Le Saviez-Vous ► L’étonnante statistique sur les prénoms des soldats français tombés en 14-18


Comme le jour du Souvenir s’achève, voici une petite contribution. C’est le Parisien, un média Français a eu une curieuse idée d’établir une statistique sur les prénoms des soldats qui sont mort pour la France lors de la Première Guerre Mondiale. Ce qui est surprenant est les Mohammed et variantes qui sont plusieurs avoir connu la mort au combat. Les Jean et les Pierre sont bien sur tout en haut de la liste …
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L’étonnante statistique sur les prénoms des soldats français tombés en 14-18

 

Soldat français tenant un crâne humain sur un champ de bataille (photo non datée). © afp.

Le Parisien a étudié une importante base de données qui recense les soldats français morts au combat pendant la Première Guerre Mondiale et le résultat de cette étude est pour le moins surprenant.

On apprend ainsi que pas moins de 1717 Mohamed (et ses variantes) sont morts au front pendant la Grande Guerre. Le prénom figure dans la liste des 50 prénoms les plus touchés par le conflit côté français. Et si l’on se limite à la variante Ben Mohamed, on arrive au chiffre de 667, soit plus que les Martin (649) ou les Mathieu (572). Une grande majorité de ces Mohamed étaient nés en Algérie, ancienne colonie française.

Le Parisien ajoute que que 354 Giuseppe, 280 Antonio et 260 Giovanni sont morts pendant ces quatre années de boucherie. 154 Marie, 15 Jeanne, 12 Louise et 6 Marguerite – pour la plupart des infirmières – ont également été fauchées. Tandis qu’au sommet de la liste, on retrouve sans surprise les Jean (21.742 morts), les Pierre (16.138) et les Louis (15.460). Au total, près de 1,4 million de soldats français sont morts sur les champs de bataille de 1914 à 1918.

L’analyse du quotidien français a été établie à partir de site Memorial Genweb, une base de données créée par une association qui depuis 2000 recense les noms gravés sur les monuments aux morts.

https://www.7sur7.be

Le Saviez-Vous ► Amusantes et surprenantes, ces statistiques de 1909


Des statistiques prix en 1909 au Canada et aux États-Unis. Le prix de certains produits alimentaires, le nombre d’automobile, meurtre, et taxe et bien d’autres. Nous pouvons constater que les temps ont bien changé
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Amusantes et surprenantes, ces statistiques de 1909

 

Claude Bérubé

Essayiste, conférencier et blogueur

Voici quelques statistiques retrouvées de 1909. Nous sommes en 2016, donc 107 ans se sont écoulés …Je vous les présente sans autre cérémonie. Pour votre simple amusement. Ou pour un haussement d’épaules. Surtout pour se rendre compte comment tout peut évoluer en un siècle avec nostalgie pour les plus vieux et surprise pour les plus jeunes. Je ne peux garantir leur authenticité, mais il y a sûrement beaucoup de véracité. Je les imagine américaines, mais si proches des canadiennes.

