Le Saviez-Vous ► Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?


L’égalité des sexes n’existe pas tout le temps dans la maladie, ainsi que dans les traitements. Les maladies du coeur sont un bon exemple. Alors que les hommes ont des symptômes plus évident, pour les femmes, cela peu-être déroutant, car les symptômes peuvent être reliés a n’importe quoi d’autres que le coeur. Les traitements sont souvent trop tard et peuvent être mal ajustés.

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Les maladies cardiaques, un problème d’hommes?

 

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO

Hum, non!

 

Les maladies cardiaques, un problème d’hommes ? Rien de plus faux, a constaté le Détecteur de rumeurs. Les femmes sont non seulement de plus en plus nombreuses à en souffrir, mais elles seraient aussi moins bien soignées que les hommes…

  1. Les maladies cardiaques sont rares chez les femmes : FAUX

Selon Statistique Canada, les maladies du cœur (cardiopathie ischémique, insuffisance cardiaque, crise cardiaque, etc.) sont la deuxième cause de décès après les cancers chez les Canadiennes.

« Malheureusement, les maladies cardiaques sont encore perçues comme un problème d’hommes », déplore le Dr Nicolas Noiseux, cardiologue au CHUM. « Les femmes se sentent peu concernées par les maladies du coeur, alors qu’elles sont cinq fois plus à risque d’en mourir que du cancer du sein », souligne le spécialiste.

Certes, les hommes restent encore plus nombreux à mourir d’une maladie cardiaque. Mais l’écart entre les deux sexes ne cesse de diminuer. En 2013, 23 437 femmes en

  1. Elles sont moins susceptibles de mourir d’une crise cardiaque : FAUX

Alors que les hommes sont plus susceptibles de mourir de cardiopathie ischémique et d’insuffisance cardiaque, les femmes sont, en moyenne, 30 % plus susceptibles de mourir d’une crise cardiaque que les hommes. De plus, selon la Fondation des maladies du coeur (FMC), elles sont plus à risque de subir un deuxième événement cardiaque dans les six mois suivants.

« Souvent, leur pronostic est moins bon, car les maladies cardiaques touchent les femmes plus tardivement que les hommes en raison des hormones qui les protègent jusqu’à la ménopause », explique le Dr Nicolas Noiseux. « Comme elles ont aussi tendance à ignorer les signes précurseurs des maladies cardiaques, elles tendent à attendre davantage pour consulter. Quand on les diagnostique, elles sont plus âgées et la maladie est plus avancée : ça joue en leur défaveur », ajoute le médecin.

BLEND IMAGES – JOSE LUIS PELAEZ INC

  1. Les symptômes d’une crise cardiaque sont similaires chez les deux sexes : FAUX

Une douleur intense à la poitrine qui s’étend dans le bras gauche fait partie des signes avant-coureurs classiques d’une crise cardiaque chez les deux sexes. Toutefois, de nombreuses femmes décrivent plutôt des symptômes atypiques, comme des essoufflements, des nausées, des sueurs ou des douleurs dans le dos qui peuvent apparaître des mois avant la crise cardiaque.

« Comme ces symptômes peuvent passer pour de l’anxiété, une indigestion ou des signes de vieillissement, elles ont tendance à y accorder peu d’importance », explique le Dr Noiseux.

  1. Les tests diagnostiques standards sont adaptés aux femmes : FAUX

Les différents tests qui permettent de faire un diagnostic de maladies cardiaques — comme l’épreuve d’effort effectuée sur un tapis roulant ou l’électrocardiogramme — seraient moins adaptés aux femmes.

« Leur cœur est moins gros et positionné différemment, ce qui rend le diagnostic plus difficile. Les résultats peuvent être normaux, même si la femme a un problème cardiaque. Il faut souvent faire des tests plus poussés pour trouver le problème », explique le Dr Noiseux.

La FMC travaille par ailleurs à sensibiliser les médecins aux différences qui touchent les femmes en matière de maladies du cœur, afin qu’elles soient diagnostiquées plus rapidement.

« Un diagnostic rapide fait toute la différence », souligne Nicolas Noiseux.

  1. Les femmes sont aussi bien traitées que les hommes : FAUX

En partie à cause de ces difficultés diagnostiques, les femmes qui font des crises cardiaques sont aussi plus sujettes aux retards dans leur traitement : moins du tiers recevrait les soins nécessaires dans les délais stipulés, estime la FMC.

Elles seraient aussi moins susceptibles de recevoir des interventions médicales adaptées — comme un pontage — ou à se faire prescrire des médicaments.

« Comme les deux tiers, des études cliniques scientifiques se concentrent sur les hommes, il y a des incertitudes sur les interventions et la médication », déplore le Dr Noiseux. « Il faudra faire des études pour mieux répondre à leurs besoins spécifiques ».

Des facteurs de risques méconnus des femmes

Plus de 50 % des femmes qui ont un risque élevé de souffrir d’une maladie cardiaque l’évaluent comme faible ou modéré. Parmi les facteurs de risque, il faut retenir :

  • L’hypertension
  • Le diabète
  • Le cholestérol
  • L’obésité
  • Les antécédents familiaux
  • La ménopause

S’ajoutent des facteurs comportementaux comme :

  • Le tabagisme
  • La consommation abusive d’alcool
  • La sédentarité
  • Une mauvaise alimentation.

