Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à l’épicerie


Le fait d’avoir fait de la viande a partir de cellule grâce à l’imprimante 3D dans la Station spatiale internationale avait pour but de démontrer que cette technologie est accessible partout, et qui sait sur une autre planète. Un autre but est de pouvoir être offert dans les épiceries. Sauf que pour le moment, il faut réussir en faire de plus grosse quantité et a un moindre coût, ce qui n’est pas pour demain.
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Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à l’épicerie

Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à

SUDOWOODO VIA GETTY IMAGES

Il faudra cependant attendre pour qu’ils soient vendus à prix raisonnable.

  • Juliette Michel

  • Agence France-Presse

Créer de la viande à partir de quelques cellules n’est plus seulement de la science-fiction : un cosmonaute vient d’en produire à bord de la Station spatiale internationale (ISS). L’arrivée de ces produits dans les supermarchés n’est à priori plus qu’une question d’années.

Les tests menés dans l’espace en septembre ont permis de concevoir des tissus de bœuf, de lapin et de poisson à l’aide d’une imprimante 3D. 

Cette nouvelle technologie pourrait « rendre possible les voyages de longue durée et renouveler l’exploration spatiale », vers Mars par exemple, explique à l’AFP Didier Toubia, le patron de la compagnie israélienne Aleph Farms qui a fourni des cellules pour l’expérience. 

« Mais notre objectif est bien de vendre de la viande sur Terre », ajoute-t-il.

Ces tests ont permis, selon M. Toubia, de démontrer qu’il était possible de produire de la viande loin de toute ressource naturelle et au moment où le besoin s’en fait sentir.

« Notre objectif n’est pas de remplacer l’agriculture traditionnelle », assure Didier Toubia. « C’est d’être une meilleure alternative aux exploitations industrielles. »

Viande « cultivée » ?

Le premier burger « in vitro » conçu à partir de cellules souches de vaches par un scientifique néerlandais de l’Université de Maastricht, Mark Post, a été présenté en 2013. Plusieurs start-up se sont depuis engouffrées sur le créneau.

Le coût de production est encore très élevé et aucun produit n’est disponible à la vente.

Viande « de laboratoire », « artificielle », « à base de cellules », « cultivée », l’appellation même fait encore débat.

Mais des dégustations ont déjà eu lieu et les acteurs du secteur misent sur une commercialisation à petite échelle assez rapidement. 

Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à

POOL NEW / REUTERS

« Probablement cette année », affirmait début septembre le patron de la société californienne JUST, Josh Tetrick, à une conférence à San Francisco. « Pas dans 4000 supermarchés Walmart ou dans tous les McDo, mais dans une poignée de restaurants ».

« La question est de savoir ce qu’on veut proposer et à quel coût », tempérait toutefois Niya Gupta, patronne de la compagnie en démarrage new-yorkaise Fork & Goode.

Car si les innovations en laboratoires se multiplient, le secteur peine encore à maîtriser les procédés et les machines permettant de se développer à grande échelle.

L’arrivée dans les rayons des supermarchés à des prix raisonnables pourrait se faire, selon les estimations, dans les cinq à vingt ans.

Il faudrait, de l’aveu de plusieurs observateurs, beaucoup plus d’investissements. Le secteur n’avait attiré au total que 73 millions de dollars en 2018 selon l’organisme promouvant les alternatives à la viande et au poisson, The Good Food Institute.

Un autre obstacle majeur est la réglementation, encore imprécise.

Aux États-Unis par exemple, l’administration a esquissé en mars un cadre réglementaire partageant la supervision de ces aliments à base de cellules entre le ministère de l’Agriculture (USDA) et l’agence responsable de la sécurité alimentaire (FDA). Mais il n’est pas encore finalisé.

Étiquetage

Pour leurs partisans, les viandes et poissons à base de cellules peuvent transformer durablement le système de production en évitant d’élever et de tuer des animaux.

Des interrogations persistent toutefois sur leur réel impact environnemental, notamment leur consommation énergétique, et sur leur sécurité sanitaire.

Mais pour le poisson par exemple, « les opportunités sont énormes », assure Lou Cooperhouse, patron de la start-up BlueNalu.

« La demande (en poisson) au niveau mondial n’a jamais été aussi grande », explique-t-il à l’AFP. Or « on a un vrai problème d’approvisionnement » entre la surpêche, le changement climatique et l’incertitude permanente sur ce qui sera ramené dans les filets. Couplé à « un problème avec l’approvisionnement en lui-même » avec la présence par exemple de mercure dans certains poissons.

« Pourquoi ne pas ajouter une troisième catégorie de poisson : “pêché”, “élevé”, “à base de cellules” », avance M. Cooperhouse.

Créée en 2018, son entreprise développe une plateforme technologique pouvant servir à la conception de divers produits de la mer, principalement des filets de poisson, sans arête ni peau.

La littérature scientifique sur les cellules souches, le génie biologique ou l’impression de tissus organiques existait déjà, fait valoir le directeur technologique de BlueNalu, Chris Dammann. « Il fallait tout réunir et l’optimiser. »

La montée des protéines à base de cellules animales n’effraie pas vraiment l’agriculture traditionnelle.

« C’est sur notre radar » et « certaines personnes, pour des raisons sociétales, voudront manger ce produit », admet Scott Bennett responsable des relations avec le Congrès pour le principal syndicat agricole américain, Farm Bureau.

Mais le marché est vaste et va encore grandir avec la consommation croissante de protéines animales dans les pays en développement.

L’important selon lui est de ne pas induire en erreur le consommateur et de s’assurer que l’étiquetage est clair.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les rayons produits du monde sont-ils racistes?


Je ne me considère pas raciste, c’est ce que j’aime dans ma ville, il y a des gens qui sont originaires de partout dans le monde. Dans la plupart des grands supermarchés, il y a une allée de nourritures exotiques. Est-ce raciste ? Pour ma part, je ne crois pas, c’est d’ailleurs une bonne façon de découvrir d’autres aliments qu’on ne verrait peut-être pas s’ils étaient avec les autres produits. De toute façon où je vais faire mon épicerie, il y a une section bio est-ce raciste ?
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Les rayons produits du monde sont-ils racistes?


David Chang consière ces allées comme le «dernier bastion du racisme visible en plein jour dans le commerce de détail américain.» | Benjamin Sow via Unsplash

David Chang consière ces allées comme le «dernier bastion du racisme visible en plein jour dans le commerce de détail américain.» | Benjamin Sow via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Washington Post

Un chef américain estime qu’il serait temps de mettre fin aux allées dédiées à la nourriture exotique dans les supermarchés.

Si le supermarché n’est généralement considéré que comme l’endroit où l’on fait ses courses, il rappelle à certain⋅es leur statut de personne d’origine étrangère. Les allées consacrées aux produits exotiques et autres aliments du monde les renvoie à leur différence. C’est en tout cas ce que ressent David Chang, le chef à la tête de la chaîne de restaurants Momofuku.

