Découverte du “roi de l’Antarctique” d’il y a 250 millions d’années


L’Antarctique,au temps de Pangée, un supercontinent abritait de nombreuses espèces animal qui ont pu ce diversifié. Parmi eux un archosaure habitant cette zone a survécu aux disparitions de masses pour ensuite s’étendre un peu partout dans le monde
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Découverte du “roi de l’Antarctique” d’il y a 250 millions d’années

 

Antarctanax shackletoni

Illustration d’artiste de Antarctanax shackletoni se faufilant sur un ancien insecte, il y a 250 millions d’années. Crédits : Adrienne Stroup, Field Museum

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Il y a 250 millions d’années, l’Antarctique était tempéré, recouvert de forêts et de rivières. De nombreux animaux étaient présents, y compris les premiers parents des dinosaures. L’un d’eux vient d’être découvert : un reptile de la taille d’un iguane.

À cette époque, le monde n’était pas le même. La Pangée ultime, le gigantesque supercontinent en place, regroupait tous les continents d’aujourd’hui. L’Antarctique, lui, était relié à l’Amérique du Sud et au continent africain. Ce n’est qu’environ 150 millions d’années plus tard que la masse continentale – aujourd’hui recouverte de glace – s’est détachée pour venir s’installer plus au sud. En attendant, il faisait plutôt bon en Antarctique. Et les animaux prospéraient. Nous venons d’ailleurs de retrouver l’un d’eux.

Le roi de l’Antarctique

« Ce nouvel animal était un archosaure, l’un des premiers parents des crocodiles et des dinosaures, explique Brandon Peecook, chercheur au Field Museum et auteur principal de l’étude publiée dans Journal of Vertebrate Paleontology. En soi, il ressemblait un peu à un lézard, mais si l’on se réfère à la ligne de l’évolution, c’est l’un des premiers membres de ce grand groupe. Il nous explique comment les dinosaures et leurs plus proches parents ont évolué et se sont étendus ».

Le reptile vient d’être nommé Antarctanax shackletoni. Le premier terme signifie “roi de l’Antarctique”, et le second se réfère à l’explorateur Ernest Shackleton. Le squelette fossilisé est incomplet, mais les chercheurs supposent que l’ancien reptile, de la talle d’un iguane, était un carnivore qui s’attaquait à plusieurs types de proies : insectes, petits mammifères et amphibiens.

Le rebond du vivant

Les chercheurs suggèrent par ailleurs que l’espèce aurait pu profiter de la plus grande extinction de l’histoire – il y a 252 millions d’années – marquée par la disparition de 95 % des espèces marines et de 70 % des espèces terrestres. Si beaucoup d’espèces se sont effectivement éteintes, on observe dans les archives fossiles un “rebond” du vivant. De nouveaux groupes d’animaux en ont en effet profité pour combler des lacunes. C’est à ce moment précis que les archosaures, y compris les dinosaures non-aviaires, ont commencé à se multiplier sur la planète.

« Avant l’extinction de masse, les archosaures étaient uniquement présents autour de l’équateur, mais après, ils étaient partout, confirme en effet le chercheur. Et l’Antarctique avait une combinaison de ces deux groupes d’animaux : les flambants neufs et les anciens, déjà éteints ailleurs sur la planète ».

L’Antarctique, aujourd’hui territoire désolé, semblait donc autrefois un lieu d’évolution rapide où de nombreuses espèces animales ont eu l’opportunité de se diversifier.

Source

https://sciencepost.fr/

Un morceau du Grand Canyon retrouvé… en Australie


Les continents au cours des milliards d’années on changer plusieurs fois de position. L’Amérique du Nord et l’Australie-Tasmanie semble avoir été voisin. Ce que laisse penser une roche trouver en Tasmanie qui est différente des autres, mais s’apparente au Grand Canyon
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Un morceau du Grand Canyon retrouvé… en Australie

 

grand canyon

Crédits : Pixabay / StockSnap

par Brice Louvet

Une équipe de géologues annonce avoir décelé en Tasmanie la présence de roches similaires à certaines des couches de roches retrouvées dans le Grand Canyon. Si les deux terres sont aujourd’hui séparées de plus de 13 600 kilomètres, elles étaient autrefois reliées au même supercontinent. Les détails de l’étude sont rapportés dans la revue Geology.

