres d’études sont nécessaires pour déterminer les moyens les plus efficaces de résoudre le problème de la surnutrition et de la sous-nutrition, lié notamment à la pauvreté et aux inégalités sociales. En général, les jeunes femmes sont davantage sujettes aux carences que les hommes du fait du fonctionnement de leur appareil reproducteur. Les adolescentes enceintes courent encore plus de risques, car leur corps doit assurer à la fois leur propre croissance et celle de leur fœtus.

Troisième décennie, 20-30 ans

Chez les jeunes adultes, les changements de mode de vie comme la poursuite d’études supérieures, le mariage ou la vie de couple et la parentalité peuvent entraîner une prise de poids.

Ces kilos superflus sont souvent difficiles à perdre: le corps envoie de puissants signaux de faim quand nous ne mangeons pas assez, mais les signaux qui nous avertissent que nous mangeons trop sont beaucoup plus faibles. De nombreux facteurs physiologiques et psychologiques font qu’il est difficile de s’astreindre à manger moins sur le long terme.

Des recherches récentes s’intéressent aux moyens de développer le sentiment de satiété, c’est-à-dire l’impression d’avoir suffisamment mangé. Cela s’avère utile quand on cherche à maigrir, étant donné que la faim est l’une des principales difficultés à surmonter quand on veut manger moins que ce dont le corps a besoin, et créer ainsi un déficit en calories.

Les aliments n’envoient pas tous les mêmes messages au cerveau. Il est facile d’engloutir tout un pot de glace, par exemple, car les matières grasses n’envoient pas de signaux pour nous inciter à cesser de manger. En revanche, les aliments riches en protéines, en eau ou en fibres nous donnent une sensation de satiété plus importante et durable. En travaillant avec l’industrie agro-alimentaire, on peut imaginer mettre au point de nouveaux aliments ou en-cas capables d’agir sur la satiété.

Quatrième décennie, 30-40 ans

La vie active apporte aussi son lot de complications: un estomac qui gargouille, évidemment, mais aussi les effets du stress, qui altérerait l’appétit et le comportement alimentaire de 80% des gens. Certaines personnes se gavent, d’autres perdent l’appétit. Ces réactions contrastées sont intrigantes: le phénomène d’«addiction à la nourriture», cette irrépressible envie de manger des aliments spécifiques, souvent riches en calories, est encore mal connu. Beaucoup de chercheurs mettent même en doute son existence. Des traits de caractère comme le perfectionnisme et la rigueur pourraient aussi jouer un rôle dans la gestion du stress et le comportement alimentaire.

Repenser le lieu de travail de manière à éviter le développement d’habitudes alimentaires problématiques comme le grignotage et l’utilisation des distributeurs est un vrai défi. Les employeurs devraient financer des campagnes en faveur du bien-manger et de la gestion du stress pour assurer le bien-être et la productivité de leurs salariés.

Cinquième décennie, 40-50 ans

Nous sommes des créatures d’habitudes. Nous avons tendance à leur céder, même lorsque nous les savons mauvaises. Nous sommes ainsi réticents à changer notre alimentation, quand bien même celle-ci n’est pas diététique. Pourtant, le mot diététique vient du grec diaita qui signifie «mode de vie». Mais malgré tout, nous voulons continuer à manger ce qui nous plaît sans avoir à changer notre façon de vivre. Tout en gardant un esprit sain dans un corps sain…

Le régime alimentaire peut être un facteur majeur de mauvaise santé. Selon l’Organisation mondiale de la santé, le tabagisme, une alimentation mal équilibrée, la sédentarité et l’alcoolisme sont les facteurs liés au mode de vie qui ont le plus d’impact sur la santé et la mortalité.

C’est durant cette décennie que les adultes devraient changer leur comportement dans le sens le plus favorable à leur santé. Mais les symptômes de mauvaise santé (tension artérielle élevée, cholestérol…) sont souvent invisibles, n’incitant pas à l’action.

Sixième décennie, 50-60 ans

La perte progressive de masse musculaire (de 0,5 à 1% par an à partir de la cinquantaine) se poursuit tout au long de notre vieillesse. Ce phénomène, appelé sarcopénie, est accéléré par la diminution de l’activité physique, un apport insuffisant en protéines et la ménopause chez les femmes.