Considérant ces allées comme le «dernier bastion du racisme visible en plein jour dans le commerce de détail américain», il estime qu’elles doivent disparaître. Il rappelle qu’il n’y a pas si longtemps, les produits italiens étaient marginalisés, au même titre que les aliments chinois, japonais et latinos. Ils sont depuis sortis de leur zone confinée pour rejoindre les rayons classiques des magasins. Les autres produits continuent d’être relégués dans les allées exotiques, alors même que les plats d’origine asiatique ou latino-américaine sont acceptés et consommés par le grand public. D’après Chang, si le problème persiste, c’est que l’on refuse d’en parler.

Omerta sur l’emplacement de la sauce soja

Phil Lempert, fondateur de Supermarketguru.com, un site d’analyse des tendances du commerce de détail alimentaire, ne partage pas son avis. Le fin connaisseur du fonctionnement des supermarchés raconte que les produits internationaux ont commencé à être vendus à partir des années 1950. Des distributeurs indépendants étaient spécialisés dans les produits alimentaires atypiques, d’origine chinoise, juive, italienne ou autre. Ils cherchaient des endroits où écouler leurs aliments et étaient aussi responsables des rayons et de leur réapprovisionnement. À eux d’adapter le contenu des rayons en fonction du public. Par exemple, ils ont rapidement compris que la clientèle blanche était curieuse de découvrir de nouvelles recettes, pour peu que tous les ingrédients pour les préparer se trouvent au même endroit.

Aux yeux de Joseph Perez, vice-président de l’entreprise hispanique Goya Foods, les premières allées consacrées aux aliments étrangers avaient bel et bien des fondements racistes. Au fur et à mesure que des immigrant·es mexicain·es et sud-américain·es s’installaient aux États-Unis, les supermarchés se dotaient de rayons exotiques, que les responsables prennaient grand soin de cantonner au fond de leurs grandes surfaces.

Perez l’affirme, «ils ne voulaient pas de clientèle dans leurs magasins, tout du moins pas à côté de la clientèle blanche.»

Peut-être que le nerf de la guerre est ailleurs.

«Ces allées n’ont rien à voir avec le racisme», pense Jay Rosengarten, responsable de la chaîne de magasins Food Emporium. «Cela a tout à voir avec la façon dont les gens achètent de la nourriture.»

La clientèle est plus susceptible d’acheter des ingrédients d’une même origine lorsqu’ils sont placés à proximité. Cela permet également de vendre les produits à un prix supérieur tout en augmentant le trafic dans ces rayons. Finalement, d’après Perez, les allées exotiques ont surtout contribué à améliorer la visibilité des produits du monde. Une belle victoire pour les tortillas et la sauce Yum Yum.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Épicerie: 50 pièges du supermarché révélés par ses employés


 

L’épicerie prend une bonne partie de notre budget. Il est bon de savoir certaines choses comme si les rabais valent la peine. Les petites astuces pour nous faire dépenser un peu plus. Quelques conseils pour économiser etc …
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Épicerie: 50 pièges du supermarché révélés par ses employés

Les paniers d'épicerie sont de plus en plus gros.

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Michelle Crouch

Des experts de l’industrie alimentaire, des analystes et des employés de supermarchés vous révèlent des stratégies pour économiser de l’argent, tout en demeurant en bonne santé et en battant les supermarchés à leurs propres jeux.

Nous sommes bien conscients du rôle que les sens jouent dans le marketing

Lorsque vous passez la porte de l’épicerie, vous sentez l’odeur du pain ou du poulet cuisant lentement dans les départements de la boulangerie ou des charcuteries. C’est que nous savons que ces odeurs font travailler vos glandes salivaires. Vous devenez alors un client beaucoup moins discipliné et vous aurez tendance à acheter davantage.

Paco Underhill, expert en consommation

Ce n’est pas un hasard si les paniers d’épicerie deviennent de plus en plus gros…

Nous avons doublé leur taille pour faire un test et les clients ont acheté 19 % de plus de marchandises. Les paniers d’épicerie sont donc bel et bien plus gros qu’avant!

– Martin Lindstrom , consultant en marketing

Plus les gens achètent, plus ils consomment

Vous aviez l’habitude d’acheter un paquet de six canettes de boissons gazeuses par semaine afin de les boire en une semaine. Désormais, vous devez acheter un paquet de 12 canettes par semaine, car c’est le format standard que l’on retrouve dans tous les supermarchés. Vous allez donc probablement boire 12 canettes par semaine. Assurez-vous de ne pas changer vos habitudes alimentaires en raison des formats de produits que vous achetez.

– Jeff Weidauer , ancien président-directeur général de supermarchés et vice-président du marketing pour une société de services au détail

Le consommateur moyen a tendance à retenir le prix de seulement quatre articles

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Le consommateur moyen a tendance à retenir le prix de seulement quatre articles

Le lait, le pain, les bananes et les œufs : 85 % des acheteurs n’ont aucune idée de ce que tous les autres articles coûtent et ne savent pas s’ils font une bonne affaire ou non lorsqu’ils les achètent.

– Martin Lindstrom

Les fruits et légumes à l'entrée du supermarché.

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Le rayon des fruits et légumes est situé à l’entrée du supermarché

Ses couleurs vives vous mettent de bonne humeur et vous incitent à acheter davantage. Je recommande donc de commencer à faire vos achats dans le milieu du magasin, parmi les conserves, dans un décor plus calme et fade.

– Phil Lempert, expert de l’industrie de l’alimentation

Plus de 60 % des consommateurs se débarrassent d’articles de leur panier avant de passer à la caisse

Pour contrer ce phénomène, les épiceries ont ainsi aménagé des files d’attente plus étroites pour la caisse, avec peu d’espace sur les tablettes. Il n’y a donc plus de place pour déposer les produits que vous ne désirez plus acheter.

– Martin Lindstrom

Nous vous laissons flâner… et c’est bon pour les affaires

À preuve : les clients me disent à la caisse : « je m’étais seulement arrêté pour acheter des oeufs », et ils ressortent avec 250 $ de marchandises dans leur panier.

– Jason Swett, ancien commis-emballeur et caissier d’épicerie

Pour économiser de l’argent, portez des écouteurs et écoutez de la musique entraînante

Plusieurs magasins font jouer de la musique avec un rythme qui est beaucoup plus lent que le rythme cardiaque moyen, ce qui vous fait passer plus de temps dans le magasin et acheter 29 % plus de marchandise.

– Martin Lindstrom

Des marges de profit astronomiques?

Le supermarché moyen fait environ 1,5 % de bénéfices nets par an. Ce n’est pas très élevé comme profit : les magasins de vêtements peuvent réaliser des gains de plusieurs fois ce pourcentage.

– Phil Lempert

Certaines épiceries utilisent des détecteurs de chaleur…

Leur objectif? Connaître la position des clients dans le magasin afin de déterminer quand il y aura un possible achalandage accru à la caisse. Ils peuvent ainsi positionner des caissiers à l’avance pour répondre à la demande.

– Jeff Weidauer

Soyez prêt à payer lorsque vous passez à la caisse.

