La dépression peut être dissimulée derrière un sourire


La dépression est un sujet tabou pour certains alors parler de dépression atypique connu aussi sous le nom de dépression souriante, cela semble plus difficile à se rendre compte qu’une personne est vraiment malade. Ce genre de dépression ne parait pas, la personne sourit, continu sa routine et peut même apprécier les bons moments et les choses positives. Pourtant, ces personnes vivent leurs à l’intérieur et seule et pouvant aller jusqu’au suicide.
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La dépression peut être dissimulée derrière un sourire

Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash

Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash

Olivia Remes

Près de la moitié des personnes souffrant de dépression n’ont pas l’air aussi triste que l’on pourrait s’y attendre. Pourtant, elles courent un risque particulièrement élevé de suicide.

L’expression «dépression souriante» –qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs– est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles sur ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la dépression souriante est réellement un état pathologique.

Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation scientifique la plus proche pour décrire cette condition est «dépression atypique».

Dans les faits, une proportion importante de personnes déprimées, auxquelles leurs activités ne procurent plus de plaisir, parviennent à cacher leur état en souriant. Or ces personnes pourraient être particulièrement vulnérables aux tentations suicidaires.

Masque de bonheur

Il peut s’avérer très difficile de repérer les personnes souffrant de dépression souriante. Elles semblent en effet n’avoir aucune raison d’être tristes –elles ont un emploi, un appartement, voire peut-être des enfants, un ou une partenaire. Elles sourient quand vous les saluez et peuvent converser agréablement. Bref, face au monde extérieur, elles revêtent un masque et mènent une vie apparemment normale et active.

À l’intérieur, cependant, ces personnes se sentent désespérées et déprimées. Elles pensent même parfois à mettre un terme à tout cela. Paradoxalement, la force dont elles font preuve pour continuer à mener leur vie quotidienne peut les rendre particulièrement vulnérables à ces projets de suicide. En cela, la dépression souriante contraste avec d’autres formes de dépression, dans lesquelles les gens peuvent avoir des idées suicidaires mais manquer d’énergie pour les mettre en œuvre.

Malgré le masque de bonheur qu’elles portent vis-à-vis du monde extérieur, les personnes souffrant de dépression souriante sont parfois véritablement –et bénéfiquement– touchées par les événements positifs qui leur arrivent. Ceux-ci sont capables d’améliorer leur moral. Le fait de recevoir un SMS d’une personne dont elles attendaient des nouvelles ou d’être félicitées dans le cadre de leur travail peut ainsi les aider à se sentir mieux pendant quelques instants –avant de se sentir de nouveau déprimées.

Parmi les autres symptômes de cette affection, mentionnons la suralimentation, les sensations de lourdeur dans les bras et les jambes ou le fait d’être aisément blessé par la critique ou par le rejet. Les personnes souffrant de dépression souriante sont également plus susceptibles de se sentir déprimées le soir et d’avoir besoin de davantage d’heures de sommeil. Dans le cas des autres formes de dépression, l’humeur peut être plus mauvaise le matin, et le besoin d’heures de sommeil moindre que d’habitude.

Cette forme de dépression souriante semble plus fréquente chez les personnes ayant certains tempéraments. Elle est en particulier liée au fait d’être plus enclin à anticiper l’échec, à éprouver des difficultés à surmonter les situations embarrassantes ou humiliantes et à avoir tendance à ruminer ou à trop se focaliser sur les situations négatives qui se sont produites.

Le magazine Women’s Health a saisi l’essence même de la dépression souriante –la façade– lorsqu’il a demandé à des femmes de partager les photos qu’elles avaient diffusées sur leurs réseaux sociaux, en indiquant ce qu’elles avaient réellement ressenti au moment où elles avaient initialement pris ces images.

Dangereuse rationalisation

Il est difficile de déterminer exactement ce qui cause la dépression souriante. La dépression peut découler d’un certain nombre de facteurs, comme les problèmes professionnels, la rupture d’une relation ou le sentiment que la vie n’a pas de sens, ni de but.

La dépression est une affection très courante: une personne sur dix environ en est affectée. Parmi elles, 15% à 40% souffrent d’une forme atypique de dépressionas similable à une dépression souriante. Une telle dépression commence souvent tôt dans la vie, et peut durer longtemps.

