Pour un élu américain, viols et incestes ont assuré la survie du genre humain


C’est une honte d’énoncer de telles paroles ! Comment un élu peut affirmer que le viol et l’inceste serait excusable étant donné que selon lui aurait assuré la survie du genre humain ? Tout cela pour son opposition à l’avortement en toutes circonstances. En plus d’être raciste et un fervent pour la suprématie blanche, me semble, que cela va à l’encontre de ses idées stupides.
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Pour un élu américain, viols et incestes ont assuré la survie du genre humain


(Washington) Un élu américain ultraconservateur, fermement opposé à l’avortement dans toutes les circonstances, a fait scandale mercredi en estimant que c’est grâce aux viols et aux incestes survenus au cours de l’Histoire que l’espèce humaine a survécu.

Le républicain Steve King, 70 ans, défendait ses positions sur l’avortement, auquel il est opposé même en cas de viol ou d’inceste, au cours d’un discours devant un groupe de conservateurs à Urbandale, dans l’Iowa, l’État qu’il représente au Congrès.

« Et si on remontait tous les arbres généalogiques et qu’on en retirait ceux qui ont été le produit de viol ou d’inceste ? Est-ce qu’il resterait un humain dans le monde ? », s’est-il demandé dans ce discours dont la vidéo a été publiée par le quotidien local, le Des Moines Register. 

« Vu toutes les guerres, tous les viols, tous les pillages qui ont eu lieu […], je ne peux pas affirmer que je n’en suis pas le produit », a-t-il ajouté. « J’aime à penser que chacune de nos vies et aussi précieuse que les autres ».

Farouche soutien du président Donald Trump, férocement anti-immigration, Steve King est une personnalité controversée au Congrès, notamment en raison de déclarations racistes. L’an dernier, il avait été sanctionné par son propre parti pour avoir défendu le suprémacisme blanc.

Sa dernière tirade a de nouveau suscité les critiques au sein de son parti. 

Il est le « meilleur espoir » des démocrates pour garder le contrôle de la Chambre des représentants à Washington, a jugé Randy Feenstra, un élu local de l’Iowa qui fait campagne pour décrocher la nomination du parti républicain pour le siège de Steve King en 2020.

« Trump a besoin de soutiens au Congrès, pas de distractions », a-t-il ajouté sur Twitter.

Les candidats démocrates à la Maison-Blanche ont été nombreux à dénoncer les propos de Steve King.

« Il est temps de déloger ce fanatique », a commenté Julian Castro, ancien Secrétaire au logement de Barack Obama et seul candidat hispanique dans la course.

« Vous êtes une honte. Démissionnez », a réagi la sénatrice Kirsten Gillibrand, également candidate à la primaire démocrate.

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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries


C’est toujours la faute des autres. Malgré que les dernières fusillades ont été faites par des Américains blancs, il met encore la cause sur les immigrés. Étrange non ? Pour le contrôle des armes à feu, Donald Trump va t’il vraiment renforcer l’encadrement des armes feu ? Bien qu’il ne faut pas être bien dans sa tête, le plus souvent, c’est des personnes avec des idéologies violentes et haineuses ce n’est donc pas des maladies mentales proprement dit qui tire sur les gens. J’espère que les Américains ne sont pas si dupes que cela pour ne pas réélire ce président
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Trump lie le contrôle des armes à la réforme de l’immigration au lendemain des tueries

Le président Donald Trump

« Nous ne pouvons pas laisser ceux qui ont été tués à El Paso, au Texas, et à Dayton, dans l’Ohio, mourir en vain », affirme le président Donald Trump.

PHOTO : REUTERS / LEAH MILLIS

Après les deux tueries de la fin de semaine qui ont fait 29 morts, Donald Trump laisse entrevoir un renforcement de l’encadrement des armes à feu. Il en profite toutefois pour réitérer sa demande aux démocrates de soutenir son projet de réforme de l’immigration.

Républicains et démocrates doivent s’unir et obtenir des vérifications d’antécédents plus contraignantes, et peut-être marier cette future loi avec cette réforme du système d’immigration dont nous avons désespérément besoin. Quelque chose de bien, sinon de grand, doit résulter de ces tragédies, a tweeté ce matin le président Trump, qui s’adressera aux Américains à 10 h.

Les victimes d’El Paso au Texas et de Dayton en Ohio ne doivent pas être mortes en vain. Nous ne les oublierons jamais. Donald Trump, sur Twitter

La réforme migratoire de Trump, présentée en mai et rejetée par l’opposition démocrate, vise à accroître de façon significative les exigences en matière d’éducation et de qualifications au détriment des regroupements familiaux.

Dans différents tweets publiés depuis les événements, le président a rendu hommage aux familles endeuillées. Il en a aussi profité pour dénoncer des gestes lâches commis par des personnes très sérieusement atteintes mentalement.

Plusieurs ténors démocrates ont cependant déploré que les tweets présidentiels ne fassent aucunement mention du manifeste aux relents anti-immigration publié par le tueur d’El Paso.