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Ayez votre argent ou votre carte de débit/crédit en main lorsque vous passez à la caisse

Certains magasins minutent chacune des transactions. Si vous prenez trop de temps à notre caisse, nous pourrions nous faire réprimander par notre supérieur.

– Aimee Brittain , ancienne caissière d’épicerie

D’après mon expérience, la sécurité et l’hygiène alimentaire sont les plus importantes priorités

Cela est surtout vrai en ce qui a trait aux aliments frais. Les employés doivent stériliser les planches à couper toutes les 4 heures. Ils doivent aussi noter toutes les fois où les planches sont lavées. Certains employés essaient parfois de se dérober à cette tâche, mais il est de mon devoir de surgir à l’improviste dans les différents départements pour vérifier le journal de bord.

– Linda King, anciennement chef de département et directrice de magasin

 

Votre supermarché jettent les plats préparés non vendus.

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Une chose qui m’a choquée…

Les mets préparés dans le département du prêt-à-manger, comme le poulet rôti ou les pommes de terre et les différentes salades, sont jetés à la fin de la journée. Les magasins ne peuvent pas garder la nourriture et plusieurs ne la donnent même pas à leurs employés.

– Aimee Brittain

Les épiceries ne peuvent pas rivaliser avec les prix de Walmart

Que font-ils alors? Ils s’entourent de gens qui sont passionnés par la nourriture. Ils embauchent des bouchers qui sont habiles à découper la viande, forment des gestionnaires qui sont experts en fruits et légumes et travaillent avec des nutritionnistes qui donnent des séminaires sur les habitudes alimentaires saines.

– Jeff Weidauer

La plupart des épiceries s’allouent un budget pour venir en aide à des causes locales…

Les supermarchés sont généralement intéressés à faire partie de la communauté. Si votre école ou un organisme dans lequel vous vous impliquez doit tenir une collecte de fonds, n’oubliez pas d’en parler à l’épicerie la plus proche.

– Jeff Weidauer

Le client a toujours raison

Si vous placez un pain seul dans un sac, certaines personnes se fâcheront parce qu’elles veulent que vous le mettiez avec leurs autres produits d’épicerie. D’autres clients, toutefois, se fâchent si vous ne mettez pas le pain dans un sac séparément… Vous perdez donc chaque fois!

– Jason Swett

Le lait est à l'arrière, mais pas pour la raison que vous croyez

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Le lait est à l’arrière, mais pas pour la raison que vous croyez

Le lait n’est pas placé à l’arrière de l’épicerie pour que vous deviez marcher dans les allées pour y arriver. La vraie raison est une simple question de logistique. Le lait doit être immédiatement réfrigéré à son arrivée ; les camions déchargent leur marchandise à l’arrière, les réfrigérateurs sont donc là pour que nous puissions les remplir aussi rapidement et facilement que possible.

– Jeff Weidauer

 

80 % des articles que vous achetez reviennent chaque semaine

Conservez donc votre reçu. Il vous montrera un article précédemment acheté et le prix que vous aviez payé la dernière fois. Vous pourrez désormais savoir quand quelque chose est en vente. Ce sera le bon moment pour en faire le plein.

– Phil Lempert

 

Si vous avez besoin d’un gâteau, ne l’achetez pas la journée même

Nous devrons vous en donner un de la vitrine. Ces gâteaux reposent souvent là depuis un certain temps. Si vous commandez à l’avance, nous ferons le gâteau pour vous ce jour-là ou la veille et il sera beaucoup plus frais.

– Lindsay Smith , ancienne décoratrice de gâteau et ouvrière boulangère d’une épicerie

Croyez-le ou non…

Mes années de recherches m’ont appris que la pomme que vous voyez dans l’étalage au supermarché est âgée en moyenne de 14 mois… ou plus.

– Martin Lindstrom

Croyez-le ou non (bis)…

… Certains fromages exposés derrière le comptoir des charcuteries sont aussi offerts dans le réfrigérateur des produits laitiers. L’emballage n’est pas aussi chic, mais ils sont beaucoup moins chers.

– Phil Lempert

 

L'effet de l'eau sur les fruits et légumes.

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L’eau qui est vaporisée sur vos fruits et légumes…

L’eau sur ces aliments peut les faire paraître plus frais, mais peut aussi les faire mûrir trop vite. L’eau ajoute également du poids à un article, assurez-vous de secouer les légumes qui ont des feuilles avant de les mettre dans votre panier.

– Martin Lindstrom

Nous recyclons les fruits et légumes qui ne se vendent pas à temps

Les fruits et légumes qui n’ont pas été vendus assez vite sont utilisés dans nos mets préparés.

– Bradley McHugh

Au supermarché, optez pour ce qui est à moitié prix

On lit souvent ce genre de phrase alléchante : « achetez-en un et obtenez le deuxième à 50 % de rabais ». Ce genre de solde n’est pas bon, car les 2 articles ne sont qu’à 25 % de rabais chacun. Presque tout est réduit à 50 % à un moment ou un autre. Attendez un meilleur moment pour faire vos réserves.

– Teri Gault

Attention aux soldes trompeurs

Et, à mon avis, très trompeuses. Par exemple, on offrait 50 % sur un paquet de 10 onces de jambon en charcuterie, mais on affichait le carton du rabais entre les paquets de 10 onces et ceux de 16 onces. Les clients attrapaient souvent le mauvais paquet et payaient le plein prix.

– Jason Swett

Les aliments en vrac sont-ils plus avantageux?

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Les clients pensent que lorsqu’ils achètent en vrac, ils font nécessairement une meilleure affaire

Ce n’est pas toujours le cas. Dans le département des fruits et légumes, les poivrons individuels sont presque toujours moins chers que ceux des emballages multiples. Les avocats en vrac sont aussi généralement moins chers que ceux regroupés dans des sacs en filet.

– Teri Gaule

 

La promotion de 10 items pour 10 $ est l’une des plus efficaces

Quand un magasin fait cette promotion, le volume des articles achetés grimpe en flèche, même si cette promotion augmente le prix de l’article. Nous allons prendre une boîte de thon en conserve à 89 sous, afficher « 10 pour 10 $ », et au lieu d’acheter six conserves de 89 sous, les gens vont acheter dix conserves pour 10 $.

– Jeff Weidauer

Les produits au bout des allées.

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Les aliments au bout des allées ne sont pas en rabais

Si quelque chose est exposé au bout des allées, il ne s’agit pas nécessairement d’une bonne affaire. C’est souvent le contraire. Les bouts des allées sont vendus à des entreprises qui désirent promouvoir un produit spécifique.

– Paco Underhill

Ce n’est pas parce qu’un item est annoncé dans votre circulaire qu’il est en rabais

Il y a beaucoup d’articles qui sont plein prix dans les circulaires. Vérifiez si le prix indiqué est bien réduit ou non.

– Teri Gaule

Les épiceries ne possèdent généralement pas les meilleurs prix sur le lait

Le lait que vous trouvez dans les pharmacies et les marchés du coin est généralement de 30 à 50 sous moins cher pour un format de 2 litres. Vous pourrez même en trouver qui est produit localement et sans hormone.