Si vous souffrez de dépression souriante, il est particulièrement important d’obtenir de l’aide. Malheureusement, les personnes qui en sont affectées ne le font généralement pas, en premier lieu parce qu’elles ne réalisent pas qu’elles ont un problème –c’est en particulier le cas si elles parviennent à accomplir leurs tâches et à poursuivre leur routine quotidienne comme avant.

Ces personnes peuvent aussi se sentir coupables et rationaliser le fait qu’elles n’ont aucune raison d’être tristes. Conséquence: elles ne parlent pas de leurs problèmes, et finissent par avoir honte de leurs sentiments.

Comment briser ce cercle vicieux? Le point de départ est de prendre conscience que cette affection existe réellement, et qu’elle est grave. Ce n’est que lorsque nous cesserons de rationaliser nos problèmes parce que nous considérons qu’ils ne sont pas suffisamment graves que nous pourrons commencer à améliorer la situation.

Cette compréhension peut parfois suffire à changer les choses, car les personnes concernées vont alors rechercher de l’aide –ce qui va briser les chaînes de la dépression qui les entravaient jusqu’alors.

Sens de la vie

Il a aussi été démontré que la méditation et l’activité physique peuvent être source d’énormes bienfaits en matière de santé mentale. Une étude réalisée par l’Université Rutgers, aux États-Unis, a montré que les personnes pratiquant la méditation et le sport deux fois par semaine ont vu leur niveau de dépression baisser de près de 40% au bout de huit semaines seulement.

La thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à apprendre à modifier ses schémas de pensée et son comportement, est une autre option à envisager pour les personnes affectées par cette maladie.

Trouver un sens à sa vie s’avère également de la plus haute importance. Le neurologue autrichien Viktor Frankla écrit que la pierre angulaire d’une bonne santé mentale est d’avoir un but dans la vie.

 Selon lui, nous ne devrions pas viser un «état sans tension», dénué de responsabilité et de défi, mais plutôt nous efforcer d’atteindre un objectif.

Avoir un but permet de détourner l’attention de nous-mêmes, en la déplaçant sur quelque chose d’autre. Trouvez-vous un objectif valable et essayez de progresser vers lui régulièrement, même si ce n’est que pas à pas, chaque jour, car cette attitude peut avoir un impact positif.

Ce but peut aussi consister à prendre soin de quelqu’un d’autre. Lorsque nous cessons d’être sous les feux de la rampe et que nous pensons aux besoins et aux désirs d’autrui, nous sentons que notre vie a de l’importance. Il est possible d’y parvenir en faisant du bénévolat, en s’occupant d’un membre de notre famille voire, pourquoi pas, d’un animal.

Sentir que notre vie compte, qu’elle a de l’importance, c’est au final ce qui lui donne un but et un sens –ce qui peut faire une différence significative pour notre santé mentale et notre bien-être.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr/

Suralimentation, sédentarité et obésité: un cocktail mortel


Il n’y a pas si longtemps, une personne avec des rondeurs étaient un gage de santé. Toute l’alimentation ou presque était fait maison. Le restaurant, était surtout une occasion spéciale. Aujourd’hui, l’alimentation a changé du tout au tout. Des plats préparés souvent trop gras, trop sucrés ou salés. On bouge moins. Se reprendre en main est possible pour reprendre un poids santé, par contre, il faut fuir tout régime qui affirme perdre du poids en peu de temps, ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’on reprend plus vite les kilos perdus. Mieux vaut y aller par étapes
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Suralimentation, sédentarité et obésité: un cocktail mortel

 

GETTY IMAGES/WESTEND61

Jacques Beaulieu
Communicateur scientifique

Qu’est-ce qui a donc changé tant pour qu’on doive surveiller, peser et contrôler tout ce qui se retrouve dorénavant dans l’assiette?