Nous ne pouvons pas régler un problème si nous refusons de le nommer : le nationalisme blanc. Une idéologie enhardie par un président qui attise les flammes de la haine et porte des messages de soutien à la suprématie blanche. Nous devons faire ce que Trump ne fera pas : condamner ce mal et l’éradiquer de notre société, a réagi le candidat démocrate Joe Biden, lui aussi sur Twitter.

Selon le président américain, les fausses nouvelles ont grandement contribué à la colère et à la rage accumulées au fil des ans. La couverture des nouvelles doit commencer à être juste, équilibrée et impartiale, sinon ces terribles problèmes ne feront que s’aggraver! a-t-il gazouillé lundi.

De son côté, le candidat à la primaire démocrate Beto O’Rourke, originaire d’El Paso, a notamment reproché au président d’attiser le racisme dans ce paysavec ses discours incendiaires anti-immigrés.

Selon l’ONG Gun Violence Archives, avec les drames de la fin de semaine dernière, il y a eu 251 fusillades depuis le début de l’année qui ont fait au moins quatre victimes, blessées ou tuées.

https://ici.radio-canada.ca/

L’idéologie de la suprématie blanche n’est pas une menace répandue, dit Trump


Avec toute l’histoire américaine sur la Suprématie blanche, je trouve très déplacé le commentaire de Donald Trump, qui prétend que ce n’est qu’un petit groupe qui adhère à cette idéologie. Je ne suis pas surprise que ces personnes prennent Donald Trump pour un des leurs …
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L’idéologie de la suprématie blanche n’est pas une menace répandue, dit Trump

 

 

Agence France-Presse
Washington

Le président américain Donald Trump a estimé vendredi que l’idéologie de la suprématie blanche n’était pas une menace répandue, s’exprimant après l’attaque menée par un extrémiste de droite contre deux mosquées en Nouvelle-Zélande qui a fait au moins 49 morts.

Interrogé dans le bureau ovale pour savoir s’il constatait une recrudescence de cette idéologie, le milliardaire républicain a répondu :

« Pas vraiment. Je pense qu’il s’agit d’un petit groupe de personnes ».

L’auteur de ces deux attaques sanglantes perpétrées à Christchurch vendredi a été identifié comme étant un extrémiste de droite australien âgé de 28 ans. Il a diffusé une vidéo de son acte en direct sur Facebook et a publié lui-même sur les réseaux sociaux un manifeste de revendication.

Ce long texte est titré « Le grand remplacement », du nom d’une théorie popularisée par l’écrivain français Renaud Camus. Il s’agit de dénoncer un prétendu remplacement à terme des populations blanches européennes par des immigrés de couleur et majoritairement musulmans.

Le tireur y affirme notamment que Donald Trump, partisan d’une politique d’immigration très stricte, est le « symbole de l’identité blanche renouvelée et d’un but commun ».

Le président américain a indiqué vendredi après-midi qu’il n’avait « pas vu » ce manifeste.

Il avait fait savoir un peu plus tôt qu’il s’était entretenu par téléphone avec la première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern pour lui exprimer sa « solidarité » après la tuerie.

« Je viens de parler avec […] la première ministre néo-zélandaise concernant les événements horribles de ces dernières 24 heures. Je lui ai fait part de notre solidarité avec la Nouvelle-Zélande et lui ai indiqué que les États-Unis étaient prêts à fournir toute l’aide nécessaire », a tweeté M. Trump. « Nous vous aimons, Nouvelle-Zélande ! », a-t-il ajouté.

https://www.lapresse.ca/

Dans le Montana, des enfants trouvent de la propagande nazie dans leurs oeufs de Pâques


Je trouve aberrant que des gens utiliser une religion et ce qui touche les enfants pour leur propagande néonazie, (ou toute autre propagande relier a la haine et à la violence) C’est un mouvement sauvage qui prône la haine et la suprématie blanche. Je sais que c’est utopique, mais j’aimerais que ces gens puissent séquencer leur ADN pour s’apercevoir que plusieurs ne sont pas si blancs que cela et serait surpris d’apprendre les liens avec des origines auxquelles ils haïssent
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Dans le Montana, des enfants trouvent de la propagande nazie dans leurs oeufs de Pâques

 

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ANGELA VINCENT via Flickr CC License by

Repéré par Claire Levenson

Le groupe néonazi Atomwaffen Division a placé des messages suprématistes blancs et antisémites dans des oeufs en plastique.

Cette année dans le Montana, un groupuscule néonazi américain a profité du dimanche de Pâques pour diffuser sa propagande dans des oeufs en plastique. En effet, plusieurs enfants et commerçants de la ville de Missoula ont trouvé des oeufs violets remplis de flyers avec le message suivant:

«La révolution blanche ne commence pas à des milliers de kilomètres. Elle commence avec toi».

