Stonehenge a-t-il été construit avec du lard ?



Si nous voulions faire un autre site de Stonehenge aujourd’hui, nous utiliserions de la grosse machinerie pour transporter les pierres qui viennent d’ailleurs. Avec toutes ces technologies, nous manquons cruellement d’imagination, car on ne sait pas avec certitude comment ces personnes ont pu transporter des pierres de 50 tonnes et les dresser sur le site. Ce n’est sûrement pas Merlin, ni les extraterrestres, peut-être sur des troncs d’arbre, des rondins, mais 50 tonnes, c’est pesant. Aujourd’hui, une nouvelle piste, ils ont trouvé des morceaux de poteries tout près du site qui contenaient beaucoup de graisse de porc, cela laisse à penser qu’ils auraient pu être utilisés pour lubrifier les pierres pour le transport. Mais rien n’est certain !
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Stonehenge a-t-il été construit avec du lard ?


Céline Deluzarche

Journaliste


La construction du monument de Stonehenge, érigé entre 2800 et 1100 ans avant J.-C, a fait l’objet d’innombrables théories. Une archéologue britannique suggère aujourd’hui que les mégalithes auraient été déplacés grâce à de la graisse de porc.

Les mégalithes de Stonehenge, au sud du pays de Galles en Grande-Bretagne, passionnent depuis de nombreuses années les archéologues et scientifiques. Les interrogations portent notamment sur la façon dont les pierres, qui pèsent pour certaines près de 50 tonnes, ont pu être acheminées et dressées sur le site. Le monument est constitué de plusieurs enceintes concentriques, l’une avec des blocs en grès provenant d’une carrière à 40 km au nord, une autre construite avec des « pierres bleues » provenant de collines à plus de 250 km.

Paniers géants et extraterrestres

De nombreuses hypothèses ont été échafaudées, comme l’utilisation de paniers géants en osier, de rondins en bois et boules de pierres, ou encore des troncs d’arbre. En 2016, dix étudiants de l’University College of London ont ainsi réussi à tirer un monolithe d’une tonne en l’attachant sur un traîneau en rondins à la vitesse de trois mètres toutes les cinq secondes. Dans les années 1970, des géologues ont même suggéré que les gigantesques dalles auraient été transportées par un glacier à la faveur d’un épisode glaciaire. À moins bien entendu que le site ne soit l’œuvre du sorcier Merlin, comme le rapporte la légende du roi Arthur décrite par l’écrivain médiéval Geoffrey de Monmouth, ou celle d’extraterrestres qui auraient utilisé le cercle comme piste d’atterrissage pour leur soucoupe volante.

    Les morceaux de poteries retrouvés à proximité de Stonehenge indiquent qu’elles contenaient une grande quantité de graisse. @EH_Stonehenge

    Des pots de terre remplis de graisse de porc

    Une étude de l’université de Newcastle avance aujourd’hui une nouvelle piste : les bâtisseurs se seraient aidés de graisse de porc pour faire glisser les pierres et les ériger à la verticale. Cette théorie s’appuie sur l’analyse de 300 morceaux de poteries retrouvées à Durrington Walls, près de Stonehenge, et montrant de grandes quantités de résidus de suif. On pensait jusqu’ici que cette graisse de porc était liée aux restes des repas des centaines de travailleurs venus sur le site pour la construction.

    Le cochon grillé à la broche

    Mais d’après Lisa-Marie Shillito, professeur d’archéologie à l’université de Newcastle et auteur de l’étude parue dans la revue Antiquity, cela ne colle pas. D’une part, les fragments retrouvés proviennent de récipients ayant plutôt la taille d’un seau que d’un plat de service destiné à servir la nourriture.

    D’autre part, « les os d’animaux qui ont été excavés sur le site montrent que beaucoup de porcs ont été grillés à la broche plutôt que découpés en morceaux comme on pourrait s’y attendre s’ils étaient cuits dans des pots », explique Lisa-Marie Shillito.

    Enfin, la quantité anormalement élevée de graisse indique forcément une autre utilisation que celle purement alimentaire.

    Cette hypothèse grassouillette est un peu moins glamour que celle des soucoupes volantes. Elle montre en tous cas que les scientifiques ne sont pas à court d’explications, et il est certain que le mystère va encore perdurer pendant des années.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Le mystère demeure toujours sur la façon dont les immenses monolithes de Stonehenge ont été acheminés sur le site.

  • Une archéologue de l’université de Newcastle avance que la graisse de porc retrouvée dans des poteries pourrait avoir servi de lubrifiant pour faire glisser les pierres.

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L’ori­gine des bâtis­seurs de Stone­henge révé­lée par des tests ADN : ils venaient de Médi­ter­ra­née


Ils semblent que les bâtisseurs de Stonehenge n’aient pas la même origine que ceux qui ont instaurer l’agriculture en Grande-Bretagne. L’un venait de la Turquie et l’autre de l’Espagne et du Portugal.
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L’ori­gine des bâtis­seurs de Stone­henge révé­lée par des tests ADN : ils venaient de Médi­ter­ra­née

 

par  Laura Boudoux

 

À Londres, des cher­cheurs viennent de lever le voile sur les origines des bâtis­seurs de Stone­henge, le monu­ment méga­li­thique érigé au Royaume-Uni entre –2800 et –1100. Pour cela, ils ont comparé l’ADN prélevé sur les restes humains retrou­vés à proxi­mité des lieux à celui de personnes vivant à la même époque en Europe, raconte la BBC.

D’après leurs résul­tats, publiés le 15 avril 2019, ceux qui ont bâti Stone­henge auraient initia­le­ment voyagé d’Ana­to­lie, la Turquie d’aujourd’­hui, vers la pénin­sule ibérique, avant de traver­ser la France, puis la Manche.

Lorsque les cher­cheurs ont analysé l’ADN des premiers agri­cul­teurs britan­niques, ils ont en effet décou­vert qu’il était plutôt simi­laire à celui des humains qui vivaient dans les zones de l’Es­pagne et du Portu­gal actuels. En plus de l’agri­cul­ture, les migrants néoli­thiques arri­vés en Grande-Bretagne par la France semblent avoir intro­duit la tradi­tion de la construc­tion de monu­ments dans le pays. Ils utili­saient pour cela de grosses pierres appe­lées méga­lithes, et Stone­henge fait partie des œuvres construites par ces personnes d’ori­gine médi­ter­ra­néenne.

Si le Royaume-Uni était avant cela habité par des groupes de chas­seurs-cueilleurs, et il semble­rait que les agri­cul­teurs, arri­vés vers 4000 av. J.-C., aient peu à peu remplacé ces popu­la­tions.

« Nous ne trou­vons aucune preuve de la présence des chas­seurs-cueilleurs occi­den­taux britan­niques chez les agri­cul­teurs du Néoli­thique après leur arri­vée », confirme ainsi Tom Booth, spécia­liste de l’ADN au Muséum d’his­toire natu­relle de Londres. « Cela ne signi­fie pas que les deux groupes ne se mélan­geaient pas du tout, mais que la taille de leur popu­la­tion était peut-être trop petite pour avoir laissé un quel­conque héri­tage géné­tique », explique-t-il.

