Des excréments sur les écrans tactiles de McDonald’s


Cela faisait longtemps que je n’avais pas mis les pieds dans un McDo et leur aménagement avec les écrans tactiles pour passer des commandes est vraiment pitoyable et cela n’a pas améliorer du tout le service, c’est même pire. Enfin bref, les écrans tactiles sont des nids a microbes qu’il est vraiment mieux de se laver les mains avant de manger.
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Des excréments sur les écrans tactiles de McDonald’s

 

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Peut-être voudrez-vous porter des gants lors de votre prochaine visite chez McDo. Il semblerait que beaucoup d’écrans tactiles libre-service sur lesquels les clients sont invités à prendre leur commande contiennent des traces de… crotte.

Une enquête menée par le journal Metro au Royaume-Uni en collaboration avec le département de microbiologie de l’Université métropolitaine de Londres a révélé que TOUS les écrans testés dans huit succursales de la chaîne de restauration rapide présentaient des coliformes fécaux. Pensez au fait que c’est ce que les clients ont touché juste avant de manger. Probablement avec les mains, en plus. Miiiam…

 

HUFFPOST

«Nous étions tous surpris de la quantité de bactéries intestinales et fécales présentes sur les machines. Ces [bactéries] provoquent le type d’infections que les gens contractent dans les hôpitaux», a affirmé le Dr. Paul Matawele de l’Université métropolitaine de Londres.

Un écran étudié a aussi montré des traces de Staphylocoque, une bactérie pouvant causer une intoxication sanguine contagieuse responsable du syndrome du choc toxique. La bactérie Listeria, qui peut affecter les femmes enceintes et les personnes avec un faible système immunitaire, a aussi été trouvée pendant l’enquête, à la grande surprise des scientifiques.

McDonald’s qui a commencé à implanter son service de libre-service numérique au Québec dès 2015 affirme nettoyer ses écrans avec du désinfectant. Le Dr. Matawele suggère toutefois qu’il n’est pas assez puissant.

Il n’est pas exclu que d’autres chaînes utilisant le même type de dispositif que McDonald’s pour les commandes soient aux prises avec un problème d’exposition aux coliformes fécaux et à d’autres bactéries dangereuses.

Conseil d’ami : lavez-vous les mains avant d’engloutir votre Big Mac la prochaine fois.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Pourquoi il faut laver vos vêtements neufs avant de les porter


J’ai toujours aimé mieux lavé mes vêtements neufs avant de les porter, sans pourtant savoir vraiment pourquoi c’était mieux pour la santé. Je trouve que les explications sont très convaincantes.
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Pourquoi il faut laver vos vêtements neufs avant de les porter

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Question de bon sens, ne le faites pas forcément s’ils sont en soie.

Lorsque vous achetez un vêtement neuf, vous pensez sûrement que ce n’est pas grave de le porter directement, sans le laver, parce que seules quelques autres personnes l’ont essayé. Détrompez-vous.

D’après Philip Tierno, professeur de microbiologie et de pathologie à l’Université de New York, le nombre de gens qui ont essayé le chemisier ou la robe que vous avez décidé d’acheter serait bien supérieur à ce que vous imaginez.

« On ne parle pas seulement de quatre, cinq ou six personnes, mais de dizaines et même plus, si ce vêtement est resté en magasin pendant plusieurs semaines, voire un mois », explique-t-il.

Bien évidemment, ce chiffre dépend de divers facteurs, tels que la taille du magasin ou la vitesse à laquelle les vêtements se vendent. Mais est-ce que vous voulez vraiment porter un vêtement essayé par ne serait-ce qu’un seul inconnu?

Philip Tierno a mené des recherches au cours desquelles il a fait des examens sur des vêtements (hauts, pantalons, robes, maillots de bain, sous-vêtements, etc.) de grandes chaînes de prêt-à-porter et de boutiques de luxe pour y rechercher des bactéries et autres germes laissés par des clients qui les ont essayés sans les acheter. Sur certains, il a trouvé des norovirus, des bactéries telles que des streptocoques et des staphylocoques, et même des matières fécales.

Un risque d’infection

Tous ces germes sont déposés principalement de trois manières: par la peau, le système respiratoire (le nez et la bouche) et l’anus. Si vous touchez des vêtements contaminés par ces germes puis votre bouche, vos yeux ou votre nez, vous courez un risque.

Rassurez-vous, le risque de développer une infection sérieuse reste « très faible », ajoute-t-il.

Mais la possibilité existe, en particulier si vous avez des éraflures ou des coupures.

Germes mis à part, de nombreux vêtements sont aussi traités avec des agents chimiques et des colorants qui peuvent provoquer des irritations, ce qui vous donne une autre raison de passer vos vêtements neufs à la machine avant de les porter.