Un régime varié et équilibré et une activité physique régulière sont essentiels pour atténuer les effets de l’âge. Or, l’offre actuelle ne permet pas de répondre à la demande d’une population vieillissante à la recherche d’aliments savoureux, peu onéreux et riches en protéines.

Des snacks hyperprotéinés pourraient être la solution idéale mais il n’existe pour l’instant que peu de produits adaptés.

Septième décennie, 60-70 ans et au-delà

Au vu de l’augmentation de l’espérance de vie, l’un des principaux défis actuels est de parvenir à maintenir la qualité de vie des personnes âgées, sous peine de créer une société d’infirmes.

Se nourrir correctement est d’autant plus important que le grand âge provoque une perte d’appétit et même une diminution de la sensation de faim, conduisant à une perte de poids et donc à une plus grande fragilité. L’appétit peut aussi être affecté par des maladies comme Alzheimer.

Manger est aussi une forme d’interaction sociale, qui peut être affectée par des facteurs tels que la précarité, le veuvage ou la perte de proches. Le fait de prendre ses repas en solitaire affecte le plaisir que l’on éprouve à s’alimenter… À quoi s’ajoutent certains effets physiques du vieillissement, tels que la difficulté à déglutir, les problèmes de dents, la perte partielle du goût et de l’odorat.

 «Sans dents, sans yeux, sans goût, sans rien», ou la vieillesse décrite par le mélancolique Jacques dans la pièce de Shakespeare Comme il vous plaira

Tout au long de notre vie, la nourriture que nous absorbons ne nous sert pas seulement de carburant. Se nourrir est aussi un acte social et une expérience culturelle quotidienne. Nous devrions donc considérer chaque repas comme une chance de savourer ce que nous mangeons, et apprécier les effets positifs d’une nourriture saine sur notre santé.


Traduit de l’anglais par Iris Le Guinio pour Fast for Word

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

http://www.slate.fr/

Soldes: Greenpeace met en garde contre la mode prêt-à-jeter


C’est vrai qu’on dépense sans trop se poser des questions sur l’impact de cette surconsommation envers l’environnement. Pas parce qu’un vêtement est en vente que nous devons l’acheter si nous n’en avons pas besoin
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Soldes: Greenpeace met en garde contre la mode prêt-à-jeter

 

Greenpeace met en garde contre la surconsommation de vêtements, source de « graves impacts environnementaux ».

La « fast-fashion » génère déchets, pollutions, gaz à effet de serre et ne peut pas, à ce stade, être solutionnée par le recyclage, selon l’ONG.

« Les vêtements font partie des articles les plus vendus » pendant le « Black Friday « , ces soldes organisées aux États-Unis après le jour de Thanksgiving et également pratiqués dans de nombreux pays.

« Il est difficile de résister à la bonne affaire, mais la +fast-fashion+ signifie que nous consommons et jetons les vêtements plus vite que la planète ne peut le supporter », souligne Kirsten Brodde, à la tête de la campagne « Detox my Fashion » menée par l’ONG depuis 2011.

La production vestimentaire mondiale a doublé ces 15 dernières années. Une personne achète 60% de vêtements de plus qu’il y a 15 ans, et garde chaque pièce deux fois moins longtemps, selon une enquête McKinsey citée par Greenpeace.

Les marques ont multiplié le nombre de collections, tandis que, du Brésil à l’Inde ou la Grande-Bretagne, les prix ont moins augmenté que pour les autres biens de consommation courante, alimentant la frénésie: en 2014, pour la première fois, le nombre de pièces produites sur un an a dépassé 100 milliards, soit presque 14 par humain!, selon la même étude.

Or les impacts écologiques sont nombreux: pollutions chimiques issues des usines ou des pesticides utilisés dans les champs de coton, usage intensif d’eau et d’énergies sources de réchauffement.

Le boom du synthétique est particulièrement problématique, note Greenpeace, notamment le polyester qui émet plus de CO2 que le coton, a du mal à se dégrader et peut contenir des microfibres de plastique, poison des océans.

Et « le recyclage est un mythe! », pas encore au point techniquement comme commercialement, ajoute l’organisation.