Source : BBC

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Les origines de Stonehenge se trouvent en France


Il semble que les premiers monuments mégalithiques aient une origine de la Bretagne en France,au temps des chasseurs-cueilleurs, il y a environs 7 000 ans. Par la suite, ces monuments dont le Stonehenge au Royaume-Uni, seraient propagé à travers l’Europe
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Les origines de Stonehenge se trouvent en France

 

Nathalie Mayer
Journaliste

Selon une archéologue de l’université de Göteborg (Suède), les tout premiers sites mégalithiques seraient apparus dans le nord-ouest de la France. De là, la pratique se serait propagée par les mers notamment et jusqu’au célèbre Stonehenge.

Des monuments mégalithiques, il en existe sur de nombreux sites un peu partout en Europe. Mais le plus célèbre d’entre eux est sans nul doute Stonehenge (Royaume-Uni). Un lieu mythique et énigmatique. Aujourd’hui, une étude suggère que les racines de toutes ces structures remonteraient à un unique groupe de chasseurs-cueilleurs installés en Bretagne (France) il y a quelque 7.000 ans.

Une conclusion qui va à l’encontre de l’idée qui voudrait que les monuments mégalithiques tirent leur origine de cinq ou six régions différentes d’Europe. Et pour en arriver là, Bettina Schulz Paulsson, archéologue à l’université de Göteborg (Suède) a analysé des montagnes de données de datation au radiocarbone afin de reconstruire la chronologie de 2.410 sites européens.

Bettina Schulz Paulsson a parcouru l’Europe pendant une dizaine d’années afin de rassembler un maximum de données différentes sur les monuments mégalithiques et de définir leur racine. Sur cette carte, les dates estimées pour le début de l’apparition de mégalithes dans différentes régions de l’Europe avec une probabilité de 95 % (et de 68 % pour les dates entre parenthèses). © Bettina Schulz Paulsson, Université de Göteborg

    Bettina Schulz Paulsson a parcouru l’Europe pendant une dizaine d’années afin de rassembler un maximum de données différentes sur les monuments mégalithiques et de définir leur racine. Sur cette carte, les dates estimées pour le début de l’apparition de mégalithes dans différentes régions de l’Europe avec une probabilité de 95 % (et de 68 % pour les dates entre parenthèses). © Bettina Schulz Paulsson, Université de Göteborg

    Une pratique propagée par la mer

    Pour plus de précision, elle a également pris en compte des tombes dites prémégalithiques et des informations sur l’architecture des sites, l’utilisation des outils et les coutumes funéraires. Résultat : les tout premiers mégalithes sont apparus dans le nord-ouest de la France – sur le site de Carnac, notamment – aux environs de 4.700 ans avant J.-C. et se seraient ensuite disséminés à partir de là.

    Vers -4.300, on commence à trouver des sites sur les côtes sud de la France, autour de la Méditerranée et de la côte atlantique de la péninsule ibérique. Puis des structures mégalithiques apparaissent un peu partout autour des côtes européennes. Et Stonehenge, particulièrement, aurait donc été érigé vers 2.400 avant J.-C. sur le modèle breton. De quoi suggérer également une maîtrise de la navigation bien plus précoce qu’imaginé.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Les premiers monuments mégalithiques auraient été construits en Bretagne (France).

  • Puis la pratique se serait propagée sur toutes les côtes européennes par voie de mer.

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Le Saviez-Vous ► Découverte d’un nouveau cercle rituel en Angleterre


En Angleterre, un nouveau cercle a été découvert en début juin. Que signifie-t-il ? Des tombes abritant des squelettes ont-il été sacrifier pour un rituel religieux ? A-il rapport ave le site de Stonehenge qui sont de la même époque ?
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Découverte d’un nouveau cercle rituel en Angleterre


Photo:
Achaeology Warwickshire

Stonehenge est assurément un des sites historiques les plus visités et photographiés dans le monde. Or, il est loin d’être le seul cercle de pierre construit au Néolithique en Europe et à cet égard, des archéologues viennent d’annoncer la découverte d’un nouveau cercle rituel, incluant des sépultures, datant d’environ 4000 ans.

La découverte:


Vue aérienne
Photo:
Achaeology Warwickshire

Une équipe d’archéologues britanniques a annoncé cette semaine (semaine du 4 au 10 juin 1917 nlrd) la découverte et la mise au jour d’un ancien cercle rituel, mais sans structure de pierre, à Newbold-on-Stour, dans le Warwickshire. La découverte fut réalisée  dans le cadre de fouilles préventives avant un projet de construction résidentielle. Les archéologues ont ainsi pu dégager une importante tranchée circulaire, qui n’est pas sans rappeler celle de Stonehenge et ont aussi fait la découverte de cinq tombes contenant des squelettes, dont un entier, ce qui est très rare! Les conditions climatiques de l’Angleterre rendent en effet la préservation des corps plutôt difficile.


Photo:
Achaeology Warwickshire

Les archéologues ont pu dater la structure comme étant vieille de 4000 ans, ce qui en fait un site un peu plus récent que le célèbre cercle de Stonehenge. Puisque des squelettes ont été découverts en lien avec le site et que trois d’entre eux font face à l’ouest et les deux autres à l’est, la première hypothèse formulée est qu’il doit s’agir d’un site religieux et rituel. Les squelettes, qui pourraient bien faire partie de la même famille, seront analysés dans les prochaines semaines et pourront permettre non seulement une datation plus précise, mais pourront aussi nous donner des indices sur le mode et l’origine de ces gens.

Un usage incertain:


Photo:
Achaeology Warwickshire

Une telle découverte est toujours fascinante, mais pas si surprenante, puisque les chercheurs ont identifié des centaines de cercles creusés ou avec des mégalithes partout en Grande-Bretagne. Même le secteur tout près de Stonhenge révèle des structures inconnues depuis quelques années! Bien que ces sites datant tous de la période Néolithique soient nombreux, les spécialistes débattent toujours de leur usage et de leur symbolisme exact.


Le site de Woodhenge dans le Wiltshire
(
Source)

En se basant sur l’alignement de Stonehenge avec les solstices, la théorie la plus répandue est que ces sites servaient un objectif rituel et religieux, basé sur l’observation de la nature et des phénomènes astronomiques. La plupart de ces sites semblent en effet avoir été des lieux de visites occasionnelles, mais pas habités quotidiennement puisqu’il n’y a pas de traces d’activités journalières comme des traces de fours ou d’agriculture. 


 

Spécialiste en histoire ancienne, Evelyne Ferron

http://www.historiatv.com

Un mystérieux monument semblable à Stonehenge découvert au Kazakhstan


Une découverte au Kazakhstan qu’on va peut-être entendre parler au fur et a mesure que les fouilles seront fait sur un site qui a une ressemblance à Stonehenge
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Un mystérieux monument semblable à Stonehenge découvert au Kazakhstan

 

Un

Une des pierres retrouvées sur le sitePhoto Gentside

C’est un nouveau mystère que vient de révéler une équipe d’archéologues. Celle-ci a dévoilé l’existence d’un gigantesque monument de pierre situé près de la mer Caspienne au nord-est du Kazakhstan. Selon les estimations, les restes de la mystérieuse construction vieille de 1500 ans couvrent une surface d’environ 120 hectares.