Pour en savoir plus sur les maladies cardiaques chez les femmes, consultez le site de la Fondation des maladies du cœur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Maladie de Verneuil


La maladie de Verneuil, c’est une affection inflammatoire et est très mal connue même des médecins. Elle peut être confondeu avec d’autres symptômes. Cette maladie provoque des furoncles, abcès a des endroits précis du corps
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Maladie de Verneuil

 

Maladie de Verneuil

Nodules au niveau de l’aisselle (maladie de Verneuil au stade I).

© COLLECTIF MALADIE DE VERNEUIL

Par Lise Loumé

Largement méconnue des médecins et du grand public, la maladie de Verneuil, affection inflammatoire et chronique de la peau, touche pourtant 1 % de la population en France.

Qu’est-ce que c’est ?

La maladie de Verneuil, également connue sous le nom d’hidradénite ou d’hidrosadénite suppurée, tire son nom du chirurgien français Aristide Verneuil qui, en 1854, fut le premier à la décrire. Il s’agit d’une affection inflammatoire, chronique et récidivante, de la peau.

« En France, cette pathologie n’est pas rare : elle concerne environ 1 % de la population française, soit près de 600 000 personnes », rappellait le Collectif Maladie de Verneuille 21 septembre 2016, à l’occasion du lancement de la première campagne de sensibilisation à cette pathologie.

Cette dernière se déclare entre 20 et 30 ans et touche, en moyenne, 3 fois plus de femmes que d’hommes. Contrairement aux idées reçues, elle n’est ni contagieuse, ni infectieuse, ni directement mortelle.

Quels sont les symptômes ?

La maladie de Verneuil se caractérise par des abcès et nodules (boutons ou furoncles) très douloureux et récurrents, localisés essentiellement dans les zones pileuses riches en glandes sudoripares (produisant la sueur) comme les aisselles, l’aine, les fesses, sous la poitrine (voir le schéma ci-dessous illustrant les principales zones atteintes). La taille des abcès peut varier de quelques centimètres à celle d’une balle de tennis de table.

La maladie évolue sous la forme de poussées inflammatoires totalement imprévisibles. En fonction de son avancée et de sa gravité, l’on distingue 3 stades :

– Le stade léger (stade I) concerne 75 % des patients. La maladie est alors caractérisée par des abcès uniques sans trajet fistuleux.

Le stade modéré (stade II) concerne 24 % des patients. La maladie se caractérise à ce stade par plusieurs abcès récidivants avec trajets fistuleux.

– Le stade sévère (stade III) concerne 1 % des personnes atteintes. Extrêmement handicapante, la maladie est caractérisée par de multiples abcès avec placard fistuleux développé et réseau cicatriciel important.

Quelles conséquences ?

Pour la majorité des personnes atteintes, la maladie de Verneuil est vécue comme un réel handicap. D’après l’étude Harris Interactive pour AbbVie (mars 2015), pour 87 % des patients, la douleur est la principale cause de gêne associée à cette maladie. Le niveau moyen de douleur subi est de 7 sur une échelle allant de 0 à 10, et pour 38 % d’entre eux, il se situe entre 8 et 10. De plus, 79 % des patients se font également l’écho d’une mobilité réduite due à la maladie de Verneuil et à ses symptômes, à cause de la localisation des abcès et des nodules. Même les activités quotidiennes sont très impactées car 60 % des répondants estiment entre 7 et 10 l’impact de la maladie sur celles-ci. Et 70 % des répondants estiment entre 7 et 10 l’impact de la maladie de Verneuil sur leurs loisirs.

Quelle en est la cause ?

 

Les mécanismes à l’origine de la maladie de Verneuil sont mal connus. L’occlusion de la gaine du poil, le follicule pileux (voir schéma ci-contre), serait à l’origine de l’inflammation initiale et conduirait par la suite au développement d’abcès et de trajets fistuleux caractéristiques du développement de la maladie. L’une des hypothèses prévalentes est que les patients réagissent de façon anormale (activation de phénomènes inflammatoires) à la présence normale de bactéries au niveau de la peau, des plis et des glandes cutanées. Une infection peut venir compliquer l’inflammation initiale. Il existerait des prédispositions génétiques à la maladie de Verneuil, (jusqu’à 35% de formes familiales), mais aucune certitude n’est à ce jour avancée. Chez la femme, les modifications hormonales pourraient également constituer un facteur influençant, le début de la maladie survenant après la puberté et s’améliorant après la ménopause.

Existe-t-il des facteurs de risque ?

Le tabac aurait une influence sur l’apparition de la maladie de Verneuil (70 à 90% des patients sont fumeurs), ainsi que le surpoids (approfondissement des plis facilitant la macération et les frottements). Le stress, la fatigue, les troubles de l’humeur favoriseraient également le déclenchement de poussées. Certaines maladies s’ajoutent à celle de Verneuil : on les appelle « comorbidités associées« . Il s’agit de maladies inflammatoires de l’intestin (comme la maladie de Crohn), d’affections rhumatologiques (comme la polyarthrite), de syndrome métabolique et ses composantes.

Comment est-elle diagnostiquée ?

Le diagnostic de la maladie de Verneuil peut être posé lorsque le patient présente des abcès à répétition au niveau des plis. Mais bien qu’elle soit fréquente, cette pathologie reste mal connue des médecins.

« La méconnaissance et le désintérêt manifesté par la plupart des médecins gênent considérablement le diagnostic et la prise en charge des patients », explique le Docteur Philippe Guillem, chirurgien et membre fondateur du RésoVerneuil.

