Le Saviez-Vous ► Il faut 2.500 coups de langue pour finir une sucette


 

Une recherche qui semble assez loufoque, mais il pourrait aider à mieux comprendre les érosions des cours d’eau et autres applications.
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Il faut 2.500 coups de langue pour finir une sucette

 

Marie-Céline Ray

Journaliste

 

Des chercheurs de l’université de New York ont placé des bonbons de tailles et de formes différentes dans de l’eau en mouvement. Ces travaux leur ont permis de calculer la vitesse à laquelle se dissout une sucrerie.

Si beaucoup d’enfants ont essayé de terminer une sucette sans la croquer, peu ont réussi… Il faut la lécher. Mais combien de coups de langue sont nécessaires pour réussir cet exploit ? On en sait un peu plus aujourd’hui grâce à une équipe de chercheurs de l’université de New York qui, avec beaucoup de sérieux, a étudié l’évolution de la forme de sucreries dans de l’eau en mouvement.

Une recherche inutile ? Pas si sûr. Leurs résultats qui paraissent dans la revue Journal of Fluid Mechanics pourraient avoir de nombreuses applications. Et pas seulement pour l’industrie de la confiserie.

La sucette s’aplatit d’un côté et se bombe de l’autre

Pour leurs expériences, les scientifiques ont placé des sucettes mesurant de 1 à 10 cm dans de l’eau qui coulait à une vitesse de 0,1 à 1 m/s. Ils ont utilisé différentes formes de sucreries (sphériques et cylindriques) et les ont photographiées pendant qu’elles se dissolvaient. Ils ont observé grâce à ces images que la turbulence créée dans le courant d’eau a conduit à un aplatissement de l’arrière de la sucrerie.

Chaque sucette développait la même forme avec un arrière plat et un avant bombé. Comme l’explique Leif Ristroph, un mathématicien qui a mené cette étude, les sucettes ont tendance à évoluer vers des formes similaires : 

« Nous trouvons que des formes géométriques initiales différentes sont sculptées en une forme terminale similaire avant de finalement disparaître ».

 

Terminer une sucette sans la croquer peut prendre beaucoup de temps. © Beth, flickr, cc by 2.0

Terminer une sucette sans la croquer peut prendre beaucoup de temps. © Beth, flickr, cc by 2.0

Un calcul qui intéresse l’industrie et la géologie

En plus de l’évolution de la forme de la sucrerie, les chercheurs se sont intéressés à la vitesse à laquelle celle-ci disparaissait. Mathématiquement parlant, la vitesse de dissolution de la sucette augmente avec la racine carrée de la vitesse du fluide. Entre autres applications de leurs calculs, les chercheurs ont estimé qu’il fallait qu’une langue lèche 1.000 fois le bonbon pour dissoudre 1 cm de sucrerie. Donc, pour une sucette classique de 2,5 cm de diamètre, 2.500 coups de langue devraient permettre d’en venir à bout… Ceci ne tient pas compte de l’action de la langue qui pourrait modifier la façon dont le bonbon se dissout, mais une modélisation plus proche de la réalité qu’un écoulement d’eau est plus difficile à obtenir.

Ces résultats peuvent faire sourire. Cependant, ils pourraient permettre des applications sur la dissolution de matériaux pour les industries chimiques et pharmaceutiques. Ils peuvent aussi aider à mieux comprendre le processus d’érosion des roches par l’eau de la mer ou des rivières.

https://www.futura-sciences.co

La réglisse, un bonbon… pas bon pour le coeur


Les bonbons à la réglisse noire ne sont pas si inoffensifs qu’ils paraissent surtout après 40. En fait à cet âge mieux vaut s’en abstenir. Ne jamais en manger en grande quantité peu importe l’âge. La réglisse noire peut provoquer de l’arythmie, hypertension, insuffisance cardiaque et peuvent interagir avec certains médicaments, même avec des compléments alimentaires ou des plantes médicinales. Malgré tout la réglisse est utilisé pour certains maux autant par la médecine chinoise ou occidentale.
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La réglisse, un bonbon… pas bon pour le coeur

 

Certaines de ces sucreries sont déconseillés aux adultes souffrant de problèmes cardiovasculaires.