Il y a un peu plus d’un milliard d’années, l’Amérique du Nord et l’Australie-Tasmanie semblaient reliées à Rodinia, un ancien supercontinent finalement brisé il y a 800 millions d’années. Si le Grand Canyon ne s’était évidemment pas encore formé à cette époque lointaine, une étude révèle en effet que les terres qui le composent sont également présentes aujourd’hui en Tasmanie.

« [Cet] article montre que la Tasmanie détient la clé pour relier la géographie tectonique de l’époque », explique à New Scientist Alan Collins, de l’Université d’Adélaïde en Australie. « C’est vraiment un bon lien qui nous permet de construire des modèles complets de la Terre cienne ».

Âgé d’entre 1,1 et 1,2 milliard d’années, « le groupe de roches étranges de Tasmanie ne ressemblait pas beaucoup aux roches du même âge situées à proximité », .

Les analyses géochimiques (isotopes de hafnium) révèlent en revanche que ces roches, de par leur composition, se rapprochent davantage de celles retrouvées aujourd’hui dans le Grand Canyon

« Nous avons conclu que, même si elle se trouve maintenant du côté opposé de la planète, la Tasmanie doit avoir été rattachée à l’ouest des États-Unis », poursuit le chercheur.

Tasmanie

 

Crédits : chesshirecat / Pixabay

Ainsi, les roches du groupe Unkar, en Arizona, et du groupe Rocky Cape, en Tasmanie (dont il est question ici), faisaient partie de la même formation il y a 1,1 milliard d’années. Moins connu que la célèbre Pangée – qui ne vit le jour que des centaines de millions d’années plus tard – rappelons que Rodinia, qui représente malgré tout une étape importante de l’évolution continentale de notre planète, s’était de son côté formé à partir d’un supercontinent plus ancien appelé Columbia.

Source

https://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Où se trouvait votre maison il y a 600 millions d’années?


Sur cette carte, vous pouvez savoir ou était votre ville entre 750 millions à o. Pas obliger d’écrire l’adresse au complet juste la ville et le pays est suffisant …
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Où se trouvait votre maison il y a 600 millions d’années?

 

La Terre à l’époque de la Pangée. © Ancient Earth Globe.

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Si vous vous êtes déjà demandé où se situait votre domicile au temps de la Pangée, voici la réponse.

Vous le savez certainement, notre belle planète bleue n’a pas toujours eu l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui. Avant nos continents, il y en avait un unique qui s’appelait la Pangée, un terme issu du grec ancien qui signifie « toutes les terres. »

Ce supercontinent a éclaté au cours du Trias, il y a 200 millions d’années et s’est divisé en deux continents: le Gondwana au sud et la Laurasie au nord. Plusieurs millions d’années plus tard, ces terres se morcelleront encore suivant la dérive des continents pour donner naissance à l’Eurasie et l’Amérique du Nord ainsi qu’à l’Amérique du Sud, l’Afrique, l’Océanie et l’Antarctique.

En 2018, une carte conçue à partir des données de l’université de l’Arizona du Nord permet d’observer la Terre à l’époque de la Pangée. Rien d’exceptionnel bien sûr, si ce n’est qu’elle permet également de situer par exemple votre maison à l’endroit où elle se trouvait voici plusieurs centaines de millions d’années. Un gadget amusant, qui le serait évidemment encore plus avec l’ajout d’une fonctionnalité similaire à Google Street View. Mais tout vient à point à qui sait attendre…

https://www.7sur7.be/7s7/fr/

Des cornes pour l’« amour »


Les dinosaures tels que le tricératops qui appartiennent au groupe du cératopsiens. Leur collerette et leurs cornes étaient sans doute utilisées pour se défendre, mais il semble que ces ornements eussent aussi une autre utilité, se pavaner pour être l’élu d’une femelle.
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Des cornes pour l’« amour »

 

Représentation artistique d'un Centrosaurus, un dinosaure du groupe des cératopsiens.