Le docteur Meghan Feely, une dermatologue qui travaille dans le New Jersey et à Manhattan, connaît bien les substances chimiques que l’on trouve sur les vêtements. Elle traite souvent des patients victimes de dermites de contact et les aide à déterminer l’origine de leurs rougeurs et autres irritations, y compris lorsqu’il s’agit de réactions allergiques.

Comment réduire les dangers

Elle confie au HuffPost que ces irritations peuvent apparaître dans les heures ou les jours qui suivent le contact avec les vêtements « lavés avec certaines lessives ou traités avec certains agents chimiques, colorants, résines ou agents tannants »

Par exemple, elle a traité des victimes d’allergies au formaldéhyde, substance utilisée pour créer des vêtements infroissables.

D’après elle, si la réaction est allergique, laver le vêtement peut aider, mais la meilleure solution est de ne plus le porter. Pour les autres réactions, certains produits chimiques seraient à éviter complètement ou bien nécessiteraient plusieurs lavages ou des lavages avec des produits spéciaux. C’est pourquoi il faut se renseigner sur les produits utilisés par les différentes marques.

Elle recommande également d’utiliser des lessives et assouplissants sans parfum ni colorant.

« Faites un cycle de rinçage supplémentaire pour bien rincer la lessive », conseille-t-elle.

Pour Philip Tierno, c’est en effet une bonne idée de passer les vêtements neufs à la machine ou de les faire laver à sec, en fonction leur nature:

« Bien évidemment, on ne vous dit pas de passer un vêtement de soie à la machine. Il faut faire preuve de bon sens. »

Le docteur Krista Lauer, directrice médicale nationale de Larada Sciences et des Lice Clinics of America (cliniques antipoux), partage ce point de vue, et ajoute que l’essayage de chapeaux et bonnets comporte également des risques: les poux, qui peuvent également se transmettre lorsqu’on essaye un chapeau porté par quelqu’un qui en avait.

Encore une fois, le risque de développer une infection sérieuse en essayant des vêtements n’est pas très élevé, mais il est facile de le minimiser. Lavez-vous les mains après un essayage, en particulier avant de manger, boire ou vous toucher le visage.

Vous porterez votre nouvelle tenue bien assez tôt. Et ce sera encore mieux sans une irritation pour l’accompagner.

Cet article, publié à l’origine sur le HuffPost américain, a été traduit par Léa Chalumeau pour Fast For Word.

https://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ► Microbes: 13 choses à savoir


Il y a les bons et les mauvais microbes. Il faut donc éviter de propager les mauvais, autant sur nous-même que sur les objets.
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Microbes: 13 choses à savoir

La meilleure défense contre les germes pathogènes

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La meilleure défense contre les germes pathogènes

Se laver les mains à l’eau et au savon au moins 20 secondes. Inutile de faire couler l’eau chaude, elle ne nettoie pas mieux que l’eau froide.

Ni eau ni savon?

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Ni eau ni savon?

Utilisez un désinfectant à l’alcool. Selon Jason Tetro, microbiologiste torontois et auteur du livre The Germ Code, un nettoyant qui contient de 62 % à 70 % d’alcool détruit presque tous les microbes sur la peau.

Certaines bactéries méritent d’être cultivées

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Certaines bactéries méritent d’être cultivées

M. Tetro recommande de manger des aliments riches en probiotiques comme la banane et l’asperge afin de nourrir les bactéries probiotiques de l’intestin, qui facilitent la digestion.

L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

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L’essentiel d’un réfrigérateur bien organisé

Des bactéries nocives comme la salmonelle peuvent contaminer des aliments prêts à manger, des fruits ou des légumes prélavés, par exemple, s’ils sont en contact avec d’autres plus dangereux comme les viandes et leur jus. Owen Chong, porte-parole de la santé publique à Toronto, suggère de ranger les viandes crues au bas du frigo, les fruits et légumes non lavés au milieu et les aliments prêts à manger sur le dessus pour réduire le risque.

Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

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Ne lavez pas le poulet avant de le faire cuire

Des germes pourraient être propagés par l’eau de rinçage. Pour éviter une éventuelle contamination, M. Chong recommande de découper et de préparer les volailles sur une planche et avec des ustensiles réservés à cet effet.

Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

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Privilégier les serviettes en papier dans les toilettes publiques

S’ils sont bons pour l’environnement, les sèche-mains le sont moins pour la santé, car ils mettent des quantités de microbes en suspension. Dans le cadre d’une expérience menée en 2014 à l’Université de Leeds, des microbiologistes ont découvert que la concentration de bactéries dans l’air est 27 fois plus élevée autour des sèche-mains qu’aux environs des distributeurs d’essuie-mains.

Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

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Ce ne sont pas les sièges des toilettes publiques qui sont le plus à craindre

… mais bien les poignées et les éviers. M. Tetro conseille d’utiliser une serviette en papier pour ouvrir les portes.

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Les microbes aiment particulièrement les brosses à dents

Si vous ne vous rappelez plus quand vous avez changé de brosse à dents, il est temps de le faire. Lorsque la cuvette des toilettes reste ouverte, il peut se former une pellicule de coliformes fécaux sur la brosse, explique M. Tetro. Abaissez toujours le couvercle et rincez votre brosse à l’eau chaude pendant cinq secondes avant de vous en servir.

Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

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Utiliser les essuie-tout désinfectants de la bonne façon

Une étude effectuée à l’Université de Cardiff, au pays de Galles, en 2015 a démontré qu’ils peuvent propager des superbactéries comme le staphylocoque résistant à la méticilline et le C. difficile. En utilisant un essuie-tout par surface, vous éviterez de répandre des microbes.

Irradiez vos torchons

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Irradiez vos torchons

D’après un article publié en 2006 par le Journal of Environmental Health, il suffit d’une ou deux minutes dans un four à micro-ondes pour exterminer plus de 99 % des germes.

Enlever toujours vos chaussures

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Enlever toujours vos chaussures

Des chercheurs ont déterminé qu’en moyenne 421 000 bactéries différentes recouvrent nos chaussures. Laissez-les donc à la porte.

Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

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Les avantages d’une brassée à l’eau chaude

« Un lave-linge rempli de sous-vêtements remue un million de bactéries E. coli », déclare le microbiologiste Charles Gerba.

Son équipe de recherche recommande de laver à l’eau chaude (au moins 60 °C) et au javellisant.

Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

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Les microbes aiment également les téléphones cellulaires

Nos téléphones stockent plus que des données. En 2011, des chercheurs britanniques en ont examiné 390 et ont découvert que la surface d’un appareil sur six portait des traces de matière fécale. Jason Tetro suggère d’essuyer quotidiennement chaque téléphone avec une serviette désinfectante pour réduire le risque d’infection.

Tiré de RD.ca : 13 Things You Didn’t Know About Germs

http://selection.readersdigest.ca/

5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique


C’est surtout des femmes qui peuvent souffrir du syndrome du choc toxique, mais les hommes aussi sont visés. Le fait d’avoir un corps étranger dans le corps tel que tampon hygiénique, coupes menstruelles, éponges cervicales, diaphragmes et capes peut avoir des conséquences graves, quoique rares. Cependant un syndrome du choc toxique peut aller jusqu’à l’amputation et peut-être mortelle
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5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique

5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique

5 choses à savoir sur le syndrome du choc toxique

La mannequin américaine Lauren Wasser, qui interpelle le grand public depuis 2012, risque de perdre sa deuxième jambe. En cause, l’utilisation d’un tampon hygiénique.

Malgré une hausse du nombre de cas au cours des années 1970, le syndrome du choc toxique était passé aux oubliettes ces dernières décennies. Jusqu’au jour où la mannequin américaine Lauren Wasser, en octobre 2012, découvre être atteinte de ce syndrome et devoir subir une amputation de la jambe droite. En cause, un tampon hygiénique.

Depuis, elle interpelle le grand public afin de sensibiliser les consommatrices au sujet de la composition toxique des tampons. Aujourd’hui, elle annonce que sa jambe gauche va probablement être amputée aussi. Son combat devrait se concrétiser en une nouvelle loi aux Etats-Unis, qui sera examinée en mai 2018. Mais en quoi consiste exactement cette maladie ? Voici quelques informations à retenir à ce sujet :

La cause

Le syndrome du choc toxique est une complication liée à une infection bactérienne. Le plus souvent, il s’agit d’un type de staphylocoque qui peut fabriquer des toxines et déclencher ainsi une réaction excessive du système immunitaire, qui essaye de venir à bout de l’infection. Le problème ne vient donc pas du tampon hygiénique en lui-même, qui n’est qu’un vecteur. Des cas de choc toxique ont également été observés après l’utilisation de coupes menstruelles, éponges cervicales, diaphragmes et capes. Il suffit qu’un corps étranger infecté entre dans le corps pour le déclencher. D’ailleurs, les hommes peuvent aussi en souffrir.

Les symptômes

Les premiers signes peuvent se manifester par des petits boutons ou une sensation d’évanouissement. Mais lorsque l’inflammation se propage, l’organisme réagit. La fièvre monte d’un coup, et la hausse des cellules immunitaires peut provoquer un choc. Résultat : les organes lâchent un par un.