Il y avait aussi des lapins blancs et des pièces dorées à l’intérieur:

D’autres oeufs contenaient des images d’Harvey Weinstein avec des insultes antisémites. La police locale a été alertée mais la diffusion de ce genre de messages n’est en elle-même pas illégale.

Cette étrange campagne de propagande est l’oeuvre du groupe ultraviolent Atomwaffen Division, dont les membres sont obsédés par une «guerre raciale»supposément imminente pour laquelle ils se préparent dans des camps d’entraînements baptisés «hate camps»(camps de haine).

Sur son site internet, le groupe, qui a été fondé en 2016, se décrit comme une «organisation révolutionnaire nationale socialiste centrée autour de l’activisme politique et de la pratique d’un mode de vie fasciste autonome». Il se vante aussi de diffuser ses messages par «des moyens non conventionnels».

Depuis 2017, plusieurs sympathisants du groupuscule ont été condamnés pour meurtre. En mai, l’un d’entre eux a assassiné deux de ses colocataires, aussi néonazis, et en décembre 2017, un sympathisant de 17 ans a tué les parents de sa petite-amie car ils rejetaient ses idées néonazies. En janvier 2018, un membre qui avait participé aux camps d’entraînement du groupe a assassiné un étudiant juif homosexuel.

Ce n’est pas la première fois que l’État du Montana a affaire aux néonazis. En 2017, des trolls antisémites ont harcelé plusieurs membres de la communauté juive de la petite ville de Whitefish via des e-mails et sur les réseaux sociaux. La campagne était orchestrée par l’éditeur d’un site nazi qui voulait se venger car une agente immobilière juive avait eu un différend avec le néonazi local Richard Spencer. La principale victime de ce harcèlement a fait un procès qui est actuellement en cours, et qui devra déterminer si dans ce contexte, les insultes antisémites violentes sont protégées ou non par le droit à la liberté d’expression.

 

 

 

http://www.slate.fr/story/

Violences lors d’un rassemblement d’extrême droite, Trump critiqué


C’était à prévoir que des affrontements auraient lieu lors d’un rassemblement raciste au États-Unis. Alors que le gouverneur de Virginie, Obama, Hillary Clinton, sénateur républicain de Floride, ont tout dénoncé la suprématie blanche, le président des États-Unis semble plutôt accuser les anti-racistes et les racistes. Avec les actes et les paroles du Président, il n’est pas étonnant que le pays se déchirent
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Violences lors d’un rassemblement d’extrême droite, Trump critiqué

 

L’une des victimes est une femme de 32 ans qui a été tuée lorsqu’une voiture a foncé, volontairement selon des témoins, dans une foule

Un rassemblement de mouvements d’extrême droite américains a dégénéré en violences qui ont fait un mort et des dizaines de blessés samedi à Charlottesville(Virginie), suscitant une controverse après une prise de position ambiguë du président Donald Trump.

L’une des victimes est une femme de 32 ans qui a été tuée lorsqu’une voiture a foncé, volontairement selon des témoins, dans une foule de contre-manifestants venus s’opposer à un rassemblement unitaire de la droite radicale américaine: néo-nazis, suprémacistes blancs, Ku Klux Klan (KKK) jusqu’à la droite alternative ou Alt Right, dont une partie au moins avait soutenu Donald Trump à l’élection présidentielle.

Par ailleurs, deux policiers sont morts dans l’accident de leur hélicoptère aux abords de la ville, sans qu’un lien ne soit établi entre cet accident et les violences.

Des affrontements entre manifestants des deux camps s’étaient multipliés avant le rassemblement de Charlottesville, finalement annulé par les autorités de cette petite ville historique de l’est des Etats-Unis.

Le président américain Donald Trump a condamné les violences de Charlottesville, sans se prononcer sur la responsabilité de l’un ou l’autre des camps en présence.

« Nous condamnons dans les termes les plus forts possibles cette énorme démonstration de haine, de sectarisme et de violence venant de diverses parties », a-t-il déclaré depuis son golf de Bedminster (New Jersey), où il passe ses vacances.

En semblant renvoyer dos à dos les deux camps, le président américain a provoqué l’indignation chez les Démocrates mais aussi un malaise chez les Républicains, son propre parti.

« La haine et la division doivent cesser, et elles doivent cesser immédiatement », a lancé le président.

Interpellé par des journalistes, il a refusé de condamner spécifiquement les mouvements d’extrême droite.

La démocrate Hillary Clinton, battue par M. Trump à l’élection présidentielle de 2016, l’a critiqué sans le nommer.

« Chaque minute où nous permettons à cela de se poursuivre par un encouragement tacite ou par inaction est une honte et un danger pour nos valeurs », a-t-elle tweeté.

Le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, est lui aussi intervenu sur Twitter.

« Très important pour la nation d’entendre le président décrire les événements de Charlottesville pour ce qu’ils sont, une attaque terroriste menée par des suprémacistes blancs ».

Obama cite Mandela

L’ex-président Barack Obama est sorti de sa réserve en citant Nelson Mandela:

« Personne ne naît en haïssant une autre personne à cause de la couleur de sa peau, ou de ses origines, ou de sa religion ».