En effet, la Food and Drug Administration (FDA) explique dans un communiqué que les bonbons à la réglisse contiennent de l’acide glycyrrhizique qui réduit le taux de potassium dans l’organisme et favorise l’arythmie cardiaque, l’hypertension voire l’insuffisance cardiaque. En 2011, comme nous le rapportions,la FDA recommandait déjà d’éviter la consommation de réglisse après 40 ans.

Article paru le 8 novembre 2011

La Food and Drug Administration (FDA) américaine conseille aux personnes ayant dépassé les 40 ans de limiter leur consommation de réglisse, car elle pourrait causer une arythmie cardiaque.

Cet avertissement concerne les bonbons à la réglisse de couleur noire, les bonbons d’autres couleurs disposent d’une concentration très faible en réglisse. Cette plante contient un composé appelé acide glycyrrhizique, principe actif donnant le goût sucré aux bâtons de réglisse, qui peut faire chuter le taux de potassium dans le corps.

Chez certaines personnes, la baisse rapide de potassium peut entraîner une irrégularité des battements du cœur, une forte tension artérielle, des gonflements, un état de somnolence et des insuffisances cardiaques.

Après 40 ans, mieux vaut ne pas trop consommer de bonbons à la réglisse. © YannGarPhoto.wordpress.com-Flickr CC by sa 20

Après 40 ans, mieux vaut ne pas trop consommer de bonbons à la réglisse. © YannGarPhoto.wordpress.com-Flickr CC by sa 20

    Ce n’est que pour les enfants !

    Ceci s’applique surtout aux personnes de plus de 40 ans. Le fait de consommer 60 grammes de réglisse par jour pendant deux semaines peut envoyer certains gourmands à l’hôpital, explique la FDA.

    La réglisse provient de Turquie et d’Asie. C’est un ingrédient prisé de la médecine chinoise traditionnelle, mais aussi de la médecine occidentale. Elle est utilisée pour traiter les brûlures d’estomac, les ulcères de l’estomac, les bronchites, les maux de gorge et certaines infections comme les hépatites.

    Mais les scientifiques peinent à se mettre d’accord sur les propriétés et les méfaits de cette plante. Certaines études montrent que des dérivés de réglisse peuvent être utilisés pour prévenir certains cancers, traiter l’addiction à la cocaïne mais peuvent aussi réduire le QI des bébés in utero.

    Consommation de réglisse : les conseils de la FDA

  • Peu importe votre âge, évitez de consommer de la réglisse (noire) en grandes quantités d’un coup.

  • La réglisse peut interagir avec les médicaments, les compléments alimentaires et les plantes médicinales.

  • Si vous consommez de la réglisse noire en grande quantité et que vous remarquez une arythmie de votre cœur, arrêtez immédiatement d’en manger et contactez un médecin.

http://www.futura-sciences.com/

Le Saviez-Vous ► Historique de la Distribution Automatique.


Qui aurait cru que les distributeurs automatiques furent inventés 215 av. J.C pour délivrer de l’eau sacrée. Mais, ce n’est qu’eau 18 ème siècle que les machines distributrices ont pris lentement son essor jusqu’a ce que nous connaissons présentement
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Historique de la Distribution Automatique.

 

Auteur : H.Jacquemin. Projet étudiant tutoré.

vendredi 2 novembre 2007, par Animateurs du site

La première machine connue date de l’Antiquité. Elle fut inventée en 215 avant Jésus-Christ par le mathématicien grec nommé Hero. Ce dispositif était conçu pour délivrer de l’eau sacrificatoire. Il suffisait de placer une pièce de monnaie de 4 drachmes dans une fente pour qu’une balance laisse couler un peu de cette eau sacrée.

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Distributeur automatique de Vin

Paris – vers 1892

Il a fallu ensuite attendre le 18ème siècle pour que la première machine brevetée face son apparition au Royaume-Uni. Il s’agissait d’une machine qui distribuait des timbres postes. C’est seulement au 19ème siècle que le concept atteint les Etats-Unis et se développe avec un premier automate distribuant des sucreries.

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A paris, est créé vers 1892 un distributeur de vin (Source : ADM).

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Distributeur de journaux

Québec – 1921

Le développement de l’industrie de la distribution automatique a vraiment commencé au 20ème siècle. En effet c’est au cours de ce siècle qu’un bon nombre d’industriels de l’agroalimentaire et de fabricants d’automates sont apparus sur le marché. Cependant l’essor de ces nouvelles machines fut interrompu en Europe en raison de la seconde guerre mondiale (cf : Navsa).