En dépit de cette superficie pour le moins imposante, les vestiges sont passés inaperçus durant de très nombreuses années. Il a fallu attendre 2010 pour qu’un homme, équipé d’un détecteur de métaux, exhume plusieurs objets sur ce site caché de la région d’Altÿnkazgan.

C’est ensuite en identifiant l’ornement d’une selle en argent, près d’une dalle massive en pierre, que le chasseur de trésor amateur a entrevu la possibilité d’avoir affaire à  quelque chose d’inédit. Apparemment, il ne s’est pas trompé.

DES TRAVAUX DE FOUILLES INITIÉS EN 2014

Le site, mis en évidence par ses soins, est devenu grâce à lui un riche terrain de fouilles. Toutefois, le chemin pour en arriver là  a été particulièrement long et épineux en raison de la situation socioéconomique de la région et de la réticence des autorités.

Appelés par l’auteur de la découverte, des chercheurs de l’académie des sciences de Sibérie, ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour obtenir le droit d’enquêter sur le site historique. En attendant les autorisations nécessaires, ils ont étudié la pièce décorative en argent et ont pu la dater à  plus de 1500 ans.

En 2014, l’équipe a enfin obtenu la permission d’organiser des travaux de fouilles. Ils ont ainsi excavé de nombreuses pierres massives de forme plates et gravées dont la description a fait l’objet d’une récente publication dans la revue Ancient Civilizations from Scythia to Siberia. Selon les auteurs, la plus petite dalle mesure 4 x 4 mètres et la plus grande 34 x 24 mètres.

Les pierres ont été taillées puis ancrées verticalement dans le sol, un peu à  la manière du monument mégalithique Stonehenge, en Angleterre. Toutefois, la composition du Kazakhstan est plus récente dans le temps et a été mis en place à  une échelle beaucoup plus grande.

UN PEUPLE REPOUSSÉ PAR LES HUNS?

Il est encore trop tôt pour affirmer avec certitude l’identité du peuple derrière une telle construction. Néanmoins, les chercheurs ont émis une théorie en se basant sur l’étude d’objets retrouvés sur le site. Ceux-ci comprennent des fragments en bronze, des restes d’une cravache et d’autres parures de selles.

Le style qui transparait sur ces éléments décoratifs semble être celui de la dernière période de l’Empire romain. Il est ainsi possible que le monument ait été construit par une population autochtone, imprégnée de cette culture.

Les spécialistes suggèrent que cette population a peut-être fui face à  l’arrivée des Huns qui ont occupé l’Europe de l’Est et l’Asie centrale pendant des centaines d’années entre le premier et le septième siècle de notre ère. Davantage d’études seront toutefois nécessaires pour confirmer ou non cette hypothèse.

http://fr.canoe.ca/

Le mystère du transport des pierres de Stonehenge enfin résolu?


Imaginez des hommes préhistoriques qui ont fait Stonehenge avaient déplacé plus de 200 km sur un terrain accidenté des pierres de 2 tonnes. Des chercheurs ont reproduit une technique qui aurait pu être utilisée il y a 4 000 ans
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Le mystère du transport des pierres de Stonehenge enfin résolu?

 Les dolmens de Stonehenge | Jim Bowen via Flickr CC License by

Les dolmens de Stonehenge | Jim Bowen via Flickr CC License by

Repéré par Bruno Cravo

Des chercheurs pensent avoir découvert la façon dont les pierres ont été transportées par les hommes préhistoriques il y a plus de 4.000 ans.

L’un des plus grands défis techniques de l’âge de pierre livre certainement ses derniers secrets. À l’University College de Londres, on croit savoir comment nos ancêtres, il y a environ 4.000 ans, ont transporté les énormes pierres de Stonehenge, monument ;préhistorique dans le sud de l’Angleterre parmi les plus célèbres au monde.

The Telegraph revient sur les travaux d’une équipe de chercheurs qui a tenté d’identifier la méthode utilisée par les hommes du Néolithique pour maîtriser les colossales pierres«bleues». Ces blocs de 2 tonnes, dont le surnom vient de leur couleur gris bleuté, possèdent la particularité de venir des carrières des monts Preseli au pays de Galles… à plus de 200 kilomètres de Stonehenge.

Entrez la légende de la vidéo ici

Rondins de bois

«On pensait avoir besoin d’au moins quinze personnes pour bouger la pierre mais nous avons pu le faire avec dix, ce qui est très intéressant», note Barney Harris, doctorant qui a dirigé une expérience au Square Gordon de Londres.

 Pour faire avancer le monolithe d’une tonne, les étudiants de l’Université College l’ont solidement attaché à un traîneau de bois en forme de planche. Ficelée de cette façon, la pierre est ensuite couchée sur des rondins de bois puis tirée à l’aide de cordes. L’effet des rondins réduit considérablement l’effort nécessaire pour faire avancer le bloc.

Lors de l’essai, la pierre empruntée à un institut d’archéologie parcourait plus de trois mètres en l’espace de cinq secondes.

«Il est vrai que nous avons fait l’expérience sur un terrain plat, et il y avait des pentes raides dans les monts Preseli mais ce genre de système fonctionne bien sur un terrain accidenté», détaille Barney Harris.

Comme pour les pyramides à la même période, l’homme a su répondre avec créativité et ingéniosité aux contraintes techniques afin de, très tôt, graver sa présence dans le marbre.

http://www.slate.fr/

Stonehenge : les mystérieuses pierres bleues livrent un peu de leurs secrets


Un avant-goût des dernières découvertes de Stonehenge et ses pierres bleues. On sait d’où vient une partie des pierres soit à peu près 240 km du site. Mais comment ont-ils pu transporter les 80 blocs de pierres bleues qui pesaient tout de même 2 tonnes chaque ?. Des recherches continuent à mieux comprendre et qu’en 2016,nous aurons encore des nouvelles toutes fraîches
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Stonehenge : les mystérieuses pierres bleues livrent un peu de leurs secrets

 

L'un des sites de Preselli Hills en pleine fouille par les archéologues. Certaines des pierres bleues de Stonehenge en proviendraient. © University of Southampton

L’un des sites de Preselli Hills en pleine fouille par les archéologues. Certaines des pierres bleues de Stonehenge en proviendraient. © University of Southampton

Laurent Sacco

Les archéologues l’ont semble-t-il confirmé : certains des blocs de roches appelés les pierres bleues de Stonehenge proviennent bien de deux sites du Pays de Galles où elles ont été extraites il y a plus de 5.000 ans. Entre les deux, cependant, elles ont peut-être été utilisées dans un autre édifice.

Le site de Stonehenge fait rêver depuis longtemps. Comme pour les pyramides égyptiennes et les temples mayas, il suscite des fantasmes et des mythes faisant état de savoirs perdus et même l’intervention d’E.T. Les archéologues sont tout aussi fascinés mais leur interprétation de l’origine de ces constructions mégalithiques inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco est beaucoup plus prosaïque. Reste que des mystères subsistent…

Il ne semble guère faire de doute cependant que Stonehenge a été construit il y a entre 4.000 et 5.000 ans. Dès les années 1920, les pétrographes, les géologues spécialisées dans l’étude des roches et des minéraux qu’elles contiennent, avaient déterminé que les blocs de roches formant le cercle intérieur de Stonehenge provenaient de la région du Pembroke, à l’extrême ouest du Pays de Galles. Les chercheurs étaient même déjà assez précis puisque, en comparant les échantillons de roches prélevés dans cette région, ils en avaient conclu que les carrières d’où les blocs avaient été extraits devaient se situer quelque part dans les collines de Preseli Hills, soit à plus de 240 km du site de Stonehenge.

