Le Saviez-Vous ► Apocalypse : huit scénarios possibles de fin du monde


Un jour ou l’autre, la terre, l’univers n’existerait plus. En attendant, notre bonne vieille terre n’est pas exempté de la fin du monde. Plusieurs scénarios sont possibles. D’ailleurs depuis des siècles, on croit que la fin du monde est proche. Beaucoup ont prophétisé des dates d’expiration de notre monde. Avec les siècles, d’autres possibilités se sont ajoutées, car il n’est pas certain que la fin viendra d’abord de l’espace, mais le facteur humain pourrait en être une des causes.
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Apocalypse : huit scénarios possibles de fin du monde

 

Céline Deluzarche

Journaliste

 

Dans plusieurs milliards d’années, la Terre finira inexorablement absorbée par le Soleil transformé en géante rouge. D’ici là, l’humanité aura certainement disparu depuis bien longtemps. Reste à savoir comment…

Elle devait se produire en 1999. Puis, en 2008 ou en 2012. Peut-être bien, finalement, pour 2060 ? Depuis plusieurs siècles, prophètes et autres gourous prédisent régulièrement la fin du monde. Déluge biblique, invasion d’extraterrestres ou Armageddon, chacun y va de sa théorie fumeuse. Un peu plus élaborés, les films hollywoodiens se montrent aussi très imaginatifs pour détruire l’Humanité, d’Interstellar à La Planète des singes en passant par Le Jour d’après. Il existe pourtant de réelles probabilités de voir l’espèce humaine disparaître précocement. Voici les hypothèses scientifiques les plus sérieuses.

Une superéruption volcanique provoque un hiver permanent

Tous les 100.000 ans environ, se produit une superéruption capable d’annihiler pendant plusieurs années le rayonnement solaire. Des centaines de kilomètres cubes de cendres et de roches sont projetés dans l’atmosphère, plongeant la planète dans un hiver permanent, empêchant toute plante de croître, provoquant des famines et des épidémies. Une trentaine de supervolcans dans le monde seraient susceptibles de provoquer une telle catastrophe. En 2017, des chercheurs de l’Arizona State University ont ainsi averti d’un possible réveil du Yellowstone, aux États-Unis. Toutefois, il est peu probable que le phénomène soit suffisamment massif pour causer l’extinction entière de l’humanité.

Une superéruption se produit tous les 100.000 ans environ. © Marc Szeglat, Unspash

Une superéruption se produit tous les 100.000 ans environ. © Marc Szeglat, Unspash

Une météorite géante

Une météorite géante d’une dizaine de kilomètres de diamètre croise l’orbite terrestre tous les 100 millions d’années environ. Dégageant une énergie équivalente à cinq milliards de fois la bombe d’Hiroshima, une telle collision embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne des tsunamisde plusieurs centaines de mètres de hauteur. C’est l’explication la plus communément avancée pour expliquer la fin des dinosaures, il y a 66 millions d’années.

Encore plus dangereux : la désintégration d’une comète géante entraînant une succession de méga-impacts. Rassurez-vous : des experts de la Nasa et de l’ESA planchent d’arrache-pied pour trouver un moyen de dévier les astéroïdes menaçant la planète.

Une météorite géante frappant la Terre embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne de gigantesques tsunamis. © James Thew, Fotolia

Une météorite géante frappant la Terre embrase l’atmosphère à plus de 1.000 °C et entraîne de gigantesques tsunamis. © James Thew, Fotolia

Un déclin démographique inexorable ?

Au rythme actuel, il n’y aura plus aucun Japonais en l’an 3000, alertait en 2006 le National Institute of Population and Security Research, dépendant du ministère japonais de la Santé. En cause, un taux de fécondité d’à peine 1,41 enfant par femme. Ce n’est pas le seul pays menacé par l’extinction démographique : la Corée du Sud, dont le taux de fécondité ne dépasse pas 1,26, pourrait aussi disparaître d’ici l’an 2500. En Europe, la Roumanie, la Pologne ou l’Italie sont sur la même pente malgré les politiques natalistes lancées dans ces pays. En 2003, les Nations Unies ont réalisé une estimation de la population mondiale en l’an 2300 : selon la projection d’un taux de fécondité stabilisée, en fourchette basse, elle serait de 2,3 milliards ; en fourchette haute, de 36,4 milliards.