Dans la soirée, le ministre de la Justice Jeff Sessions a dénoncé « l’intolérance raciale et la haine ». Les violences de Charlottesville « trahissent nos valeurs fondamentales et ne peuvent être tolérées », a-t-il dit.

Le FBI, la police fédérale, a annoncé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances dans lesquelles la voiture a foncé sur la foule, tuant la jeune femme de 32 ans et blessant 19 autres personnes.

Le conducteur du véhicule a été placé en garde à vue et la police traite les faits comme un « homicide criminel », a déclaré le chef de la police de Charlottesville, Al Thomas.

Selon la chaîne de télévision CNN, le suspect, James Alex Fields Jr, 20 ans, originaire de l’Ohio, a été inculpé de meurtre, de blessures et de délit de fuite.

« On marchait dans la rue quand une voiture, une berline noire ou grise, nous a foncé dessus, elle a percuté tout le monde. Puis elle a reculé et nous a encore heurtés », a déclaré un témoin à l’AFP.

« Une fille au sol a été mutilée. C’était volontaire, ils ont fait exprès de faire marche arrière », a raconté un autre homme qui avait assisté à la scène.

Une quinzaine d’autres personnes ont subi des blessures à d’autres moments des manifestations et contre-manifestations.

L’annonce de ce rassemblement de mouvements d’extrême droite, qui voulaient dénoncer le projet de démontage de la statue d’un général sudiste et favorable à l’esclavage de la guerre de Sécession, suscitait les plus grandes inquiétudes.

Il se présentait comme l’un des plus importants de cette mouvance politique depuis au moins une décennie avec des centaines de participants, selon les organisations antiracistes.

Dès le début de la journée, de nombreux manifestants arboraient des armes semi-automatiques, comme le permet la loi en Virginie. Et devant de premières échauffourées très violentes, les autorités locales décrétaient l’état d’urgence et l’interdiction du rassemblement.

Drapeaux confédérés et salut nazi

De nombreux partisans de l’extrême droite brandissaient des drapeaux confédérés, que beaucoup d’Américains considèrent comme un symbole de racisme. Certains faisaient le salut nazi.

Les militants anti-racistes agitaient des drapeaux du mouvement Black Lives Matter (BLM), qui proteste régulièrement contre les décès de Noirs victimes d’usage excessif de la force par la police.

Ils scandaient des slogans comme « Nous disons non à la peur raciste » ou « Pas de nazis, pas de KKK, pas de fascistes aux USA ».

En fin d’après-midi, le centre de Charlottesville était pratiquement désert à part une forte présence des forces de sécurité.

Dans la soirée, le gouverneur de Virginie a attaqué les groupes d’extrême droite.

 « J’ai un message pour tous les suprémacistes blancs et les nazis qui sont venus aujourd’hui à Charlottesville. Notre message est simple et clair. Rentrez chez vous. Vous n’êtes pas les bienvenus dans cette belle communauté », a-t-il dit.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Comment une vieille religion nordique inspire le suprématisme blanc


Le terrorisme peut-être sous diverses couvertures au nom d’une religion. Il semblerait que la suprématie blanche aurait une base de la religion l’odinisme pour éviter le mélange des races.
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Comment une vieille religion nordique inspire le suprématisme blanc

The Seven Deadly Sins | Soffie Hicks via Wikimédia CC License by

The Seven Deadly Sins | Soffie Hicks via Wikimédia CC License by

Repéré par Vincent Manilève

Ils sont nombreux à déclarer s’inspirer de l’odinisme, la seule religion «pure» selon eux.

Connaissez-vous l’odinisme? Cette vieille religion nordique consiste à vénérer des dieux comme Thor ou Odin, à porter parfois un pendentif en forme de marteau, et à se retrouver entre croyants dans les bois pour boire de l’hydromel, lire de la poésie, voire sacrifier des animaux pour plaire à leurs divinités.

Seulement voilà, cette religion ancienne a inspiré le mouvement suprématiste ces dernières années, notamment aux États-Unis. Le site Reveal du Center for Investigative Reportingexplique que, depuis 2001, au moins six odinistes racistes ont été accusés d’avoir mené ou tenté de mener des attaques terroristes sur le sol américain. Rappelons également qu’Anders Breivik, l’homme responsable d’une tuerie de masse dans un camp d’été à Utoya au sud d’Oslo en 2011, a fait parler de lui en expliquant un jour avoir longtemps été odiniste.

«Les odinistes racistes d’aujourd’hui disent qu’il s’agit de la seule religion pure pour le peuple blanc, elle n’a pas été “mélangée” par le prophète juif Jésus, écrit le site. Ils se voient comme des guerriers, prêts à réclamer l’Amérique au nom du peuple blanc et à se battre contre un génocide des blancs, mené par les Juifs, ce qui a laissé le plus grand pays du monde en lambeaux.»

