Les rideaux d’hôpitaux sont des nids à bactéries


Ce n’est vraiment pas surprenant. Les rideaux d’hôpitaux sont là pour un peu d’intimité, mais ils ne sont lavés aussi souvent que la literie, ni désinfectés comme les lits après chaque patient. C’est un problème qu’il faut prendre au sérieux. Car les bactéries trouvé sur ces rideaux sont très résistantes aux antibiotiques
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Les rideaux d’hôpitaux sont des nids à bactéries

 

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Les malades en sont pourtant entourés.

Les rideaux qui séparent les lits des malades dans de nombreux hôpitaux sont censés protéger leur intimité, mais ils pourraient bien menacer leur santé : ils sont souvent porteurs de bactéries résistantes qui peuvent ensuite contaminer les patients, selon une étude publiée vendredi.

Un total de 1500 prélèvements a été réalisé sur ce genre de rideaux pour cette étude, et des bactéries multirésistantes ont été détectées dans plus d’un cas sur cinq. Fréquemment, les patients étaient porteurs de la même bactérie que celle détectée sur leur rideau.

« Ces agents pathogènes peuvent survivre sur ces rideaux et, potentiellement, se transférer sur d’autres surfaces et sur les patients. Dans la mesure où ces rideaux sont utilisés partout, c’est un problème mondial », a affirmé l’une des auteurs de l’étude, Lona Mody, docteur et chercheuse à l’université du Michigan.

Les résultats de cette étude, qui doit être prochainement publiée dans une revue médicale, doivent être présentés dans le cadre du Congrès européen de microbiologie clinique et maladies infectieuses, qui a lieu de samedi à mardi à Amsterdam.

L’étude a porté sur six centres de soins infirmiers du Michigan. Au total, les chercheurs ont recueilli 1500 échantillons sur des rideaux de 625 chambres, d’abord lors de l’admission des patients puis périodiquement, jusqu’à six mois plus tard s’il s’agissait d’un séjour prolongé.

Les prélèvements ont été réalisés sur le bord des rideaux, là où ils sont le plus fréquemment touchés.Résultat : 22 % de ces échantillons étaient positifs à des bactéries multirésistantes.

Les rideaux d'hôpitaux sont des nids à

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Dans le détail, près de 14 % étaient contaminés à des entérocoques résistant à la vancomycine, plus de 6 % à des bactéries à Gram négatif résistantes, et près de 5 % à un staphylocoque doré résistant à la méticilline, autant de bactéries potentiellement mortelles.

Dans près de 16 % des cas, les patients étaient porteurs de la même bactérie que le rideau de leur chambre. Et à chaque fois que des patients étaient porteurs d’entérocoques résistant à la vancomycine et de staphylocoques dorés résistant à la méticilline, leur rideau l’était aussi.

Selon l’étude, les bactéries sont probablement passées du patient au rideau, mais l’inverse est « certainement possible », a affirmé la Dr Mody à l’AFP.

Elle juge que d’autres études sont nécessaires pour déterminer si ces rideaux sont effectivement une source de contamination bactérienne pour les patients.

« On réalise de plus en plus que l’environnement hospitalier joue un rôle important dans la transmission de pathogènes », a-t-elle ajouté. « Les rideaux sont souvent touchés avec des mains sales et sont difficiles à désinfecter ».

« Les pratiques varient d’un hôpital à l’autre, mais souvent, ces rideaux sont changés tous les six mois ou lorsqu’ils sont visiblement sales », a-t-elle ajouté.

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Dragon du Komodo: un antibiotique miracle dans le sang


La recherche de nouveaux antibiotiques et de médicaments antimicrobiens se tourne vers les reptiles et le dragon de Komodo semble être une piste à suivre par le fait qu’ils sont quasi immunisé contre les infections.
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Dragon du Komodo: un antibiotique miracle dans le sang

 

Depuis une dizaine d'années, des chercheurs américains analysent le sang de... (Photo archives Agence France-Presse)

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MATHIEU PERREAULT
La Presse

Depuis une dizaine d’années, des chercheurs américains analysent le sang de divers reptiles à la recherche d’antibiotiques. Ces animaux archaïques vivent dans des milieux riches en pathogènes, mais souffrent rarement d’infections. Leur dernière trouvaille : un antibiotique miracle isolé dans le sang du dragon de Komodo.