« Si tu maries cette fille-là mon fils, tu vas le regretter. Elle est bien trop maigre et elle va toujours être malade. »

Voilà un conseil que prodiguaient les mères à leurs fils dans les années 1950 et avant. À cette époque, une certaine corpulence comme on l’appelait alors était un gage de meilleure santé. Un demi-siècle plus tard, c’est tout l’inverse. Qu’est-ce qui a donc changé tant pour qu’on doive surveiller, peser et contrôler tout ce qui se retrouve dorénavant dans l’assiette? En réalité, bien des choses ont changé, à commencer par les aliments eux-mêmes.

L’ère du tout cuit

Dans les années 1950, la grande majorité de ce qui se retrouvait dans l’assiette avait été préparée à la maison. L’objectif de la reine du foyer, comme on l’appelait, était double : bien nourrir ses enfants pour qu’ils puissent grandir et ne pas être malade. Il faut se rappeler qu’à l’époque, les parents devaient payer les médecins, l’assurance-maladie n’existait pas. Le deuxième objectif était d’alimenter toute sa maisonnée au plus bas prix possible. Or ce qui coûtait le plus cher était les aliments préparés, les sucres, le beurre et les viandes. On n’avait recours à ces aliments que le plus rarement possible. Dans un bouilli qui mijotait toute la journée sur le poêle, il y avait beaucoup plus de navets, de pommes de terre, de choux et de carottes que de viande. Cette nourriture était donc moins grasse, moins sucrée et mieux équilibrée que ce qu’on risque de retrouver sur notre table aujourd’hui. Car maintenant, la tendance s’est inversée. On n’a jamais tant mangé dans les restaurants, certains y mangent leurs trois repas par jour, et lorsqu’on dîne à la maison, les plats pré-usinés, surgelés et prêts à servir encombrent les tablettes de nos garde-mangers et réfrigérateurs. Il est bien difficile de savoir combien ce beau gâteau acheté à la pâtisserie fine du coin renferme de sucre et de graisse. De toute façon, lorsqu’on devait confectionner nous-mêmes des desserts, après tout le trouble qu’on se donnait, on s’arrangeait pour qu’ils durent plus longtemps. On servait des petites portions.

L’ère de l’inactivité

Autre changement radical, celui de l’activité physique. Juste par mesure de comparaison, avant de manger une tranche de pain, il avait fallu mélanger farine, eau et autres ingrédients et les malaxer. Puis on pétrissait la pâte. Si vous n’avez jamais tenté l’expérience, l’essai vous démontrerait qu’il fallait dépenser un effort musculaire important pour y parvenir. Finalement, on chauffait le poêle à bois au maximum, habituellement aux petits matins pour faire cuire la fournée. Beaucoup d’énergie à dépenser pour une tranche de pain par repas… En fait, avant les années 1950, presque rien ne se faisait sans dépenser de l’énergie physique. Couper du bois, chauffer le poêle, etc. Bien sûr, aujourd’hui pratiquement tout peut se faire à partir de la maison et lorsqu’on en sort, c’est pour s’asseoir dans un véhicule qui nous amènera ailleurs où on pourra aussi s’écraser dans un fauteuil.

Surprise: tout le monde est gros

Des aliments plus riches en graisse et en sucre consommés en plus grande quantité représentent un accroissement phénoménal des calories que l’on peut ingurgiter en un jour. On ajoute à cela, une tendance soutenue vers la sédentarité, donc moins de dépenses en calories et on ne peut pas se surprendre d’engraisser. Si vous dépensez 1500 kilocalories par jour pour maintenir votre organisme en vie et si vous ingurgitez par votre alimentation 1800 kilocalories, le calcul est fort simple, vous mettrez en réserve 300 calories par jour sous forme de graisse (l’équivalent d’une cuillère à table de beurre). Si vous maintenez ce surplus quotidien pendant un an, vous aurez gagné 10 kilos. Une seule boisson gazeuse ou une tablette de chocolat équivaut à environ 350 kilocalories. En d’autres termes, si à 18 heures vous avez habituellement consommé vos 1500 kcal, une seule de ces friandises par soir et vous êtes à peu près certains de peser 10 kilos de plus l’an prochain.

La clé du succès

«Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage», disait le fabuliste Jean de Lafontaine.