– Teri Gaule

Vous aimez la pizza du département du prêt-à-manger?

Il est fort probable que vous puissiez retrouver la même pizza au rayon des surgelés, pour environ la moitié du prix.

– Bradley McHugh , gérant de la viande et des charcuteries et commis pour une épicerie indépendante

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Au comptoir de la poissonnerie…

La plupart des produits qui sont étiquetés « préalablement congelé » en petits caractères sont des produits qui sont probablement vendus dans le rayon des produits congelés pour environ 40 % de moins cher.

– Phil Lempert

J’ai goûté à chacun des produits de notre comptoir de charcuteries…

En fait, il existe très peu de différences entre ce qui a été préemballé et ce que nous tranchons pour vous. La plupart du temps, c’est exactement le même produit de charcuterie. Vous paierez toutefois environ 3 $ de plus par kilo pour le même produit que nous le tranchons pour vous.

– Bradley McHugh

Le sac en papier utilisé pour les pains.

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Quand vous achetez du pain frais…

Nous vous le donnons dans un sac de papier brun. Pourquoi ? Parce que le pain rassit plus rapidement ainsi. Vous reviendrez donc à l’épicerie plus vite pour en racheter. Une solution simple et rapide : placez votre pain dans un sac en plastique et hermétique tout de suite en rentrant chez vous.

– Lindsay Smith

Notre pain français était exactement le même que notre pain italien …

Qui est aussi le même que notre pain de ménage. Ils ont tous été préparés avec la même pâte, puis façonnés dans une forme différente.

– Lindsay Smith

S’il y a une vente sur les produits de boulangerie…

Même si vous n’en avez pas besoin avant quelques semaines pour une occasion spéciale, demandez si vous pouvez l’acheter maintenant. Dans plusieurs endroits, vous pourrez présenter votre reçu quelques semaines plus tard et obtenir votre commande.

– Un décorateur de gâteau dans une épicerie

Si vous apercevez un item de la boulangerie…

ou de la boucherie qui expire le lendemain, dîtes simplement : « Ceci expire demain. Est-ce que vous allez le mettre en rabais ? » Très souvent, ils vont vous faire le rabais sur-le-champ. Vous leur ferez une faveur, car ils doivent le jeter de toute façon.

– Teri Gaule

Les employés d’épicerie sont prêts à faire beaucoup de choses pour vous si vous le demandez

Le boucher peut attendrir la viande pour vous, le boulanger vous couper un morceau de pain et le fleuriste vous offrira gratuitement de la verdure pour aller avec votre bouquet de fleurs. Dans certains magasins, le commis de la poissonnerie pourra même enrober votre poisson de farine ou d’un mélange cajun puis le frire pour vous. La première fois qu’ils ont fait ça pour moi, je ne pouvais pas le croire.

– Teri Gaule

Le produit que vous voulez n’est pas disponible en magasin?

Parlez-en au gérant. Beaucoup de supermarchés peuvent faire une commande spéciale pour vous. Ils vont même pouvoir vous fournir ce produit régulièrement si vous en avez besoin.

– Jeff Weidauer

Essayez d'aller à l'épicerie le lundi ou le mardi plutôt qu'en fin de semaine.

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Si vous le pouvez, faites vos courses lorsque le magasin n’est pas achalandé

Des études montrent que la plupart des consommateurs achètent plus quand le magasin est bondé parce qu’ils veulent inconsciemment faire partie du groupe. Le lundi et le mardi sont les meilleurs jours pour faire vos emplettes. Quoi que vous fassiez, évitez le week-end.

– Phil Lempert

Achetez une grosse pièce de viande et faites-la trancher sur place

Nous pouvons couper un rôti pour en faire des cubes à ragoût, tout un contre-filet désossé en filets de style New York, ou un steak de flanc en lanières à faire sauter. J’ai vu des gens acheter un gros rôti et faire hacher la moitié pour des hamburgers, l’autre moitié pour un ragoût et garder l’os pour faire une soupe. Cela peut vous faire économiser environ 30 % par rapport à l’achat de viande préparée.

– Bradley McHugh

 

Un morceau de viande étiqueté Angus ne veut pas dire qu’il sera bon

Ce que vous voulez vraiment est un morceau de viande de qualité. Surveillez les termes choisis, la date d’emballage, la coupe et, lorsqu’affichée, la provenance. Demandez conseil à votre boucher.

Kari Underly, ancien boucher d’épicerie

Essayez de voir à quel moment votre boucher met les paquets de viande en rabais

Dans la plupart des magasins, c’est entre 8 h et 10 h du matin.

– Teri Gaule

L’un de nos secrets les mieux gardés…

Vous obtiendrez un filet mignon à bien meilleur marché en achetant le T-bone entier. Chaque T-bone possède un petit filet mignon sur l’os et un morceau de steak style New York sur le côté. La différence de prix peut être de 6 $ à 10 $ le kilogramme.

– Bradley McHugh

Si vous vous inquiétez de ce qui se cache dans votre viande hachée…

Achetez un morceau de rôti quand il est en vente et demandez à votre boucher de le hacher pour vous sur place. Le rôti de surlonge fait d’excellents hamburgers.

– Kari Underly

Les inspecteurs des aliments ne sont pas tous formés pour les épiceries

Les instructeurs nous formaient surtout sur la façon d’inspecter les restaurants. Il n’y avait, par contre, que très peu de formation axée sur les épiceries. Ils nous ont emmenés dans une épicerie, une seule journée, sans même nous expliquer avec précisions les particularités des équipements compliqués que les employés utilisent. Je dois admettre que, quand je regarde certaines de ces machines lors mes inspections, je me dis : « Oui, ça me semble bon. » Mais je ne sais pas vraiment ce que je cherche.

– Un inspecteur en aliments

La viande hachée préemballée doit être surveillée

La viande hachée emballée des étalages peut provenir de centaines de vaches. Si une seule de ces vaches a la bactérie E. coli sur sa peau, elle est maintenant dans aussi votre hamburger. Si vous demandez à un boucher d’épicerie de hacher de la viande à hamburger sur place, la viande proviendra d’une seule vache. Il y a toujours un risque de contamination, mais c’est un risque beaucoup plus faible.

– Bill Marler, avocat en sécurité alimentaire

Tout le monde manipule les fruits et légumes

J’ai vu des clients échapper un fruit, le ramasser et le remettre dans l’étalage. J’ai vu des enfants prendre une bouchée de pomme et la remettre ensuite à sa place. Il m’a fallu beaucoup de temps pour commencer à manger des fruits et des légumes frais à nouveau après avoir travaillé dans une épicerie.

– Aimee Brittain

On manque parfois de temps pour faire le ménage

Les employés me disent souvent qu’ils ne disposent pas de suffisamment de temps pour nettoyer correctement. Le résultat : j’ai vu quelques infestations sévères de souris, qui vivaient dans le réfrigérateur à lait.

– Un inspecteur en aliments

Certaines épiceries ne nettoient pas les paniers.