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Ancien distributeur de boissons

La distribution automatique va toucher des domaines variés : le café, les sodas, les cigarettes, les journaux, …

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Source Sélecta

Un autre facteur a largement contribué à l’essor de la distribution automatique : l’apparition de l’électronique. En effet cette nouvelle technologie a révolutionné la fonctionnalité des distributeurs. D’une part en ce qui concerne les systèmes de paiements, mais aussi pour les échanges de données. Aujourd’hui grâce à ces nouvelles techniques les gestionnaires sont au courant en temps réel de l’évolution du niveau de leurs ventes. Cela leur permet donc d’être très réactifs face à une demande qui ne cesse de se développer depuis 10 ans.

C’est cependant avec l’industrie et l’urbanisation que l’on a vu se développer ce type de machines qui répondait à une demande sociale. En effet, le « manger hors-foyers », jusque là perçu en France comme une véritable agression à la tradition française tant sur le plan culinaire que sur le plan social, s’est fortement développé depuis quelques années. Les rythmes de vies, de plus en plus désynchronisés, font que sauter un repas, manger sur le pouce n’est plus marginal. La destruction des temps sociaux actuels, la multiplication des sorties liées aux spectacles ou aux activités sportives font que les consommateurs veulent pouvoir manger à tout moment.

Malgré quelques menaces engendrées par son environnement comme la réduction du temps de travail, le passage à l’euro, le retrait des automates dans les collèges, la distribution automatique a su répondre à ce nouveau mode de vie plutôt « nomadisme » en multipliant la diversité des biens et des services proposés pour se développer encore.

Aujourd’hui les nouvelles générations de machines sont de plus en plus perfectionnées et intelligentes.

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Modèle récent de distributeur automatique

Elles sont également présentes dans tous les lieux de vies les plus fréquentés. Désormais ce sont aux produits d’aller vers les consommateurs et non plus aux consommateurs d’aller vers les produits. La tendance est également au light. Les industriels de l’agroalimentaire tentent de développer au sein de la DA des produits diététiques, allégés, bons pour la santé et qui respectent l’environnement. Depuis sa création dans l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, la distribution automatique a parcouru beaucoup de chemin, a subi énormément des transformations, a connu de nombreuses innovations, et n’a pas fini de nous surprendre.

http://www.distripedie.com

Le Saviez-vous ►Top 6 des trucs horribles qu’on mange sans le savoir, les pires secrets de la bouffe industrielle


  • Ce n’est pas la première fois que je mets un billet du même genre, car il a déjà été question de poil, bois, etc. mais encore quelques nouveautés pas très ragoutantes … On jalouse un peu la cuisine des grands-parents ou tout était fait maison
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  • Top 6 des trucs horribles qu’on mange sans le savoir, les pires secrets de la bouffe industrielle

  • Et si c’était vrai qu’on bouffe « que de la merde » et que le moindre aliment entouré de plastique est artificiellement conservé avec des saloperies, non seulement chimiques, mais provenant des parties les plus dégueulasses des animaux les plus dégueulasses (oui à ce point).
  • D’après ce qu’on a pu en lire, c’est un peu vrai, et on a presque envie de se mettre aux pommes vertes. Parce que souvent on mange…

     

    1. De la glande anale de castor

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      Crédits photo (creative commons) : H. Zell

      Et on ne parle pas de cette soirée arrosée où vous avez joué à action ou vérité et que vous ne vouliez pas passer pour « un mec qu’est pas cap », mais bien d’un additif bien crado qu’on retrouve dans les sucreries. La prochaine fois que vous mangez un bonbon, pensez au scientifique qui a broyé une glande anale de castor pour en extraire une huile odorante afin d’en badigeonner votre sucrerie, vous verrez, c’est plus efficace qu’un régime. Si vous voulez repérer les aliments qui en contiennent, cherchez « castoréum » -c’est écrit en petit-petit sur l’étiquette (en même temps ils n’allaient pas mettre huile de fion de castor… ça aurait fait un peu brut).