LA DURE VIE DES REPTILES

Pourquoi chercher des antibiotiques dans le sang de reptiles ? 

« Il est connu depuis assez longtemps que leurs propriétés particulières, notamment la capacité de faire repousser un membre arraché, reposent en grande partie sur leur résistance aux infections », explique Barney Bishop, biologiste de l’Université George Mason, en Virginie, qui a publié plusieurs études sur le sujet. « Le dragon de Komodo utilise même des bactéries pathogènes présentes dans sa salive pour tuer ses proies. C’est dire à quel point il est résistant aux infections. »

UN CANDIDAT

Le système immunitaire du dragon de Komodo est archaïque, reposant sur une immunité innée et non acquise, comme nos anticorps qui reconnaissent les pathogènes auxquels ils ont déjà été exposés (c’est le principe de la vaccination).

« Il a beaucoup de peptides antimicrobiens, petites protéines ayant des capacités immunitaires, notamment en modulant l’inflammation, dit M. Bishop. Nous en avons isolé 48 dans le sang du dragon de Komodo, que nous avons ensuite synthétisés et testés sur des pathogènes humains. L’un d’entre eux est particulièrement intéressant, il semble favoriser la recroissance de la peau et combattre les infections cutanées. »

Des résultats prometteurs ont été obtenus avec une souris transgénique qui est utilisée pour étudier les infections cutanées humaines ; il faudra toutefois cinq ans pour les premiers essais cliniques humains, donc au moins 10 ans pour que soit commercialisé une crème ou un gel à base de peptides de dragon de Komodo, selon Monique van Hoek, collaboratrice de M. Bishop à George Mason. À noter : il existe aussi une immunité innée chez l’humain.

LES ALLIGATORS AUSSI…

Le groupe de George Mason avait préalablement étudié les alligators, isolant 45 peptides antimicrobiens, dont huit ont été testés.

« Nous avons eu des résultats intéressants pour deux des peptides contre le staphylocoque doré et la bactérie Pseudomonas aeruginosa, dit M. Bishop. Mais les peptides avaient finalement des liens imprévus entre eux, ils fonctionnaient en combinaison. Alors nous nous sommes tournés vers le dragon de Komodo. »

… ET LE SERPENT TAÏPAN

Le serpent australien Oxyuranus microlepidotus, appelé aussi « taïpan », est le serpent terrestre le plus venimeux au monde. Mais outre du venin, sa salive contient également un peptide antimicrobien relativement gros, prometteur contre les membranes protégeant certaines bactéries de leurs ennemis, ont découvert des chercheurs de Singapour en 2007. Ils ont testé ce peptide antimicrobien, appelé omwaprin, sur des souris, et il s’est révélé non toxique. Depuis, d’autres équipes, notamment en Inde, ont tenté de déterminer pourquoi l’omwaprin fonctionnait parfois comme antimicrobien.

POUR L’ARMÉE

Les recherches du laboratoire de Barney Bianthrax). shop ont été financées par la Defense Threat Reduction Agency, agence de recherche du département de la Défense des États-Unis (DTRA).

« L’objectif pour eux est de trouver de nouvelles manières de traiter les infections associées aux blessures sur le champ de bataille, précise M. Bishop. Nous les avons joints au départ car nous pensions que certains peptides antimicrobiens de reptiles pourraient être utiles contre la maladie du charbon (La DTRA a la responsabilité de la recherche antiterroriste. »

UNE STRUCTURE-VEDETTE

En étudiant les peptides antimicrobiens des reptiles, l’équipe de George Mason a découvert une structure particulièrement intéressante qui semble plus efficace que les autres.