Représentation artistique d’un Centrosaurus, un dinosaure du groupe des cératopsiens.   Photo : Elenarts

Les espèces de dinosaures, telles que les tricératops, se servaient de leurs cornes et de leurs collerettes pour attirer leurs partenaires, montre une étude britannique publiée dans les Proceedings of the Royal Society B.

RADIO-CANADA AVEC BBC

Un texte d’Alain Labelle


Les cératopsiens (visages cornus) constituent un groupe de dinosaures herbivores qui a proliféré en Asie et en Amérique du Nord durant le Crétacé, une période qui a débuté il y a 145 millions d’années pour se terminer lors de la grande extinction des espèces survenue il y a environ 66 millions d’années, par la chute dévastatrice d’un météorite au Mexique.

À ce moment, le supercontinent Pangée finissait de se scinder pour former les continents actuels, bien que leurs positions aient alors été substantiellement différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui.

Les résultats de précédents travaux laissaient à penser que ces ornementations permettaient à ces animaux de se distinguer entre différentes espèces. Une hypothèse qu’exclut désormais le paléontologue Andrew Knapp et ses collègues de l’Université Queen Mary de Londres.

D’autres recherches ont aussi exclu leur utilisation dans un but premier de défense contre les prédateurs, ou encore pour réguler leur température corporelle.

Le saviez-vous?

Les premiers restes de cératopsiens ont été mis au jour au Wyoming en 1872 par Fielding Bradford Meek.

Comme un paon

Cette armure d’apparence agressive serait en fait le produit de l’évolution, dont l’objectif est de signaler les aptitudes d’un animal comme partenaire potentiel sur le plan génétique, un phénomène connu sous le nom de sélection sociosexuelle.

Les individus annoncent leur qualité ou leur constitution génétique. Andrew Knapp

« C’est le même phénomène que nous observons chez les paons, par exemple, avec les plumes de leurs queues », explique M. Knapp.

Le sens du spectacle

Selon les auteurs de ces travaux, les caractéristiques qui permettent de différencier les espèces sont généralement moins élaborées et plus subtiles que celles qui distinguent les mâles et les femelles.

Quand le but est de repousser, et non d’attirer, il ne vaut pas la peine de mettre trop d’efforts sur [l’]évolution.  Andrew Knapp

Pour la paléontologue canadienne Darla Zelenitsky, de l’Université de Calgary, qui n’a pas participé aux travaux, ces résultats sont « excitants », puisqu’ils permettent de mieux comprendre la paléobiologie de ces animaux.

Certains de ces ornements étaient fort probablement utilisés pour se défendre ou pour reconnaître les membres de différentes espèces, mais ces caractéristiques n’étaient apparemment pas le principal moteur de leur évolution. Darla Zelenitsky

D’autres travaux seront effectués pour appuyer l’hypothèse du rôle évolutif de la sélection sociosexuelle dans l’évolution de ces dinosaures.

Égaux dans les fossiles

Ces travaux montrent aussi qu’il est impossible de distinguer les mâles des femelles chez les dinosaures cératopsiens par l’observation de leurs restes fossilisés. Ainsi, s’il y avait des différences physiques entre les sexes, elles auraient pu être très subtiles.

Le fait que les deux sexes aient de grands ornements est très intéressant en soi. Si c’était le résultat de la sélection sexuelle, cela nous en dirait long sur la façon dont ces animaux ont vécu... Andrew Knapp

Les cératopsiens pondaient des œufs, si bien que la femelle ne devait pas mener à terme une grossesse comme le font les mammifères. Cette réalité permet d’envisager que les partenaires entretenaient un rapport différent pour ce qui est de l’élevage de leur progéniture.

Représentation artistique de dinosaures cératopsiens qui surveillent des oeufs.

Représentation artistique de dinosaures cératopsiens qui surveillent des oeufs. Photo : iStock

« Il est possible qu’ils s’investissent tous les deux dans l’élevage de leurs petits, un peu comme nos oiseaux actuels », explique Andrew Knapp.