Les patients sont victimes de sous-diagnostic, avec une errance diagnostique d’environ 8,43 ans, et la consultation de plus de 6 médecins différents. La maladie de Verneuil est souvent confondue avec des poils incarnés (dans 54 % des cas), une furonculose (dans 48 % des cas), de l’acné sévère, une fistule anale, la maladie de Crohn, etc.

Quels sont les traitements ?

À ce jour, la maladie de Verneuil ne bénéficie pas d’un traitement efficace qui permettrait de la vaincre. Il est possible de contenir la maladie dans ses formes les plus légères mais seules les interventions chirurgicales sont à même d’apporter un répit plus ou moins long et confortable aux patients les plus gravement atteints. La chirurgie consiste en l’ablation de la zone (cutanée et sous-cutanée) concernée par la maladie. L’absence de glande dans le nouveau tissu généré lors de la cicatrisation permet d’empêcher, à cet endroit-là, la récidive de la maladie. Après une telle opération, les soins infirmiers durent généralement plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Les traitements non-chirurgicaux incluent surtout les antibiotiques et les sels de zinc, « sans qu’aucune étude randomisée de grande ampleur n’ait pu faire la preuve scientifique de leur intérêt ou n’ait pu déterminerprécisément les modalités du traitement (choix des molécules, indications électives, durée du traitement, voies d’administration)« , explique le Collectif Maladie de Verneuil.

Mais les dernières années ont vu apparaître des essais de traitement immunomodulateur par des anti-inflammatoiresde la classe des inhibiteurs du TNF-alpha, avec une efficacité certaine même si elle n’est pas constatée chez tous les patients. Parmi ces inhibiteurs, l’adalimumab est le seul à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) par l’Agence Européenne des Médicaments, fin juillet 2015. Un médicament très cher (plus d’un SMIC mensuel pendant au moins 3 mois) remboursé dans presque tous les pays européens, sauf la France.

« En mars 2016, la Commission de la Transparence de la Haute Autorité de Santé a décidé de ne pas accepter son remboursement, rapporte le Collectif. Cette décision se traduit par une absence de prescription et donc une véritable perte de chance d’améliorer l’état de santé des personnes touchées », juge-t-elle.

Crédit schémas : Collectif Maladie de Verneuil

https://www.sciencesetavenir.fr/

Le Saviez-Vous ► Les 9 choses que la sueur dévoile sur vous et votre santé


La sueur peut signifier beaucoup de choses qu’à part avoir chaud. Il semble même, que la transpiration aurait une odeur particulière dans certaines situations, comme la peur, la maladie, les ondes positives ….
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Les 9 choses que la sueur dévoile sur vous et votre santé

 

Votre transpiration peut notamment démontrer que vous avez peur, que votre alimentation n’est pas équilibrée ou que vous vous sentez déprimé. Découvrez les 9 choses étonnantes que votre sueur peut révéler sur vous et votre santé.

PAR JULIANA LABIANCA

Vous manquez de sodium

La sueur peut en dire long sur votre forme physique et sur votre humeur. En outre, une transpiration salée peut signaler une carence en sodium de l’organisme. Votre sueur vous pique les yeux? Elle a un effet abrasif sur une écorchure? Votre sueur vous laisse-t-elle une sensation de brûlure sur la peau ou des marques blanches sur le visage ou les vêtements? Si vous répondez oui à l’une de ces questions, vous devriez augmenter la teneur en sodium de votre alimentation. Au besoin, salez légèrement vos aliments – œufs, légumes, viandes – et buvez des boissons énergisantes plutôt que de l’eau plate quand vous vous entraînez.

Vous devriez peut-être laisser tomber le café

Trop de java peut être responsable d’une transpiration abondante lorsque vous allez au travail le matin.

« Le café stimule la transpiration de deux façons », explique la Dre Liz Lyster du groupe médical Holtorf (Foster City, Californie) dans le Huffington Post. « La caféine stimule le système nerveux central et active les glandes sudoripares, de sorte que plus vous en prenez, plus vous transpirez. De plus, la chaleur qui se dégage du liquide peut vous réchauffer au point de vous faire transpirer. »

Si vous n’arrivez pas à vous libérer de votre dépendance au café, passez au décaféiné ou au café glacé

Vous appliquez votre antisudorifique au mauvais moment

« Un antisudorifique est plus efficace sur une peau bien sèche », explique le Dr David Pariser, fondateur et secrétaire de la société internationale d’hyperhidrose (International Hyperhidrosis Society). « Si vous l’utilisez le matin juste avant de partir ou tout de suite après la douche, vous aurez déjà commencé à transpirer ou vos aisselles pourraient être encore humides. Si la surface de la peau n’est pas sèche, la réaction chimique de l’aluminium que contient l’antisudorifique se produira en surface plutôt que dans les pores. Cela peut empêcher les glandes sudoripares de se boucher. »

Même si vous prenez votre douche le matin, appliquez de l’antisudorifique la veille avant de vous coucher. Sur une peau bien sèche, l’effet du produit peut durer quelques jours. Après la douche, appliquez un déodorant légèrement parfumé et le tour sera joué. Avez-vous déjà essayé ces façons inhabituelles de porter un déodorant ?