Certaines des pierres bleues du site mégalithique de Stonehenge proviennent très probablement du site de Craig Rhos-y-felin, dans le Pembroke.
Certaines des pierres bleues du site mégalithique de Stonehenge proviennent très probablement de Craig Rhos-y-felin, dans le Pembroke. ©Timothy Daw

Il y a quelques années, les géologues avaient d’ailleurs fini par les découvrir. Les roches de Stonehenge, que l’on appelle des pierres bleues, sont des dolérites et des rhyolites, c’est-à-dire des roches magmatiques. Elles possèdent des signatures minéralogiques et chimiques qui ont permis aux pétrographes d’identifier respectivement les sites de Carn Goedog et de Craig Rhos-y-felin comme les carrières d’où ont été extraites les pierres bleues de Stonehenge. Les archéologues sont entrés dans le jeu et ont fouillé ces sites. Ils viennent de publier les résultats de leurs travaux concernant Craig Rhos-y-felin dans un article du journal Antiquity.

Les pierres bleues pourraient provenir d’un édifice démantelé

Les deux sites ont tout de même été datés grâce à la présence de foyers allumés par les Hommes lorsqu’ils extrayaient les blocs de roches. La méthode du carbone 14 a pu être utilisée sur des restes de charbon de bois et de noisettes brûlées, montrant que le site de Craig Rhos-y-felin a été exploité il y a environ 5.400 ans et celui de Carn Goedog il y a 5.200 ans. Or nous savons que les roches bleues de Stonehenge ont été érigées il y a environ 4.900 ans. Il s’est donc écoulé environ 500 ans entre l’extraction de ces roches et leur incorporation dans le site de Stonehenge (lequel n’est pas constitué uniquement de ces pierres bleues).

Que faut-il en conclure ? Déjà que les pierres bleues de Stonehenge ont bien parcouru des centaines de kilomètres par une action humaine et pas par l’écoulement des glaciers lors d’une glaciation. Enfin, étant donné la localisation précise des sites, que les 80 blocs pesant environ 2 tonnes chacun n’ont pas été déplacés par mer mais bien sur terre. Mais, surtout, qu’il semble probable qu’ils ont dû faire partie pendant quelques siècles d’un édifice probablement situé non loin de là, dans la région du Pembroke avant que celui-ci ne soit au moins partiellement démantelé.

Les archéologues sont en train de tester cette hypothèse et des campagnes de prospections, notamment par photographie aérienne, ont semble-t-il révélé quelque chose d’important. Ils n’en disent pas plus mais préviennent que l’année 2016 pourrait bien être fort intéressante…

http://www.futura-sciences.com/

Un nouveau Stonehenge découvert trois kilomètres plus loin


Une découverte très intéressante qui sera peut-être reliée aux monuments de Stonehenge, mais qui pour une raison inconnue, les pierres étaient, à l’origine, debout auraient été couchées et enterrées
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Un nouveau Stonehenge découvert trois kilomètres plus loin

 

Stonehenge, monument mégalithique érigé au Néolithique en Angleterre. | j.e.mcgowan via Flickr CC License by

Stonehenge, monument mégalithique érigé au Néolithique en Angleterre. | j.e.mcgowan via Flickr CC License by

Repéré par Leïla Marchand

 

Des chercheurs ont découverts une centaine de blocs enfouis dans le sol tout près du site principal.

Des archéologues ont découvert les restes d’un monument, enfoui environ un mètre sous terre, à seulement quelques kilomètres du site historique de Stonehenge, au Royaume-Uni. Grâce à un radar, ils ont détecté la présence d’une trentaine de pierres intactes, mesurant jusqu’à 4,5 mètres de hauteur, et les fragments d’une soixantaine d’autres.

Disposées ainsi il y a environ 4.500 ans, ces 90 énormes pierres formaient une«arène néolithique en forme de C, qui bordait une vallée et faisait face à la rivière Avon», décrit le Guardian.

Il se situe près du Durrington Walls, une grande enceinte néolithique, vraisemblablement complémentaire avec le site de Stonehenge, où des fouilles sont encore en cours.

Une « sorte d’arène rituelle»

«Ce que nous commençons à découvrir, c’est le plus grand monument de pierre préservé sous un talus qui n’ait jamais été découvert en Grande-Bretagne et peut-être même en Europe», se réjouit Vincent Gaffney, professeur à l’université de Bradford et archéologue en charge des recherches.

Que penser de ce nouveau site? 

«Nous présumons qu’il s’agit d’une sorte d’arène rituelle», avance-t-il.

Les pierres semblent aujourd’hui allongées, mais elles devaient se tenir debout, à l’origine. Elles auraient été délibérément enterrées, suppose The Independent:

«C’est un exemple dramatique de comment un site passe d’une religion à une autre.»

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Le Saviez-Vous ► La face cachée de 9 grands monuments


Chaque monument que l’homme a construit a leur histoire, des faits qui ne sont pas connus de tous, alors que ces oeuvres sont pourtant très célèbres
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La face cachée de 9 grands monuments

par Vanessa Hauguel

Majestueux, grandioses et uniques, les grands monuments tels que la tour de Pise ou la statue de la Liberté sont célèbres à travers le monde. Pourtant, si l’on croit les connaître, certains faits pourraient bien vous surprendre. Voici quelques anecdotes étonnantes sur 9 des plus grands monuments du monde.

Le Sphinx de Gizeh

célèbres monuments faits étonnants

La plupart des gens savent que le Sphinx de Gizeh, cette gigantesque statue près des grandes pyramides, n’a plus de nez. Celui-ci aurait été détruit par des vandales, il y a de cela des centaines d’années. Ce que certains ignorent cependant, c’est que le sphinx avait aussi une barbiche. Plusieurs archéologues estiment que celle-ci aurait été rajoutée des années après la construction initiale du monument. Le sphinx aurait donc porté une barbiche à la manière des pharaons. Un des fragments de cette énorme barbe en calcaire est d’ailleurs actuellement entreposé au British Museum, à Londres.

La tour de Pise

célèbres monuments faits étonnants

La tour de Pise n’est pas qu’un emblème de l’Italie. Accomplissement majeur en matière d’architecture lors de sa création en 1173, cette tour attire aujourd’hui les foules pour son inclinaison imprévue. Si la majorité de ses visiteurs savent que son affaissement est dû aux sédiments du terrain, peu d’entre eux savent que la tour a été construite sur une importante villa, elle-même érigée sur un cimetière  étrusque.

La Grande Muraille de Chine

célèbres monuments faits étonnants

Étant de loin la plus longue construction humaine à avoir vu le jour, la Grande Muraille est une des attractions les plus visitées. Construits pour protéger la Chine des envahisseurs, ses murs se devaient d’être solides. Certains seront donc étonnés de savoir que plusieurs sections de la muraille ont été édifiées avec du riz gluant, un mortier qui s’est avéré bien efficace.