Des stocks de vêtements d’occasion sont exportés vers les pays du Sud, mais leur usage limité par leur qualité souvent piètre.

Pour l’ONG, « les marques doivent repenser leur modèle du jetable et produire des vêtements durables« .

« En tant que consommateurs, nous avons aussi ce pouvoir: avant d’acheter, nous pouvons tous nous demander +ai-je vraiment besoin de ça?+, ajoute Mme Brodde.

Pour un seul jean, ce sont 13 000 litres d’eau qui sont utilisés!

http://quebec.huffingtonpost.ca/

«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre


Quand on entend cirrhose du foie, on pense à l’abus d’alcool, mais ce n’est plus vrai aujourd’hui, car le foie se rebelle contre nos mauvaises habitudes alimentaires et ajoute maintenant à ses maux, la cirrhose sans alcool, qui est causé par le sucre.
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«Nash», l’inquiétante épidémie de cirrhose liée à notre surconsommation de sucre

 

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Notre consommation de sucre pèse de plus en plus sur la santé Tristan Nitot via Flickr CC License by CC

par Jean-Yves Nau

Les pouvoir publics sont en alerte. «Nash», une cirrhose qui n’est pas due aux boissons alcooliques mais à la consommation de sucres, se répand rapidement à travers le monde, dans le sillage du diabète et de l’obésité. Une seule solution : modifier nos comportements.

Outre-Atlantique, on l’a baptisée «Nash»:  Non alcoholic steato hepatitis. Traduire: stéato-hépatite non-alcoolique ou, mieux cirrhose en devenir qui n’est pas due à des boissons alcooliques. On pourrait aussi, de manière plus prosaïque, parler de foie trop «gras». Certains, en France, préfèrent «stéato-hépatite métabolique». C’est le cas du Pr Vlad Ratziu, spécialiste d’hépatologie au groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière (Paris). On parle encore  de NAFLD (Non-alcoholic fatty liver disease).

Beaucoup de mots pour une seule entité ; une pathologie dont la progression commence à inquiéter les spécialistes et les responsables de santé publique. Un premier symposium franco-américain lui est consacré qui se tiendra à l’Institut Pasteur de Paris les 25 et 26 juin. Il y a quelques jours une publication lui était consacrée dans le Journal of Hepatology. Dirigés par Nicola M. McKeown (Tufts University, Boston), les auteurs y démontrent l’existence d’un lien, inquiétant, entre cette affection et la consommation régulière de boissons sucrées (sodas).

Reflet de nombre de nos comportements alimentaires, le foie est un organe qui ne trompe guère. On le sait depuis longtemps avec l’alcool. C’est donc aussi vrai avec le sucre. En pratique la stéatose hépatique non alcoolique est une maladie dont le diagnostic repose sur :

· des anomalies du bilan hépatique visibles à partir d’un simple examen de sang (augmentation du taux de transaminases ou de Gamma GT;

· des anomalies du tissu hépatique visibles à partir d’une biopsie;  

· l’apparition de ces éléments chez une personne qui n’a pas d’autres maladies du foie  (d’origine virale, auto-immune, génétique ou toxique) et surtout qui ne souffre pas d’une dépendance à l’alcool.

Chez un malade sur trois, l’évolution se fait vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie Les spécialistes du centre Paul-Brousse

Accumulation de graisses

Chez les personnes atteintes l’analyse de la biopsie hépatique met en évidence la présence de graisses (stéatose) dans le foie accompagnée de lésions cellulaires inflammatoires (hépatite).

«Chez un malade sur trois, l’évolution se fait, à différents degrés, vers une cirrhose, ce qui favorise l’apparition d’un cancer du foie», résument les spécialistes du centre hépato-bilaire Paul-Brousse (Villejuif).

Les facteurs de risque d’apparition et de développement de la stéato-hépatite non-alcoolique sont désormais bien connus : surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2), hyperglycémie à jeun (supérieure à 6,1mmol/l), hypertriglycéridémie (supérieure à 1,7mmol/l) ; «adiposité centrale» (tour de taille supérieur à 88 cm pour les femmes et supérieur à 102 cm pour les hommes) ; un taux sanguin bas d’HDL-cholestérol bas (inférieur à 0,5 g/l pour les femmes et inférieur à 0,4 g/l pour les hommes).