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Le plus ancien champignon connu ressemblait aux nôtres


Il y a des champignons qui ont déjà été trouvés dont la plus vieille date de 99 millions d’années, mais cette découverte ici, viens de surpasser avec ces 115 millions d’années et qui aurait été conservé dans des sédiments. Ce qui est surprenant étant donné la fragilité des champignons
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Le plus ancien champignon connu ressemblait aux nôtres

 

Un superbe champignon fossile, qui a poussé au Crétacé, vient d’être découvert, dans un état exceptionnel. Le cas est très rare, car ces fragiles structures se fossilisent très mal. Ce « magnifique Agaric du Gondwana », comme l’ont baptisé ses découvreurs, a donc des révélations à nous faire sur l’histoire de leur grande famille.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Ce champignon fossile exceptionnellement conservé date de 115 millions d’années.
  • Son étude révèle un chapeau portant des lamelles. Mais les spores n’ont pas été retrouvées.
  • Les chercheurs qui l’ont décrit le classe parmi les Agaricales, dans un genre nouveau et une espèce nouvelle.

Des scientifiques ont découvert le fossile rare d’un champignon datant d’environ 115 millions d’années, soit le Crétacé inférieur, de très loin le plus ancien spécimen jamais trouvé et qui poussait au temps des dinosaures. Il s’agit d’un champignon au sens le plus usuel du terme, c’est-à-dire de la fructification sortant de terre, que les humains aiment à consommer. Haut de cinq centimètres, identique à ses lointains descendants contemporains, il a été mis au jour au Brésil, qui se trouvait à l’époque sur le supercontinent Gondwana. Cette énorme masse continentale s’est ensuite fragmentée pour former l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Antarctique, l’Australie et l’Inde.

Une observation au microscope électronique à balayage a montré que le chapeau portait des lamelles, plutôt que des plis ou des aiguillons. Ces structures sont classiquement utilisées pour identifier les espèces de champignon, précise Sam Heads, un paléontologiste de l’université d’Illinois à Urbana-Champaign, co-auteur de l’article publié dans la revue PLos One. Ces chercheurs l’ont classé dans l’ordre des Agaricales (celui des champignons de Paris), et en ont fait une espèce et un genre inconnus, Gondwanagaricites magnificus, « le magnifique Agaric fossile du Gondwana ».

L’observation photographique du champignon Gondwanagaricites magnificus, fossilisé dans du calcaire. La légende indique le chapeau (pileus), le pied (stipe) et les lamelles (gills), dont la nature apparaît en microscopie électronique. © Sam Heads et al.

L’observation photographique du champignon Gondwanagaricites magnificus, fossilisé dans du calcaire. La légende indique le chapeau (pileus), le pied (stipe) et les lamelles (gills), dont la nature apparaît en microscopie électronique. © Sam Heads et al.

Les fossiles de champignons sont très rares

Tombé dans une rivière à la suite probablement d’un glissement de terrain, ce champignon a été emporté vers un lagon où il a été enterré dans des sédiments et s’est fossilisé, un scénario conforté par les fossiles d’insectes et de plantes trouvés au même endroit. Selon le professeur Heads, l’eau de ce lagon devait être très salée et contenir peu d’oxygène, empêchant toute vie dans ses fonds.

« Ce fossile de champignon est assez étonnant car ces structures sont vraiment éphémères, pointe ce chercheur. Dès qu’elles sortent de terre, elles poussent et généralement disparaissent en quelques jours. »

De plus, elles sont fragiles et se dégradent très rapidement, si bien que les chances de fossilisation sont extrêmement faibles, explique-t-il.

Des filaments fongiques fossilisés ont déjà été découverts, datant de plusieurs centaines de millions d’années, mais seulement dix champignons entiers fossilisés avaient jusque-là été trouvés, dont le plus ancien remontait à 99 millions d’années. Mais tous ces champignons avaient été fossilisés dans de l’ambre.

Au moment où le magnifique Agaric du Gondwana est sorti de terre, les toutes premières plantes à fleurs étaient apparues et connaissaient une énorme évolution, relève le professeur Heads.

« Il y avait aussi des dinosaures qui piétinaient ces lieux et des ptérosaures qui volaient dans le ciel ainsi qu’une faune très différente », ajoute-t-il.

http://www.futura-sciences.com

Un «continent perdu» se cacherait dans l’océan Indien


Des géologues confirment une étude de 2013 qu’il y aurait bien un continent perdu sous l’océan indien. Il y aura surement d’autres recherches pour trouver des vestiges avoir plus d’informations sur ce continent
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Un «continent perdu» se cacherait dans l’océan Indien

Un

L’île Maurice.Photo Gentside

La Terre a beau être étudiée sous toutes les coutures par les scientifiques, elle a encore de nombreux secrets à  révéler et certains ont de quoi étonner.