Dans une hypothèse où le taux de fécondité serait gelé au taux constant actuel pour les 3 prochains siècles, ce chiffre serait de… 134.000 milliards ! Mais comment pouvoir se projeter aussi loin, entre implosion et explosion démographique ? Car, c’est aussi faire peu de cas, outre les facteurs culturels, du déclin démographique provenant d’une chute de la fertilité humaine. Une étude de 2017 montrait ainsi que le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde avait chuté de moitié en 40 ans.

Le Japon pourrait disparaître d'ici l'an 3000. © Chris B, Unsplash

Le Japon pourrait disparaître d’ici l’an 3000. © Chris B, Unsplash

Le réchauffement climatique rend la terre invivable

D’ici 2100, la plupart des pays du golfe persique pourraient devenir inhabitables sous l’effet du réchauffement climatique. Selon le MIT, la plaine du nord de la Chine, qui compte la plus grande concentration d’humains de la planète, pourrait, à son tour, devenir coutumière des vagues de chaleurs caniculaires d’ici 2070.

« Avec une température supérieure à 35 °C et un taux d’humidité de 100 % empêchant toute évaporation, les gens meurent en seulement six heures », avancent les chercheurs.

La chaleur atteinte au Pakistan, en Inde ou au Bangladesh pourrait là encore « excéder la capacité de l’organisme humain à survivre sans protection ».

Pourra-t-on loger tous ces futurs migrants en Sibérie ou au Canada ?

Les vagues de chaleur rendront de vastes parties du monde inhabitables. © Thomas Quaritsch, Unsplash

Les vagues de chaleur rendront de vastes parties du monde inhabitables. © Thomas Quaritsch, Unsplash

Une guerre nucléaire généralisée

On compte en 2018 plus de 14.000 armes nucléaires dans le monde, d’après l’organisation Ploughshares Fund. En 2014, une étude de l’Union géophysique américaine a démontré qu’un simple conflit nucléaire régional entre l’Inde et le Pakistan projetterait dans l’atmosphère cinq millions de tonnes de carbone, provoquant une chute généralisée des températures sur la planète et une importante dégradation de la couche d’ozone pouvant conduire à une véritable « famine nucléaire ».

Autant dire qu’une guerre généralisée aurait largement de quoi éradiquer l’humanité. Les conséquences pourraient encore être pires si l’on utilisait des bombes « salées » (ou bombe sale) en cobalt-59, un isotope radioactif capable de rendre la zone frappée inhabitable pendant au moins un siècle. De quoi approuver les partisans d’un désarmement global.

Avec 14.000 armes nucléaires dans le monde, un conflit généralisé pourrait détruire la planète. © twindesigner, Fotolia

Avec 14.000 armes nucléaires dans le monde, un conflit généralisé pourrait détruire la planète. © twindesigner, Fotolia

Une famine mondiale déclenchée par le déclin de la biodiversité

Le déclin dramatique de la biodiversité pourrait à terme constituer une menace pour notre alimentation. L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) met en garde : aujourd’hui, 75 % des aliments de la planète proviennent d’à peine 12 espèces végétales et 5 espèces animales. À peine trois céréales (riz, maïs, blé) produisent à elles seules 60 % des calories et protéines consommées par l’Homme.

Une maladie touchant ces variétés pourrait donc entraîner une famine de grande ampleur. Au XVIIIe siècle, le mildiou avait ainsi décimé les champs de pomme de terres en Irlande, provoquant la mort d’un million de personnes. Dans le domaine de la pêche, de nombreux stocks sont largement surexploités. Il pourrait ne rester plus aucun poisson en Asie-Pacifique d’ici 2048, d’après l’IPBES.

Maladies, monoculture, surpêche : aura-t-on de quoi nourrir l'humanité dans le futur ? © Africa Studio, Fotolia

Maladies, monoculture, surpêche : aura-t-on de quoi nourrir l’humanité dans le futur ? © Africa Studio, Fotolia

Une épidémie incontrôlable

Grand classique des films hollywoodiens, le virus destructeur éradiquant l’humanité en quelques semaines est aussi un des thèmes préférés des conspirationnistes. En mars 2018, l’Organisation mondiale de la Santé a alerté sur une mystérieuse « maladie X », capable de provoquer une pandémie mondiale « jamais vue ».