La sueur de la peur

Une analyse menée par l’armée américaine parle de l’odeur de la peur au sens littéral. Pour cette étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons de transpiration sur 20 parachutistes novices avant et pendant leur premier saut en tandem, ainsi que pendant un exercice sur tapis roulant pendant la même durée de temps. On a fait humer chacun des deux échantillons à des volontaires dont on observait le cerveau au scanneur. Les régions du cerveau associées à la peur étaient plus actives quand ils ont senti les échantillons pris dans l’avion qu’avec ceux du tapis roulant. Ces résultats se basent sur l’évolution des espèces : chez nos ancêtres, les phéromones associées à la peur pouvaient avertir les autres de l’imminence d’un danger

Vous combattez la maladie

Vous trouvez que votre voisine de cubicule ne sent pas la rose cette semaine ? Elle peut être malade. Une étude publiée dans Psychological Science a démontré que les personnes en bonne santé peuvent détecter le processus accéléré du système immunitaire chez celles qui combattent une infection. Selon l’étude, l’odeur joue un rôle important comme moyen d’alerte aux maladies contagieuses.

Votre entraînement va bien

Si vous constatez que vous transpirez plus tôt que d’habitude durant l’entraînement, cela ne veut pas dire que vous perdez de l’endurance. Au contraire. Dans une étude parue en 2010, les chercheurs ont noté que les personnes les plus en forme transpiraient plus abondamment et plus rapidement que les autres.

« Une grande forme physique vous permet de vous entraîner avec plus d’intensité ce qui génère plus de chaleur, et donc plus de transpiration », explique le Dr Craig Crandall, professeur en médecine interne au Centre médical de l’Université Texas Southwestern.

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Vous êtes déprimée

Chez les gens en bonne santé, les changements environnementaux qui causent de la peur, du stress, de la joie intense ou de la nervosité influent à la fois sur le volume de leur transpiration et sur l’odeur de celle-ci. Cependant, chez les personnes déprimées, la réaction aux stimuli serait moins soutenue. Une étude germano-suédoise a repéré cette réaction modérée chez 97 % de sujets déprimés qui se sont par la suite suicidés.

« C’est probablement le signe que certaines des cellules nerveuses de leur hippocampe avaient été altérées par la dépression et le stress négatif », écrit dans un communiqué de presse Lars-Hakan Thorelle, un des auteurs de l’étude. « Une personne déprimée fait preuve d’inaptitude biologique à réagir à son environnement, alors qu’une personne en bonne santé y est toujours prête. »

Vous émettez des ondes positives

Si vous souriez quand vous transpirez, les gens autour de vous vont se mettre à sourire aussi. C’est du moins ce qu’une étude néerlandaise suggère. Pour le prouver, les chercheurs ont fait sentir à 36 femmes des échantillons de sueur provenant de 12 hommes qui avaient regardé des vidéos épeurantes ou réconfortantes. La sueur devant l’horreur a provoqué chez les femmes une réaction qui mimait la peur, alors que celle de la bonne humeur donnait un sourire.

Vous êtes enceinte

Les futures mamans se plaignent de beaucoup transpirer pendant la grossesse. C’est la conséquence d’une augmentation de l’activité hormonale, du flux sanguin et du métabolisme, explique la Dre Mary L. Rosser. Les sueurs nocturnes se produisent pendant les trois premiers mois de la grossesse. Les bouffées de chaleur de la ménopause proviennent d’un même déséquilibre hormonal.

http://selection.readersdigest.ca/

Le Saviez-vous ► Quinze allergies bizarres


On connaît à peu près tous une personne qui a une ou des allergies comme aux arachides, sésames, pollen, etc. Il y a des allergies qui ne sont pas très connues et franchement étonnantes. Comme des allergies à l’eau, vous imaginez que simplement se laver peut être ardu et douloureux, ou selon moi une des pires voir la pire, est l’allergie à tous les aliments et boissons. Comment peut-on survivre à ne boire que de l’eau ou manger des glaçons ?
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Quinze allergies bizarres

 

L’eau

La réaction typique est l’urticaire, et cette allergie touche une personne sur 230 millions. Si vous avez la malchance de tomber dans ces statistiques, prendre un bain ou se laver les mains relève du défi

Le sexe

L’allergie n’est pas à l’acte lui-même mais au sperme de l’homme. Cette condition peut affecter les hommes et les femmes et les symptômes sont de la fièvre, de la fatigue et les yeux qui brûlent. Le traitement ? Utiliser un préservatif ou, pour ceux allergiques également au latex ne plus avoir de relations sexuelles.

Le toucher

Le dermographisme est une réaction au toucher de quelqu’un d’autre. La peau peut devenir rouge, ou même gratter. Cela serait causé par la trop grande faiblesse des membranes des cellules de la peau. Heureusement, un traitement à base d’antihistaminiques suffit en général.

Les sous-vêtements

Culotte ou caleçon ? Rien, pour certains ! Certains tissus (nylon et sphandex sont montrés du doigt) ou teintures peuvent causer de érythèmes. Attention donc à bien regarder les étiquettes si vous êtes sujet à cela

Les aliments crus

Les melons, les ananas peuvent causer des irritations, voire la mort pour certaines personnes allergiques. Il s’agirait pas d’une allergie alimentaire, mais une réaction aux traces de pollen trouvé sur le fruit lui-même.

Le chocolat

C’est cruel, mais véridique. La cause : le cacao, les additifs ou même certaines parties des insectes qui se retrouvent parfois dans le chocolat. Les symptômes varient, mais se limitent généralement à de l’eczéma ou à une crise d’urticaire.