  • La moyenne d’âge des hommes était d’environ 47 ans.
  • L’essence pour une Ford 1909 n’était vendue qu’en pharmacie.
  • Seulement 14% des maisons possédaient une baignoire.
  • Seulement 8% des maisons avaient le téléphone.
  • Il n’y avait que 8000 automobiles dans le monde entier et seulement 144 miles de route étaient pavés.
  • Dans presque toutes les villes, la limite de vitesse était de 10 miles à l’heure
  • La plus haute structure au monde était la Tour Eiffel.
  • Le salaire moyen aux États-Unis était de 22 cents l’heure.
  • Le salaire moyen des travailleurs américains était de 200 et 400 $ par année.
  • Un professionnel comptable pouvait gagner 2000 $ par an, un dentiste environ 2500 $, un vétérinaire entre 1500 et 4000 $ et un ingénieur mécanique 5000 $.
  • 95% des femmes accouchaient dans leur demeure.
  • 90% des médecins n’avaient pas d’éducation collégiale. Ils avaient plutôt fréquenté, ce qu’on appelait, une école médicale condamnée par les médias du temps et les gouvernements comme étant sous standardisée.
  • Le sucre se vendait 4 cents la livre.
  • On obtenait une douzaine d’œufs pour 14 cents.
  • La livre de café était à 15 cents.
  • La plupart des femmes ne se lavaient les cheveux qu’une fois par mois, et elles utilisaient soit du Borax ou du jaune d’œuf comme shampoing.
  • Le Canada a passé une loi défendant à toutes personnes pauvres d’entrer au pays.
  • Les cinq principales causes de décès étaient : la pneumonie ou l’influenza, la tuberculose, la diarrhée, maladie du cœur et attaque cardiaque.
  • Le drapeau américain n’avait que 45 étoiles.
  • Il n’y avait que 30 résidents à Las Vegas.
  • Les mots croisés, les canettes de bière et le thé froid n’avaient pas encore été inventés.
  • Il n’y avait pas de Fêtes des mères ni des pères.
  • Deux adultes sur dix ne savaient ni lire ni écrire.
  • Seulement 6% de tous les Américains avaient obtenu leur diplôme de secondaire.
  • La marijuana, l’héroïne et la morphine étaient vendues à la pharmacie du coin comme médicaments.
  • Les pharmaciens disaient que l’héroïne nettoyait la complexion, donnait de l’énergie au cerveau, activait et régulait l’estomac et les intestins et qu’enfin, c’était l’ange gardien de la santé.
  • 18% des domiciles avaient au moins un ou une domestique ou servante à plein temps.
  • Il n’y eut que 230 meurtres rapportés dans tous les États-Unis
  • 95% des taxes que nous payons aujourd’hui n’existaient pas en 1909.

On peut facilement imaginer que dans un siècle, on lira nos statistiques actuelles avec le même amusement.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

 

Le Saviez-Vous ► Ces statistiques qui ne veulent rien dire…


Les statistiques sont utiles s’ils sont fait avec rigueur, mais ceux qu’on voit souvent sur Internet ne sont pas toutes sérieuses. Un aliment qui peut guérir le cancer, un régime miracle, que certains faits augmentent les risques … sont des informations qui en réalité ne disent en réalité pas grand chose
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Ces statistiques qui ne veulent rien dire…

 

Ces statistiques qui ne veulent rien dire...

Savons-nous vraiment interpréter ces chiffres? Photo Fotolia

Dre Anonyme

 

«La baie d’açaï réduit la mortalité des cancers de 50 %!»

«Le vaccin Gardasil: 350 cas d’effets secondaires! Qu’attend le gouvernement pour le bannir?»

«Le Canada: 2e pays le plus heureux du monde»

«Avoir un compteur intelligent d’Hydro augmente le risque d’avoir un cancer de 30 %!»

Nous sommes constamment bombardés de chiffres et de statistiques. C’est un moyen efficace et accrocheur pour convaincre, pour vendre ou pour dissuader de façon «scientifique».

La majorité des gens n’ont pas besoin de grand-chose de plus que ces titres pour les convaincre.

Mais savons-nous vraiment interpréter ces chiffres? Voici quelques trucs pour ne pas tomber dans le panneau:

1- Tout est relatif. Un produit diminue la mortalité de 50 %? Mais quel était le taux de mortalité à la base, sans traitement? 2 décès sur 1 million? On aurait sauvé une vie. Et sur combien de temps? Sur 1 an? 10 ans? 50 ans? Une vie en 50 ans, quel remède miracle!

Il faut aussi prendre en compte la taille de l’échantillon utilisé. 350 cas d’effets secondaires, mais sur combien de vaccins donnés? Au Québec seulement, il y a eu plus de 900 000 vaccins Gardasil donnés (plus de 100 millions au niveau mondial). Vous auriez plus de chance de vous faire frapper par la foudre que d’avoir un effet secondaire et même là, avoir une rougeur à l’endroit où l’on a fait la piqûre, on peut considérer ça comme un effet indésirable.

2- Méfiez vous des critères difficilement quantifiables: degré de satisfaction, amélioration de l’humeur, sentiment d’appartenance, augmentation d’énergie. Ce sont des termes flous, qui ne sont pas comparables d’une personne à une autre. Ça relève plus du sondage d’opinion que de vraies études factuelles.

3- Attention aux rapprochements douteux. Par exemple, il y a les faux arguments des anti-vaccins.