Il ne semble pas y avoir, ici, une cause unique. L’une d’entre elles est une pathologie du métabolisme appelée «résistance à l’insuline». Elle se traduit, le plus souvent chez les personnes en surpoids, par le fait que leur organisme synthétise une grande quantité d’insuline circulante (hyper-insulinémie) pour réduire la concentration de sucre dans le sang. Ce déséquilibre peut rester silencieux pendant des années jusqu’à ce que les capacités sécrétrices du pancréas en insuline s’épuisent. Les taux sanguin d’insuline diminuent, ceux de glycémie augmente. C’est l’apparition progressive d’un diabète de type II tandis que l’hyper-insulinémie bouleverse  le métabolisme des cellules du foie en y provoquant une accumulation de graisses (stéatose).

Diabète et obésité

Sans être original, le traitement est difficile à mettre en œuvre, comme celui de toutes les maladies chroniques longtemps silencieuses. Avant le stade de la cirrhose, il consiste à contrôler au mieux chacun des facteurs de risque. En pratique, cela consiste à limiter autant que faire se peut le surpoids (via les régimes et les exercices physiques) et à combattre l’insulino-résistance (via des par médicaments qui améliorent la sensibilité des tissus périphériques à l’insuline). Arrivé au stade de la cirrhose, la prise en charge se complique comme c’est le cas dans les cirrhoses d’origine alcoolique. Dans les cas les plus graves, on peut arriver jusqu’à la greffe de foie.

On mesure encore mal, en France, le poids montant de cette maladie chronique. Daté de 2012, un rapport de la «World Gastroenterology Organisation» dresse un inquiétant état des lieux.

«La Nash est une maladie hépatique chronique de plus en plus répandue avec une distribution mondiale et qui est étroitement liée au diabète et à l’obésité, qui ont toutes deux atteint les proportions d’une épidémie. On estime qu’il y a au moins 1,46 milliard d’adultes souffrant d’obésité dans le monde. Et environ 6 millions de personnes aux États-Unis ont montré une progression vers une Nash tandis que 600.000 souffrent d’une cirrhose liée à une Nash.

Il existe des différences culturelles et géographiques importantes dans la prévalence de l’obésité […]  Aux États-Unis, l’obésité est particulièrement épidémique dans les groupes socio-économiques peu favorisés qui se nourrissent en grande partie d’aliments riches en graisses et en calories (restauration rapide…). Le contraire se rencontre dans beaucoup de pays pauvres où la prévalence de l’obésité est plus marquée dans les populations aisées et mieux éduquées. Entre 30% et 50% des adultes américains auraient aujourd’hui un foie trop gras.»

Les fontaines de soda bientôt interdites

En France, et au vu du nombre de personnes obèses ou en surpoids, certains estiment déjà qu’un adulte sur cinq a un foie atteint de stéatose. Une épidémie directement liée à une alimentation trop riche en graisses et en fructose, hautement toxique pour les cellules hépatiques. Les habitudes médicales font que cette entité, longtemps sans symptômes, n’est pas encore perçue comme une priorité. La surveillance se fait de manière segmentée: artériosclérose, diabète, système cardio-vasculaire. Et le foie, qui peut résister longtemps aux souffrances que l’alimentation lui impose, demeure le grand oublié – du moins quand l’alcool n’est pas dans le paysage.

S’intéresser à la Nash, c’est de fait, mettre la lumière sur une autre addiction également redoutable et nettement plus sournoise: la dépendance au sucre. Il y a quelques semaines, en première lecture du projet de loi de modernisation du système de santé les députés ont adopté un amendement prohibant les «fontaines de soda» dans les espaces publics:

«La mise à disposition en libre service, payant ou non, de fontaines proposant des boissons avec ajout de sucres ou d’édulcorants de synthèse est interdite en tous lieux ouverts au public ou recevant du public.»

La liste des catégories de boissons dont la mise à disposition est interdite sera fixée par un arrêté ministériel. Ce texte doit encore être voté par le Sénat. On peut y voir le premier signe, bien timide, d’une prise de conscience, par les politiques, d’une nouvelle menace sanitaire.

 

http://www.slate.fr/

Trop, c’est trop!