L’alcool

Hé oui, les allergie à l’alcool, ça existe. On ne parle pas de la « gueule de bois »mais d’une réaction du type congestion nasale ou peau rouge

La chaleur/ la sueur causée par l’exercice

L’urticaire est la réaction typique, elle n’est pas causée par l’exercice en soit mais la soudaine hausse de température du corps. Qui peut être aussi causée par la nourriture épicée, un plongeon dans un bain trop chaud ou une piqûre de moustique

Les déodorants

Dur, dur d’être allergique à quelque chose qui peut vous empêcher de sentir mauvais. Heureusement pour ceux à qui cela arrive, ils peuvent éviter de se gratter en utilisant en alternative du talc, comme de la poudre pour bébé

Les adhésifs

Il s’agir d’une dermatite de contact. Certains produits chimiques, comme la colle ou la résine, produisent des réactions. Ainsi certaines personnes sont allergiques aux extensions, aux chaussures …

Le soleil

Les lucite estivale, ou urticaire due à la lumière du soleil, peuvent en guetter plus d’un. C’est une allergie aux ultra-violet. La peau exposée quelques minutes au soleil, réagit en grattant et en formant de petits boutons rouges. Heureusement l’arrête de l’exposition aide au retour à la normale.

Le nickel

Une allergie connue aussi sous le nom d’allergie au iPod ou cellulaire ! Le nickel est le métal allergène responsable, Attention également à la monnaie et à certains bijoux

Les champs électromagnétiques

Ceux qui souffrent de cette allergie ne peuvent pas utiliser de micro-ondes, d’ordinateurs ou de cellulaires sous peine d’avoir de douloureux érythèmes et de gonflements de la peau

La grossesse

L’herpès gestationnel touche une grossesse sur 50 000 et peut laisser la mère avec des cloques et des marques sur le ventre. Cela arrive au cours du deuxième ou troisième trimestre, ou même pendant l’accouchement. Le traitement : des stéroïdes appliqués localement

Tout nourriture et boisson sauf de l’eau

 

Il s’agit d’une réaction allergique tellement rare qu’aucun terme médical n’a encore été trouvé. Mais elle existe bel et bien. Voyez la vidéo de ce garçon australien de 5 ans qui à le malheur d’en être atteint. (en anglais) Kaleb Bussenschutt ne manque des glaçons et ne peut avaler qu’un certain type de limonade, Tout le reste lui cause des douloureux ulcères d’estomac

http://quebec.huffingtonpost.ca

Une sauce à la «sueur de femme» pour du poulet frit!


Avec un nom pareil donner à une sauce pour le poulet frit donnerais sûrement bien des nausées à bien des gens. Bon, ce n’est que de la pub, mais je doute que cela passerais dans mon coin pays
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Une sauce à la «sueur de femme» pour du poulet frit!

 

TENKA TORIMASU

Au Japon, un restaurateur a voulu reproduire la sueur des femmes d’un groupe de musique très populaire!

Une chaîne de restauration de Tokyo, Tenka Torimasu, offre une nouvelle sauce à ses clients. À première vue, le nom de celle-ci pourrait vous dégoûter: sueur de femme!

L’idée des restaurateurs reconnus pour leur poulet karaage (poulet frit japonais) est de reproduire la sueur des membres du populaire groupe Kamen Joshi, qu’on peut traduire par «Femmes masquées» en français.

On vous rassure tout de suite. Ce n’est pas réellement de la sueur des femmes du groupe qui a été recueillie pour servir d’ingrédient à la sauce.

L’une des membres de Kamen Joshi, Anna Tachibana, a demandé aux fans d’encourager cette collaboration entre Tenka Torimasu et le groupe en allant consommer le produit.

«De la sueur rafraîchissante de votre idole! C’est le poulet frit dont vous rêviez qui a été créé», a-t-elle écrit dans une publication.

Si jamais vous passez par Tokyo, sachez que vous pouvez vous procurer un baril de poulet frit à la sueur de femme pour la modique somme de 400 yen, soit 4,56 $ canadien. Faites vite, la promotion prend fin le 31 octobre prochain!

http://quebec.huffingtonpost.ca

Avez-vous une peau à moustiques ?


Pourquoi les moustiques préfèrent certaines personnes que d’autres ? Pourquoi qu’à certains , nous sommes une cible de choix pour ses petites bêtes ? Qu’est-ce qui les attirent ?
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Avez-vous une peau à moustiques ?

 

Avez-vous une peau à moustiques ?

Le 27 juin 2017.

On se pose tous les ans la même question : existe-t-il une peau à moustique ? Mais il semblerait que ce n’est pas telle ou telle peau qui attire les moustiques, mais l’état physiologique des personnes piquées.

Explications.

Un ensemble de mécanismes physiologiques 

De nombreuses études ont déjà tenté de savoir si les moustiques préféraient un type de peau en particulier. Nous avons en effet souvent l’impression que ces nuisibles préfèrent certaines personnes et passent à côté d’autres potentielles victimes sans les toucher. Selon différents rapports, il semblerait que tout dépend de notre disposition physiologique.

Selon le site moustique-tigre.info, un « ensemble de mécanismes physiologiques » explique le choix des moustiques.

« Les moustiques sont attirés par l’odeur de la sueur, et plus particulièrement par certaines substances qui la composent, à savoir l’acide lactique, l’acide urique ou encore l’ammoniaque », ajoute le site de prévention.