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Certains commerces ne nettoient pas les paniers d’épicerie

J’ai vu des paniers d’épicerie souillés par des bébés ou par du jus de poulet cru qui avait coulé de son emballage. Voilà pourquoi j’ai toujours avec moi des lingettes désinfectantes lorsque je vais faire mon épicerie.

– Aimee Brittain

https://www.selection.ca/

Récupération des invendus des épiceries: une année record, dit Moisson Montréal


Montréal peut être fier malgré la difficulté de nourrir toutes les personnes dans le besoin d’avoir mis sur pied un projet pour diminuer le gaspillage alimentaire dans les épiceries et a redistribuer à des organismes communautaires.
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Récupération des invendus des épiceries: une année record, dit Moisson Montréal

 

Récupération des invendus des épiceries: une année record, dit Moisson Montréal

Archives Métro

Le programme de récupération de nourriture en supermarché a permis à 1,2 million de kilos d’invendus d’éviter les vidanges à Montréal lors de la dernière année, et de plutôt servir à nourrir des gens dans le besoin. Une année record, estime François Jolicoeur, de Moisson Montréal.

Moisson Montréal redistribue la nourriture obtenue à une longue liste d’organismes communautaires qui s’occupent de nourrir les Montréalais.

M. Jolicoeur, directeur du développement des affaires de l’organisme de bienfaisance, se réjouit du fait que la récolte de nourriture en supermarché leur a permis de mettre la main sur 500 000 kg de viande, des denrées qui se retrouvent plus rarement dans leurs entrepôts.

Les épiceries partenaires du programme sont une centaine et appartiennent aux trois grandes bannières, soit Métro, Loblaws et Sobeys. Le programme de récupération en épicerie existe depuis l’année 2013-2014. Et il a connu une croissance continue depuis, souligne M. Jolicoeur.

«Cela permet deux choses», dit-il. C’est pour le bénéfice des quelque 250 organismes communautaires que Moisson Montréal dessert dans la ville, et aussi, «ça nous aide à lutter contre le gaspillage alimentaire».

Les camions de Moisson Montréal sillonnent les rues de Montréal et se rendent dans les supermarchés participants. Ceux-ci ont déjà mis la nourriture — près de la date de péremption, mais toujours comestible — de côté ou encore au congélateur pour la viande.

«On a des protocoles pour s’assurer que la nourriture périssable soit conservée dans de bonnes conditions et soit encore propre à la consommation», indique-t-il.

Le mot-clé est «rigueur», laisse-t-il tomber. Il cite par exemple le taux de rejet moyen de la viande récupérée: il n’est que de 7%, indique-t-il, ce qui signifie que la très grande majorité des barquettes de poulet, de porc ou de boeuf sont distribuées aux organismes communautaires.

Moisson Montréal se réjouit de la vitalité de ce projet qui permet de nourrir ceux dans le besoin tout en réduisant le gaspillage alimentaire. Recyc-Québec dit avoir offert du financement au programme, ce qui a permis de financer les équipements et les fournitures nécessaires à son déploiement à plus grande échelle en 2015 et 2016.

En 2017-2018, Moisson Montréal a redistribué près de 16 millions de kilos de nourriture et d’autres produits essentiels. Environ 136 500 personnes en ont bénéficié en 2017.

https://journalmetro.com/

En seulement trois mois, l’Australie a réduit de 80 % son utilisation des sacs plastique


En prenant l’initiative d’interdire des sacs de plastiques dans 2 supermarchés en Australie, c’est 1,5 milliard de sacs qui ne sont pas dans l’environnement. C’est vraiment incroyable. Si ce pays a réussi à diminuer de 80 % l’utilisation des sacs en plastique, comment il se fait qu’ailleurs nous sommes loin de ce résultat
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En seulement trois mois, l’Australie a réduit de 80 % son utilisation des sacs plastique

 

par  Dylan Kuperblum

 

Il y a trois mois, les deux plus grandes chaînes de supermarchés australiennes ont décidé de ne plus proposer de sacs plastique à usage unique à leurs clients, entraînant une réduction de 80 % de la consommation globale des sacs en plastique dans le pays, rapportait le Guardian le 2 décembre.

À l’été 2018, les supermarchés Coles et Woolworths s’étaient en effet engagés à interdire l’usage de ces sacs plastiques. Pendant une courte période, Coles a pris la décision un peu tiède de faire payer ses sacs plastique, plutôt que de les interdire. Mais quelques mois plus tard, l’interdiction complète des sacs plastique est entrée en vigueur et on prévoit des répercussions significatives en matière d’impact environnemental.

Selon la National Retail Association (NRA) australienne, l’interdiction de l’usage de sacs plastique a empêché l’introduction d’1,5 milliard de sacs dans l’environnement. En Australie, la Nouvelle-Galles du Sud reste le dernier État australien à ne pas avoir légiféré pour éliminer progressivement les sacs en plastique.

 Pour David Stout, responsable de la politique industrielle de la NRA, « il est temps d’agir et de cesser de compter sur l’interdiction des supermarchés pour faire le travail ».

En octobre dernier, l’Union européenne a voté en faveur de l’interdiction complète des plastiques à usage unique d’ici 2021, bien que ses États membres doivent encore approuver la loi. Mais l’exemple de l’Australie prouve qu’une simple interdiction a immanquablement un effet immédiat.

Source : The Guardian

https://www.ulyces.co/

Un supermarché britannique va introduire des heures calmes pour les personnes autistes


C’est une super idée d’offrir des moments plus calme dans les supermarchés pour les autismes. Par contre, 1 heure, c’est peu et une seule journée, ce n’est pas beaucoup. Il serait bien tous les matins même seulement 1 heure serait bien
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Un supermarché britannique va introduire des heures calmes pour les personnes autistes

Bip. Bip. Bip. | Kebin Laminto via Unsplash License by

Quelque 700.000 personnes sont atteintes d’un trouble du spectre autistique au Royaume-Uni.

Bip. Bip. Bip. | Kebin Laminto via Unsplash License by

Repéré sur The New York Times

Repéré par Nina Pareja

Faibles lumières, musique silencieuse, absence de «bip» à la caisse. Tous les samedis, entre 9h et 10h, c’est l’«heure de calme» pour un supermarché britannique. Un moment silencieux qui a pour but d’améliorer les conditions de shopping des personnes vivant avec une forme d’autisme, en réduisant leur surcharge sensorielle.

Le groupe de supermarchés Morrisons, quatrième chaîne de magasins d’alimentation britannique, a travaillé avec la National Autistic Society [NAS, Société nationale de l’autisme] pour améliorer l’expérience des consommateurs et consommatrices vivant avec un trouble du spectre de l’autisme (TSA). L’initiative fait partie de la campagne de la NAS appelée «Trop d’informations».

60% des personnes autistes évitent de faire les courses

L’année dernière, plus de 5.000 magasins avaient participé à l’«heure autisme», et l’association espère encore étendre le projet.

«Prêt de 700.000 personnes sont sur le spectre autistique au Royaume-Uni, témoigne Tom Purser de la NAS au New York Times. Ils voient, entendent et sentent le monde de manière différente des autres, souvent d’une manière plus intense, ce qui peut rendre le shopping très difficile.»