Et l’époque actuelle, de par les tensions qu’elle traverse, forme un terreau parfait pour ces suprématistes vantant une sorte de grandeur du peuple blanc face à une supposée menace.

«Les terroristes racistes d’extrême-droite ont compté pour une partie significative des attaques terroristes à travers l’Amérique ces dernières décennies, et les experts disent que ces groupes sont en pleine explosion dans l’Amérique divisée de 2017.»

Brandon Lashbrook, originaire de l’Illinois, est l’un de ces odinistes qui n’a pas peur d’afficher des croix gammées chez lui ou de parler ouvertement de sa détestation pour le mélange des «races».

«Nous devons être prêts à nous battre, explique celui qui organise régulièrement des réunions d’odinistes via des événements Facebook. Nous devons étudier les arts martiaux, faire de la musculation. Nous devons être prêts et unis, et prêts à nous défendre, et continuer à dire la vérité à la société, et aider encore plus d’âmes à trouver la voie pour sortir de l’Enfer et retourner à Midgard [terme ancien désignant la Terre]. De cette façon, ils vont se réunir et réaliser quelle menace pèse sur nous. Ce sera toujours honorable de mourir durant une bataille.»

Pour lire la suite de cette enquête, rendez-vous sur le site de Reveal.

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Rune d’Odal: le nouveau symbole des suprémacistes blancs


Je déteste le racisme … Les tatouages représentent souvent des symboles. Quand on voit une croix gammée, le message est très clair, cela fait alliance avec la suprématie blanche. Mais des néonazis se sont appropriés d’un nouveau symbole qui au Québec n’a pas la même signification, à ceux qui le porte pourrait porter à confusion, si ce tatouage viking devient très répandu, quoique généralement, les néonazis l’accompagne de d’autres symboles parfois très subtiles
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Rune d’Odal: le nouveau symbole des suprémacistes blancs

 

Le nouveau symbole de prédilection des suprémacistes blancs,... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE)

 

Le nouveau symbole de prédilection des suprématistes blancs, la « rune d’Odal », est aussi l’un des tatouages vikings les plus répandus, même au Québec. Le tatoueur montréalais Philippe Labbé s’est d’ailleurs fait dessiner une rune d’Odal près du pouce il y a plusieurs années.  « Je me suis beaucoup renseigné sur la signification de cette rune avant de faire le tatouage. C’est vraiment le sens familial qui me rejoignait », dit-il.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

TRISTAN PÉLOQUIN
La Presse

Dans le but avoué de « mieux s’intégrer et de s’adresser à un plus grand public », le National Socialist Movement, le plus important groupe néonazi des États-Unis, abandonne la croix gammée. Son nouveau symbole de prédilection, la « rune d’Odal », est aussi l’un des tatouages vikings les plus répandus, même au Québec.

Dans le but avoué de « mieux s'intégrer et... - image 1.0

ASSOCIÉE AU NAZISME

Tirant son origine de l’alphabet gotique, la rune d’Odal, aussi appelée Ōthalan, signifiait « famille », « prospérité » et « héritage » dans la langue viking. Plusieurs groupes nazis, dont les Jeunesses hitlériennes et certaines divisions SS, se sont approprié le symbole, mais la rune est restée fortement associée au nazisme après la Seconde Guerre mondiale. Alors que certains groupes suprémacistes de la droite alternative américaine (alt-right) ont le vent dans les voiles, le chef du National Socialist Movement a annoncé au New Tork Times en novembre qu’il allait faire de ce symbole son signe de prédilection, au détriment de la swastika, jugée trop offensante par la population. Le symbole a depuis fait son apparition sur les écussons officiels du groupe raciste et antisémite, que seuls les membres en règle peuvent porter lors de manifestations publiques. La GRC a inscrit la rune d’Odal dans son Guide de sensibilisation sur les groupes extrémistes, qui peut être consulté en ligne.

« C’EST DOMMAGE »

Des tatoueurs questionnés par La Presse affirment que le symbole est plutôt populaire parmi la clientèle québécoise. La notoriété de la série télévisée Vikings, dont les personnages sont lourdement tatoués, n’y est pas étrangère. Le tatoueur montréalais Philippe Labbé s’en est lui-même fait dessiner une près du pouce il y a plusieurs années.

« Je me suis beaucoup renseigné sur la signification de cette rune avant de faire le tatouage. C’est vraiment le sens familial qui me rejoignait », dit-il.

Il a même ajouté une tête de lapin stylisée dans le losange, ce qui démontre l’innocuité du symbole, selon lui.

« Je savais que certains nazis l’avaient utilisée, mais ce n’est pas le sens premier qui était retenu dans les livres que j’ai lus. Le fait que des personnes racistes se l’approprient, c’est sûr que ça me dérange. Je ne suis pas raciste et si une personne me demandait de lui tatouer la rune d’Odal dans le but d’afficher son racisme, je l’enverrais promener », dit M. Labbé.