Cette future maladie pourrait provenir d’un accident de manipulation génétique, d’un acte terroriste ou de la fuite d’un laboratoire, mais elle devrait plus probablement arriver chez l’Homme par une transmission animale, comme le virus Ebola ou la grippe H1N1. Il est toutefois peu vraisemblable qu’un virus parvienne à éradiquer l’ensemble de l’humanité : il n’a, en effet, jamais intérêt à tuer tous les hôtes infectés car, dans ce cas, il ne peut plus se reproduire et continuer son expansion.

Le virus Ebola ou d'autres maladies encore inconnues sont susceptibles de déclencher une pandémie. © Niaid

Le virus Ebola ou d’autres maladies encore inconnues sont susceptibles de déclencher une pandémie. © Niaid

Un bombardement cosmique

La collision entre deux étoiles à neutrons ou l’explosion d’un trou noir produirait de redoutables sursauts gamma. Ces flux massifs de rayons gamma ionisent les molécules de l’atmosphère, détruisant la couche d’ozone. Sans cet écran protecteur, la dose de rayons UVB atteindrait un niveau mortel pour les phytoplanctons, à la base de la chaîne alimentaire et responsable de la moitié de l’activité photosynthétique de la planète.

Un tel sursaut gamma est sans doute à l’origine de la grande extinction de l’Ordovicien, il y a 450.000 millions d’années, où environ 60 % des espèces d’invertébrés marins ont subitement disparu. Encore faut-il qu’un sursaut gamma croise l’orbite de la Terre dans un périmètre suffisamment proche, ce qui reste hautement improbable.

Les sursauts gamma détruisent la couche d'ozone, annihilant toute vie sur Terre. © Nasa

Les sursauts gamma détruisent la couche d’ozone, annihilant toute vie sur Terre. © Nasa

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À Yellowstone, le plus grand geyser du monde est entré en éruption et les scientifiques ignorent pourquoi


Généralement, un volcan qui entre en éruption donne des signes. A Yellowstone c’est un super volcan qui devrait être en éruption dans plusieurs milliers d’années. Sauf que le plus imposant geyser au monde est à Yellowstone. Il est a eu plusieurs éruptions en 6 semaines, cela veut-il dire que cela serait annonciateur d’une activité volcanique à Yellostone ? Probablement pas, le geyser Stembot semble faire cavalier seul, c’est aussi bien comme cela
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À Yellowstone, le plus grand geyser du monde est entré en éruption et les scientifiques ignorent pourquoi

 

Crédits : shandianxiaojie_526 / Pixabay

par Yohan Demeure

Pas moins de trois fois en six semaines, le Steamboat a craché son eau bouillante ! Il s’agit d’un événement très inhabituel que les scientifiques ne parviennent pas à expliquer.

Le volcan de Yellowstone est connu pour sa réputation de super-volcan. Alors que sa prochaine grande éruption se produira dans 1000 à 10 000 ans, celle-ci sera à coup sûr dévastatrice. Également, le parc de Yellowstone héberge Steamboat – le plus grand geyser parmi les 400 que contient le parc – qui est surtout le plus imposant du monde.

Le geyser Steamboat est capable de cracher sa colonne d’eau bouillante jusqu’à 90 mètres de hauteur durant près de 40 minutes. Selon les informations fournies par l’agence de presse Reuters dans un article du 28 avril 2018, le geyser est entré en éruption le 15 mars, le 19 avril ainsi que le 27 avril, soit trois éruptions en six semaines.

Et pourtant, Steamboat était endormi depuis 2014, tandis que ces nouvelles éruptions sont tout de même moins impressionnantes que celles observées en 2013, lorsque ce record de 90m de hauteur avait été atteint. Le fait est que ce n’est pas la première fois que Steambot se montre aussi actif, mais le rapprochement dans le temps de ces éruptions est l’élément que les scientifiques ne comprennent pas.

Comme l’indiquent les chercheurs de l’U.S. Geological Survey’s Yellowstone Volcano Observatory, le réveil d’un geyser peut être annonciateur d’une nouvelle éruption volcanique. Cependant, les chercheurs indiquent que dans ce cas, rien ne laisse supposer une éruption imminente.