      2 Des insectes

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      Crédits photo (creative commons) : indiabirds

  • Les M&M’s rouges sont vos préférés ? Vous adorez Timon et Pumbaa ? Rendez-vous à l’évidence mon vieux vous raffolez des insectes, ou en tout cas de l’acide carminique E120. Présent dans les sucreries type Malabar et M&M’s, cette petite saloperie provient en fait de cochenilles et d’autres petites bestioles. Pour faire simple, il n’est pas rare qu’on mange de la bouillie d’insectes. Vraiment peu rare d’ailleurs, puisqu’on en retrouve aussi dans certains yaourts, les chips, la charcuterie, le tarama, et même… le dentifrice. Oui, même quand on essaie de faire un truc sain, on se fait avoir: si ça c’est pas vicieux…

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  • 3. Du poil de porc ou de canard. Voire du cheveux

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    Crédits photo (creative commons) : Scott Bauer, USDA

  • Cystéine » dit comme ça le mot est plutôt joli, on aurait tort de s’en méfier. Et pourtant si vous le voyez sur une étiquette de pain ou de bagel ou d’un aliment du genre, vous aurez vite fait envie de recracher ce que vous avez dans la bouche. Car la cystéine est un acide aminé obtenu à partir de poils d’animaux ou de cheveux. Vous vouliez du pain qui ne durcit pas au bout d’un jour ET ne pas bouffer de poils… Restez sérieux on ne peut pas tout avoir dans la vie.

     

  • 4. Du bois..

  • bois

    Crédits photo (creative commons) : Jos.

  • En minuscule fragments certes mais du bois quand même. La « cellulose » est utilisée pour donner aux aliments un aspect plus crémeux. Donc si un yaourt onctueux, c’est un yaourt qui envoie du bois… en vrai. On en trouve aussi dans le gruyère puisqu’il sert à ce que les bouts de fromages ne s’agglutinent pas entre eux. Un problème capital donc.

     

  • 5. Du sable

  • sable

    Crédits photo (creative commons) : Urban

  • Le sable est utilisé dans les plats industriels, sous l’appellation « dioxyde de silicium ». Comme pour le bois, il a une action « antiagglomérat », c’est-à-dire qu’il empêche les plats d’être tout collés. Cet additif est notamment très utilisé dans les chili con carne vendus en boite. On se demande pourquoi ils se donnent tout ce mal. Quand on achète du chili en boite c’est juste que c’est la fin du mois, pas qu’on a super envie d’en manger et qu’on risque d’être déçu s’il est tout collé. Il faut leur dire aux mecs : « on le mange parce qu’on a rien d’autre, donc allez y mollo sur le sable ».

     

  • 6. Des « flavor pack » (oui nous non plus on savait pas ce que c’était mais c’est expliqué en dessous)

  • orange

    Crédits photo (creative commons) : Tropicana

  • Les jus de fruits vendus comme 100% naturels proviennent la plupart du temps de fruits vieux d’une bonne année qu’on laissé dans des cuves sans air afin qu’ils soient conservés. Le problème étant qu’au bout d’un an, ils ont plus le goût de vieux slips que de fruits, et c’est là qu’on vient y ajouter des petits additifs appelés « flavor pack ».

  • Ces « flavor pack » sont en fait produit par les laboratoires qui fabriquent artificiellement les parfums et ne sont pas considérés comme des « ingrédients »… Et donc on ne prend pas la peine de le préciser et de les faire apparaître sur la boite. Vous vous êtes déjà demandé comment un produit entièrement constitué de fruits frais pouvait toujours avoir le même goût ? Ben voilà, maintenant vous savez.

     

  • Bonus : Pas de crabe (du tout)

  • surimi

    Crédits photo (creative commons) : Frrrrred

  • « Miam miam le bon poisson, c’est important les protéines, pour devenir comme papa ! ». Vous mangerez beaucoup de choses en ingérant du surimi, mais ne pensez pas manger du crabe. Le mot « surimi » provient du japonais et signifie « poisson haché ». Ce qui décrit bien le produit : des chutes de poisson (n’importe lequel) reconstituées et du colorant orange. Ni plus, ni moins. Alors oui, ça passe avec de la mayonnaise, mais on devrait ça du pudding

  • http://www.topito.com

Un miel de toutes les couleurs


Une bien drôle de situation, qui fera aussi une grande perte pour les apiculteurs causé par des abeilles un peu trop volages et bien gourmandes
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Un miel de toutes les couleurs

 

Normalement, les abeilles s’alimentent du nectar des fleurs et retournent à leur ruche avec les pattes couvertes de grains de pollen jaune. Mais si d’autres sucreries se trouvent sur leur chemin, surtout en cas de sécheresse ou de pénurie de fleurs, elles peuvent changer de diète, avec des conséquences quelque peu désastreuses. C’est ce qui est arrivé dernièrement à Ribeauvillé, en Alsace.