La statue de la liberté

célèbres monuments faits étonnants

On connait tous ce fameux symbole d’espoir et de liberté offert en cadeau aux États-Unis  par la France et qui accueille des millions de visiteurs chaque année. Ce que vous ne saviez peut-être pas, c’est que la grande dame verte était couleur bronze dans ses premières années. Évidemment, avec l’oxydation de la couche de cuivre dont elle est recouverte, la statue a pris ces couleurs actuelles avec le passage du temps.

Le Washington Monument

célèbres monuments faits étonnants

Comme son nom l’indique, le Washington Monument est dédié à la mémoire de George Washington, le premier président des États-Unis. Du haut de ses 169 mètres, ce gigantesque obélisque semble déjà bien imposant. Pourtant, ce monument devait au départ mesurer plus de 180 mètres de hauteur. Il semble que les matériaux de construction n’ont pas permis un projet d’une telle envergure et que sa base s’effritait sous son propre poids. Aussi, à l’origine, celui-ci devait être érigé à un croisement précis entre la Maison-Blanche et le Capitole (à l’emplacement de l’actuel Jefferson Pier), mais le sol à cet endroit n’aurait pas pu supporter la structure.

Le mont Rushmore

célèbres monuments faits étonnants

Le mont Rushmore, cet énorme monument à l’effigie de Lincoln, Washington, Roosevelt et Jefferson, est un des lieux les plus iconiques des États-Unis. Plusieurs estiment que cette œuvre, construite sous la vision du célèbre sculpteur américain Gutzon Borglum, est restée inachevée puisque Borglum souhaitait aussi faire les bustes des présidents en plus de leurs visages. Ce que peu de gens savent, c’est que le sculpteur souhaitait également construire une chambre au cœur de la montagne. Cette chambre, nommée hall des archives, avait pour but d’abriter de nombreux documents tels que la déclaration d’indépendance. Un passage long de 24 mètres a effectivement été construit et son entrée se situe tout près des têtes.

Stonehenge

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Ce monument mégalithique, situé au sud de l’Angleterre, a été érigé des milliers d’années avant la naissance du Christ, mais les archéologues ont encore bien des choses à apprendre sur ce mystérieux site. Récemment, des chercheurs ont découvert que Stonehenge est bien plus vaste qu’ils ne le soupçonnaient; de nouvelles fouilles dévoilent que ce site renferme plusieurs autres monuments et structures de pierres. Ces nombreuses trouvailles laissent penser que le site était bien plus qu’un simple lieu de culte.

La tour Eiffel

célèbres monuments faits étonnants

Quand on pense à la ville de Paris, impossible de ne pas visualiser la Dame de fer. Cette tour de 324 mètres, construite par Gustave Eiffel pour l’Exposition universelle de 1889 est aujourd’hui considérée comme un trésor national. Pourtant, ce ne fut pas toujours le cas. Étonnamment, ce symbole français fut lourdement contesté durant sa construction. Artistes, journaux et citoyens se plaignaient de son apparence lugubre et de sa grandeur démesurée.

L’Empire State Building

célèbres monuments faits étonnants

célèbres monuments faits étonnants

Cet incontournable monument de New York est reconnu comme un joyau architectural, ayant longtemps détenu le titre du plus haut building. Toutefois, bien des histoires entourent cet immeuble iconique. Parmi celles-ci, plusieurs ignorent que deux autres magnifiques bâtiments se tenaient au même endroit avant sa construction, dont l’ancien Waldorf-Astoria, un luxueux hôtel.

Il faut savoir aussi que le bâtiment ouvrit ses portes au moment où la Grande Dépression frappait le pays et donc que la moitié de ses bureaux restèrent vides, ce qui lui valut le surnom d’Empty State Building (empty signifiant « vide »). Avec cette hauteur, plusieurs suicides ont bien sûr eu lieu. Le plus marquant fut peut-être celui d’Evelyn Francis McHale, une jeune femme de vingt-trois ans dont le beau visage resta intact malgré sa chute et son atterrissage sur une limousine. Sa fin tragique, considérée par certains comme le beau des suicides, inspira notamment une sérigraphie d’Andy Warhol…

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Le Saviez-Vous ► 20 grands mystères de l’histoire


Des mystères dans ce monde, il y en a beaucoup, que ce soit chez des civilisations anciennes, ou des faits plus récents, il existe des énigmes qui ne sont toujours pas expliquées. Certains de ces mystères font partis de légendes et on même inspiré certaines fictions au cinéma
Nuage

 

20 grands mystères de l’histoire

 

L’histoire de l’humanité recèle de nombreux mystères non résolus. Des mystères dont on cherche encore l’explication, mais qui ne nous laissent que des suppositions.

Du mystère de l’Atlantide à celui du manuscrit de Voynich, en passant par le triangle des Bermudes et l’homme au masque de fer, voici 20 grands mystères de l’histoire.

1. L’Atlantide: l’île fabuleuse

 

 20 grands mystères de lhistoire

Sur la photo, une gravure réalisée d’après une description du jésuite allemand et scientiste Athanasius Kircher (1602-1680) de la légendaire île d’Atlantide.

(Photo : Ann Ronan Pictures/Print Collector/Getty Images)

C’est le philosophe Platon qui, le premier, a évoqué ce lieu mythique qu’est l’Atlantide au 4e siècle avant Jésus-Christ. Celui qui est considéré comme le premier des philosophes y décrit une île gigantesque située près du détroit de Gilbraltar qui aurait abrité une civilisation florissante. Cette civilisation aurait disparu dans un mystérieux cataclysme.

Pour certains, le récit de Platon est une simple légende, d’autres croient que l’existence de cette île fabuleuse serait fondée sur des faits réels et expliquent qu’il pourrait s’agir de l’île grecque baptisée Théra ou Santorin, une île qui aurait été engloutie vers 1600 av. J.-C. par d’énormes tsunamis.

2. Les Amazones: le peuple des guerrières

 

 20 grands mystères de lhistoire

Sur la photo, La bataille des Amazones, par Anselm Feuerbach, 1873.

(Photo : cosmovisions.com)

Selon la mythologie grecque, les Amazones sont un peuple de guerrières résidant sur les rives de la mer Noire, même si d’autres historiens les situent en Asie Mineure ou en Libye.

Leurs premières traces remontent à l’Antiquité et correspondraient aux guerrières des peuples scythes et sarmates. La légende dit qu’elles avaient coutume de se couper le sein droit afin de pouvoir tirer à l’arc.

Les Amazones, dit-on, tuent leurs enfants mâles ou les rendent aveugles ou estropiés pour ensuite les utiliser comme serviteurs. Pour assurer la perpétuation de leur civilisation, elles s’unissent une fois par an avec les plus beaux hommes des tribus voisines.

Les Amazones auraient envahi deux contrées d’Asie Mineure et de Grèce. Elles auraient aussi affronté les troupes d’Alexandre le Grand entre -331 et -324. La légende veut qu’elles aient pris part à la guerre de Troie et que leur reine Penthésilée soit tombée amoureuse d’Achille.