SPÉCIALITÉ : DÉTOURNEMENT

Maxime Fiset, un ancien néonazi qui s’est détaché des mouvements d’extrême droite, affirme que les runes gothiques sont particulièrement populaires chez ces groupes « parce que ce sont des symboles juste assez ambigus pour passer inaperçus ». « Les groupes néonazis font exprès pour se les approprier, et le jour où on les interdira, ils en choisiront un autre », dit-il. « On ne peut rien conclure d’une personne qui se fait tatouer ces signes. Ça peut simplement signifier qu’une personne s’intéresse à la culture et à la mythologie norroise [Norvège]. Mais la rune d’Odal, c’est un cas particulier. C’est un symbole largement associé au nazisme. Si je connaissais quelqu’un qui se faisait faire ce tatouage, avec d’autres signes souvent associés à la mouvance néonazie, je me méfierais. Je poserais des questions à cet ami », suggère-t-il.

Dans le but avoué de « mieux s'intégrer et de s'adresser à un plus grand public... - image 2.0

Dans le but avoué de « mieux s'intégrer et de s'adresser à un plus grand public... - image 2.1

D’AUTRES SYMBOLES AMBIGUS

Un autre symbole runique populaire chez les groupes suprémacistes blancs est Algiz, sorte de signe de peace and love inversé, qui signifie la « protection ». Il fait partie intégrante du logo de la National Alliance, un groupe suprémaciste blanc international. Des tatouages d’apparence parfois subtile peuvent aussi cacher un sens extrémiste. Par exemple, le nombre 88, une juxtaposition de deux « H » (la 8e lettre de l’alphabet), signifie « Heil Hitler » pour les néonazis. Un peu plus complexe :  une paire de dés montrant les chiffres 1, 4, 5 et 3 (1, 4, 5 + 3 =8 =1488) fait référence à un slogan suprémaciste blanc en anglais de 14 mots (« We must secure the existence of our people and a future for white children ») accolé au 88 de « Heil Hitler ».

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La campagne de Trump a revigoré les mouvements suprématistes blancs


Comme les droits de l’homme aux États-Unis est toujours en vigueur, enfin en principe, il serait illogique que Donald Trump soit élu Président des États-Unis. Cependant, il est une plaie pour le respect humain et cela donne des « munitions » aux organisations racistes..  Les USA ont toujours voulu montré qu’ils étaient une nation forte et tolérante, mais avec de tels propos, c’est le contraire qu’ils montrent aujourd’hui, et ce même si la majorité des américains sont contre les affirmation de Donald Trump
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La campagne de Trump a revigoré les mouvements suprématistes blancs

 

New York, 9 le décembre I REUTERS/Brendan McDermid

New York, 9 le décembre I REUTERS/Brendan McDermid

Repéré par Claire Levenson

Les déclarations racistes du candidat favori à la primaire républicaine libèrent la parole des extrémistes américains.

La campagne outrancière et raciste du candidat républicain Donald Trump n’est pas un cadeau pour le parti républicain, mais elle a pour l’instant été très bénéfique pour les organisations suprématistes blanches aux États-Unis.

Stormfront, le principal site web néo-nazi du pays, a été obligé de changer ses serveurs pour faire face à l’augmentation de trafic généré par les interventions de Trump, rapporte Politico. Selon Don Black, son fondateur, le nombre de connexions augmente en général de 30 à 40% après les remarques de Trump sur les immigrés ou les musulmans.

«Il est en train de créer un mouvement qui va continuer indépendemment de la survie de sa campagne, explique Black. Il a déclenché une insurrection qui ne va pas disparaître.»

Un coup de pouce au recrutement

Selon plusieurs organisations de lutte contre l’extrémisme, les déclarations de Trump, comme celle appellant à fermer les frontières du pays aux musulmans, sont également susceptibles d’inspirer des actions violentes dans les milieux nationalistes blancs.

«Depuis le début de la candidature de Donald Trump, tout un segment du mouvement suprématiste blanc, des intellectuels racistes aux néo-nazis, a été revigoré», explique Marilyn Mayo de l’Anti-Defamation League.

Une porte-parole d’une branche du Ku Klux Klan en Arkansas a dit à Politico que la candidature de Trump permettait notamment aux recruteurs suprématistes d’engager la conversation plus facilement.

De simples promesses?

 

Quant à David Duke, la personnalité néo-nazie la plus connue aux États-Unis, il explique que la campagne du milliardaire républicain permet de libérer la parole raciste.

«Il a rendu possible le fait de parler de toutes ces inquiétudes qu’ont les Américains d’origine européenne. Les Américains d’origine européenne savent qu’ils sont le seul groupe qui ne peut pas défendre ses propres intérêts et son point de vue. Trump a fait beaucoup pour les droits des Américains d’origine européenne.»

D’autres membres de ces groupuscules extrémistes sont plus sceptiques, comme Brad Griffin du blog Occidental Dissent qui pense que Trump ne tiendrait pas ses promesses de bloquer tous les musulmans et d’expulser tous les sans-papiers.