«Depuis que le vaccin RRO se donne, il y a plus de cas diagnostiqués d’autisme! Comment t’expliques ça?!? »

Réponse: on a amélioré notre compréhension et nos outils diagnostics pour pouvoir mieux détecter l’autisme.

Ou sinon le questionnement suivant:

«Depuis les compteurs intelligents, on a recensé plus de cancers!»

Peut-être, mais prend-on en compte qu’il y a probablement 2000 autres facteurs, dont l’alimentation, le tabac, la pollution qui peuvent rentrer en compte?

Faire ces corrélations, c’est comme dire

 «Depuis la mise en marché des iPads, il y a une explosion d’intolérance au gluten! C’est sûrement la faute du iPad!»

4- Il faut toujours regarder la source des statistiques utilisées et le genre d’étude qui a été faite. Presque plus personne ne vérifie la véracité des choses, personne ne regarde si les études citées existent. Si demain je voulais publier que la coriandre causait 45 % de plus de cas de schizophrénie, je pourrais, sans que personne ne me contrôle. Soyez vigilants, ça prend plus de temps de recherche, mais au moins vous ne véhiculez pas de fausses informations.

Je n’ai rien contre les statistiques utilisées de façon rigoureuse. Les statistiques ne mentent pas et ont leur utilité. C’est l’interprétation qu’on leur donne qui peut être mensongère et utilisée pour manipuler les masses. Et ça, 100 % des gens devraient le savoir.

http://fr.canoe.ca/

Quand les hommes sont violés


Une féministe américaine qui se bat en autre contre les mythes du viol comme par exemple que les femmes violées l’ont fait exprès, s’est intéressée sur le viol des hommes qui à cause l’étonnement, de la perception face aux victimes des viols chez les hommes, les statistiques sont faussées. Car en parler, c’est démontrer sa faiblesse, et afficher sa honte devant tous. Le viol qu’il soit sur une femme ou un homme est inadmissible
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Quand les hommes sont violés

 

REUTERS/Pilar Olivares

Une nouvelle étude révèle qu’aux Etats-Unis les hommes sont souvent victimes d’agressions sexuelles, et que les femmes en sont souvent coupables.

L’an dernier, une surprenante statistique ressortait du National Crime Victimization Survey [enquête nationale sur les victimes de la criminalité]. Après avoir interrogé 40.000 foyers sur le viol et la violence sexuelle, l’enquête trouvait que 38% des victimes déclarées étaient des hommes.

Un chiffre tellement élevé qu’il avait poussé la chercheuse Lara Stemple à appeler le bureau des statistiques du ministère américain de la Justice (le BJS) pour voir s’il n’y avait pas eu erreur ou si la terminologie n’avait pas changé. Après tout, selon d’autres enquêtes antérieures, le pourcentage d’hommes victimes de viols et de violences sexuelles oscillait entre 5% et 14%. Mais non, se vit-elle répondre, ce n’était pas une erreur, même si les fonctionnaires furent bien incapables d’expliquer une telle augmentation, à part en imaginant un lien avec le scandale Jerry Sandusky, ancien entraîneur de football de l’université de Penn State, reconnu coupable d’abus sexuels sur de jeunes garçons.

La définition du viol ne doit pas se limiter aux femmes

 

Lara Stemple, qui travaille avec le Health and Human Rights Project [projet sur la santé et les droits de l’homme], au sein de l’UCLA, s’est souvent demandé si les violences sexuelles perpétrées sur des hommes n’étaient pas sous-déclarées.

La réforme pénitentiaire ayant été l’un de ses sujets de recherche, elle sait que si de telles violences sexuelles sont fréquentes en prison, elles ne sont pas incluses dans les statistiques nationales et générales sur le sujet. Lara Stemple a donc commencé à creuser les données issues d’enquêtes existantes, pour trouver que son intuition était bien justifiée.

Nous devons repenser nos positions sur la victimisation sexuelle

Lara Stemple

Le vécu des hommes et des femmes est «largement plus semblable que ce qu’on pourrait imaginer», explique-t-elle. Pour certains types de violences, hommes et femmes sont globalement à égalité.

Et Lara Stemple d’en conclure que nous devons «complètement repenser nos positions sur la victimisation sexuelle», notamment un schéma central voulant que les hommes soient toujours les coupables, et les femmes toujours les victimes.