Les apiculteurs locaux se sont retrouvés avec des ruches maculées de sirop bleu, vert et rouge, et un miel multi-couleur qu’ils n’ont pas pu vendre. En effet, la législation de la plupart des pays oblige le miel à n’avoir qu’un seul ingrédient: le nectar transformé par les abeilles. Dans ce cas, les abeilles avaient butiné autour d’une usine qui retraite des résidus de bonbons M&M’s.

Depuis cet moment, l’usine de traitement garde désormais ses résidus à l’intérieur et les abeilles sont retournées à leur nourriture habituelle

http://www.soscuisine.com

Le biscuit Oreo rendrait aussi dépendant que la cocaïne


Être addict aux sucreries de tout genre aurait le même effet sur le cerveau du plaisir que certains auraient avec les drogues dures … Mais heureusement les effets secondaires ne sont pas les mêmes
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Le biscuit Oreo rendrait aussi dépendant que la cocaïne

 

Vous ne pouvez plus vous passer des Oreo ? Une étude publiée ce mardi sur le sujet pourrait expliquer votre goût pour les biscuits bicolores.

Selon une série d’expériences menées sur des rats dans l’université du Connecticut, votre biscuit préféré produit des effets similaires à la cocaïne sur le cerveau. D’après les résultats, il serait en tout cas tout aussi dépendant qu’une drogue dure.

Alors que la recherche visait la mise en lumière d’une potentielle dépendance des aliments riches en matières grasses et en sucre, le professeur Joseph Schroder et ses élèves ont constaté que les rats associaient étroitement les Oreo à la morphine ou la cocaïne.

Les chercheurs ont placé un groupe de rats affamés face à deux piles: des biscuits de riz et des Oreo. Sans surprise les rongeurs ont préféré se jeter sur ces derniers.

« Tout comme les humains, les rats ne semblent pas avoir beaucoup de plaisir à les manger les craquelins de riz », a déclaré le professeur Schroeder.

Encore plus surprenant, les rats casseraient eux aussi le biscuit en deux pour manger la couche de vanille en premier.

Les chercheurs ont ensuite mené une autre expérience: en injectant de la cocaïne ou de la morphine à un autre groupe de rats, ils ont constaté qu’ils réagissaient de la même façon à ces injections qu’à la consommation d’Oreo.

Les résultats sont formels: manger ces sucreries activerait plus de neurones dans la zone du cerveau dédiée au plaisir que l’usage de drogues.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un mystérieux miel bleu


Voilà que les abeilles semblent affectionné les bonbons fait par l’homme alors que les fleurs n’attendent qu’à être butinée .. Ce qui donne une couleur particulière et non naturel au miel … alors imaginez ce que ce colorant peut faire dans le corps ..
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Un mystérieux miel bleu

 

Un mystérieux miel bleu

Photo: Fotolia

Une douzaine d’apiculteurs français ont eu la surprise de récolter cet été un miel aux couleurs inhabituellement bleutées provenant des déchets de bonbons de la même couleur.

 

Les butineuses délaissaient les fleurs des prés de Ribeauvillé au profit des sucreries entreposées par une unité de méthanisation mise en service au début de l’année par trois agriculteurs, a expliqué André Frieh, président des apiculteurs du Haut-Rhin et lui-même concerné par le phénomène.

Cette installation produisait du biogaz à partir de déchets organiques et de résidus de l’industrie agroalimentaire stockés en plein air, dont les fameux bonbons colorés M & M’s produits en Alsace par l’entreprise Mars.

«On a découvert le problème en même temps qu’eux. Du coup, on a mis en place une procédure pour que ça s’arrête»«, a expliqué à Reuters Philippe Meinrad, co-gérant d’Agrivalor Energie.

Les déchets sucrés ont été immédiatement traités et les lots suivants stockés dans un hall couvert.

Privées de leur dessert, les abeilles sont retournées dans les champs.

Quant au miel bleu, s’il a bien le goût du miel, André Frieh le juge totalement «invendable».

http://fr.canoe.ca

Un âge minimum pour les sucreries?