Une autre réflexion, cette fois-ci sur la surconsommation sur tout ce qui nous touche. De la bouffe, en passant par des activités, des films, de la musique, la technologie et même la vie amoureuse. Tous les aspects de notre vie sont touchés. Pourtant avant, nous n’étions pas plus malheureux, et sûrement plus créatifs, alors aujourd’hui somme nous plus heureux avec tous ces choix ?
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Trop, c’est trop!

 

 

 

Pascal Henrard

Dans notre société obèse vouée à la surconsommation, on a trop de choix. Tellement, qu’à force de ne plus savoir où donner de la tête, on la perd.

Ne vous est-il jamais arrivé de rester figé devant l’inventaire des possibles? D’être paralysé face à la multitude des options? D’avoir le choix et finalement de ne rien faire? On a dépassé depuis des lustres le stade du plan B. Nous en sommes au plan T, U, V et même au plan W…

Trop, c’est comme pas assez.

Trop d’analystes, trop de spécialistes, trop d’éditorialistes, trop de columnistes, trop d’experts, trop de critiques, trop de blogueurs. Pas assez d’idées.

Trop de rêves, trop de désirs, trop d’appétit, trop de phantasmes et trop de célibataires. Pas étonnant que tant de couples éclatent. On passe sa vie à se demander si on a fait le bon choix.

Trop de films sur les écrans, trop de livres dans les bibliothèques, trop de musique dans notre disque dur, trop de séries sur Netflix, trop de concerts dans les salles, trop de spectacles à l’affiche, trop de chanteurs dans le top 10, trop de sites web, trop de chaînes de télé, trop de radios. Et pourtant pas assez de culture dans nos vies.

Trop de projets à réaliser, trop de sorties à faire, trop d’invitations à honorer, trop de destinations vacances où décoller. Et tant de temps perdu à rester scotché sur le canapé.

Tellement trop de jouets qu’on ne joue finalement plus avec aucun. Trop de cadeaux qu’on ne sait plus dire merci. Trop de plats du jour qu’on mange toujours les mêmes poutines.

Il fut un temps où l’on mangeait tous les jours la même chose – quand on mangeait. Il n’y avait que les dimanches et les jours de fête où l’on avait droit à un morceau de viande avariée ou un bout de fruit pourri. Et on s’en réjouissait.

De nos jours, avec les magasins ouverts 7 jours sur 7, les promos à l’année longue et la kyrielle de choix à faire, même les dimanches ressemblent à des jours de semaine. Pas étonnant qu’on déprime tous les jours comme si c’était des lundis.

Il fut une époque où il n’y avait qu’un seul réseau de télévision, on le regardait religieusement en famille; qu’un seul plat du jour, on le commandait les yeux fermés; qu’un seul film en salle, c’était une fête d’aller au cinéma; qu’une seule jolie fille à marier au village, on l’épousait pour la vie.

Aujourd’hui, on a l’embarras des choix. Pourtant, on ne devrait jamais vivre dans l’embarras.

Pendant ce temps, des milliards de personnes dans des centaines de pays n’ont pas le choix.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Les sucres raffinés: un côté givré, un côté… addictif


Nous sommes envahis par des aliments tout préparés, transformés, pour économiser dit-on, du temps et de l’énergie pour passer plus de temps à faire ce que nous aimons, après une dure journée de travail. On nous montre des déjeuners soi-disant bons pour la santé alors qu’il y a un gros pourcentage de sucre raffiné, juste pour se donner bonne conscience … Et nous voyons maintenant les conséquences d’avoir fait les mauvais choix
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Les sucres raffinés: un côté givré, un côté… addictif

 

La consommation de sucres raffinés est associée à la prise de poids, à... (Photos.com)

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Pierre Pelchat
Le Soleil

(Québec) La consommation de sucres raffinés est associée à la prise de poids, à l’obésité, au diabète de type 2, aux problèmes cardiaques et à l’hypertension, mais il y a plus. Un des effets insidieux de ces produits est d’amener les gens à en consommer de nouveau.

C’est ce qu’a expliqué, mardi, le Dr Robert Lustig, de l’Université de la Californie, à San Francisco, lors d’une conférence à la Faculté de médecine de l’Université Laval. Le Dr Lustig s’est fait connaître au cours des dernières années par ses interventions publiques sur les effets néfastes sur la santé de la surconsommation de sucres raffinés comme ceux que l’on trouve dans les boissons gazeuses, les céréales et les desserts.