La prévalence

Dans la plupart des cas les bactéries staphylocoques qui rentrent en contact avec l’organisme humain n’ont aucune conséquence. C’est pourquoi le syndrome du choc toxique reste une complication très rare. En 2016, les autorités sanitaires américaines ont compté un total de 323 cas, dont 26 décès, rapporte le site Popular Science.

Le traitement

En temps normal, les antibiotiques sont très efficaces pour soigner les personnes souffrant d’un syndrome du choc toxique. Mais la résistance des bactéries à ce type de traitement commence à poser problème : le nombre de décès provoqués par le syndrome du choc toxique est en constante augmentation. Si le diagnostic est confirmé, les chances de survie dépendent donc de la rapidité de la prise du traitement, ainsi que de son éventuelle efficacité en cas de résistance du microbe.

La prévention

Peu importe le type de tampon que vous utilisez, pensez à le changer toutes les 4 à 6 heures, et optez pour la capacité d’absorption la plus faible. Pensez à bien vous laver les mains à chaque fois que vous insérez une protection périodique interne. La nuit, une serviette hygiénique sera plus adaptée.

Auteur:  Elena Bizzotto

http://www.santemagazine.fr/

L’emballage alimentaire de demain


Un nouvel emballage alimentaire qui a tout pour être intéressant développé par des étudiantes à l’École Polytechnique de Montréal. Il est biodégradable, conserve les aliments plus longtemps et serait antibactérien contre des bactéries telles que E. coli, salmonella, listeria, staphylocoque. De plus, grâce à cet emballage, il y aura sans doute moins de gaspillage
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L’emballage alimentaire de demain

 

Le bioplastique produit dans un laboratoire de Polytechnique

Le bioplastique produit dans un laboratoire de Polytechnique Photo : Radio-Canada/Charles Contant

Des emballages moins polluants et capables de conserver les aliments plus longtemps. Voilà la petite révolution écologique que fomentent, dans leur laboratoire, deux ingénieures en génie chimique de Montréal.

Un texte de Jean François Bouthillette, des Années lumière

À première vue, cette pellicule transparente n’a rien de spécial. Souple, mince, elle fait le même son qu’un sac de plastique ordinaire quand on la manipule.

Mais ce bioplastique à base de chitosan, un produit tiré des carapaces de crustacés, est plein de promesses. Beaucoup moins polluant à produire et biodégradable, il est aussi capable de tuer les bactéries dangereuses et de prolonger la durée de vie des aliments.

En laboratoire, les chercheuses ont pu démontrer que la viande emballée dans leur film de chitosan pouvait être conservée une semaine de plus que dans un emballage ordinaire.

Ce qui empêche le produit de se conserver longtemps, c’est le développement de bactéries. Donc si on arrive à éliminer les bactéries, on augmente la durée de conservation. C’est exactement ce que fait ce bioplastique. Mounia Arkoun, finissante au doctorat en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal

Mounia Arkoun, finissante au doctorat en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal

Mounia Arkoun, finissante au doctorat en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal Photo : Radio-Canada/Charles Contant

Cet emballage du futur est le fruit du travail de deux étudiantes au doctorat en génie chimique de l’École polytechnique de Montréal, Nury Ardila et Mounia Arkoun. Leurs recherches se poursuivent. Elles s’apprêtent à mesurer l’effet de leur ChitoPack – c’est le nom qu’elles lui ont donné – sur d’autres aliments comme le lait, les fruits et le fromage. Elles tentent aussi d’améliorer certaines propriétés mécaniques du bioplastique, comme sa résistance.

L’industrie alimentaire est très intéressée, évidemment. Mais au-delà des profits liés à une meilleure conservation, le ChitoPack présente aussi un grand intérêt pour la santé et l’environnement.

Avec notre emballage, on peut éviter des maladies, en tuant les bactéries comme la salmonella ou l’E. coli. Et aider à diminuer la pollution par les plastiques qui ne sont pas biodégradables. Nury Ardila, finissante au doctorat en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal

La pellicule de chitosan est « active » : sa composition chimique lui permet d’éliminer les bactéries qui se développent à la surface des aliments. La viande emballée peut ainsi être conservée une semaine de plus.

La pellicule de chitosan est « active » : sa composition chimique lui permet d’éliminer les bactéries qui se développent à la surface des aliments. La viande emballée peut ainsi être conservée une semaine de plus. Photo : Radio-Canada/Charles Contant

C’est la composition chimique du chitosan qui lui confère ses propriétés antibactériennes. Il s’est montré très efficace pour éliminer des pathogènes parfois présents dans les aliments : E. coli, salmonella, listeria, staphylocoque… Des emballages actifs à base de chitosan pourraient ainsi réduire le nombre de cas d’infection et d’intoxication dus aux aliments contaminés, qui se chiffrent par milliers annuellement au Canada.