L’agression sexuelle est un terme traversant le prisme des guerres culturelles, comme l’a déjà expliqué sur Slate Emily Bazelon, dans un article portant sur la terminologie du viol.

Des féministes avancent que la formule plus légaliste d’agression sexuelle place directement le phénomène dans le camp de la criminalité violente. Selon Emily Bazelon, il faut pourtant lui préférer le terme de viol, avec sa consonance définitivement plus brutale et le choc immédiat que provoque sa non-technicité. Mais elle admet aussi que le viol ne nous permet pas de concevoir des crimes dépassant le cadre étroit de notre imagination, en particulier quand des hommes en sont victimes. Elle cite ainsi un douloureux passage d’une tribune rédigée par le romancier et scénariste Rafael Yglesias et concernant, justement, le type de crime qui, selon les préoccupations de Lara Stemple, est par trop étranger et inconfortable pour être envisagé:

«Ce que je disais, quand une partie de moi-même éprouvait encore la honte de ce qui m’avait été infligé, c’est que j’avais été “violenté”, parce que l’homme qui s’était habilement amusé avec mon pénis de garçon de huit ans, qui l’avait mis dans sa bouche, qui avait pressé ses lèvres contre la mienne et essayé d’y enfoncer le plus profondément possible sa langue, ne m’avait pas analement violé. (…) Au lieu de définir précisément ce qu’il m’avait fait, je préférais parler de “violences”, espérant ainsi traduire ce qui m’était arrivé.

Evidemment, cela ne suffit pas.

Pour que les gens conçoivent et comprennent ce que j’avais enduré, il me fallait prendre le risque qu’ils en aient la nausée ou préfèrent partir en courant. Je devais être spécifique, précis, détaillé pour qu’en disant que j’avais été violé, les gens saisissent réellement ce que je voulais dire.»

Pendant des années et à des fins de collecte statistique, le FBI a défini le viol comme

«la connaissance charnelle d’une femme commise par la force et contre sa volonté».

Mais des instances locales se sont progressivement érigées contre cette définition genrée; en 2010, Chicago rapportait ainsi 86.767 cas de viol, en utilisant sa propre définition, plus générale, ce qui eut comme conséquence l’exclusion de ses statistiques par le FBI. En 2012, le FBI a finalement revu sa définition pour l’axer sur la pénétration, sans mention de femme (ou de force).

Un homme qui a une érection est-il forcément consentant?

 

Si l’on prend en compte la «contrainte à pénétrer», le nombre de victimes féminines et masculines est équivalent

Si le calcul des données actuelles n’est pas encore adapté à cette nouvelle définition, Lara Stemple décortique d’autres enquêtes nationales dans son dernier article, «La victimisation sexuelle des hommes aux Etats-Unis: quand de nouvelles données contrarient d’anciennes hypothèses», écrit en collaboration avec Ilan Meyer et publié dans l’édition du 17 avril de l’American Journal of Public Health.

L’une de ces enquêtes est la National Intimate Partner and Sexual Violence Survey de 2010, pour laquelle les CDC avaient inventé une nouvelle catégorie de violence sexuelle, la «contrainte à pénétrer». Cette définition inclut des victimes ayant été forcées à pénétrer quelqu’un avec des parties de leur propre corps, par la force physique ou la contrainte, ou quand la victime était ivre, droguée, ou autrement incapable d’exprimer son consentement.

Quand de tels cas sont pris en compte, les chiffres relevant de contacts sexuels non consentis sont fondamentalement équivalents entre les sexes, avec 1,270 million de femmes et 1,267 million d’hommes déclarant avoir été victimes de violences sexuelles.

La «contrainte à pénétrer» est une formule bizarre et qui n’évoque rien. Ce n’est pas non plus quelque chose que nous associons instinctivement aux agressions sexuelles.

Et si nos instincts nous trompaient? Nous pourrions penser, par exemple, que si un homme a une érection, c’est qu’il veut avoir un rapport sexuel, notamment parce que nous concevons les hommes comme des êtres sexuellement insatiables.

Mais imaginons qu’une telle logique soit aussi appliquée aux femmes… La simple présence de symptômes physiologiques associés à l’excitation n’indique pas, de fait, une véritable excitation, et encore moins une participation consentie. Ce que confirme le taux élevé de dépression et autres dysfonctionnements parmi les victimes masculines d’abus sexuels. A minima, cette formule corrige une évidente injustice.