Se référant à des études, le pédiatre a expliqué que les sucres raffinés provoquent des changements au foie et au cerveau qui amènent les consommateurs à en ingurgiter de nouveau dans un court délai.

Le professeur Michel Lucas de la Faculté de médecine de l’Université Laval a comparé cette forme de dépendance à celle du tabac.

«Ça induit des changements métaboliques qui font en sorte que vous avez plus envie de sucres raffinés. C’est un peu comme la cigarette», a-t-il commenté.

Par ailleurs, le Dr Lustig a indiqué qu’une calorie provenant d’une boisson gazeuse est nettement plus dommageable que celle d’une autre source, comme la viande. Des recherches ont montré que la consommation d’une cannette de boisson gazeuse de 150 calories augmentait de 11 fois le risque de développer un diabète de type 2 par rapport à un autre produit sans sucres raffinés avec le même nombre de calories.

Un autre conférencier, le Dr David Ludwig, de l’École de médecine de Harvard, a remis en question l’efficacité des diètes en faible gras pour perdre du poids. Or, pour compenser, des personnes ont augmenté leur consommation d’hydrates de carbone, dont les sucres raffinés. Or, les excès de sucre se transforment en gras.

«Ç’a toujours été le message des dernières années. Moins vous consommez de gras, moins vous allez être gras, alors que ça peut être le contraire à cause de tous les mécanismes qui sont impliqués dans la surconsommation de produits à indice glycémique élevé ou de sucres», a expliqué le professeur Lucas.

M. Lucas a déploré le marketing des grands de la restauration rapide, particulièrement auprès des jeunes, pour inciter à la consommation des produits avec des sucres raffinés.

«Leur publicité délivre du bonheur. Ils sont associés au petit déjeuner. C’est de la foutaise. C’est uniquement du marketing pour être bien positionné pour faire accroire aux gens qu’ils ont une bonne conscience.»

Il reconnaît qu’il est possible de réduire son poids en diminuant la consommation de sucres raffinés.

«Mais le message le plus important, c’est de manger des vrais aliments non transformés, qui sont produits par nos agriculteurs, les fruits et légumes d’ici. On dit qu’on n’a plus le temps de cuisiner. Encore un autre message du marketing alimentaire de dire qu’on n’a pas le temps. Je m’excuse, mais cuisiner du poisson, ça prend 5 à 10 minutes», a-t-il conclu.

http://www.lapresse.ca/l

Vous avez abusé de la caféine? Mangez une banane


Il y a des gens qui consomment vraiment beaucoup trop de café et crée ainsi un déséquilibre de calcium et de potassium … alors sans aller dans les comprimés la nourriture apporte un moyen pour remettre cet équilibre au niveau
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Vous avez abusé de la caféine? Mangez une banane

 

Le blogue culinaire Serious Eats a demandé à treize baristas ce qu'ils... (Photo Ekaterina Starshaya, shutterstock.com)

PHOTO EKATERINA STARSHAYA, SHUTTERSTOCK.COM

RelaxNews

Le blogue culinaire Serious Eats a demandé à treize baristas ce qu’ils conseillaient en cas de surconsommation de caféine. La réponse la plus récurrente: manger de la banane.

Autres réponses apportées par ces professionnels du café: boire de l’eau, marcher et ne pas rester le ventre vide.

Selon Lifehacker, certains éléments scientifiques viennent confirmer cette idée de «banane miracle». Cité par Lifehacker, le blogue spécialisé Livestrong rappelle qu’une surdose de caféine empêche l’équilibre du calcium et du potassium, ce qui peut provoquer crampes musculaires et autres effets indésirables.

En cas d’abus de caféine, on peut donc consommer une banane (riche en potassium) et l’accompagner d’un verre de lait ou d’un morceau de fromage afin de faire remonter son taux de calcium.

Rapporté par Lifehacker, un article paru sur Quora ajoute que le potassium contenu dans une banane peut favoriser la régulation des fonctions musculaires et cellulaires.

http://www.lapresse.ca

Attention à l’abus d’acétaminophène!