3. Les menhirs de Carnac: le plus grand site mégalithique au monde

 

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Sur la photo, prise le 22 août 2014, des pierres de l’un des alignements mégalithiques de Carnac. (MIGUEL MEDINA/AFP/Getty Images)

En France, plus précisément sur la commune de Carnac, en Bretagne, sont alignés quelque 4000 menhirs et dolmens sur une surface couvrant près de quatre kilomètres.

On croit que ces grandes pierres, grossièrement façonnées et d’une hauteur variant entre quelques centimètres jusqu’à plus de six mètres, auraient été placées vers 4500 av. J.-C.

Dans chaque alignement, les menhirs sont placés par ordre croissant en direction de l’est. De nombreuses légendes et théories tentent de les expliquer : calendrier solaire, symbole de virilité, champ des morts ou culte des pierres…

Les plus récentes études datent ces alignements de menhirs du Néolithique, au début de la vie sédentaire.

Depuis 1991, le site est protégé et fermé au public en été, ouvert en hiver.

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L’arrangement des menhirs de Carnac, tel qu’il était au 19e siècle, à partir d’une image du révérend Samuel G. Green, publiée en 1878.

(Photo : Universal History Archive/UIG via Getty Images)

 

4. Stonehenge: le célèbre monument mégalithique

 

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Sur la photo, des visiteurs et des touristes autour de l’ancien monument de Stonehenge, le 2 mars 2012, dans le Wiltshire, en Angleterre. (Matt Cardy/Getty Images)

Le plus célèbre monument mégalithique au monde, dont le nom signifie « les pierres suspendues », fait l’objet de toutes les hypothèses depuis que s’y succèdent des générations d’archéologues.

Composé d’un ensemble de structures circulaires concentriques qui auraient été érigées entre -2800 et -1100 av. J.-C., il est situé à 13 km au nord de Salisbury, dans le sud de l’Angleterre.

Le monument forme un cercle de 30 mètres de diamètre. Tout autour se trouve un fossé de 103 mètres de diamètre avec des dizaines de puits qui auraient servi pour des crémations. Mais on ne connait pas vraiment à quoi servait le monument. Lieu de rassemblement tribal ? Calendrier géant ? Observatoire astronomique ?

La zone est un site archéologique d’envergure et attire près d’un million de visiteurs par année.

5. Les statues de l’Île de Pâques: des statues de roche volcanique

 

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Sur la photo, les statues géantes ou moai, de l’île de Pâques, aussi appelé Rapa Nui.

(Photo : Jeff Overs/BBC News & Current Affairs via Getty Images)

L’île de Pâques a été « découverte » le jour de Pâques 1722 par le Hollandais Jacob Roggeveen. Quelle a dû être sa surprise quand il est tombé sur la centaine de figurines humaines de 3 à 12 mètres de haut qui peuple l’île !

À son arrivée, l’île était habitée par des Polynésiens, mais ce ne sont pas eux qui ont réalisé ces énormes monuments mégalithiques. On croit que ces moai, comme sont appelées ces statues taillées dans de la roche volcanique, ont été réalisées au 10e siècle dans un but religieux par les Pascuans, un peuple qui aurait habité sur l’île avant les Polynésiens.

Mais la question de l’origine des statues laisse en réalité les scientifiques et les historiens sans réponse.

6. Le rongorongo: le deuxième mystère de l’île de Pâques

 

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Sur la photo, une tablette couverte de l’écriture rongorongo (ou kohau rongo rongo), provenant du parc national de Rapa Nui (sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995).

(Photo : DeAgostini/Getty Images)

L’île de Pâques, qui appartient au Chili, ne renferme pas que le mystère de ses statuts. On y a trouvé également de mystérieux glyphes écrits sur divers objets, qu’on a appelés système Rongorongo.

Plusieurs croient que ces glyphes sont une forme d’écriture ou de préécriture et seraient l’une des trois ou quatre inventions indépendantes d’écriture dans l’histoire de l’humanité.

Les glyphes sont indécodables et leurs messages, qui donneraient certainement des indices sur la civilisation qui a construit les statues, semblent perdus à jamais.

7. L’homme au masque de fer: le plus mystérieux des prisonniers

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Sur la photo du haut, une gravure du 17e siècle, représentant l’homme au masque de fer. (De Agostini Picture Library/De Agostini/Getty Images)

L’homme au masque de fer est l’un des prisonniers les plus célèbres de l’histoire. Le mystère qui entoure son existence, alimenté par les différents films et romans dont il a fait l’objet, n’a cessé d’exciter les imaginations.

On ignore pourtant encore, plus de 300 ans après sa mort, l’identité véritable de celui qui est devenu célèbre sous le nom de l’Homme au masque de fer. Ce que l’on sait, c’est qu’en 1679, un homme est emprisonné, on ne sait pourquoi, dans le château d’If, sur l’archipel du Frioul, près de Marseilles, en France. En 1698, cet homme est transféré à la Bastille où il mourra en 1703.

Personne n’a jamais vu son visage, car il était recouvert d’un masque de velours aux articulations de métal. Un aristocrate anglais ? Le fils de Louis XIV ? Son jumeau ? Molière ? D’Artagnan ? Un amant de la reine ? Ou encore Nicolas Fouquet, l’ancien surintendant du Roi ? Toutes les hypothèses sont possibles et leurs contraires aussi.

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Leonardo DiCaprio portant le masque dans l’une des scènes du film L’homme au masque de fer, réalisé en 1998.

Certains croient même que l’homme n’aurait été qu’un personnage inventé par Voltaire pour discréditer l’absolutisme monarchique d’alors. Le célèbre inconnu a été enterré sous le nom de Marchiali, ce qui ne nous avance guère.

 

8. L’inscription de Shugborough: la voie du Saint-Graal?

 

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Sur la photo, une diapositive montre le code vieux de 250 ans inscrit sur un monument à Shugborough, dans le Staffordshire, lequel, croit-on pointe vers le lieu où se trouverait le Saint-Graal. (MARTYN HAYHOW/AFP/Getty Images)

Quand on regarde de loin le monument du Berger érigé au 18e siècle, à Staffordshire, au centre de la Grande-Bretagne, on n’y voit rien d’autre qu’une réplique sculptée de la célèbre peinture de Nicolas Poussin, Les bergers arcadiens. Pourtant, si l’on s’approche, on remarque une curieuse suite de lettres : D-OUOSVAVV-M — un code que personne n’a jamais réussi à déchiffrer depuis 250 ans.

Personne ne sait d’où vient ce code, même si certains croient que c’est un indice laissé par les templiers pour retrouver le Saint-Graal.

Les plus grands esprits se sont penchés sur cette énigme, dont Charles Dickens et Charles Darwin. En vain.

9. La malédiction de Tecumseh: coïncidences ou réalité?

 

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Sur la photo, Tecumseh, chef des Shawnee. (Culture Club/Getty Images)

Tecumseh était le chef de la tribu des Shawnee, célèbre pour sa rébellion contre les États-Unis en 1810-1811 et sa participation à la guerre de 1812.

Quand il a finalement été battu par les Américains, Tecumseh aurait jeté un sort à tous les chefs d’États américains en leur prédisant une mort tragique chaque fois qu’une année se terminerait par « 0 ».