En France, 650.000 personnes sont atteintes d’un TSA.

L’autisme est un trouble précoce du développement de l’enfant, qui apparaît avant l’âge de 3 ans et se caractérise par un isolement, une difficulté à interagir socialement et à comprendre la communication verbale et non verbale. Il s’accompagne généralement de troubles du comportement.

L’environnement des magasins renforce ces difficultés. Les données de la NAS montrent que plus de 60% des personnes autistes évitent de faire les courses, et que 79% se sentent isolées socialement.

Sur le site de Morrisons, on peut lire cette déclaration:

«En écoutant les consommateurs, nous avons déterminé qu’un sur cinq avait un ami ou un proche autiste, et beaucoup aimaient l’idée d’être capable de faire les courses de manière plus agréable entre 9 et 10 heures le samedi».

«Ce qui peut être une expérience assommante pour la plupart des gens est dix fois plus fort»

Lisa Chudley, mère de Max, atteint d’un trouble autistique, raconte ses difficultés à faire les courses avec son garçon au New York Times:

«On évite simplement les magasins, spécialement à l’heure d’affluence».

Un jour, aucune livraison n’est possible, alors elle emmène Max avec elle. Très vite, les lumières blanches, les bruits stridents et la foule perturbent l’enfant, qui se jette au sol, mains sur les oreilles, pour se protéger de la déferlante d’émotions qu’il subit.

«Ce qui peut être une expérience assommante pour la plupart des gens est dix fois plus fort pour Max, qui ressent tout de manière plus intense, explique la mère. Certains magasins sont des environnements de torture pour les enfants autistes.»

Le phénomène n’épargne pas non plus les adultes. Billie Jade, 21 ans, tient le blog «Tu sembles pas autiste, pourtant!». Elle y documente son quotidien:

«Je vais parfois aller dans un supermarché prendre quelques ingrédients pour faire de la pâtisserie, mais je m’assure avant d’entrer d’avoir des photos sur mon téléphone de ce que je veux exactement, pour pouvoir entrer et sortir le plus vite possible».

Pour elle, certaines choses anodines pour les personnes «ordinaires» prennent des proportions extraordinaires.

«Se faufiler dans une foule de gens qui parlent fort avec toutes les odeurs autour n’est pas une bonne expérience pour moi. […] En plus, je trouve la manière dont sont arrangés les rayons très perturbante et j’ai souvent du mal à repérer ce que je cherche.»

Trop souvent, Billie repart les mains vides, incapable de demander de l’aide.

L’initiative «heure calme» a déjà eu lieu dans d’autres magasins au Royaume-Uni, en Australie, en Nouvelle-Zélande, pour des durées plus ou moins longues. Au printemps 2017, la chaîne de magasins de jouets Toys“R”Us avait tenté l’expérience en France –une exception.

http://www.slate.fr

Emballages: trop prêt à manger


On a mis des emballages dans denrées pour diminuer les coûts et qu’ils se conservent plus longtemps. Pourtant, il y a toujours un énorme gaspillage dans les fruits et légumes. Cependant, l’emballage est souvent exagéré.
Nuage

 

Emballages: trop prêt à manger

 

Le steak de chou-fleur a rapidement disparu des... (Photo tirée de l'internet)

Le steak de chou-fleur a rapidement disparu des présentoirs.

PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET

 

STÉPHANIE BÉRUBÉ
La Presse

Y a-t-il trop de plastique au rayon des fruits et légumes ? Le débat a repris au début de l’année en Angleterre alors que deux supermarchés ont lancé des produits emballés qui ont laissé leur clientèle perplexe et fait le tour du monde par l’entremise des réseaux sociaux.

Chou-fleur à la tranche

Début janvier, la chaîne de supermarchés Marks & Spencer a présenté son « steak de chou-fleur » dans un emballage de plastique, une belle tranche de légume prête à être grillée. Prix : 3,42 $. Couvert de ridicule, le « steak » a rapidement disparu des présentoirs de la chaîne britannique.

Coco plastique

 

La noix de coco prête à boire, elle, est toujours là chez Sainsbury, une autre grande épicerie britannique. Prix : plus de 5 $ pour cette belle noix emballée de plastique.

Oignon tout nu

Autre exemple pour le moins étonnant, cet « oignon nu », un produit néerlandais où l’on a remplacé la pelure de l’oignon (pour faciliter la vie du consommateur) par une pellicule de plastique ! Au rayon des fruits et légumes, il y a suremballage et emballage intelligent.

« Il faut que l’emballage soit présent pour protéger l’aliment, mais il ne faut pas en mettre trop pour rien », dit Anne Maltais, chercheuse à l’Institut des technologies des emballages et du génie alimentaire (ITEGA).

Par exemple, dit-elle, si le fruit a une protection naturelle, comme une banane ou une orange, il n’a pas besoin de plus.

Orange emballée ou remballée

Ce très joli emballage a été remarqué lors d’un concours de design. Il est le fruit du travail d’une étudiante hongroise. Vert ou pas ?

« Le papier sort souvent comme le moins bon choix, car il en faut plus pour une même fonction », tranche Jean-François Ménard, du Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) de Polytechnique Montréal.

Aussi pratique soit-il – le Vitapac permet de facilement transporter un demi-kilo d’oranges -, il ne remplacera donc pas le sac réutilisable pour un choix écolo. L’emballage est toutefois moins controversé que celui adopté en 2016 par la chaîne Whole Food, qui a finalement retiré ses oranges « pelées-remballées » devant la colère de ses clients…

Banana la poubelle

Des chercheurs suédois de l’Université de Karlstad ont calculé que le fruit le plus jeté est la banane, sa période de mûrissement optimale étant courte. La banane est rapidement couverte de taches brunes, ce qui rebute certains consommateurs qui préfèrent la jeter plutôt que la transformer en gâteau. En observant les pertes dans le rayon des fruits et légumes de trois épiceries de leur pays, les chercheurs concluent que sept fruits et légumes représentent la moitié de tout le gaspillage dans cette partie du supermarché : les bananes, les pommes, les tomates, la laitue, les poivrons, les poires et les raisins.

Attention: si la banane est championne de la poubelle en quantité et en impact environnemental, selon le calcul de Réchauffement potentiel global, le fruit qui a le quota de perte le plus élevé est la poire.

« Elle est plus sensible et s’endommage plus facilement », explique la chercheure suédoise Lisa Mattsson, jointe par courriel.

Les poivrons et les raisins ont aussi un quota de perte élevé.

Chou chouchouté

L’ITEGA travaille à mettre au point des emballages qui prolongeront la durée de vie des fruits et légumes. Comment ? Une pellicule microperforée, par exemple, créera une atmosphère modifiée passive, véritable petit paradis pour le fruit ou le légume.

« On met à profit la respiration des végétaux », précise Anne Maltais.

Légumes verts verts

Si un emballage de plastique augmente la durée de vie d’une tomate, est-ce que la tomate est plus verte ?