Dans la revue Nature Communications, une équipe internationale vient de révéler la découverte d’un «continent perdu». Vieux de milliards d’années, il se cacherait dans l’océan Indien sous l’île Maurice.

Pour en arriver à une telle conclusion, les scientifiques ont étudié les roches libérées par les éruptions volcaniques passées de la région et plus précisément les zircons présents à  l’intérieur. Ces minéraux ont la particularité de contenir des traces d’uranium, de thorium et de plomb mais aussi de survivre très bien aux processus géologiques.

Pour les scientifiques, ils constituent des éléments précieux pleins d’informations car ils peuvent être datés avec une extrême précision. C’est ainsi en datant les zircons découverts au niveau de l’île Maurice que l’équipe du professeur Lewis Ashwal, principal auteur de l’étude, a découvert que quelque chose ne collait pas.

DES ZIRCONS TROP VIEUX 

«La Terre est composée de deux parties: les continents, qui sont vieux et les océans, qui sont « jeunes ». Sur les continents, vous trouvez des roches qui ont jusqu’à quatre milliards d’années mais vous ne trouvez rien de semblable dans les océans, parce que c’est là que se forment les nouvelles roches», a expliqué le professeur Ashwal de l’Université de Witwatersrand en Afrique du Sud.

Les scientifiques pensent que l’île Maurice s’est formée il y a environ 9 millions d’années à partir de l’activité volcanique de la région. Aucune roche ne devrait alors être plus vieille que cela.

Sauf «qu’en étudiant les roches de l’île, nous avons découvert des zircons remontant jusqu’à  3 milliards d’années», a révélé le géologue. Les minéraux n’appartiendraient donc pas à l’île Maurice.

«Le fait que nous ayons trouvé des zircons de cet âge prouve qu’il y a des matériaux crustaux bien plus vieux sous l’île Maurice qui ne pourraient provenir que d’un continent», a affirmé le professeur Ashwal. Un «continent perdu» d’une taille inconnue qui ne viendrait pas de n’importe où. 

ISSU DE LA SÉPARATION DU GONDWANA 

Les scientifiques pensent que ce morceau de continent aurait été créé lors de la séparation du supercontinent connu sous le nom de Gondwana qui a donné naissance à l’Afrique, l’Inde, l’Australie et l’Antarctique il y a plus de 200 millions d’années. Plus fascinant encore, ils pensent que d’autres fragments de tailles variées se cacheraient sous l’océan Indien.

«D’après de nouveaux résultats, cette rupture n’a pas impliqué une simple séparation de l’ancien supercontinent de Gondwana, mais plutôt un éclatement complexe en fragments de croûte continentale de tailles variées qui sont partis à la dérive dans le bassin de l’océan Indien en pleine évolution», a détaillé le professeur Ashwal dans un communiqué.

Cette étude n’est d’ailleurs pas la première à mettre en évidence l’existence de ce continent perdu. Elle confirme les résultats fournis par des travaux publiés en 2013 dans la revue Nature Geoscience. Ceux-ci avaient permis d’identifier des traces de très vieux zircons dans du sable de plage. Une découverte qui avait toutefois été remise en question, certains suggérant que le sable avait pu être transporté par le vent ou apporté par les pneus de véhicules.

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Mauritia, cet ancien continent


La physiologie de la Terre change au grés du temps, un super continents s,est fragmenter, certains continents ont disparus mais un jour, donne des signes qu’ils sont toujours la a hanter les mers
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Mauritia, cet ancien continent

 

Rodinia

Rodinia, le supercontinent

Un fragment de continent préhistorique dissimulé sous une épaisse couche de lave à plusieurs milliers de mètres a été découvert sous l’Océan indien.

Le microcontinent baptisé Mauritia est situé sous l’île Maurice et l’île de la Réunion, il se serait détaché il y quelque 60 millions d’années de l’actuelle Madagascar, au moment où cette grande île dérivait en s’éloignant de l’Inde.