Doit-on s’inquiéter d’avaler de ce produit qui interagit avec nos aliments? Non, répondent les chercheuses, qui soulignent que l’innocuité du chitosan est établie depuis longtemps. Si des tests restent à faire, le chitosan ne semble d’ailleurs modifier ni le goût, ni la couleur, ni la texture des aliments.

À base de… carapaces de crevette

Les emballages de plastique ordinaire sont polluants à produire et persistent longtemps dans l’environnement. Le ChitoPack, lui, est beaucoup plus vert. Essentiellement composé de déchets organiques, il a aussi l’avantage d’être biodégradable.

Le chitosan est fait de carapaces de crustacés comme la crevette, réduites en poudre puis traitées pour en éliminer pigments, minéraux et protéines allergènes.

Le chitosan est fait de carapaces de crustacés comme la crevette, réduites en poudre puis traitées pour en éliminer pigments, minéraux et protéines allergènes. Photo : iStock

D’abord, des carapaces de crustacés sont réduites en une poudre : la chitine. C’est le matériau de structure de l’exosquelette de tous les arthropodes.

Des traitements éliminent ensuite pigments, minéraux et protéines responsables des allergies aux fruits de mer, puis rendent cette poudre soluble dans l’acide acétique – du vinaigre. On confectionne alors une solution de chitosan, visqueuse, qui se transforme en pellicule de bioplastique quand on fait s’évaporer l’acide.

Nury Ardila, finissante au doctorat en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal

Nury Ardila, finissante au doctorat en génie chimique à l’École polytechnique de Montréal Photo : Radio-Canada/Charles Contant

Lutte contre le gaspillage

C’est là un autre intérêt du ChitoPack qui tient à coeur aux deux chercheuses. Elles soulignent que si le gaspillage alimentaire est un problème à l’échelle mondiale, il est particulièrement présent chez nous, au Canada.

À l’échelle mondiale, environ le tiers des aliments destinés à la consommation humaine sont gaspillés. En prolongeant la durée de conservation des aliments, l’emballage actif pourrait contribuer à régler le problème.

À l’échelle mondiale, environ le tiers des aliments destinés à la consommation humaine sont gaspillés. En prolongeant la durée de conservation des aliments, l’emballage actif pourrait contribuer à régler le problème. Photo : iStock

À l’échelle mondiale, environ le tiers des aliments destinés à la consommation humaine sont gaspillés. C’est 1,3 milliard de tonnes d’aliments perdus par année, dont 20 % de la viande, 30 % des céréales et près de la moitié des fruits et légumes.

Dans les pays industrialisés, le gaspillage alimentaire par les consommateurs équivaut à lui seul à plus de 220 millions de tonnes par année – soit l’équivalent de toute la production alimentaire nette de l’Afrique subsaharienne.

En améliorant la durée de conservation des aliments, des emballages actifs pourraient contribuer à régler le problème.

http://ici.radio-canada.ca

Votre Smartphone peut-il vous donner la gastro ?


Depuis le temps, on le sait que les smartphones, tablettes, claviers sont des nids des bactéries, mais portons-nous vraiment attention aux risques de contamination si on néglige de nettoyer ces objets ?
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Votre Smartphone peut-il vous donner la gastro ?

 

Téléphones, tablettes, claviers... Pensez à bien les nettoyer !

Téléphones, tablettes, claviers… Pensez à bien les nettoyer !

Photo:REX/SIPA/MONTAGE METRONEWS

SANTÉ – Votre téléphone est peut-être devenu votre meilleur ami, il ne vous veut pas que du bien. Véritable nid à microbes, il convient de le nettoyer régulièrement pour éviter les maladies saisonnières… ou pire.

Vous avez bien compris que pour éviter la gastro et la grippe, se laver les mains très régulièrement est indispensable. Vous avez aussi pris l’habitude de vous désinfecter les mains en sortant du métro ou de détourner la tête quand quelqu’un tousse à proximité.

Mais vous méfiez-vous d’un objet tellement essentiel dans votre quotidien qu’il ne vous quitte quasiment jamais ? Oui, votre smartphone. Plusieurs études se sont penchées sur le problème, dévoilant à chaque fois des résultats pour le moins inquiétants. A tel point que Blackberry réfléchirait à développer un téléphone antibactérien pour le personnel hospitalier.

► 10 fois plus de staphylocoques dorés que dans les toilettes

Après avoir passé au microscope 30 tablettes, 30 téléphones and 30 claviers d’ordinateur de bureau, l’association de consommateurs britannique Which a par exemple relevé 600 unités de staphylocoques dorés sur une tablette, et jusqu’à 140 unités sur un téléphone, tandis qu’une cuvette de toilettes en contient généralement moins de 20.