Ici, cette maxime s’applique parfaitement. Il faut oublier les régimes qui vous promettent de perdre du poids rapidement, plus de 95% des gens qui les entreprennent perdent effectivement du poids, mais le reprennent encore plus vite. Vous avez mis souvent des dizaines d’années avant de vous retrouver avec un problème de poids. Vous ne vous êtes pas réveillés du jour au lendemain avec 30 kilos en trop. On doit donc procéder par de petits changements durables et progressifs. Par exemple, si vous ne cuisinez jamais de nourriture maison et que vous êtes plutôt du genre fast-food ou surgelés, commencez par vous imposer un soir par semaine de cuisine domestique. Une fois cette habitude acquise (plusieurs mois), le goût vous viendra d’augmenter graduellement vos repas maison et inversement diminuer les repas aux restaurants. La même attitude doit prévaloir au niveau des activités physiques. Combien d’abonnements au gymnase tombent en désuétude ? Les gens partent remplis de bonne volonté et après un mois ou deux, ils abandonnent. Vaut mieux chercher dans notre quotidien, de petits changements qui vont se transformer en habitudes de vie. On peut décider d’utiliser le transport en commun plutôt que l’automobile. Puis, un bon jour, on décide de débarquer du bus un arrêt avant le nôtre pour marcher un peu plus. C’est ainsi par petits gestes, on prend graduellement le goût de bouger. Sans même parler de poids, la fierté que l’on ressent lorsqu’on réussit à changer de mauvaises habitudes en bonnes est en soi une récompense. Fermer le téléviseur à l’heure des repas est un autre moyen simple de moins s’attarder devant son assiette. Combien d’autres petites choses simples vous est-il possible de changer sans douleur ? Un professeur de nutrition donnait ces sages conseils : n’allez pas faire votre épicerie, le ventre vide, car vous aurez tendance à acheter trop. Deuxième conseil : dans le magasin, dans la nourriture, achetez ce qui se trouve en périphérie, ce sont en général les fruits, les légumes et les produits laitiers. Les allées centrales sont surtout constituées d’aliments déjà préparés : biscuits, gâteaux, viandes et légumes en conserve, pâtes, etc.

De plus, vous réaliserez des économies. Un verre d’eau du robinet est de beaucoup supérieur à une boisson gazeuse pour la santé et coûte infiniment moins cher

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le fructose affecterait le cerveau et pourrait mener à l’obésité


Je crois que de toute façon, le meilleur moyen serait de se contenter du sucre naturel dans les aliments sans en ajouter  .. Et surtout éviter les sucres transformé .. ce qui semble être pire .. Mais dans nos habitudes alimentaires, c’est difficile de les évité mais comment cela nous serait salutaire
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Le fructose affecterait le cerveau et pourrait mener à l’obésité

 

Des scientifiques ont utilisé des tests d'imagerie afin de démontrer pour la... (PHOTO ARCHIVES LA PRESSE)

PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

MARILYNN MARCHIONE ET MIKE STOBBE
Associated Press

Des scientifiques ont utilisé des tests d’imagerie afin de démontrer pour la toute première fois que le fructose, un sucre qui sature les habitudes alimentaires des Américains, peut amener des modifications au cerveau qui peuvent mener à la suralimentation et au surplus de poids.

Après qu’une personne ait consommé un breuvage contenant du fructose, le cerveau ne transmet pas le sentiment d’être rassasié contrairement à lorsqu’une personne consomme du glucose.

Il s’agit d’une petite étude qui ne prouve pas que le fructose mène à l’obésité, mais les experts affirment qu’il peut effectivement y jouer un rôle. Ces sucres sont souvent ajoutés aux aliments et aux boissons, et leur consommation a augmenté de façon spectaculaire depuis les années 1970, tout comme l’obésité. Un tiers des enfants et des adolescents américains et plus du deux tiers des adultes sont obèses ou montrent un surplus de poids.

Tous les sucres ne sont pas équivalents, même s’ils contiennent la même quantité de calories, parce qu’ils sont métabolisés de manière différente dans le corps. Le sucre de table est du sucrose, qui est composé à moitié de fructose et à moitié de glucose. Le sirop de maïs à haute teneur en fructose est composé de 55 pour cent de fructose et de 45 pour cent de glucose. Quelques nutritionnistes affirment que cette teneur en sucre pose des risques, mais plusieurs autres rejettent cette théorie. Les docteurs, eux, croient que l’on consomme trop de sucre sous toutes ses formes.