Pour la grippe, le rhume, certains vont prendre des médicaments pour se soulager mais voila qu’un mal de tête viens sonné les cloches dans notre tête alors des comprimés d’acétaminophène pour soulager la tête et voila la surdose sans le savoir
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Attention à l’abus d’acétaminophène!

 


Photo Fotolia

La FDA américaine met en garde toute la population contre l’abus d’acétaminophène en cette saison froide.

L’association croit que beaucoup de gens sont en ce moment même en train de surconsommer ce médicament, souvent sans le savoir. Elle explique que plusieurs médicaments populaires renferment de l’acétaminophène, et pas simplement les fameux cachets contre la migraine et les maux de tête.

Donc, au final, une personne grippée ou enrhumée pourrait consommer plusieurs médicaments qu’elle croit dénués d’acétaminophène, à tort, pour ensuite avaler quelques cachets contre la migraine.

Les gens n’en sont souvent même pas conscients. Il faudrait choisir quel mal nous voulons vraiment soigner, et nous concentrer sur celui-ci.

Ici, donc, des deux maux, il faut choisir le pire!

Selon la FDA, plus de 600 médicaments et traitements sur le marché contiennent de l’acétaminophène. Il serait donc bien de lire les étiquettes et de consulter son pharmacien avant de consommer quoi que ce soit, surtout lorsqu’on prévoit aussi avaler des cachets contre le mal de tête.

 

http://sante.canoe.ca

La déconsommation, bonheur assuré?


Quand on voit tout l’argent qui est dépensé pour des produits qui ne sont pas vraiment nécessaire … Tout le travail qu’on s’impose pour arriver a payer le crédit, les dettes … la  simplicité volontaire devient probablement la solution de bien des problèmes
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La déconsommation, bonheur assuré?

 

Par Audrey Parenteau

 

Les tenants de la déconsommation et de la simplicité volontaire vous le diront: moins vous posséderez de biens, mieux vous vivrez. Vraiment?

La consommation est la principale activité de notre société, croit Serge Mongeau, qui a popularisé, dans les années 1980 au Québec, le concept de la simplicité volontaire. Les gens essaient de combler leurs désirs et de compenser leurs insatisfactions par l’achat de biens et de services, et «tous les problèmes ne sont plus perçus que comme des absences de marchandises», écrit-il dans son livre La simplicité volontaire, plus que jamais…

Pourtant, devant «les effets potentiels de la consommation [qui sont] de plus en plus étudiés et médiatisés, il y a une prise de conscience générale de l’impact que peut avoir la consommation sur l’environnement», affirme Lilia Boujbel, professeure au Département de marketing de l’École des sciences de la gestion de l’Université du Québec à Montréal et qui s’intéresse aux comportements des consommateurs.

Sur une planète où il est devenu évident que la surconsommation ne peut plus continuer, des gens choisissent de consommer de façon plus responsable, en réduisant leurs achats par exemple. Au cours de la dernière année, 67 % des Québécois ont renoncé à acheter des produits ou des services dont ils n’avaient pas vraiment besoin, selon le Baromètre de la consommation responsable, publié en novembre 2012 par l’Observatoire de la consommation responsable en collaboration avec Protégez-Vous.


Mais entre réduire sa consommation de biens et vivre selon les principes de la simplicité volontaire, il y a un pas… qui vaut peut-être la peine d’être franchi.

«La simplicité volontaire est une voie qui convient à ceux qui ont connula surconsommation, ont pris conscience de ses effets et ont choisi de retourner à l’essentiel.» Serge Mongeau, auteur et père de la simplicité volontaire du Québec, et Diane Gariépy, membre fondatrice du Réseau québécois pour la simplicité volontaire.

 

Moins consommer, un mode de vie

Serge Mongeau, a toujours vécu sobrement. «J’étais simplicitaire avant le terme, dit-il. J’essaie, dans ma vie, de faire moi-même la plupart des choses.»

Il y a bien longtemps, il a décidé de ne plus posséder de voiture. Depuis, en été comme en hiver, il se déplace généralement à vélo.