► Quelles maladies risque-t-on ? Gastro, acnée, septicémie…

Les staphylocoques sont des bactéries naturellement présentes dans l’environnement mais qui peuvent causer des infections alimentaires (provoquant vomissements, diarrhées), des conjonctives, otites ou encore pneumonies. En cas de complications, ils peuvent provoquer une septicémie, une infection générale de l’organisme très grave. Sinon, un téléphone sale peut aussi vous donner de l’acné…

http://www.metronews.fr/

Un pansement qui détecte les infections


Ce pansement est encore au stade expérimental, mais il est prometteur pour détecter des infections telles que : E.coli, staphylocoque … Il pourrait aussi donc être utilisé en cas de brûlures, blessures graves, et même comme pansement après une opération
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Un pansement qui détecte les infections

 

Un pansement qui détecte les infections

En présence de bactéries, le pansement devient fluorescent.Capture d’écran Gentside

    Même la plus petite des plaies peut constituer une menace importante pour notre organisme. En effet, quelle que soit sa taille, elle reste une rupture de la barrière que constitue notre peau. Elle peut alors servir de porte d’entrée à tout type de micro-organismes capables de provoquer des infections.

C’est pourquoi il faut être vigilant lorsqu’on se blesse, bien que les infections ne soient pas toujours facilement détectables. C’est pour résoudre ce problème que des scientifiques britanniques ont créé un nouveau dispositif: un pansement capable de signaler quand une plaie est infectée.

«La détection précoce d’infection au niveau de la plaie peut considérablement améliorer les soins et les résultats cliniques pour les patients», expliquent les chercheurs.

Leur invention a été dévoilée dans une étude publiée par la revue ACS Applied Materials & Interfaces en octobre dernier.

DES MICROBES QUI COOPÈRENT

Selon l’équipe dirigée par le Dr. Toby Jenkins de l’Université de Bath, toutes les plaies ont tendance à être colonisées par les bactéries, y compris des espèces pathogènes. Lorsque le nombre de ces populations est réduit, le système immunitaire parvient le plus souvent à les éliminer. Toutefois, il arrive que la quantité de bactéries devienne trop importante pour que l’organisme puisse réagir.

«Nous pensons que cette transition se produit généralement plusieurs heures, si ce n’est davantage, avant que les symptômes cliniques ne deviennent évidents», explique le Dr. Toby Jenkins repris par Technology Review.

Ces micro-organismes coopéreraient et fabriqueraient une substance afin de se défendre ensemble contre le système immunitaire.»

Avec une densité de population élevée, le film de bactéries se mettrait à produire des toxines», a précisé Jenkins. C’est là que le pansement nouvelle génération entre en jeu.

Le dispositif imaginé par les scientifiques britanniques est constitué d’un matériau semblable à un gel contenant des minuscules vésicules. Ces structures sont elles-mêmes chargées d’une teinture non-toxique et fluorescente qui va réagir en présence de bactéries. Pour cela, les capsules imitent l’aspect de la membrane cellulaire.

Ainsi, les toxines bactériennes s’y attaquent comme elles le feraient pour des cellules normales, ce qui provoque la libération de la teinture. Une fois en contact avec le gel environnant, cette substance devient fluorescente, signalant la présence des bactéries. Selon ses concepteurs, le pansement fonctionne avec les micro-organismes les plus fréquemment responsables d’infection.

BIENTÔT DES TESTS SUR L’HOMME

L’invention a été testée en laboratoire et a montré des résultats prometteurs avec différentes bactéries dont Escherichia coli et le staphylocoque doré. Le pansement a changé de couleur avec succès à la suite d’un contact avec un bio-film d’espèces pathogènes. Il est à l’inverse, resté intact lorsqu’il s’agissait de bactéries non-pathogènes.

Le Dr Jenkins et ses collègues pensent que leur dispositif ouvre la voie à  une grande variété d’applications médicales. Il pourrait notamment aider à la prise en charge des brûlures, des blessures où le risque d’infection est particulièrement important, notamment chez les enfants. Le pansement pourrait aussi servir pour les soins post-opératoires.

Toutefois, le pansement devra encore passer par de nombreux tests avant d’être réellement utilisé: pour l’heure, aucun essai n’a été mené chez l’homme. Si tout se passe comme prévu, les scientifiques pensent pouvoir démarrer les essais cliniques d’ici 2018.