« Il s’agit de peptides hélicoïdaux, relativement petits, avec seulement quelques dizaines d’acides aminés, et chargés positivement, dit Monique van Hoek. Ça pourrait être intéressant pour le développement de médicaments antimicrobiens. On pourrait copier cette structure au lieu d’utiliser directement les versions synthétiques des peptides antimicrobiens de reptiles. Mais il faut comprendre pourquoi cette structure est particulièrement toxique pour les pathogènes. »

DES DRAGONS BIEN TRAITÉS

Barney Bishop a tenu à préciser qu’il ne prenait qu’une goutte de sang des dragons de Komodo et des alligators.

« C’est l’équivalent d’une tête d’épingle. Une fois que nous avons identifié les peptides antimicrobiens, nous les synthétisons pour les tester. Alors nous n’avons qu’un impact minime sur les animaux. »

Les reptiles testés par l’équipe de George Mason habitent la ferme d’alligators de St. Augustine, en Floride, zoo fondé dans les années 20 et qui, depuis près d’un demi-siècle, collabore avec l’Université de Floride pour des recherches sur la cinquantaine d’espèces de reptiles qu’elle abrite.

http://www.lapresse.ca

12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques


Les antibiotiques sont très utiles pour soigner des infections, mais à trop les utiliser, nous sommes confrontés avec des bactéries qui résistent et deviennent des superbactéries.
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12 «superbactéries» contre lesquelles il faut développer de nouveaux antibiotiques

 

AFPQC  |  Par Agence France Presse

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié lundi une liste de 12 familles de bactéries contre lesquelles elle juge urgent de développer de nouveaux antibiotiques, en raison des risques que font peser leurs résistances aux traitements actuels.

« Cette liste a été établie pour essayer d’orienter et de promouvoir la recherche-développement de nouveaux antibiotiques », explique l’institution des Nations unies, qui veut empêcher la résurgence de maladies infectieuses incurables.

Le risque est jugé « critique » pour trois familles de bactéries: les Acinetobacter, les Pseudomonas et les entérobactéries (dont l’E.coli), résistantes y compris aux antibiotiques les plus récents, dits de dernier recours, et à l’origine de la plupart des infections graves en milieu hospitalier.

« La résistance aux antibiotiques augmente et nous épuisons rapidement nos options thérapeutiques. Si on laisse faire le marché, les nouveaux antibiotiques dont nous avons le besoin le plus urgent ne seront pas mis au point à temps », a alerté Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale à l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation.

L’OMS classe six familles d’agents pathogènes en « priorité élevée », dont le staphylocoque doré, les salmonelles et l’Helicobacter pylori (la bactérie responsable notamment des ulcères de l’estomac), du fait de leur résistance à plusieurs types d’antibiotiques.

Trois autres familles de bactéries sont elles placées en « priorité moyenne »: le pneumocoque, qui peut conduire à des pneumonies et des méningites, l’Haemophilus influenzae, responsable d’infections comme les otites, et les Shigella spp., cause d’infections intestinales telles que la dysenterie.

En septembre, une étude britannique affirmait que les bactéries résistantes pourraient « tuer jusqu’à 10 millions de personnes par an d’ici 2050, soit autant que le cancer ».

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Votre serviette de bain est-elle absolument dégoûtante?


On utilise plusieurs fois la serviette de bain et nous laissons quelques microbes et des peaux mortes, sans compter que la plupart des gens, ne ferme pas le couvercle des toilettes quand il tire sur la chasse d’eau, alors imaginez ce qui peut atterrir sur votre serviette.
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Votre serviette de bain est-elle absolument dégoûtante?

 

Votre serviette de bain est-elle absolument dégoûtante?

Imaginez tout ce qui peut se retrouver sur votre serviette de douche…Photo Fotolia

Votre serviette de bain – humide, chaude et pleine de peaux mortes – est un incubateur idéal pour les microbes qui s’y trouvent. Voilà pourquoi un microbiologiste estime que vous ne devriez l’utiliser au maximum que trois fois avant de la laver.

Et encore là, cela est seulement applicable si vous la laissez sécher entièrement après chaque utilisation.

Lorsque vous vous essuyez à l’aide d’une serviette, celle-ci récupère les microbes et des cellules mortes de votre peau. Gorgée d’eau, le tissu devient un lieu parfait pour que les microbes croissent en se nourrissant de vos résidus cellulaires.