C’est radicale comme solution, mais il est vrai qu’on habitue très tôt les enfants au sucre, aux repas commercial, mais je pense que c’est un ensemble de mauvaises habitudes qu’il faut cibler autant par la consommation d’aliments que l’activité physiques. C’est une grosse éducation qu’il faut entreprendre dès le jeune âge
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Un âge minimum pour les sucreries?

Un âge minimum pour les sucreries?

De plus en plus d’études montrent que manger trop de sucre dérègle l’appétit et crée une dépendance.

Photo: Steve Deschênes, Archives Le Soleil

Mathieu Perreault
La Presse

Comme l’alcool, les sucreries devraient être réglementées, car elles sont aussi toxiques et néfastes pour la santé publique. Les autorités pourraient commencer par interdire les publicités de bonbons, gâteaux et autres boissons sucrées, puis interdire la vente de ces produits dans les restaurants, dépanneurs et épiceries près des écoles. D’ici 10 ou 15 ans, on pourrait fixer un âge minimum pour l’achat d’aliments contenant trop de sucre.

Tel est le plaidoyer qu’ont publié hier trois chercheurs californiens dans la prestigieuse revue Nature.

 «Les trois quarts des frais médicaux aux États-Unis sont consacrés au traitement des problèmes métaboliques associés à l’alimentation, essentiellement au sucre, explique l’auteur principal, Robert Lustig, de l’Université de la Californie à San Francisco. De plus en plus d’études montrent que manger trop de sucre dérègle l’appétit et crée une dépendance. Aucune étude n’a jamais comparé les coûts de l’alcool, du tabac et du sucre, mais, à mon avis, c’est comparable aux coûts qu’entraînent le tabac et l’alcool, tant pour les consommateurs que pour ceux qui respirent la fumée secondaire et périssent dans des accidents de la route causés par l’alcool.»

150 milliards par an

Selon le chercheur, le sucre entraîne des frais médicaux de 150 milliards de dollars par année aux États-Unis et des pertes de productivité de 65 milliards.

Sera-t-il possible d’avoir l’appui du public malgré le fait que le sucre ne cause pas de problèmes évidents comme la fumée dans les restaurants et l’alcool au volant?

«C’est sûr que ça va jouer dans le débat, dit le Dr Lustig. C’est pour ça que je ne prévois pas qu’on puisse limiter l’âge légal pour l’achat de produits sucrés avant au moins 10 ou 15 ans.»

L’an dernier, le Dr Lustig a publié une étude dans laquelle il affirme que la bouffe-minute (fast food) crée une dépendance. En 2009, il a fait partie d’un comité de l’American Heart Association qui a recommandé une réduction de 50% à 75% de la consommation de sucre.

Le pédiatre californien a une théorie sur les causes de la dépendance au sucre: autrefois, la seule manière d’en consommer était pratiquement de manger des fruits. Or, les fruits poussent en été, et c’était la saison où les hommes préhistoriques devaient emmagasiner des calories pour survivre à la disette de l’hiver. Donc, le sucre pousse à manger davantage.

Désordres métaboliques

Le Dr Lustig croit en outre que le sucre cause plus de problèmes de santé que l’obésité.

«On a de la difficulté à démontrer que l’obésité réduit beaucoup l’espérance de vie. À mon avis, c’est parce que le coupable est le sucre, qui cause des désordres métaboliques. Un obèse sur cinq n’a pas de désordres métaboliques et 40% des non-obèses en ont.»

Taxer les produits sucrés et en limiter la vente, n’est-ce pas une taxe sur la pauvreté? Que feront les gens dont le seul plaisir est de manger un gâteau avec une boisson gazeuse?

«Le plaisir ne mène pas nécessairement au bonheur. Si l’humanité en est là, c’est vraiment triste.»

L’industrie alimentaire est peu réceptive aux thèses du Dr Lustig, tout comme les organismes de lutte contre l’abus d’alcool.

«Assimiler l’alcool au sucre ne me semble pas très scientifique ni très rigoureux», dit Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool.

«La comparaison n’est certainement pas la bienvenue.»

La consommation de boissons gazeuses a diminué de 30% depuis 11 ans au Canada alors que l’obésité continue à augmenter, souligne pour sa part Stephanie Baxter, de l’Association canadienne des boissons.

«Lier le sucre à des maladies comme l’obésité, le diabète ou l’hypertension est une réponse simple à une question complexe.»

http://www.cyberpresse.ca