Ces nuisibles sont également attirés par les environnement humides et chauds, ils ont donc plus tendance à s’intéresser à une personne qui revient du sport que par une personne au sec à l’ombre.

Les moustiques sont attirés par l’odeur des bactéries

Des chercheurs ont en effet avancé que les femmes enceintes et les personnes malades attirent davantage les moustiques, car elles dégagent davantage de CO2. Le moustique sera aussi attiré par certaines odeurs de peau qui ne sont accessibles à l’être humain. Ces odeurs sont émises par les bactéries présentes à la surface de la peau et plus il fait chaud, plus le nombre de bactéries augmente et plus les moustiques affluent.

Après, nous ne réagirons pas tous de la même manière à une piqûre de moustique. Certains ne ressentiront que quelques démangeaisons après une piqûre, d’autres souffriront de réactions inflammatoires importantes. Il se peut aussi que la lésion provoquée par la piqûre s’infecte, auquel cas, il est plus prudent de se rendre chez le médecin ou le pharmacien pour qu’il la désinfecte et vous dise si c’est préoccupant ou pas. 

Marine Rondot

http://www.passeportsante.net

Le Saviez-Vous ► Les 9 choses que la sueur dévoile sur vous et votre santé


La sueur que l’on dégage peut avoir des significations assez étonnantes. L’odeur, la quantité peuvent être différente selon ce que l’on vit, et même le moment où l’on met une antisudorifique à son importance
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Les 9 choses que la sueur dévoile sur vous et votre santé

 

Ce que votre sueur révèle sur vous et votre santé: vous manquez de sodium

La sueur peut en dire plus sur votre forme physique et votre humeur que vous le pensez. En outre, une transpiration salée peut signaler une carence en sodium de l’organisme. Si votre sueur vous pique les yeux, a un effet abrasif sur une écorchure, vous laisse une sensation de brûlure sur la peau ou des marques blanches sur le visage ou les vêtements, vous devriez augmenter la teneur en sodium de votre alimentation. Au besoin, salez légèrement vos aliments – œufs, légumes, viandes – et buvez des boissons énergisantes plutôt que de l’eau plate quand vous vous entraînez.

Vous devriez peut-être laisser tomber le café

Trop de java peut être en cause si vous transpirez en vous rendant au travail le matin.

« Le café stimule la transpiration de deux façons », explique la Dre Liz Lyster du groupe médical Holtorf (Foster City, Californie) dans le Huffington Post.

« La caféine stimule le système nerveux central et active les glandes sudoripares, de sorte que plus vous en prenez, plus vous transpirez. De plus, la chaleur qui se dégage du liquide peut vous réchauffer au point de vous faire transpirer. »

Si vous n’arrivez pas à vous libérer de votre dépendance au café, passez au décaféiné ou au café glacé.

Vous appliquez votre antisudorifique au mauvais moment

« Un antisudorifique est plus efficace sur une peau bien sèche », explique le Dr David Pariser, fondateur et secrétaire de la société internationale d’hyperhidrose (International Hyperhidrosis Society).

« Si vous l’utilisez le matin juste avant de partir ou tout de suite après la douche, vous aurez déjà commencé à transpirer ou vos aisselles pourraient être encore humides. Si la surface de la peau n’est pas sèche, la réaction chimique de l’aluminium que contient l’antisudorifique se produira en surface plutôt que dans les pores. Cela peut empêcher les glandes sudoripares de se boucher. »

Même si vous prenez votre douche le matin, appliquez de l’antisudorifique la veille avant de vous coucher. Sur une peau bien sèche, l’effet du produit peut durer quelques jours. Après la douche, appliquez un déodorant légèrement parfumé et le tour sera joué. Avez-vous déjà essayé ces façons inhabituelles de porter un déodorant ?

La sueur de la peur

Une analyse menée par l’armée américaine parle de l’odeur de la peur au sens littéral. Pour cette étude, les chercheurs ont prélevé des échantillons de transpiration sur 20 parachutistes novices avant et pendant leur premier saut en tandem, ainsi que pendant un exercice sur tapis roulant pendant la même durée de temps. On a fait humer chacun des deux échantillons à des volontaires dont on observait le cerveau au scanneur. Les régions du cerveau associées à la peur étaient plus actives quand ils ont senti les échantillons pris dans l’avion qu’avec ceux du tapis roulant. Ces résultats se basent sur l’évolution des espèces : chez nos ancêtres, les phéromones associées à la peur pouvaient avertir les autres de l’imminence d’un danger.

Vous combattez la maladie

Vous trouvez que votre voisine de cubicule ne sent pas la rose cette semaine ? Elle peut être malade. Une étude publiée dans Psychological Science a démontré que les personnes en bonne santé peuvent détecter le processus accéléré du système immunitaire chez celles qui combattent une infection. Selon l’étude, l’odeur joue un rôle important comme moyen d’alerte aux maladies contagieuses.

Vous êtes déprimée

Chez les gens en bonne santé, les changements environnementaux qui causent de la peur, du stress, de la joie intense ou de la nervosité influent à la fois sur le volume de leur transpiration et sur l’odeur de celle-ci. Cependant, chez les personnes déprimées, la réaction aux stimuli serait moins soutenue. Une étude germano-suédoise a repéré cette réaction modérée chez 97 % de sujets déprimés qui se sont par la suite suicidés.