Toutes sortes d’organismes, de champignons, fluides corporels et autres contaminants provenant de l’environnement (de la toilette, par exemple), peuvent également s’y retrouver et y croître.

Selon le professeur Philip Tierno, interrogé par le site Business Insider, la plupart des microbes qui se trouvent sur votre serviette ne devraient pas vous rendre malade, puisqu’ils proviennent de votre propre corps.

Toutefois, et particulièrement pour ceux qui partagent leur serviette, certaines bactéries auxquelles vous n’êtes pas habituellement exposés peuvent y aboutir. Le professeur Tierno cite l’exemple du staphylocoque doré (Saphylococcus aureus) qui cause parfois des furoncles, des boutons ou même une infection.

À retenir:

«S’il y a une odeur qui provient de la serviette, peu importe là où il y a des odeurs, cela signifie que des microbes prolifèrent, alors elle devrait être lavée», a affirmé le professeur Philip Tierno au Business Insider.

Hygiène : comment votre vieux matelas peut vous rendre malade


Il y a tout un monde dans un matelas et plus il est vieux, plus il y a des substances indésirables qui s’y logent et peuvent nous rendre malades
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Hygiène : comment votre vieux matelas peut vous rendre malade

 

Hygiène : comment votre vieux matelas peut vous rendre malade

© Thinkstock

Une équipe de chercheurs britanniques vient de révéler ce qu’on pouvait trouver dans un matelas âgé de plus de 8 ans. Et ça fait (très) peur.

Notre matelas, on a un peu tendance à l’oublier. On dort dessus depuis des années, on le recouvre de draps-housses, on le retourne de temps en temps… Mais on n’a jamais pensé à le changer. Pourtant, selon une récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Salford (Royaume-Uni) au profit de la marque de matelas Dreams, le meilleur compagnon de nos nuits est aussi… un nid à bactéries.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont scruté à la loupe une dizaine de vieux matelas – âgés de plus de 8 ans. Et le résultat fait (vraiment) peur. En vrac, ils y ont trouvé : des molécules issues de produits cosmétiques, des restes de nourriture (microscopiques, évidemment), des champignons (17 espèces ont été recensées), des peaux mortes (accrochez-vous : 4 kg de peaux mortes par matelas, à la condition que celui-ci ait plus de 10 ans d’âge !) ainsi que diverses bactéries fécales, génitales, orales et intestinales, parmi lesquelles le staphylocoque doré et E.Coli.

Un matelas trop âgé est donc mauvais pour notre santé – et pas seulement au niveau du dos. D’autant plus que les experts estiment qu’on y passe en moyenne un tiers de notre vie ! Asthme, allergies, intoxications : le risque est bien réel. Et si on s’engageait à revoir toute notre literie avant l’année 2016 ?

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Quand le corps réserve de mauvaises surprises


Dans le corps, certaines affections se cachent, il se peut qu’ils restent à jamais terrer dans un recoin, mais aussi peuvent sortir tout d’un coup sans avertissement
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Quand le corps réserve de mauvaises surprises

 

Certaines maladies se terrent dans l’organisme et se manifestent de façon innattendue. Voici trois de ses affections et des mesures que l’on peut prendre pour s’en protéger.

 

Certaines maladies se terrent dans l’organisme et se manifestent de façon innattendue. Voici trois de ses affections et des mesures que l’on peut prendre pour s’en protéger.

Le Zona

Longtemps considéré comme une maladie d’aînés, le zona n’épargne plus les jeunes.

« Cela semble attribuable à notre mode de vie trépidant. Un stress accru neutralise presque le système immunitaire », fait observer la dermatologue Julia Carroll.

Et un zona précoce comporte des risques additionnels pour la santé. Une étude publiée dans Neurology indique en effet que les personnes qui ont souffert de zona alors qu’elles étaient âgées de 18 à 40 ans sont 74 % plus à risque d’avoir dans l’avenir une crise cardiaque.