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Un nouveau-né meurt après avoir attrapé un feu sauvage


Je n’aurais jamais cru que le virus qui se cache dans un feu sauvage peut tuer un nouveau-né. Il est donc préférable de s’abstenir de donner des baisers et de se laver les mains avant de toucher un bébé s’il y a présence de feu sauvage
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Un nouveau-né meurt après avoir attrapé un feu sauvage

 

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BRISBANE, Australie – Un nouveau-né est décédé parce qu’il a contracté le virus de l’herpès après avoir été embrassé par une personne avec un feu sauvage, selon des médecins de Brisbane en Australie.

La petite Eloise Lampton est née en bonne santé le 1er novembre à l’hôpital Mackay, en Australie, a rapporté le Daily Mail. Elle est morte 24 jours plus tard dans les bras de ses parents, Sarah Pugh et Douglas Lampton.

L’enfant aurait été infectée par le virus de l’herpès simplex, alors qu’elle se trouvait encore à l’hôpital, dans les jours qui ont suivi sa naissance.

Pourtant, le bébé se portait bien lorsqu’il est rentré à la maison avec ses parents, mais elle a rapidement perdu un kilo dans la semaine suivant sa naissance et sa santé s’est rapidement détériorée.

«Au début, les médecins pensaient que c’étaient un problème relié à l’alimentation», a expliqué sa mère au Daily Mail.

La petite a donc été admise aux soins intensifs à l’hôpital de Brisbane, où elle a été placée sur une machine qui la maintenait en vie.

«Tout a été si vite. En quelques heures sa santé s’est tellement dégradée que les médecins nous ont dit que sa vie était en danger», a raconté Sarah Pugh.

C’est alors qu’ils ont appris que leur fille avait contracté le virus de l’herpès simplex.

«Le virus aurait été transmis par le biais d’un feu sauvage. Ils ont cru que cela venait de moi, mais j’ai été testée négative. Nous n’avons reçu aucun visiteur à l’hôpital, nous ne savons vraiment pas d’où cela peut provenir», a ajouté la mère au quotidien australien.

Les parents de la petite Eloise s’accrochaient à l’espoir que leur enfant pourrait malgré tout s’en sortir, lorsqu’on leur a appris qu’elle avait aussi contracté une infection à staphylocoques et qu’il n’était plus possible de la sauver.

«Elle avait une lésion au cerveau et ses organes ne fonctionnaient plus», a dit Sarah Pugh.

L’enfant a alors été débranchée de la machine qui la maintenait en vie, et elle est morte peu de temps après.

«Je suis sous le choc. Je suis dévastée. Mon bébé était en bonne santé lorsqu’elle est née. J’espère seulement que sa mort prématurée conscientisera les autres parents aux dangers que peut représenter un simple feu sauvage», a ajouté la mère.

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Mode : une créatrice utilise des bactéries pour créer des vêtements


Personnellement, je me demande si par mauvaise manipulation par erreur bien sûr ou une étape oubliée dans le processus de son travail ne peut pas devenir un danger. Je ne comprends pas la technique, mais il faut quand même avouer que c’est assez original
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Mode : une créatrice utilise des bactéries pour créer des vêtements

 

INSOLITE – L’artiste Anna Dumitriu a pris l’habitude d’utiliser un bien étrange matériel pour ses créations: des bactéries!

Et pas n’importe lesquelles. Anna Dumitriu a choisi les bactéries les plus meurtrières, responsables de milliers de morts chaque année. Parmi elles, on trouve notamment celle de la tuberculose.

Que ce soient des robes ou des couvertures, les créations d’Anna Dumitriu sont toutes cousues avec des souches de microbes.

Rassurez-vous cependant, aussi effrayant que tout cela puisse paraître les œuvres de l’artiste ne sont pas dangereuses. Les souches utilisées sont d’abord stérilisées avant d’être incorporées dans le tissu. C’est-à-dire qu’elles ont été rendues inopérantes (donc non mortelles) avant utilisation.

La démarche artistique d’Anna Dumitriu est avant tout de montrer les rapports étroits qu’entretiennent les humains avec les bactéries. Elle a d’ailleurs eu l’idée d’imprégner une couverture d’une souche de staphylocoques dorés le jour où elle a découvert qu’elle en avait dans son nez. Pourquoi? Tout simplement pour décrire le fossé entre la réalité scientifique et la manière dont en parlent les médias.

Des robes infectées

Les modèles proposés par Anna Dumitriu sont variés. Si on a des couvertures pleines de staphylocoques dorés, on a aussi des robes, comme la VRSA Dress. Cette dernière est née de la volonté de l’artiste de montrer l’évolution de ces microbes. De sa souche la moins dangereuse, comme celle qui avait infectée Anna, à la plus résistante qui demeure insensible aux antibiotiques.