Lui et sa conjointe, Diane Gariépy, qui est membre fondatrice duRéseau québécois pour la simplicité volontaire, cultivent un jardin pendant la belle saison, achètent local et se procurent, au besoin, des vêtements à la friperie du coin. La télé qu’ils possèdent maintenant, mais dont ils se sont passés pendant 20 ans, leur sert à regarder des films qu’ils empruntent. Bref,ils n’achètent que le nécessaire.

La simplicité volontaire est un «style de vie basé sur un certain nombre de valeurs qui prônent une faible consommation, une responsabilité écologique et l’autosuffisance», explique la professeure Lilia Boujbel, qui est aussi coauteure d’une étude publiée en 2010 sur les valeurs et comportements des adeptes de la simplicité volontaire.

«Notre façon de vivre est simple et responsable, résume Diane Gariépy. On aspire à vivre autrement qu’en surconsommant.»

Les cinq comportements les plus pratiqués par les simplicitaires

Recycler

Éviter les achats sous le coup de l’impulsion

Faire un travail satisfaisant

Limiter l’utilisation de la voiture

Éviter d’accumuler les objets inutiles

Bonheur, où es-tu?

«La société de consommation, qui nous promet le bonheur, ne nous le donne pas. Elle entretient plutôt des rêves, l’idée qu’il y a toujours plus dans la cour du voisin», croit Serge Mongeau.

C’est donc en limitant sa consommation qu’«on évite les frustrations, car on ne se prive pas de quelque chose», ajoute-t-il.

Les tenants de la simplicité seraient d’ailleurs plus satisfaits de leur vie, et donc plus heureux, que les consommateurs «ordinaires», a constaté Lilia Boujbel dans sa recherche.

«Les simplicitaires réguliers sont plus détachés émotionnellement des désirs de consommation [que les simplicitaires occasionnels et les consommateurs non simplicitaires]. Ils sont aussi ceux qui les contrôlent le mieux», conclut son étude.

L’enquête de la professeure montre aussi un lien positif et significatif entre la durée de la pratique de la simplicité volontaire et la satisfaction face à la vie.

«En d’autres termes, plus la personne pratique ce style de vie de façon régulière et continue, plus elle est heureuse, ajoute Lilia Boujbel. Un résultat qui trouve d’ailleurs écho dans des études où il est démontré que la répétition fréquente de gestes positifs (recyclage, bénévolat, etc.) augmente petit à petit le sentiment général de satisfaction par rapport à la vie.»

Moins de biens, plus de liens
Consommer plus modérément permet aussi d’avoir plus de temps pour soi et pour les autres. Si on achète moins, on a donc moins besoin d’argent, et moins besoin de travailler.

«Le temps récupéré peut alors servir à faire des activités qui nous permettent d’avoir encore moins besoin d’argent, comme jardiner ou cuisiner. On peut aussi consacrer ce temps à des activités qu’on aime, par exemple la lecture», illustre Serge Mongeau, père de la simplicité volontaire du Québec.

Pratiquer la simplicité volontaire permet aussi de développer de nouvelles relations avec son entourage.

«Lorsque tu limites ta consommation et que tu as besoin de quelque chose, tu dois l’emprunter», explique Diane Gariépy. Il faut, par exemple, aller cogner chez un voisin ou un ami pour emprunter l’escabeau dont on a besoin. Malheureusement, «bien des gens ont l’impression de se placer en situation d’infériorité lorsqu’ils doivent demander. Mais il ne faut pas hésiter à le faire, car c’est comme ça qu’on tisse des liens», affirme Serge Mongeau.

Relever le défi

Sortir de la société de consommation n’est pas facile, estime Serge Mongeau. L’influence de la publicité et de l’entourage peut s’avérer un obstacle à un changement de mode de vie.

«Notre système nous a aussi appris qu’il n’est pas nécessaire d’attendre, qu’on peut acheter maintenant et payer plus tard», dit-il.

D’ailleurs, la pratique de la simplicité volontaire ne se fait pas du jour au lendemain.

«Plusieurs gestes du quotidien doivent être repensés, réévalués, et même modifiés dans un environnement où les tentations et les sollicitations à consommer sont omniprésentes, indique Lilia Boujbel. C’est toutefois réaliste, dans la mesure où on arrive à vivre en cohérence avec les valeurs de ce style de vie et même à être plus heureux. Mais il s’agit d’un choix purement personnel.»