Malédiction ou pas, c’est un fait que sept présidents américains élus lors d’une année se terminant en « 0 » sont morts au cours de leur mandat. Trois sont morts de maladies : William Henry Harrison, élu en 1840, est mort d’une pneumonie ; Warren G. Harding, élu en 1920, est mort d’une attaque (ou d’un empoisonnement) et Franklin D. Roosevelt, élu en 1940, est mort d’une hémorragie cérébrale. Quatre ont été assassinés : Abraham Lincoln, élu en 1860, James A. Garfield, élu en 1880, William McKingley, élu en 1900 et John F. Kennedy, élu en 1960.

Deux autres présidents ont été victimes de tentatives d’assassinat : Ronald Reagan, élu en 1980, et George W. Bush, élu en 2000.

10. Le chiffre de Beale: la clé d’un trésor

 

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(Photo: Wikimedia Commons)

Le chiffre de Beale est une série de trois textes codés devant révéler le lieu où se trouve l’un des plus grands trésors cachés de l’histoire des États-Unis. Ce trésor serait à l’origine celui d’un homme mystérieux, un dénommé Thomas Jefferson Beale qui, en 1818, prospectait au Colorado et qui a laissé derrière lui un coffre contenant les trois textes et la promesse d’une clé à venir pour des déchiffrer, clé qui n’est jamais venue.

Des trois textes, seul le deuxième a été décodé. Fait intéressant, la Déclaration d’indépendance américaine s’est avérée être la clé du code, un fait encore plus intéressant quand on sait que Beale était aussi le nom de l’auteur de la Déclaration d’indépendance des États-Unis.

Le texte décodé révèle que le trésor est enterré à Bedford, en Virginie, mais le lieu exact, certainement caché dans l’un des deux textes non décodés, reste inconnu.

Des chasseurs de trésor continuent de hanter, souvent illégalement, la région de Bedford, armés de leurs pelles, depuis que l’héritier du chiffre a rendu l’histoire publique, dans l’espoir de réussir à décoder les deux chiffres restants.

11. Le triangle des Bermudes: le gouffre mystérieux

 

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(Photo : inmysteriam.com)

Le triangle des Bermudes est une zone maritime comprise entre la Floride, Porto Rico et l’archipel des Bermudes. Depuis le 19e siècle, l’endroit est le théâtre de disparitions inexpliquées de navires et d’avions. Le cas le plus célèbre est celui de cinq bombardiers qui, le 5 décembre 1945, ont quitté Fort Lauderdale, en Floride, pour ne jamais revenir.

Des vaisseaux portés disparus ont été retrouvés intacts, mais abandonnés, sans aucune trace de leurs occupants. Des dizaines de navires et d’avions ont péri, sans qu’on sache pourquoi, dans cette zone. De nombreux pilotes et navigateurs ont déclaré que leurs instruments devenaient fous dès qu’ils pénétraient dans la zone.

Les disparitions sont d’autant plus inexplicables que la plupart se sont produites alors que les conditions météo étaient optimales lors de leur dernier contact radio.

Des thèses de toutes sortes circulent pour expliquer le phénomène : des bulles de gaz aux extraterrestres, tout est bon pour tenter d’expliquer l’inexplicable, mais encore aujourd’hui, le mystère règne.

12. Le disque de Phaistos: l’un des plus grands casse-têtes

 

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Sur la photo, la face A du disque de Phaistos. Musée archéologique de Héraklion.

(Photo : Prisma/UIG/Getty Images)

Découvert par l’archéologue italien Luigi Pernier en 1908 dans le site du palais minoen de Phaistos, en Grèce, le disque est fait d’argile cuite et contient de mystérieux symboles qui représentent peut-être une forme inconnue de hiéroglyphes. On croit qu’il a été créé quelque part au cours du deuxième millénaire avant Jésus-Christ.

Les deux faces du disque sont gravées de 45 hiéroglyphes, avec des éléments mobiles dans une disposition en spirale, allant de l’extérieur vers le centre.

Certains historiens croient que les hiéroglyphes ressemblent aux symboles de linéaire A et linéaire B, deux types d’écriture utilisés autrefois dans la Crète ancienne. Le seul problème est que, si on a réussi à déchiffrer linéaire B, linéaire A reste encore un mystère à ce jour.

Résultat : le disque est l’un des plus grands casse-têtes archéologiques irrésolus.

13. Le manuscrit de Voynich: le plus mystérieux de tous les manuscrits

 

 20 grands mystères de lhistoire

(Photo : Universal History Archive/UIG via Getty images)

Le manuscrit de Voynich tient son nom d’un libraire et antiquaire américano-polonais Wilfrid M. Voynich, qui l’a acheté en 1912.

C’est un livre détaillé de 240 pages écrit dans une langue ou une écriture complètement inconnues. Ses pages sont pleines de dessins colorés d’étranges diagrammes, de situations bizarres et de plantes qui ne ressemblent à aucune espèce connue, ce qui ajoute au mystère du document et à sa difficulté de décryptage.

L’auteur est anonyme, mais le Carbone 14 a révélé que ses pages ont été faites quelque part entre 1404 et 1438.

Les théories ne manquent pas sur l’origine et la nature du manuscrit de Voynich. Certains croient que c’est une pharmacopée datant du début de la médecine moderne. Plusieurs des images d’herbes et de plantes suggèrent que c’est là le manuel d’un alchimiste. Le fait que plusieurs diagrammes semblent être d’origine astronomique, combiné aux dessins non identifiables, a aussi donné naissance à des théories qui proposent que le livre soit d’origine extraterrestre.

La plupart des experts s’entendent sur le fait que le livre n’est probablement pas un canular, étant donné le temps, l’argent et toute la concentration qu’il a fallu pour le créer.

Personne n’a encore réussi à décoder le manuscrit de Voynich, qui est considéré par les experts comme le plus intéressant et le plus mystérieux document jamais trouvé.

14. La malédiction de Toutankhamon: une histoire de vengeance

 

 20 grands mystères de lhistoire

 l’archéologue Howard Carter ouvrant le tombeau du roi Toutankhamon, près de Luxor, en Égypte, là où l’un des porteurs d’eau de Carter a trouvé l’entrée pour pénétrer dans le sanctuaire secret.

(Photo : Wikimedia / The New York Times archive)

Toutankhamon est un pharaon égyptien né en -1345 av. J.-C., mort à 18 ans. Le 4 novembre 1992, les Britanniques Howard Carter et Lord Carnarvon ont trouvé dans la Vallée des Rois, près du Nil, en Égypte, l’entrée d’une tombe souterraine dans laquelle se trouvait la chambre funéraire du jeune pharaon.

La tombe renfermait un incroyable trésor archéologique, dont le tombeau du jeune roi encore intact. Mais Lord Carnarvon meurt d’une terrible fièvre quelques mois plus tard, en avril 1923 et c’est le début d’un mythe : 26 autres personnes, parmi lesquels d’éminents égyptologues, trouveront la mort au cours des mois et des années subséquentes.

La cause de ses morts serait la fureur de Toutankhamon, déclenchée lors de l’intrusion dans le lieu sacré. Une théorie jamais prouvée, mais qui a formé la légende du pharaon.