Avec l’ancienne définition du FBI, ce qui est arrivé à Rafael Yglesias n’aurait été répertorié comme viol que s’il avait été une petite fille de 8 ans. Utiliser le terme de «contrainte à pénétrer» nous aide à comprendre l’hétérogénéité des traumatismes.

Les femmes violent aussi

Mais alors, qu’est-ce qui peut donc pousser les hommes à se déclarer subitement victimes de violences sexuelles? Le moindre acteur a une blague sur le viol en prison et les procès de crimes sexuels perpétrés contre des hommes sont encore rares. Mais les normes genrées sont en train de se distendre et cette évolution permet aux hommes d’admettre –si les termes de l’enquête sont suffisamment subtils et spécifiques– leur vulnérabilité.

Une récente analyse des données du BJS, par exemple, montre que 46% des victimes masculines l’ont été d’une personne de sexe féminin.

Le dernier élément scandaleux de l’article de Stemple et Meyer concerne les détenus, qui n’entrent pas du tout dans les statistiques générales. Ces dernières années, le BJS a commandité deux études portant sur les prisons pour adultes, les centres de détention et les établissements pénitentiaires réservés aux mineurs. Des enquêtes méthodologiquement excellentes parce qu’elles respectaient l’anonymat des participants au sein des établissements, tout en posant des questions très précises et explicites («Est-ce qu’un détenu vous a physiquement forcé à lui faire ou à vous faire une fellation?»). Les résultats de ces enquêtes vont à l’encontre de nos a priori. Ici, les femmes sont plus susceptibles d’être agressées par d’autres détenues, et les hommes par des gardiens, dont beaucoup de gardiennes.

Par exemple, dans les centres pour mineurs et pour les abus perpétrés par des membres du personnel pénitentiaire, 89% des cas concernent des garçons abusés par une femme. Au total, le nombre d’abus perpétrés sur des détenus est astronomique: 900.000 cas déclarés

La compassion n’a rien d’une ressource limitée

Lara Stemple

La question qui se pose désormais, dans un climat où les politiques et les médias tournent enfin les yeux vers les agressions sexuelles commises dans l’armée et sur les campus universitaires, est la suivante: ces nouveaux chiffres doivent-ils modifier nos débats nationaux sur le viol?

Lara Stemple est une féministe de longue date et sait parfaitement que les hommes se sont historiquement servis de la violence sexuelle pour dominer les femmes, ce qu’ils font d’ailleurs toujours dans la plupart des pays.

Dans cette perspective, son féminisme se bat depuis longtemps contre les mythes du viol –l’idée que si une femme est violée, c’est quelque part sa faute, ou qu’elle l’a cherché, d’une façon ou d’une autre. Mais cette logique doit aussi s’appliquer aux hommes. En faisant de la violence sexuelle touchant les hommes quelque chose d’aberrant, nous entravons la justice et nous alimentons la honte. De même, le débat sur les victimes masculines ne doit pas fermer celui sur les victimes féminines.

«La compassion», dit Lara Stemple, «n’a rien d’une ressource limitée».

Hanna Rosin

http://www.slate.fr

Le saviez-Vous ► Statistiques de la planète


Des statistiques qui démontre entre les causes naturelles et l’homme, c’est ce dernier qui fait le plus de dégât
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Statistiques de la planète

 

 

  • 20% des hommes consomment 80% des ressources de la planète.
  • Les dépenses militaires mondiales sont 12 fois plus élevées que l’aide au développement.
  • 5000 personnes meurent chaque jour à cause de l’eau insalubre.
  • 1 milliard d’hommes n’ont pas accès à l’eau potable.
  • 1 milliard de personnes ont faim.
  • Plus de 50% des céréales commercialisées dans le monde sont destinées à l’élevage et aux agrocarburants.
  • 40% des terres cultivables sont dégradées.
  • 13 millions d’hectares de forêt disparaissent chaque année.
  • Un mammifère sur 4, un oiseau sur 8, un amphibien sur 3 sont menacés d’extinction.
  • Les espèces s’éteignent à un rythme 1000 fois supérieur au rythme naturel.
  • Les trois quarts des ressources de pêche sont épuisées, en déclin ou à la limite de l’être.
  • La température moyenne des 15 dernières années a été la plus élevée jamais enregistrée.
  • La banquise a perdu 40% de son épaisseur en 40 ans.
  • Il pourrait y avoir 200 millions de réfugiés climatique avant 2050.