Selon l’équipe internationale de géologues à l’origine de cette découverte, Mauritia a été recouvert depuis par d’énormes quantités de lave remontées du coeur de la Terre.

Le saviez-vous? 

Le paléocontinent nord-américain se nomme Laurentia (Laurentie) .

Explications

La formation des continents est souvent associée à des remontées de roches extrêmement chaudes en provenance du manteau terrestre. Cette chaleur peut finir, en ramollissant les plaques tectoniques par en dessous, par les briser en deux au niveau de centres d’activité volcanique intense, les points chauds.

C’est ainsi que la partie orientale du Gondwana, un supercontinent apparu voici quelque 600 millions d’années, a commencé à se fracturer au Jurassique.

Cette partie s’est à son tour fragmentée pour former Madagascar, l’Inde, l’Australie et l’Antarctique, qui ont lentement migré pour finir par occuper leur position actuelle.

Mais de petits morceaux de ces masses continentales ont aussi pu être semés en cours de route. C’est notamment le cas de l’archipel des Seychelles, jusqu’alors considéré comme une curiosité géologique par les spécialistes.

Selon l’étude menée sur des grains de sable d’origine volcanique prélevés sur une plage de l’île Maurice, des fragments de continent semblables à Mauritia ou aux Seychelles pourraient être bien plus fréquents qu’on ne le pense.

Nous avons pu montrer que les fragments de continent ont continué à se déplacer presque exactement au-dessus du panache volcanique de La Réunion, ce qui explique pourquoi ils sont noyés par des roches volcaniques et n’avaient jamais été découverts auparavant. Bernard Steinberger, centre de recherches allemand GFZ

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Nature Geoscience.

Le saviez-vous? 

Deux supercontinents regroupant l’essentiel des masses continentales se sont formés – ou déformés – au cours de l’évolution terrestre : La Rodinia (il y a 1100 millions d’années) et la Pangée (il y a 750 millions d’années).

http://www.radio-canada.ca

Une forêt fossilisée vieille de 298 millions d’années


C’est une très belle découverte, le milieu des paléobotanistes ont de quoi a s’occuper pour quelques temps .. Vous imaginez ce qu’était la forêt il y a des millions d’années .. Elle aurait été sûrement bien différente de ce que nous connaissons actuellement …
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Une forêt fossilisée vieille de 298 millions d’années

Impression artistique de la forêt découverte Impression artistique de l’apparence de la forêt © Université de la Pennsylvanie

Ce qui ressemble à un Pompéi végétal a été mis au jour dans le nord de la Chine.

Une forêt tropicale préservée sous les cendres depuis 298 millions d’années a été découverte par des paléobotanistes américains l’Université de Pennsylvanie.

Le fossile de branches et de feuilles Le fossile de branches et de feuilles © Université de la Pennsylvanie/Hermann Pfefferkorn

Le butin fossilisé du chercheur Hermann Pfefferkorn et de ses collègues est très bien conservé, ce qui permettra de mieux comprendre l’écologie et le climat de l’époque.

Les restes de la forêt se trouvent dans une zone de 1000 mètres carrés située près de la ville de Wuda. À ce jour, les scientifiques ont identifié six espèces végétales distinctes qui prenaient racine dans un sol spongieux issu de la décomposition de végétaux. La plupart des plantes sont des fougères et des conifères qui n’existent plus aujourd’hui.

« C’est tellement bien préservé! Nous avons d’abord trouvé une branche avec des feuilles complètes rattachées, et une autre, et une autre. Puis, nous avons découvert la souche. C’était vraiment excitant! » — Hermann Pfefferkorn

Ce moment de l’évolution terrestre correspond à la période géologique appelée le Permien. À ce moment, les plaques continentales de la Terre étaient toujours en train de former la Pangée, le supercontinent. Les analyses montrent que le climat de la planète était comparable à celui d’aujourd’hui.

Le détail de cette découverte est l’objet d’un article publié dans les PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences).

Une partie de la forêt fossilisée Une partie de la forêt fossilisée © Université de la Pennsylvanie/Hermann Pfefferkorn

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