Manifestations et symptômes

Le plus souvent, des cloques apparaissent d’un côté du corps, sous forme de petites boursouflures ou d’éruptions rouges qui provoquent des démangeaisons ou de la douleur. L’affection est souvent accompagnée de symptômes de type grippal (fièvre, fatigue, frissons, douleur, maux de tête, etc.).

Ce dont il s’agit

Le zona est causé par le virus varicelle-zona, le même que celui de la varicelle. Inactif dans les tissus nerveux des personnes qui ont eu la varicelle, il peut se réactiver des années après sous forme de zona. (Les personnes qui n’ont jamais eu la varicelle ne peuvent pas être atteintes du zona.)

Prévention et traitement

« Ne pas avoir eu la varicelle est la forme la plus simple de protection contre le zona, commente la Dre Carroll, mais les personnes qui ne l’ont pas eue devraient se faire vacciner. »

Aussi, l’exercice, une alimentation saine et une bonne gestion du stress, en favorisant le maintien d’un système immunitaire fort, minimisent les risques. Les personnes de 50 ans et plus peuvent demander à leur médecin de leur administrer un vaccin contre la varicelle-zona. Il ne constitue pas une garantie absolue contre la maladie, mais il en réduit la gravité si elle se manifeste. Si on pense être atteinte de zona, on consulte un médecin le plus tôt possible. Un médicament antiviral peut empêcher la reproduction du virus, mais il faut le prendre dans les 72 heures suivant l’apparition des symptômes. Un traitement précoce peut accélérer la guérison et atténuer le risque de complications, notamment des infections cutanées, des problèmes neurologiques, des pertes de vision et des douleurs qui persistent après la disparition de l’éruption cutanée.

Les infections au staphylocoque doré

Le staphylocoque doré est la bactérie qui cause le plus d’infections graves et de décès d’origine infectieuse en Amérique du Nord. Le plus souvent, elle entraîne des atteintes cutanées mineures, mais des complications graves peuvent survenir : une pneumonie à staphylocoques ou une endocardite (inflammation de la paroi des valves du cœur).

Manifestations et symptômes

Le staphylocoque doré peut entraîner des infections s’il s’infiltre dans une blessure ou dans les voies respiratoires. Ces infections sont parfois mineures, mais il arrive que des souches agressives se répandent rapidement dans l’organisme ; il faut alors voir un médecin sans tarder. Et se rendre sans délai à l’urgence en cas d’éruptions cutanées rouges, douloureuses, purulentes ou accompagnées d’une forte fièvre.

Ce dont il s’agit

Le staphylocoque doré à l’origine de ces infections est une bactérie que l’on trouve dans la membrane nasale, sur les lèvres et sur la peau d’environ une personne sur trois. La plupart du temps, elle est inoffensive, mais il peut en être tout autrement.

Prévention et traitement

La majorité des infections au staphylocoque doré sont traitées à l’aide d’antibiotiques oraux ou, dans des cas extrêmes, intraveineux. Des souches résistantes aux antibiotiques peuvent exiger une intervention chirurgicale. Des chercheurs de l’Université de l’Iowa ont mis au point un vaccin qui prévient toutes les infections au staphylocoque, des atteintes mineures jusqu’aux cas de résistance aux antibiotiques potentiellement mortels. Ces derniers se font plus fréquents puisque la variété la plus menaçante de la bactérie (USA300) est en progression.

« Le vaccin est semblable à celui contre le tétanos en ce qu’il consiste à injecter dans l’organisme une forme biologiquement inactive de la toxine, ce qui a pour effet d’immuniser le sujet sans causer la maladie, explique le Dr Patrick Schlievert, chercheur principal au Collège de médecine Carver de l’Université de l’Iowa. Notre objectif est d’immuniser tout le monde sur un horizon de cinq ans. Nous espérons combiner le vaccin à celui contre le tétanos. »

Les enfants recevraient une première injection à trois mois environ, à intervalles de quelques mois par la suite, puis à intervalles annuels, et seraient ainsi protégés toute leur vie. Les chercheurs en sont aux premiers stades des essais sur les humains. Le vaccin pourrait être sur le marché dans un proche avenir.

L’endométriose

Parmi les principales causes d’hospitalisation en gynécologie, l’endométriose touche quelque 775 000 Canadiennes.