« C’est probablement le signe que certaines des cellules nerveuses de leur hippocampe avaient été altérées par la dépression et le stress négatif », écrit dans un communiqué de presse Lars-Hakan Thorelle, un des auteurs de l’étude.

« Une personne déprimée fait preuve d’inaptitude biologique à réagir à son environnement, alors qu’une personne en bonne santé y est toujours prête. »

Vous émettez des ondes positives

Si vous souriez quand vous transpirez, les gens autour de vous vont se mettre à sourire aussi. C’est du moins ce qu’une étude néerlandaise suggère. Pour le prouver, les chercheurs ont fait sentir à 36 femmes des échantillons de sueur provenant de 12 hommes qui avaient regardé des vidéos épeurantes ou réconfortantes. La sueur devant l’horreur a provoqué chez les femmes une réaction qui mimait la peur, alors que celle de la bonne humeur donnait un sourire.

Vous êtes enceinte

Les futures mamans se plaignent de beaucoup transpirer pendant la grossesse. C’est la conséquence d’une augmentation de l’activité hormonale, du flux sanguin et du métabolisme, explique la Dre Mary L. Rosser. Les sueurs nocturnes se produisent pendant les trois premiers mois de la grossesse. Les bouffées de chaleur de la ménopause proviennent d’un même déséquilibre hormonal.

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Un bracelet capteur de sueur pourrait révolutionner les diagnostics médicaux


 

Un bracelet détecteur de sueur et un téléphone intelligent seront bien utiles pour les pays en voie de développement pour diagnostiquer rapidement la mucoviscidose et le diabète
Nuage

 

Un bracelet capteur de sueur pourrait révolutionner les diagnostics médicaux

 

Le bracelet capteur capable d'analyser très rapidement la... (PHOTO ELMER MARTINEZ, ARCHIVES AFP)

Le bracelet capteur capable d’analyser très rapidement la sueur peut aussi mesurer la teneur en glucose avec le même résultat qu’un test sanguin. Ce capteur pourrait ainsi être utile pour surveiller la glycémie chez les personnes prédiabétiques et diabétiques, expliquent les scientifiques.

PHOTO ELMER MARTINEZ, ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Washington

Un bracelet capteur capable d’analyser très rapidement la sueur pourrait révolutionner les diagnostics médicaux et permettre un traitement plus efficace de pathologies comme la mucoviscidose ou le diabète.

Ce capteur analyse les composants moléculaires de la sueur et transmet les résultats à un laboratoire, expliquent ses inventeurs à la faculté de médecine de l’Université de Stanford et de Berkeley en Californie, dont la recherche est publiée lundi dans les Comptes-rendus de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS).

« C’est un énorme progrès », juge le Dr Carlos Milla, professeur adjoint de pédiatrie à Stanford, l’un des principaux auteurs.

À la différence des anciens capteurs, ce nouveau système ne requiert pas pour les patients de rester assis sans bouger pendant trente minutes, le temps que la sueur s’accumule dans les collecteurs. Ce processus très long, utilisé depuis de nombreuses décennies, est particulièrement pénible pour les jeunes enfants, pointent ces chercheurs.

Ce nouveau capteur portable au poignet stimule les glandes sudoripares avec des microprocesseurs pour obtenir de la sueur en quelques minutes, avant de transmettre le contenu moléculaire, via un téléphone portable, à un serveur qui peut rapidement analyser les résultats.

Ce système peut facilement être utilisé dans les pays en développement surtout dans des villages reculés dépourvus de centres médicaux.

Le capteur peut ainsi détecter des ions de chlorure dans la sueur qui génèrent davantage de charges électriques.

Plus la teneur de ce sel est élevée, plus la probabilité est grande que la personne souffre de mucoviscidose, précisent les chercheurs.

Ce système peut aussi mesurer la teneur en glucose avec le même résultat qu’un test sanguin. Un taux élevé peut indiquer un risque de diabète.

Ce capteur pourrait ainsi être utile pour surveiller la glycémie chez les personnes prédiabétiques et diabétiques, expliquent les scientifiques.

D’autres éléments moléculaires présents dans la sueur comme le sodium, le potassium et le lactate peuvent également être mesurés.

« Ce système peut être utilisé pour mesurer virtuellement tout ce qui se trouve dans la sueur », souligne Ronald Davis, professeur de biochimie et de génétique à l’Université de Stanford, l’un des principaux coauteurs.

« La sueur est bien adaptée à des applications portables et représente une source riche en informations médicales », ajoute-t-il.

Cette technologie peut s’avérer particulièrement utile pour personnaliser les traitements, selon le professeur Davis.

L’équipe de recherche travaille actuellement à la préparation d’études cliniques étendues pour rechercher des corrélations entre les analyses de sueur réalisées avec ce capteur et l’état de santé en général.

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Le Saviez-Vous ► D’où vient le mal de mer ? Comment l’éviter ?


J’ai été chanceuse, je n’ai pas souffert du mal des transports malgré les nombreuses heures de route que j’ai fait quand j’étais jeune avec mes parents ou en autobus. Mais, ce n’est pas le cas pour tout le monde
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D’où vient le mal de mer ? Comment l’éviter ?

 

Les enfants sont généralement plus sujets au mal des transports. ©PEYRUCQ / BSIP / AFP

Pour traiter les informations sensorielles qui nous parviennent, le cerveau a ses petites habitudes. Mais lorsque l’on est en mouvement dans un moyen de transport, celles-ci sont quelque peu perturbées.