Une autre théorie explique que ces morts seraient dues aux champignons toxiques qu’on aurait retrouvés dans les chambres funéraires.

 

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Le masque funéraire de Toutankhamon, au Caire, en Égypte.

(Photo : Godong/UIG via Getty Images)

 

15. Le monstre du Loch Ness: Ô monstre, es-tu là?

 

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Sur la photo, prise le 19 avril 1934, une vue du monstre du Loch Ness, près d’Inverness, en Écosse. (Photo : Keystone/Getty Images)

En 1934, le médecin colonel Robert Kenneth Wilson montre des photos qu’il déclare avoir prises du monstre qui vit dans un lac écossais, le Loch Ness. Les photos corroborent un récit qui avait fait la une des journaux en 1933, quand un couple avait raconté avoir aperçu dans ses eaux un animal gigantesque.

La légende de Nessie, le monstre du Loch Ness, est née au 6e siècle, quand un moine irlandais aurait affronté une bête alors qu’elle attaquait un homme qui traversait le lac.

Plus de 1000 personnes ont depuis affirmé avoir vu Nessie, même si, soixante ans après la publication des photos de Wilson, l’un de ses amis a révélé sur son lit de mort que Wilson et lui les avaient trafiquées.

Qui croire?

 

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Le Loch Ness à Inverness, en Écosse, le 16 avril 2014, depuis Fort Augustus.

(Photo : Jeff J Mitchell/Getty Images)

 

16. L’affaire Tamam Shud: un tout petit bout de papier

 

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(Photo : misterioteca.com)

L’affaire Tamam Shud est l’un des plus profonds mystères australiens. Tout a commencé en décembre 1948 quand on trouvé le cadavre d’un homme sur la plage de Somerton, à Adelaide, en Australie.

Tous les gouvernements du monde ont tenté d’identifier l’homme mort, sans succès. Il n’a jamais été identifié.

Pour ajouter au mystère, on a trouvé sur lui un petit bout de papier dans une poche secrète cousue à l’intérieur de ses pantalons. Sur le petit bout de papier était écrit « Tamam Shud », une expression qui signifie « fini » ou « terminé » et que l’on retrouve également  à la dernière page d’une collection de poèmes appelés Rubaiyat d’Omar Khayyam, un écrivain persan né en 1048 en Perse, l’Iran actuel.

Pour ajouter au mystère, on a aussi trouvé une copie des poèmes de Khayyam contenant un code gribouillé que l’on croit avoir été laissé par l’inconnu.

À cause du contenu des poèmes de Khayyam, bien des gens croient que le message est une note de suicide, mais n’a jamais été décodée, tout comme l’affaire.

 

17. Le signal «wow!»: directement de la constellation du Sagittaire

 

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(Photo : gracieuseté de OSU RO et NAAPO)

Une nuit d’été, en 1977, Jerry Ehman, un volontaire pour SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence), est devenu le premier homme à recevoir un message provenant d’un monde extraterrestre.

Ehman cherchait des ondes radio provenant d’un lointain espace, en espérant tomber par hasard sur un signal qui ressemblerait à un message envoyé par des extraterrestres intelligents quand, tout à coup, ses mesures se sont élevées.

Le signal capté par Ehman a duré 72 secondes, soit la plus grande période de temps pouvant être mesurée dans l’éventail d’ondes utilisées par Ehman. Le signal était fort et semblait provenir d’un endroit où aucun humain n’est jamais allé : près d’une étoile appelée Tau Sagittaire, dans la constellation du Sagittaire, à plus de 120 années-lumière.

Ehman a écrit « wow ! » sur l’imprimé original du signal, d’où son nom.

Malheureusement, toute autre tentative de localisation du signal a échoué, créant ainsi beaucoup de controverse et de mystère sur ses origines et sa signification.

18. Georgia Guidestones: manuel de survie de l’humanité?

 

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(Photo : Wikimedia Commons)

Les Georgia Guidestones (littéralement les Pierres-guides de la Géorgie), souvent surnommées le Stonehenge américain, sont un monument fait de six blocs de granite hauts de six mètres, qui a été érigé en mars 1980 dans l’état de la Géorgie, dans le sud-est des États-Unis. Le monument a été construit par une compagnie de granit à la suite d’une commande anonyme.

Dix commandements sont gravés sur les deux faces des quatre pierres verticales, et ce, dans huit langues : l’anglais, le russe, l’hébreu, l’arabe, l’hindi, le mandarin, le castillan et le swahili.

Sur la plaque du haut se trouvent des inscriptions en quatre langues anciennes. Un trou dans la pierre horizontale du haut indique quand il est midi. Un autre trou dans la colonne centrale laisse voir l’étoile Polaire et la plaque au sol donne des références astronomiques et parle de capsule temporelle enterrée. Aux équinoxes et aux solstices, le soleil se lève dans la fente de la colonne centrale.

Un coin du monument a été enlevé en 2009 puis remplacé en 2014 avec l’inscription « MM, 16, 20, 14, 8 JAM ».

On ne sait rien sur la raison de la construction des Georgia Guidestones ou à qui s’adressent les commandements qui proposent, entre autres, de maintenir la population à un demi-million de personnes et de laisser la place à la nature.

 

19. Krypto: la cryptographie en tant qu’art

 

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(Photo : elonka.com)

Kryptos est une sculpture conçue par l’artiste Jim Sanborn et le cryptographe Edward M. Scheidt, un retraité de la CIA, et installée depuis 1990 dans l’enceinte du siège social de la CIA, à Langley, dans l’état de Virginie.

Toute la surface de la sculpture est gravée de messages encodés. Seules trois des quatre sections gravées ont été décodées. Personne encore n’a réussi à résoudre le mystère de la quatrième section.

 

20. Le bourdonnement de Taos: un bruit que seuls quelques-uns entendent

 

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Sur la photo, un four traditionnel en adobe (brique de boue), dans le village de Taos, au Nouveau-Mexique.

(Photo : Wolfgang Kaehler/LightRocket via Getty Images)

La ville de Taos, au Nouveau-Mexique, est une petite communauté artistique qui abrite aussi son mystère, le Taos Hum, (bourdonnement de Taos). C’est qu’on y entend souvent un bourdonnement, comme celui que ferait un lointain moteur diesel.

Même si on le perçoit à l’oreille nue, les appareils de détection sonore n’ont jamais réussi à capter ce bruit qui est apparu pour la première fois au début des années 1990. Le phénomène n’a jamais été expliqué.

Parmi les différentes théories offertes pour expliquer le bourdonnement, on retrouve celle des hippies drogués, des expériences secrètes de contrôle des cerveaux du gouvernement ou des extraterrestres vivant dans les profondeurs de la Terre.

Joe Mullins, un professeur en génie à l’Université du Nouveau-Mexique, a mené une enquête auprès des résidents de Taos pour s’apercevoir qu’environ 2 % d’entre eux pouvaient détecter le bourdonnement. On a donc installé des détecteurs dans la maison de ces gens pour mesurer les sons et les vibrations, mais rien n’a jamais été détecté et le mystère de la provenance de ce bourdonnement n’est toujours pas résolu.

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