 

robe antibiotique

Même le look de cette robe n’est pas anodin. Son style sixties rend hommage à l’année 1960, celle où le professeur Patricia Jevons a découvert la résistance du staphylocoque doré aux antibiotiques.

Les créations d’Anna Dumitriu

La VRSA Dress

Textiles Infectés

Avec l’aide de scientifiques et d’artistes, Ann Dumitriu crée des vêtements imprégnés de bactéries

Robe Bactéries

 

tissu infesté de Chromobacterium violaceum

Le Chromobacterium violaceum est une bactérie produisant un antibiotique, qui pourrait être utilisé dans le traitement de certains cancers.

Anna Dumitriu

Couverture staphylocoques dorés

http://www.huffingtonpost.fr

Un nouvel antibiotique venu de l’océan


Il y a de plus en plus d’infections qui autrefois était facilement guérissable, mais qu’avec le temps sont devenues résistantes aux antibiotiques. Il semble que la mer pourra donner un répit avec la découverte de bactéries marines qui pourraient venir a bout de certaines infections résistantes
Nuage

 

Un nouvel antibiotique venu de l’océan

 

L’anthracimycine, un nouveau composé chimique aux propriétés antibiotiques remarquables, a été découvert dans des microorganismes vivant au large des côtes de la Californie et s’avérerait efficace contre des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques connus.

Les chercheurs avancent que l’anthracimycine pourrait être employée contre l’anthrax, une bactérie qui peut être utilisée comme arme biologique, et le SARM, une bactérie multirésistante très commune au sein de la population.

Contexte

Les antibiotiques sont des molécules naturelles ou semi-synthétiques fabriquées par les champignons et les bactéries pour éliminer les microbes concurrents. Ils sont largement utilisés dans le domaine médical pour lutter contre les infections, depuis leur découverte à la fin des années 1920.

La médecine assiste depuis quelques années à l’émergence de bactéries multirésistantes aux antibiotiques. C’est en raison de mutations génétiques spontanées que les bactéries deviennent résistantes à l’un ou l’autre des différents mécanismes d’attaque des antibiotiques. Ce phénomène, véritable impasse thérapeutique, rend le succès du traitement des infections de plus en plus aléatoire.

Cette réalité inquiète les professionnels de la santé, particulièrement en milieu hospitalier, où des bactéries multirésistantes sont à l’origine des infections nosocomiales.

Lauren Paul et William Fenical, deux des principaux chercheurs qui ont participé aux travauxLauren Paul et William Fenical, deux des principaux chercheurs qui ont participé aux travaux Photo :  Scripps Institution of Oceanography

Le composé découvert par l’équipe américaine a été extrait de bactéries de type Streptomyces (Actinobactéries) présentes dans les sédiments de l’océan Pacifique. Les échantillons ont été prélevés près de la côte de Santa Barbara, en Californie.

William Fenical, premier auteur de l’étude et chercheur à l’Institut d’océanographie Scripps à San Diego, explique que c’est la structure de l’anthracimycine qui en fait un composé si différent des autres classes d’antibiotiques.

« La découverte de nouveaux composés chimiques est en fait très rare. Mais ces travaux s’ajoutent à plusieurs autres qui montrent que les bactéries marines sont uniques des points de vue génétique et chimique. »— William Fenical, professeur à l’Institut d’océanographie Scripps à San Diego

Des tests en laboratoire ont montré que l’anthracimycine pouvait venir à bout de l’anthrax et du SARM. La découverte laisse à penser que les océans, dont les profondeurs demeurent pour la plupart inexplorées, regorgent de ressources de la sorte qui pourraient être utiles à la médecine.

Les résultats sont publiés dans la revue allemande Angewandte Chemie.

Qu’est-ce que le SARM?

Le Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline (SARM) est une infection bactérienne qui résiste aux antibiotiques de type méthicilline. Ce staphylocoque, parfois tout simplement appelé « staphylocoque doré » ou S. aureus, est une bactérie commune que l’on trouve généralement sur la peau de personnes en bonne santé. Si le staphylocoque doré pénètre dans le corps, il peut par contre causer des infections cutanées légères, telles que des furoncles ou des boutons, ou des infections graves, comme une pneumonie ou une bactériémie.

On utilise couramment la méthicilline pour traiter les infections dues au staphylocoque doré. Bien qu’elle soit très efficace dans le traitement de la plupart de ces infections, certaines souches de S. aureus ont développé une résistance à la méthicilline et ne meurent plus au contact de cet antibiotique, d’où l’expression Staphylococus aureus résistant à la méthicilline ou SARM.

Les centres hospitaliers demeurent toujours la principale source d’infection au SARM

(Source: Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail)

http://www.radio-canada.ca