«La dernière éruption date d’il y a 70 000 ans, et l’activité de Steamboat n’est pas un signe», explique Michael Poland, géophysicien à l’ observatoire de volcanologie de l’USGS pour le Washington Post.

L’intéressé affirme que l’explication la plus en phase avec la réalité serait celle du «caractère aléatoire des geysers».

En effet, Le Steamboat était entré en éruption plusieurs fois dans les années 1980, après un demi siècle d’inactivité !

 

http://sciencepost.fr/

Le Saviez-Vous ► Voilà comment l’humanité a survécu à l’éruption d’un super-volcan il y a 74 000 ans


Il y a 74 000 ans, un super volcan fit éruption en Indonésie. Le climat mondial a été chamboulé laissant peu de chance de survie pour bien des animaux et des humains. Pourtant, en Afrique du Sud, les chercheurs ont découvert que des tributs avaient trouvé refuge dans des grottes près de la mer et se nourrissaient principalement de fruits de mer, alors que les plantes et animaux subissaient le soudain changement climatique
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Voilà comment l’humanité a survécu à l’éruption d’un super-volcan il y a 74 000 ans

 

Crédits : DR

par  Mehdi Karam

Il y a près de 74 000 ans, le supervolcan Toba, situé dans la province du Sumatra du Nord en Indonésie, entrait en éruption.

Les conséquences furent alors terribles : d’un indice d’explosivité estimé à 8 sur l’échelle VEI (soit la plus haute valeur possible) la catastrophe aurait duré deux semaines et causé un hiver volcanique de plusieurs décennies, avant de provoquer un refroidissement global qui a duré un millénaire – et la formation du lac Toba visible ci-dessous, entourant le volcan. Ces changements environnementaux drastiques ont bouleversé les écosystèmes et mis à mal la production alimentaire, décimant alors plusieurs peuples de l’âge de la pierre à travers le monde.

Pourtant, malgré le risque d’anéantissement de la vie sur Terre, plusieurs tribus ont prospéré, rapporte le 12 mars dans Nature une équipe de géologues menée par le Pr Curtis Marean de l’université d’État de l’Arizona.

Crédits : Google Maps

Symbole de l’ampleur de la catastrophe, les chercheurs à l’origine de l’étude ont découvert, dans un abri rocheux au sud de l’Afrique du Sud, des éclats microscopiques de verre volcanique provenant de l’éruption survenue à 9 000 kilomètres de là. Ce petit complexe aurait été habité il y a entre 90 000 et 50 000 ans. Surprise : les chercheurs n’ont trouvé aucun signe probant d’abandon du lieu au moment de l’éruption, comme si la vie avait suivi son cours normal et le business, prospéré.

Quant aux raisons de cette surprenante survie, elle serait due à la localisation en bord de mer de ce refuge, ayant permis aux autochtones de se nourrir principalement de coquillages tandis que les plantes et les animaux subissaient de plein fouet le désastre climatique causé par l’éruption la plus puissante depuis deux millions d’années. Habile.

Source : Nature

http://www.ulyces.co/

Les «super éruptions» volcaniques plus fréquentes qu’on ne le pensait


La terre cette belle planète offre plusieurs pièges que ce soit l’environnement qui par notre faute est souvent en colère, il y a l’espace qu’on ne sait pas quand elle nous tombera sur la tête, et il y a les volcans quand ils sont vraiment très explosifs, tout le climat terrestre subit des changements
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Les «super éruptions» volcaniques plus fréquentes qu’on ne le pensait

 

Le Mont Agung, à Bali, qui vient d'entrer... (PHOTO AFP)

Le Mont Agung, à Bali, qui vient d’entrer en éruption, est un volcan de type «explosif» mais il n’est pas considéré comme un super volcan.

PHOTO AFP

 

Agence France-Presse
Paris

Les «super éruptions» volcaniques susceptibles de menacer notre civilisation en rejetant des milliards de tonnes de cendres dans l’air, sont susceptibles de se produire plus fréquemment qu’on ne le pensait, affirme une étude basée sur des données statistiques et publiée mercredi.

Une équipe de l’université d’Oxford a calculé que le laps de temps estimé entre deux «super éruptions» serait en moyenne d’environ 17 000 ans.