« L’emballage n’est pas le principal contributeur à l’empreinte environnementale d’un aliment », nuance Jean-François Ménard, analyste en cycle de vie au CIRAIG.

Il faut donc arrêter de le voir comme celui qui a le poids le plus important dans la balance écologique. 

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Selon le département de l’Agriculture des États-Unis (USDA), dans une maison américaine moyenne, jusqu’à 51 % des fruits vont à la poubelle, et 44 % des légumes subissent le même sort. Pour Jean-François Ménard, quelqu’un qui achète tout en vrac, mais jette 50 % de ses fruits et légumes à la maison va certainement laisser une empreinte environnementale plus importante que son voisin qui achète ses légumes emballés, mais mange tout ce qu’il met dans son panier. Évidemment, le consommateur au poids plume sera celui qui achète en vrac et mange tout…

Tomates tripotées

La chercheuse Anne Maltais note que les fruits et légumes vendus en vrac génèrent une certaine perte étant donné que les consommateurs choisissent les plus jolis, laissant derrière eux ceux que l’on appelle désormais les moches.

 « Il se fait une certaine sélection naturelle », dit-elle.

 Sélection coûteuse : en palpant les fruits et légumes pour faire leur choix, les consommateurs laissent les fruits fragiles en plus mauvais état qu’au début de leur investigation. Rien pour elle, une tomate moche deviendra carrément en fin de vie après avoir été compressée par un ou deux clients sélectifs. 

Mochetés cuisinées

Oui, le vrac génère des pertes, confirme Sophie Macario, copropriétaire des deux épiceries montréalaises zéro déchet Loco.

« C’est pour cela qu’il faut l’accompagner d’un plan B », dit-elle.

Chez Loco, les fruits et légumes qui ne trouvent pas leur place dans le sac de tissu du client sont transformés en repas et vendus dans la petite section prêt-à-manger du commerce.

Nourrir le dépotoir

« Les emballages ont été développés pour que ça coûte le moins cher possible et pour qu’ils soient le plus performants possible au niveau de la conservation », dit Sophie Macario, doctorante en sciences de l’environnement de l’UQAM. Or, précise-t-elle, leur utilisation est si répandue qu’il faut considérer les déchets que les emballages génèrent.

« C’est ça, le problème de l’emballage. Et la seule solution, c’est de les réduire à la source. »

Dans cette question fort complexe, il faut aussi garder en tête que tous les déchets ne sont pas égaux.

« Chaque matière a sa durée de vie et le plastique est une des pires au niveau de l’impact environnemental, explique Sophie Macario. Produire l’emballage coûte aussi de l’énergie et demande du pétrole. Je ne crois pas que ça soit une technique durable. »

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Les supermarchés donnent la main aux banques alimentaires


Les banques alimentaires au Québec viennent de réussir un grand coup pour aider plus de 400 000 personnes, dont près de 150 000 enfants chaque mois. En plus, cela va limiter les gaspillages alimentaires des supermarchés tels que Provigo, Maxi, Metro, Super C, IGA, ainsi que d’autres comme Cascades fournira les boites et le reste sera les subventions pour le transport, essence, réfrigération ….
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Les supermarchés donnent la main aux banques alimentaires

 

D'ici trois ans, les promoteurs du projet espèrent... (PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE)

D’ici trois ans, les promoteurs du projet espèrent atteindre 611 magasins et récupérer ainsi 8 millions de kilos de denrées annuellement.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

 

LIA LÉVESQUE
La Presse Canadienne

Les banques alimentaires du Québec et les grands supermarchés se donnent enfin la main pour récupérer la nourriture invendue afin de venir en aide aux gens dans le besoin et d’éviter en plus le gaspillage.

Un projet-pilote en ce sens avait déjà été lancé et, fort de son succès, la collaboration sera étendue à 611 magasins participants des bannières Provigo, Maxi, Metro, Super C et IGA d’ici trois ans.

L’annonce en a été faite vendredi à Montréal, dans les locaux de la Maison bon accueil, en présence de Dominique Anglade, ministre de l’Économie et députée de la circonscription dans laquelle se trouve la Maison bon accueil, et Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie. Recyc-Québec accorde une subvention de 395 200 $ pour démarrer le projet à plus grande échelle.

«C’est une première au Canada», a soutenu la ministre Charlebois.

Il semble qu’il ait été particulièrement difficile d’assurer le fonctionnement d’un tel système.

Les supermarchés fournissent les denrées; des partenaires comme Cascades fournissent les boîtes de carton et la subvention sert à défrayer les coûts du transport, de l’essence, de l’entreposage, du système de congélation, a expliqué Annie Gauvin, directrice générale des Banques alimentaires du Québec.

Le projet-pilote avait permis de récupérer 2,5 millions de kilogrammes de denrées, dont 500 000 kilos de viande, grâce à la participation de 177 supermarchés.

Dans la prochaine année, 175 autres supermarchés s’ajouteront à la liste.

D’ici trois ans, les promoteurs du projet espèrent atteindre 611 magasins et récupérer ainsi 8 millions de kilos de denrées annuellement.

Les banques alimentaires soulignent de leur côté que les demandes d’aide sont en hausse et qu’elles ne suffisent pas à la tâche.

«Ce projet-là est un projet des plus importants, au niveau économique, au niveau de la sécurité alimentaire pour le Québec, mais aussi c’est un projet qui s’inscrit vraiment dans un projet de société», a lancé Mme Gauvin.

«À chaque mois, on reçoit 1,8 million de demandes. De ces 1,8 million, on répond à 400 000 personnes, 150 000 enfants», a-t-elle souligné.

Même si la subvention octroyée n’est pas récurrente, Mme Gauvin se dit confiante de pouvoir poursuivre dans la même veine lorsqu’elle aura été épuisée.

Le réseau des Banques alimentaires du Québec soutient 30 membres appelés Moisson – des banques alimentaires régionales – qui, à leur tour, approvisionnent 1000 organismes communautaires. Ce sont ces 1000 organismes qui apportent une aide alimentaire à 400 000 personnes, dont près de 150 000 enfants.

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Ce distributeur emballe ses pâtes avec des déchets…de pâtes


C’est un pas éco-resposable en autant qu’après l’emballage soit recyclable. Au moins, il y a des compagnies qui cherchent des solutions à long terme
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Ce distributeur emballe ses pâtes avec des déchets…de pâtes

 

 

Par Elodie Tymen

 

L’enseigne de supermarchés britannique Waitrose recycle les déchets de ses pâtes afin de s’en reservir pour l’emballage desdites pâtes. Au total l’emballage est composé à 15% de déchets alimentaires.

L’un des plus gros points noirs de la pollution concerne les emballages alimentaires. Ils sont présents partout, en quantité parfois exagéré, et ne sont pas faciles à recycler. En 2016, certains industriels se sont essayés à de nouveaux emballages éco-responsables, à l’image de la caséine, emballage naturel à base de protéine de lait, comestible.