«Je crois qu’il fait ça juste pour montrer aux gens qu’il est de leur côté.»

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Dylann Roof, auteur présumé de la fusillade de Charleston a été arrêté


Comment se fait-il qu’en 2015, dans des pays qu’on dit civiliser, nous soyons encore devant des personnes aux mentalités arriérées sur de la couleur de peau ? Si cette personne faisait sa lignée qui dit dans ces ancêtres, il ne trouvera pas un noir dans ses ancêtres ? Et encore la facilité d’avoir des armes aux États-Unis montre bien que mit dans des mains de malades, c’est le carnage
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Dylann Roof, auteur présumé de la fusillade de Charleston a été arrêté

 

Un jeune homme blanc de 21 ans, auteur présumé du meurtre à caractère raciste de neuf personnes mercredi dans une église de la communauté noire dans le sud des États-Unis, a été arrêté jeudi, selon la police.

L’homme, suspecté d’avoir commis l’une des pires tueries motivées par la haine raciale depuis des années aux États-Unis, a été appréhendé à Shelby en Caroline du Nord en fin de matinée, a annoncé le chef de la police de Charleston, Gregory Mullen.

Le suspect a été identifié comme Dylann Roof, habitant dans les environs de Columbia, la capitale de la Caroline du Sud, située à deux heures de route au nord-ouest de Charleston, où a eu lieu la fusillade, selon les autorités locale

Les cheveux coupés au bol, il apparaît sur son profil Facebook vêtu d’un blouson noir sur lequel sont accrochés l’ancien drapeau de l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid, symbole du régime ségrégationniste, ainsi que celui de l’ex-Rhodésie (devenue Zimbabwe).

Ces deux régimes sont très admirés aux États-Unis par les suprémacistes, qui promeuvent la suprématie des Blancs.

Le tueur présumé a déjà eu affaire à au moins deux reprises à la police, notamment pour trafic de drogue.

Le président Barack Obama devait s’exprimer pour la première fois sur ce drame à 11h45 à la Maison Blanche.

Le suspect, « très dangereux », est « resté pendant près d’une heure avec le groupe » qui étudiait la bible dans l’église avant de tirer, avait précisé auparavant le chef de la police de Charleston.

Des renforts de la police fédérale (FBI) et d’autres agences fédérales sont déjà impliqués dans l’enquête.

L’enquête fédérale a été ouverte « en parallèle et en coopération » avec celle des autorités locales, a précisé le ministère de la Justice. La désignation de crime raciste permet d’activer des moyens fédéraux supplémentaires.

La dirigeante locale du mouvement de défense des noirs NAACP, Dot Scott, a rapporté sur CNN qu’une victime aurait été épargnée par le tueur pour témoigner.

« Sa vie a été épargnée parce que le tueur a dit ‘je ne vais pas te tuer (…) parce que je veux que tu puisses leur dire ce qui s’est passé' ».

Le suspect présumé Dylann Roof a tué neuf personnes, trois hommes et six femmes. Parmi eux, le pasteur de la paroisse, Clementa Pinckney, grande figure de la communauté noire locale et élu démocrate du Sénat de l’État.

« C’est une situation inacceptable pour n’importe quelle société. (…) Cette tragédie à laquelle nous sommes confrontés est indescriptible. Personne dans cette communauté n’oubliera cette nuit », a dit le chef de la police, la voix brisée par l’émotion.

« Voix marquante »

Un centre d’accueil pour les familles des victimes a été installé dans le centre de Charleston.

La fusillade s’est produite vers 21H00 locales, a précisé la police, dans l’une des plus vieilles églises noires de la ville, l’Emanuel African Methodist Episcopal Church.

Les éloges au pasteur Clementa Pinckney ne tarissaient pas jeudi.

« Il était aimé de tout le monde. Je n’ai jamais entendu un mot dur contre lui. C’était un pacificateur, (…) une voix marquante » et « apaisante non seulement pour l’église, mais aussi pour l’État », a témoigné sur CNN son cousin, Kent Williams.

« C’était un remarquable être humain. Il avait la voix grave d’un animateur de radio. Et il considérait la vie avec la même profondeur », a dit de lui sur la même chaîne le représentant républicain Mark Sanford.

Tensions raciales

C’est un nouveau coup dur pour la communauté noire aux États-Unis, déjà éprouvée depuis l’été dernier par plusieurs homicides commis par des policiers blancs contre des hommes noirs non armés.

Depuis Ferguson à l’été 2014 et jusqu’à Baltimore, ces actes, qui restent souvent impunis, ont ravivé les tensions raciales et renforcé la communauté dans l’idée que la vie des Noirs ne compte pas autant que celle des Blancs.

Non loin de Charleston, à North Charleston, un policier blanc a été inculpé début avril pour avoir abattu de cinq balles un homme noir qui tentait de s’enfuir en courant.

Cette fusillade s’ajoute à une longue liste de drames aux États-Unis permis en partie par l’accès très facile à des armes puissantes et sophistiquées.