« L’affection se répercute sur tous les aspects de la vie d’une femme. Elle nuit même à ses relations sexuelles en lui causant des douleurs physiques », explique Heather Guidone, directrice du programme chirurgical au Centre de soins de l’endométriose d’Atlanta.

Dans certains cas, cette maladie rend la conception difficile et augmente le risque de fausses couches.

Manifestations et symptômes

Le symptôme le plus courant est une douleur dans la région du bassin, en particulier pendant les menstruations. L’intensité de la douleur varie d’une femme à l’autre : de relativement faible à insupportable. L’endométriose peut aussi occasionner de la fatigue, des ballonnements, des maux de dos et des douleurs pendant les relations sexuelles et l’évacuation des selles.

Ce dont il s’agit

Des tissus de type endométrial se forment en dehors de l’utérus, en général dans la région du bassin, mais aussi, dans de rares cas, derrière les genoux, sur le diaphragme, dans les poumons, voire dans le cerveau. On croit que certaines femmes sont porteuses de l’affection dès la naissance et que celle-ci se manifeste plus tard sous l’influence de facteurs génétiques ou immunologiques.

Prévention et traitement

Le seul moyen de savoir si on est atteinte d’endométriose est de subir une intervention par laparoscopie (insertion d’un tube optique au travers d’une petite ouverture pratiquée dans l’abdomen) sous anesthésie générale.

« Si c’est le cas, le tissu endométrial peut être retiré pendant l’intervention », indique la Dre Guidone.

La principale cause de l’affection serait génétique.

 « Pour soulager les symptômes, on prescrit des analogues de la gonadolibérine (hormone du cerveau qui agit sur les glandes sexuelles), des contraceptifs oraux ou la pose d’un stérilet », dit-elle.

Éviter certains aliments et boissons comme le sucre, l’alcool, le sodium, le soya, le gluten pourrait aussi aider à limiter l’inflammation.

« C’est par un processus d’essais et d’erreurs qu’on peut alors déterminer lesquels créent le plus d’inconfort », souligne la spécialiste.

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Des bactéries peuvent survivre une semaine dans les avions


Cela ne me surprend pas que les avions soient porteurs de bactérie, mais ce qui est inquiétant, c’est le nombre de jours que ces bactéries peuvent rester actives. L’aviation commerciale devra revoir ses normes de nettoyage
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Des bactéries peuvent survivre une semaine dans les avions 

 

Passagers dans un avion Photo :  iStock

Le SARM et l’E. Coli, deux bactéries pouvant provoquer des infections graves, peuvent survivre plusieurs jours sur certaines surfaces des cabines des avions.

Ces conclusions proviennent d’une étude présentée à la conférence annuelle de l’American Society for Microbiology réunie à Boston mardi.

Les chercheurs ont testé la survie des deux agents pathogènes, le staphylocoque doré résistant aux antibiotiques (SARM) et l’Escherichia coli (E. Coli), en infectant différentes surfaces se trouvant dans les avions, comme les accoudoirs, les tablettes en plastique où sont posés les plateaux-repas, les boutons en métal des toilettes, les volets de hublot et le tissu de la poche se retrouvant devant les sièges. Ils ont ensuite placé ces objets dans des conditions similaires à celles dans lesquelles ils se retrouvent dans les avions de ligne.

Parmi des chiffres inquiétants, les chercheurs ont constaté que le SARM pouvait survivre jusqu’à 168 heures, ou sept jours, sur la poche du siège. Quant à l’E. coli, la bactérie pouvait subsister jusqu’à 96 heures, ou quatre jours, sur les accoudoirs.

« Notre recherche montre que ces bactéries peuvent survivre plusieurs jours sur certaines surfaces, ce qui pose un risque de transmission par le contact avec la peau », indique Kiril Vaglenov, de l’Université Auburn en Alabama, principal auteur de cette étude.

M. Vaglenov précise que les prochaines recherches de son équipe porteront sur « des stratégies plus efficaces de nettoyage et de désinfection, ainsi que sur des tests de matériaux résistants naturellement aux microbes ».

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