Le distributeur britannique Waitrose s’engage lui aussi pour l’écologie et pose les jalons pour valoriser plus largement les déchets alimentaires. L’enseigne britannique a ainsi lancé deux nouvelles variétés de pâtes fusilli sans gluten dont l’originalité se trouve non pas dans leur composition mais dans… l’emballage. Ce dernier est constitué partiellement de composants issus de déchets alimentaires, déchets issus de la production-même desdites pâtes. La boucle est bouclée.

Ces variétés de pâtes sont fabriquées à base de petits poiss et de lentilles corail. Les pois, cosses et lentilles, rejetés lors de la selection qualitative de la production sont recyclés et utilisés pour élaborer la boîte d’emballage au lieu d’être jetés.

Jo Heywood , acheteur de Waitrose a expliqué vouloir offrir à ses clients, «des pâtes avec une torsion à la fois sur le plan nutritionnel et environnemental, puisqu’ elles sont un produit de base pour de nombreuses familles».

Les deux nouvelles variétés de fusillis sans gluten

Au total l’emballage est composé à 15% de déchets alimentaires, ce qui réduit le besoin de pâte à papier vierge ainsi que les émissions de GES de 20%. Waitrose ne s’arrête pas là puisque la boîte est adaptée au contact alimentaire, ce qui élimine la nécessité d’un film intérieur et donc élimine la possibilité de contamination du contenu. En effet, les emballages plastiques et cartonnés libèrent des substances dangereuses pour la santé et peuvent contaminer les aliments. De composition chimique complexe et souvent secrète, certains de ces cartons cachent en fait de nombreux produits chimiques pouvant être nocifs pour la santé des consommateurs. Les acheteurs de ces nouvelles pâtes font donc un choix éthique et nutritif.

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Fraude alimentaire: des tomates d’ici cultivées… au Mexique


La fraude alimentaire est parait-il difficile à contrôler, ceux qui se font prendre, c’est souvent après une dénonciation, ou un scandale. Le cas des tomates d’une entreprise ontarienne a été par une inspection aléatoire. Il y aurait beaucoup plus de fraudes que l’on croit ici, et même dans d’autres pays
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Fraude alimentaire: des tomates d’ici cultivées… au Mexique

 

La fraude alimentaire est un problème courant, méconnu... (Photo Andrew Scrivani, The New York Times)

La fraude alimentaire est un problème courant, méconnu et extrêmement difficile à contrôler.

PHOTO ANDREW SCRIVANI, THE NEW YORK TIMES

STÉPHANIE BÉRUBÉ

Une entreprise canadienne devra payer 1,5 million de dollars en amendes pour avoir vendu des légumes importés en prétendant qu’ils étaient des produits locaux. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) impose aussi une période de probation de trois ans à Mucci, entreprise ontarienne qui vend des légumes partout au Canada, notamment dans les supermarchés québécois.

C’est la plus importante peine jamais imposée au Canada pour avoir enfreint les lois sur l’étiquetage. De novembre 2011 et janvier 2013, des tomates de serre, des poivrons et des concombres ont été emballés avec de fausses indications sur leur pays d’origine. Des légumes du Mexique auraient notamment été présentés comme des produits du Canada. L’ACIA estime que la valeur des produits vendus avec de fausses indications dépasserait 1 million de dollars.

Ce genre de condamnation est extrêmement rare.

« C’est très difficile de démasquer des cas comme ça », estime Sylvain Charlebois, doyen de la faculté de management de l’Université de Dalhousie, à Halifax, et membre d’un comité d’experts de l’ACIA.

Les enquêtes pour ce type d’infraction sont essentiellement déclenchées à la suite de dénonciations, précise ce spécialiste de l’industrie agroalimentaire canadienne. Dans le cas de Mucci, c’est une inspection aléatoire qui a déterminé que des poivrons canadiens étaient vendus frais hors-saison, ce qui a éveillé les soupçons des inspecteurs de l’ACIA, qui ont poussé plus loin leur enquête.

Mucci est une entreprise familiale qui possède des terres agricoles et des serres en Ontario. Elle a collaboré à l’enquête de l’ACIA, plaidant un problème d’étiquetage. Mucci et ses dirigeants ont été reconnus coupables la semaine dernière d’infractions à la Loi sur les aliments et drogues, à la Loi sur l’emballage et l’étiquetage des produits de consommation et à la Loi sur les produits agricoles du Canada. 

Un problème fréquent

Selon Sylvain Charlebois, ce genre de cas risque de se multiplier au cours des prochaines années au Canada.

«L’ensemble de l’industrie veut s’attaquer à ce problème, mais ne sait pas trop comment s’y prendre. Nous sommes au début du processus.» Sylvain Charlebois
doyen de la faculté de management de l’Université de Dalhousie

Souvent, poursuit le professeur Charlebois, c’est un scandale qui déclenche la vigilance. En Europe, les consommateurs ont été choqués en 2013 d’apprendre que leurs lasagnes au boeuf haché étaient faites avec du cheval, une viande moins chère.

« C’est de la fraude, tranche Sylvain Charlebois, car la contrefaçon est faite pour obtenir des gains économiques. »

***

DIFFICILE À CONTRÔLER

La fraude alimentaire est un problème courant, méconnu et extrêmement difficile à contrôler. Les cas les plus fréquents restent les poissons volontairement mal identifiés et l’huile d’olive altérée avec des huiles moins chères. Plusieurs pays ont décidé de s’attaquer au problème : l’Italie a ajouté des dents à sa loi sur la contrefaçon d’huile d’olive cette année. La police italienne a aussi saisi 85 tonnes d’olives peintes au sulfate de cuivre lors de la dernière intervention d’Interpol visant la fraude alimentaire. L’Espagne vient de saisir 120 tonnes d’huile d’olive contrefaite. Les États-Unis auront également un nouveau système pour tester l’huile d’olive importée dès l’année prochaine. Dans son rapport d’activité de 2015, le Réseau de fraude alimentaire de l’Union européenne calcule toutefois que les erreurs d’étiquetage sont les principales sources de fraude en Europe.

D’AUTRES FRAUDES ALIMENTAIRES

HUILE D’OLIVE

L’année dernière, une compagnie de Mirabel, Tucom, a été reconnue coupable d’avoir vendu de l’huile d’olive extra vierge « de manière fausse, trompeuse ou mensongère ou susceptible de créer une fausse impression quant à sa nature, sa valeur, sa composition et ses avantages ».

Elle a été condamnée à payer 12 000 $. C’était une deuxième condamnation pour cette entreprise québécoise.

POULET

Un commerçant de Colombie-Britannique, Bruce Arabsky, a été reconnu coupable d’infraction à la Loi sur les aliments et les drogues en 2014. Il a faussement étiqueté du poulet destiné à l’exportation en prétendant que la viande était du dindon. Il a été condamné à payer 12 000 $ d’amendes.

POIVRONS

En 2013, un importateur ontarien a aussi vendu des poivrons mexicains en prétendant qu’ils étaient canadiens. L’enquête de l’ACIA a déterminé que le négociant en fruits et légumes Perry Impens changeait les étiquettes sur les légumes avant leur revente. Il a été condamné à 6900 $ d’amendes.

http://www.lapresse.ca/