2012 in review


Milles merci pour être parmi ceux qui ont permis d’augmenter l’activité de mon blog grâce a vous en 2013 je vais dépasser mon millions de visites sous peu

Un merci particulier aux Européens  dont les Français qui y sont pour beaucoup sur cette grosse augmentation cette année

Merci encore .a tous.. !!!

Les lutins statisticiens de WordPress.com ont préparé le rapport annuel 2012 de ce blog.

En voici un extrait :

Environ 55.000 touristes visitent le Liechtenstein chaque année. Ce blog a été vu 520 000 fois en 2012. S’il s’agissait du Liechtenstein, 9 ans seraient nécessaires pour que chacun y accède, votre blog a été plus visité qu’un petit pays Européen!

Cliquez ici pour voir le rapport complet.

Obésité animale: un problème de poids


C’est épouvantable de faire un problème de santé chez l’homme, un problème pour les animaux .. Les chats qui restent a l’intérieur ont grand besoin de bouger et les chiens ont besoin de dépenser de l’énergie ,… et un chien doit aller dehors. C’est quoi cette manie de vouloir enfermer les animaux a tout prix
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Obésité animale: un problème de poids

 

Stewie suit un régime depuis le mois de décembre et a perdu près de 600g par mois depuis le début de son traitement.

PHOTO FOURNIE PAR LA PROPRIÉTAIRE DU CHIEN

Stéphanie Vallet
La Presse

Les statistiques parlent d’elles-mêmes: 50% de la population nord-américaine de chiens et de chats a un problème de surpoids, et 25% d’entre eux souffrent d’obésité chronique. Véritable enjeu de santé publique chez l’humain, l’obésité est considérée par de nombreux vétérinaires comme une épidémie chez nos compagnons à quatre pattes.

« La sédentarité de l’homme moderne et celle de ses compagnons vont de pair. L’humain montre son affection envers son animal en le nourrissant et se déculpabilise de le laisser seul toute la journée de la même manière», explique Yves Tarte, vétérinaire et chargé du développement professionnel chez Hills’s Pet Nutrition.

Pourtant, si votre compagnon ne semble jamais être rassasié et quémande sans arrêt de la nourriture, c’est que c’est dans sa nature.

«Le chien a un instinct de préservation, alors il se dit:  »Nourris-toi aujourd’hui, car demain tu n’auras peut-être pas de quoi manger ». Les gens font de l’anthropomorphisme et interprètent les repas comme des moments de plaisir. Résultat, 60 à 70% des chiens qui passent la porte de mon bureau sont en surpoids, se situant entre 7 et 9 sur une échelle où 9 indique un état d’obésité morbide», précise le docteur Sébastien Kfoury.

Outre l’aspect esthétique, le surpoids et l’obésité sont des facteurs aggravants ou déclencheurs de nombreuses pathologies comme l’arthrite, les blessures aux ligaments croisés, les maladies cardiaques, les cancers, le diabète, etc.

Accepter et agir

Pour de nombreux propriétaires, il est difficile d’accepter que son compagnon ait un problème de poids. Pourtant, il existe un moyen simple et efficace de savoir si c’est le cas: le test des côtes.

En effet si en passant la main sur les côtes de votre animal vous ne les sentez pas, c’est qu’il est temps de passer à la diète. Si les côtes et la colonne vertébrale sont difficilement palpables, que le creux de flanc n’est plus visible, on considère que le chien ou le chat est en excès de poids. Enfin, si une distension abdominale évidente est présente, alors votre compagnon est obèse.

Dès lors, la première étape sera de modifier son alimentation en lui donnant une nourriture «légère» dont la concentration en énergie et en lipides est diminuée, mais qui permet de couvrir tous ses besoins nutritionnels. Les fibres y sont souvent augmentées apportant ainsi un effet de satiété. Afin qu’il ne soit pas affamé et, par conséquent, ne réclame pas de la nourriture, il est indispensable de diminuer la ration très progressivement.