Pour cette étude, les scientifiques ont utilisé des tests d’imagerie par résonance magnétique et des scanneurs pour suivre le flux sanguin au cerveau. Ils ont ensuite convié des gens dans la vingtaine, qui n’ont pas de problèmes de poids, à des tests au cours desquels ils consommaient des jus qui contenaient du glucose ou du fructose.

Les scanneurs ont démontré que la consommation de glucose «affecte les activités de certaines régions du cerveau qui sont essentielles pour l’alimentation et le désir de manger», a affirmé le Dr Robert Sherwin de l’Université Yale qui a mené l’étude.

Avec du fructose, «on ne voit pas ces changements-là, donc la personne ressent encore le désir de manger».

Ce qui est convaincant, selon le Dr Jonathan Purnell, endocrinologue à l’Oregon Health & Science University, c’est que les résultats de l’imagerie reflètent la façon dont les gens ont dit avoir faim, ainsi que ce que des études antérieures ont démontré chez les animaux.

http://www.lapresse.ca

COMMENT LES COULEURS PEUVENT VOUS AIDER À MAIGRIR


Je ne crois pas a l’efficacité des régimes pour maigrir a long terme mais je serais plus porter a prendre en considération la science du comportement  alimentaires … comme proposé ici par les couleurs
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COMMENT LES COULEURS PEUVENT VOUS AIDER À MAIGRIR

 

Crédit Photo: Ingram Publishing/Thinkstock

Vous pensez avoir essayé tous les trucs pour perdre du poids? Voici trois nouvelles preuves que non.

La science des comportements alimentaires démontre que vous buvez plus quand vous avez un petit verre large plutôt qu’un long et étroit. Ou encore, que plus vous vous asseyez près du bol de bonbons au bureau, plus vous mangerez de sucreries. Maintenant, il y a des études récentes qui associent les couleurs à la perte de poids.

 

1. Les couleurs contrastantes aident à mesurer les portions.

 

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Selon une étude de l’Université Cornell, le ton sur ton entre votre assiette et votre nourriture (pensez à de la sauce marinara dans une assiette rouge) est une recette pour la suralimentation. Les scientifiques ont constaté que les gens mangeaient environ 20 % plus de pâtes à la sauce Alfredo quand elles étaient servies dans une assiette blanche plutôt que dans une assiette rouge contrastante. Les chercheurs pensent que la différence de couleur permet de rendre le cerveau plus conscient de la taille des portions.

2. Les couleurs inhabituelles contribuent à restreindre l’appétit et le grignotage.

 

Crédit Photo: iStockphoto/Thinkstock

Selon mes amis de l’émission de télévision « Les Docteurs », la couleur bleue nous fait aussi manger moins. Une raison qui remonterai aux hommes des cavernes : il y a si peu d’aliments bleus dans la nature que nous sommes enclins à les éviter, pensant qu’ils pourraient être toxiques. Aujourd’hui, manger dans une assiette bleue, ou peindre votre cuisine ou votre salle à manger en bleu pourrait décourager un grignotage irréfléchi.

 

3. Trier les aliments par couleur aide à réduire la consommation de cochonneries.

 

Crédit Photo: Hemera/Thinkstock

Étiquetez mentalement ce qu’il y a dans la cuisine : les aliments sains sont « verts », les moins bons sont « jaunes » et ceux qui ont peu de valeur nutritive sont « rouges. » Ensuite, placez-les dans le réfrigérateur et le garde-manger de sorte que les aliments verts soient les aliments les plus accessibles et les rouges soient plus difficiles à atteindre.

Selon une équipe de chercheurs du Massachusetts General Hospital, cela pourrait vous aider à réduire votre consommation de mauvais aliments. Quand ils ont implanté un système similaire dans la cafétéria de l’hôpital, les ventes d’aliments rouges, comme les sodas, ont chuté, tandis que les ventes d’aliments verts comme l’eau et les produits laitiers à faible teneur en matières grasses ont connu une hausse. Moins vous voyez d’aliments rouges quand vous ouvrez le frigo, le mieux vous mangerez.

http://selection.readersdigest.ca