«C’est substantiellement plus court que les estimations précédentes», souligne cette étude parue dans la revue Earth and Planetary Science Letters. Cela «indique que les volcans représentent pour notre civilisation humaine un risque plus grand qu’on ne le pensait», ajoute le texte.

Les précédentes estimations de fréquence de ces cataclysmes réalisées en 2004, considéraient que les super éruptions se produisaient en moyenne tous les 45 000 à 714 000 ans, indique Jonathan Rougier, professeur de sciences statistiques à l’Université d’Oxford et principal auteur de l’étude.

«Nous avons réévalué cet intervalle que nous situons désormais entre 5000 et 48 000 ans, la fréquence la plus probable étant de 17 000 ans», ajoute-t-il.

Les vulcanologues qualifient de «super éruptions» les gigantesques éruptions explosives, capables de rejeter au moins 1000 gigatonnes (mille milliards de tonnes) de matière volcanique dans l’atmosphère. Soit assez pour recouvrir de cendres un continent, assombrir le ciel durablement et refroidir le climat de la planète pour des décennies.

La dernière super éruption à avoir touché la planète est celle du Taupo en Nouvelle-Zélande, il y a environ 25 000 ans. Il y a eu également celle de Aira au Japon il y a quelque 27 000 ans. Chacune avait éjecté environ 1000 gigatonnes de débris et de cendres dans l’air.

Le Mont Agung, à Bali, qui vient d’entrer en éruption, est un volcan de type «explosif» mais il n’est pas considéré comme un super volcan. Il a connu deux grandes explosions en 1843 et en 1963, rejetant environ 1 gigatonne de matière (1 milliard de tonnes). Son éruption il y a 54 ans avait fait 1600 morts.

http://www.lapresse.ca

Et si un trou noir s’approchait de la Terre?


Un scénario de fin du monde si notre système solaire était dans la mire d’un trou noir. Heureusement, cette situation fictive a peu de chance d’arriver. Nous pouvons encore espérer que le ciel ne nous tombe pas sur la tête
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Et si un trou noir s’approchait de la Terre?

 

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Quand la Terre affronte un trou noir… Capture d’écran Gentside

C’était un peu la seconde star du film Interstellar, mais vous n’aimeriez pas le rencontrer: on parle bien entendu du trou noir. Actuellement, les astronomes estiment qu’il y a une chance sur un trillion que la Terre soit un jour dévorée par un trou noir. Mais comment cela se passerait-il?

Déjà, même à une année-lumière de notre système solaire, un trou noir pourrait fortement le perturber. Sa force gravitationnelle est si forte qu’il pourrait déjà altérer l’orbite des planètes extérieures.

Ceci menacerait les autres planètes, en les envoyant se fracasser les unes sur les autres, mais cela menacerait aussi le Soleil.

Et ce n’est encore rien…

UNE INCURSION DESTRUCTRICE DANS LE SYSTÈME SOLAIRE

 

En s’approchant de nous, le trou noir commencerait par rencontrer le nuage d’Oort, une zone où les comètes s’accumulent. Cela projetterait violemment un grand nombre de ces astres vers la Terre et les autres planètes.

Nous commencerions à le voir lorsqu’il arriverait au niveau des géantes gazeuses comme Saturne et Jupiter. Un disque d’accrétion, composé de gaz et de poussières très chaudes, se formerait alors autour de lui à mesure qu’il dévore les planètes.

Arrivé à la ceinture d’astéroïdes, comme pour le nuage d’Oort, de nombreux croiseurs seraient projetés dans la direction de notre planète. Quand la Terre serait assez proche, son atmosphère elle-même serait arrachée par le trou noir, avant qu’il n’avale la planète entière, morceau par morceau.

Un cataclysme qui provoquerait de terribles tremblements de terre et l’apparition de super-volcans.

Le Soleil est finalement le seul qui pourrait peut-être survivre à sa rencontre avec le trou noir. Si celui-ci est assez petit, il n’aura pas la force gravitationnelle nécessaire pour dévorer notre étoile.

Néanmoins, les chances sont grandes qu’elle rejoigne le reste du système solaire piégé dans le disque d’accrétion. Au final, il ne resterait alors qu’un trou noir entouré d’un disque de plusieurs millions de kilomètres de diamètre.

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