La dernière plus meurtrière d’entre elles remonte au 16 septembre 2013, quand un homme travaillant pour un sous-traitant de la Défense a ouvert le feu dans des bureaux de la Marine à Washington, tuant 12 personnes, avant d’être abattu par la police.
En août 2012, un ancien soldat néo-nazi avait ouvert le feu contre une communauté sikh à Oak Creek, dans le Wisconsin (nord), tuant six fidèles.

Le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner s’est dit « choqué par ce meurtre de gens innocents ». Plusieurs candidats à la présidentielle de 2016 ont aussi dit leur solidarité, dont le républicain Jeb Bush et la démocrate Hillary Clinton.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Ku Klux Klan va jusqu’à tenter de recruter des noirs américains


Comment un groupe comme les KKK peut ainsi attirer des noirs américains sous prétexte de faire cesser les immigrations illégales. Peut-on vraiment oublier leur histoire et leur moralité ? Ceux qui croient en la suprématie blanche peuvent-ils vraiment se rallier à tous ceux qui ne sont pas de la même couleur de peau ou de religion ?
Nuage

 

Le Ku Klux Klan va jusqu’à tenter de recruter des noirs américains

 

KKK Rally in Georgia / Craig O’Neal via FlickrCC License by

L’impératif de la lutte contre l’immigration illégale aux Etats-Unis est en train de reléguer au second plan certaines positions d’habitude revendiquées par le Ku Klux Klan. Madame Noire rapporte en effet que les slogans traditionnels du groupe suprématiste blanc américain –tels que «pouvoir blanc» et «gardez l’Amérique américaine»– ont tendance à s’effacer, alors qu’il mène une campagne de recrutement dans plusieurs Etats (Caroline du Sud, Géorgie, Californie…). 

La nouvelle stratégie de communication du KKK s’apparente à une forme de dédiabolisation. Elle argumente en faveur d’une convergence des luttes inopinée entre le Ku Klux Klan et la communauté afro-américaine, soi-disant unis contre un ennemi commun dans la rhétorique des chevaliers encapuchonnés: l’immigré clandestin, en particulier mexicain.

«Nous pensons que notre gouvernement devrait intervenir et faire bien davantage pour sécuriser nos frontières. Tous nos emplois sont externalisés désormais, et pour ceux qui restent ici, les Américains noirs et blancs sont forcés d’entrer en compétition avec des Mexicains de l’autre côté de la frontière, parce qu’ils sont prêts à faire le job pour moins cher», a déclaré le leader du KKK, Robert Jones, rapporte Madame Noire.

Les tactiques de recrutement du groupuscule d’extrême droite (qui compte 8.500 membres) se transforment donc: les militants du Klan font du porte-à-porte au hasard, sans critère de race, de religion, ou de principes, car ils ne veulent pas être perçus comme «racistes». En Caroline du Sud, leurs flyers sont même accompagnés de friandises, c’est dire s’ils sont inoffensifs, et s’ils ne se bornent qu’à «suivre la Bible», comme l’a déclaré leur leader à WISTV.

«On commence à voir les blancs et les afro-américains se réveiller face à ce problème d’immigration illégale, a-t-il encore affirmé à Madame Noire. On commence à entrer en contact avec la communauté afro-américaine et à leur parler des mêmes questions, et ils sont d’accord avec le Klan pour dire que l’immigration illégale doit s’arrêter.»

Cette réorientation discursive en direction de l’immigration illégale s’explique par le caractère émotionnel de cette question, qui divise la société américaine. C’est ce qu’explique Mark Potok, porte-parole du Southern Poverty Law Center, une organisation de défense des droits civiques née du mouvement anti-ségrégation, interrogé par Orange County Register:

«Il est beaucoup plus facile d’intéresser les gens à l’immigration illégale» qu’aux sujets traditionnels des suprématistes blancs.

Cependant, interrogé par Madame Noire, Mark Potok soutient que le rapprochement supposé entre le KKK et la communauté afro-américaine relève du fantasme:

«L’idée que les noirs affluent vers le Klan, ou se rallient à son message parce qu’il est critique à l’égard de l’immigration illégale est simplement fausse. C’est une affirmation qui fait partie du message que le Klan cherche à transmettre selon lequel ils s’apparentent plus à un sympathique groupe de surveillance de voisinage qui ne méprise personne et qui est simplement fier de l’héritage blanc.»

Dès que l’on gratte un peu la couche de vernis communicationnelle du KKK, les antiennes suprématistes refont en effet très vite surface. Si l’on appelle la «Klan hotline», dont le numéro est indiqué sur les flyers, comme l’a fait un journaliste de l’Orange County Register, un répondeur automatique prône une politique du «tirer pour tuer» («shoot to kill» en anglais), et conclut:

«Souvenez-vous: si ce n’est pas blanc, ce n’est pas bien» («If it ain’t white, it ain’t right»).

http://www.slate.fr