Dans certains cas, votre vétérinaire pourra vous prescrire un médicament pour lutter contre l’obésité de votre chien, comme le Slentrol.

«C’est un médicament qui donne à l’animal une impression de satiété. On l’utilise dans des cas extrêmes d’obésité morbide. Il permet d’instaurer un régime de perte de poids sans que l’animal ressente une faim atroce. Il est indiqué pour des animaux qui ont des problèmes à réguler leur satiété et dont les propriétaires ne sont pas capables de résister», explique Sébastien Kfoury, directeur des services vétérinaires de l’hôpital Rive-Sud et du Centre vétérinaire Laval.

L’exercice physique (30 minutes matin et soir) reste la clé de la lutte et de la prévention contre les problèmes de surpoids. Mais à un certain stade, certains animaux ne sont même plus capables de se déplacer.

«En physiothérapie, on va utiliser un tapis roulant sous l’eau. En une heure, l’animal peut perdre les calories d’une semaine. Puis, une fois la masse musculaire reconstruite, il pourra reprendre des marches à l’extérieur», précise le Dr Kfoury.

http://www.cyberpresse.ca

La face cachée des salons de bronzage


La photo montre comment le soleil (et salon de bronzage) affecte la peau invisible a l’oeil nue .. alors que quand les taches apparaissent il est urgent d’y voir. Le bronzage est un critère de beauté qu’on s’impose mais mieux vaut l’éclat naturel de la peau
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La face cachée des salons de bronzage

La face cachée des salons de bronzage

© Courtoisie

Geneviève Phénix a 31 ans. Elle fréquentait les salons de bronzage de 3 ou 4 fois par semaine entre 15 et 21 ans. À 24 ans, le verdict tombe, elle a un cancer de la peau, un mélanome.

Par Nathalie Rivard, chroniqueuse beauté pour Mlle.ca

On lui fait une biopsie, mais elle est restée avec une cicatrice. Elle est malgré tout retournée au salon de bronzage à deux reprises. En 2006, on lui diagnostique un autre mélanome, qui a pu être traité, mais elle a été chanceuse.

Son histoire n’est pas unique, car chaque année beaucoup de jeunes femmes comme elle reçoivent aussi un verdict de cancer de peau. C’est le cancer qui connaît la croissance la plus fulgurante depuis 1990, dont les cas ont presque doublé. La photo que vous voyez ci-dessus est le résultat d’une machine Photomaton UV utilisée par la Société canadienne du cancer pour montrer aux gens les dégâts que le soleil a causé à leur peau.

Saviez-vous qu’au Canada

  • On diagnostique un cancer de peau toutes les 7 minutes et qu’une personne en meure chaque heure?

    Il fauche donc plus de 205 nouvelles vies chaque jour et on a diagnostiqué 80 000 nouveaux cas en 2011 (et l’année n’est pas encore terminée).


  • L’exposition aux rayons UV dans les salons de bronzage avant l’âge de 35 ans augmente de 75 % le risque de développer un mélanome.

  • Presque tous les cas de cancer de la peau chez les jeunes de 18 à 29 ans sont dus au bronzage artificiel des salons de bronzage.

  • Les rayons UV des lits de bronzage sont de 5 à 15 fois plus forts que le soleil de midi.

Il faut donc repenser nos critères de beauté, comme quoi un visage et un corps bronzé sont synonymes de santé. Au contraire, mieux vaut éviter les salons de bronzage et protéger notre peau avant chaque exposition au soleil. Il est préférable d’avoir la peau plus pâle, mais en meilleure santé. Cela aura pris deux cancers pour que Geneviève réalise vraiment les dommages causés par le bronzage artificiel. Elle est maintenant convaincue qu’aller au salon de bronzage c’est comme se glisser dans son cercueil et jouer avec sa vie.

Ne faites pas partie des statistiques et protégez votre peau. C’est votre santé qui en dépend. Aidez-nous aussi à faire une différence dans la vie des jeunes filles en signant la pétition de la Société canadienne du cancer pour interdire les salons de bronzage aux moins de 18 ans.

p.s il semble que la date limite pour signer soit terminer … dommage qu’ils n’ont pas mit ce billet plus tot

http://fr.canoe.ca