CINÉTOSE. En fait de mal de mer, il est plus exact de parler de mal des transports en général. Car qu’il s’agisse d’un trajet sur route, en mer ou dans les airs, les troubles qu’il occasionne sont dus à un même mécanisme: un conflit entre les différentes données sensorielles transmises au cerveau lors d’un trajet. Même si, il est vrai, les voyages en mer sont généralement plus propices à déclencher les signes caractéristiques du mal des transports : vertiges, nausées, vomissement, maux de tête, salivation excessive, sueurs froides…

Une désynchronisation sensorielle

Le mal des transports, ou cinétose, est principalement dû à une discordance entre la perception visuelle, le système musculaire et le système vestibulaire de l’oreille interne qui commande notre sens de l’équilibre. Autrement dit, la cinétose est provoquée par un déséquilibre que nous ne voyons pas venir. Virages, balancements, roulis, turbulences, mais aussi ralentissements et accélérations… Autant de mouvements induits par le mode de transport – et ressentis par le voyageur – qui sont mal interprétés par le cerveau. Cette réponse cérébrale inadaptée est liée à une opposition entre les informations fournies par les yeux et celles données par le vestibule, organe de l’équilibre situé dans l’oreille interne. Le problème est que les mouvements sont plus rapidement ressentis par l’oreille interne que par les yeux et les récepteurs sensoriels des muscles. Le centre de l’équilibre reçoit donc en peu de temps des messages en partie contradictoires, qu’il ne peut traiter correctement.

Or notre sens de l’équilibre repose sur une synchronisation sensorielle. C’est pourquoi on a l’habitude de préconiser aux personnes malades en voiture de regarder la route, pour faciliter cette synchronisation. Et si les voyages en mer sont plus à risque de provoquer un mal des transports, c’est justement qu’il n’y a pas de route sur laquelle focaliser son attention, et qu’une embarcation est en quelque sorte « livrée aux quatre vents ». Et ses passagers avec. De plus, le nombre et la nature des mouvements sont plus importants en mer que dans les airs ou sur la route, ce qui complique encore la tâche du cerveau.

Les facteurs aggravants, ou la règle des 4F

Il existe des facteurs aggravants ou propre à favoriser le risque de souffrir du mal des transports. Ce sont les 4F : le froid, la faim, la fatigue et… la frousse (peur). En effet, l’appréhension inquiète d’un voyage va contribuer à accentuer les symptômes. À moins qu’elle ne serve à bien anticiper le voyage en adoptant certaines astuces qui permettent d’éviter les nausées.

C’est donc une perturbation dans la façon dont le cerveau reçoit des données sensorielles qui provoque le mal des transports. Heureusement celui-ci est en principe capable de s’adapter peu à peu. Ainsi, le mal des transports aura tendance à s’atténuer en multipliant les trajets ou lors de voyages prolongés. 

Comment éviter le mal des transports ?

 

Jean-Louis Koeck connaît bien les problèmes et les traitements du mal des transports, puisque les militaires ont été les premiers à tester des traitements, le mal des transports étant particulièrement un problème dans leur quotidien. Il fournit quelques recommandations simples aux voyageurs :

  1. Minimisez les mouvements de la tête et du corps. Si possible, choisissez un siège ou une cabine au milieu du bateau ou de l’avion, car c’est là que vous aurez le moins de mouvements. L’utilisation d’un oreiller ou d’un appui-tête peut aider à garder votre tête aussi immobile que possible. 
  2. Fixez votre vision sur un objet stable. Par exemple, regarder l’horizon. Ne pas lire ou jouer à des jeux, car cela peut aggraver vos symptômes. Fermer les yeux peut aider à soulager les symptômes. 
  3. Prenez l’air. Si possible, ouvrez les fenêtres ou déplacez-vous sur le pont supérieur d’un navire pour obtenir un bon apport d’air frais. Évitez d’avoir trop chaud. 
  4. Détendez-vous. Par exemple, écoutez de la musique tout en vous concentrant sur votre respiration ou exercer une activité mentale, comme un compte à rebours à partir de 100. 
  5. Nourriture et boisson. Évitez de manger de gros repas ou de boire de l’alcool avant de voyager. 
  6. Restez calme. Vous pouvez être plus enclin à ressentir le mal des transports si vous vous en inquiétez…
  7. Le gingembre, qui peut être utilisé de différentes manières (boissons, par exemple du thé, biscuits, bonbons…) pourrait être efficace, notamment contre les nausées et les vomissements.

« En règle générale, en suivant ces précautions, l’organisme finit par s’adapter au déplacement et les symptômes s’améliorent avec la poursuite du voyage, précise Jean-Louis Koeck. Si (et seulement si) elles ne s’avèrent pas suffisantes, il est possible d’utiliser des antihistaminiques (médicaments sans ordonnance) et de la scopolamine (médicament avec ordonnance)« , ajoute t-il.

 Ces médicaments s’utilisent en prévention, 30 minutes à 1 heure avant le départ, puis, si besoin, pendant le voyage en respectant les intervalles entre les prises, tel qu’indiqué dans la notice.

MÉDICAMENTS. Il est recommandé de demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien avant de prendre des antihistaminiques. Il est également déconseillé de prendre des médicaments de mal des transports si vous êtes enceinte ou si vous allaitez votre enfant et si les nausées sont associées à d’autres symptômes (fièvre, douleur).

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