Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que “l’île aux cannibales” ?


Je me souviens d’avoir entendu parler quand j’étais enfant de la déportation en Sibérie des gens qui n’entraient pas dans le cadre du gouvernement. Ils furent transférés dans des camps qui n’ont pu être supervisés. Ce qui a entraîne la famine. Le cannibalisme fut pour eux un moyen de survivre.
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Qu’est-ce que “l’île aux cannibales” ?

À la fin du premier plan quinquennal (1933), des voyous et des marginaux occupent bon nombre de villes soviétiques, posant, de ce fait, des problèmes de sécurité particulièrement fâcheux.

Staline décide alors de régler le problème de manière radicale, en expulsant toutes les populations itinérantes et les opposants du régime sur une île extrêmement hostile située au cœur de la Sibérie : Nazino.

Un voyage sans retour

Alors que de nombreuses villes de l’Union soviétique font face à un afflux de populations marginales (fuyant leurs campagnes, en réaction à l’industrialisation expéditive de l’ensemble du territoire), Joseph Staline voit une bonne occasion de se débarrasser de tous les éléments récalcitrants que le régime a recensés.

Dans un premier temps, l’administration soviétique met donc en place un passeport censé réglementer tout séjour dans une ville quelconque du pays. Ceux qui en sont dépourvus sont immédiatement expulsés vers des “camps de travail” situés dans un environnement très hostile.

En effet, les hauts fonctionnaires du régime ont identifié de vastes zones inhabitées, situées entre la Sibérie et le Kazakhstan, pour y déporter le nombre astronomique d’un million de personnes.


Parmi elles, un contingent de 5 000 à 6000 âmes rejoignent une petite île, isolée sur le fleuve Ob, nommée Nazino.

Le cauchemar prend forme

À l’origine, la petite île de Nazino est censée abriter un camp de travail classique, dans lequel les déportés seraient sévèrement encadrés pour effectuer des tâches ingrates et harassantes.

Toutefois, les ressources humaines et matérielles manquent, ce qui mène fatalement les milliers de déportés à être livrés à eux-mêmes, sans occupation ni nourriture.

Les premiers arrivants meurent donc de faim, sans que les livraisons de farine ne puissent arranger les choses. En effet, ne pouvant la faire cuire pour donner du pain, les prisonniers la consomment mélangée avec de l’eau, ce qui déclenche de nombreuses crises de dysenteries mortelles.

Acculés face à la famine, les prisonniers font alors sauter les derniers tabous de toute société civilisée.

Des hommes se livrent au cannibalisme sur les morts, puis sur les vivants, capturant, mutilant et dévorant des membres d’autres captifs. Nazino devient alors “l’île aux cannibales”.

Devant un tel désastre, les autorités soviétiques décident de transférer les survivants (on en compte 2000 en juin 1933) dans des camps de travail voisins.

Bien loin d’avoir “civilisé” la population soviétique, l’expérience de Nazino l’avait tout simplement plongée dans la barbarie.

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Le Saviez-Vous ► 6 anecdotes historiques sur le XXe siècle


Des anecdotes qui ne changera pas grand chose à l’humanité, mais celle d’Armstrong quand on y pense …
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6 anecdotes historiques sur le XXe siècle

 

 

par Louison

Il s’est passé beaucoup de choses entre le 1er janvier 1901 et le 31 décembre 2000. Venez (re) découvrir certaines anecdotes historiques sur le XXe siècle.

En 1901, Paris organisait un concours pour éliminer les rats

Dans un article des archives du Figaro, on a retrouvé la mention d’un concours pour tuer les rats. Il y est notamment écrit que la ville s’inquiète de l’envahissement des souterrains par ces « rongeurs à longue queue et à dents acérées ».

En effet, « le rat de Paris est un animal très particulier, pas bête du tout, qui n’a rien de commun avec le grossier rat des campagnes ou le rat naïf de province ».

Neil Armstrong s’est trompé…

Le 20 juillet 1969, la mission Apollo 11 alunit. En sortant de la cabine et en posant un pied sur la Lune, Neil Armstrong devient l’astronaute le plus célèbre de l’histoire, et le premier à marcher sur notre satellite. Il a eu ces mots :

« C’est un petit pas pour l’Homme, et un grand pas pour l’humanité ».

Cette phrase était préparée, mais l’astronaute devait en réalité dire :

« C’est un petit pas pour un homme, un grand pas pour l’humanité ».

Source : CNET-France

neil armstrong lune apollo 11

Crédits : Pixabay

Féminiser Hitler pour mettre fin à la guerre

Le gouvernement anglais avait un plan, qui a été très sérieusement envisagé. Il s’agissait de féminiser Hitler à l’aide d’hormones pour adoucir ses mœurs agressives.

Utiliser les excréments pour mieux connaître ses potentiels alliés

L’idée parait saugrenue, mais c’est en tout cas ce qu’avait rapporté la BBC il y a quelques années au sujet de Staline. Celui-ci avait fondé un laboratoire dont le but était d’étudier les excréments de ses visiteurs afin d’en apprendre davantage à leur sujet. Ce serait suite à un rapport de ce laboratoire qu’il aurait refusé des accords avec la Chine.

Les tueurs pour la République

Comme dans un film d’action, la France a elle aussi son petit groupe commando pour effectuer des missions sensibles. La cellule Alpha serait un commando qui opère depuis les années 80, et qui effectue des missions clandestines partout dans le monde.

Un décès par flèche lors de la Seconde Guerre mondiale

Bien sûr, il ne s’agit là que des rapports officiels. Mais un soldat allemand a été identifié pour avoir été tué par une flèche en mai 1940 dans le Pas-de-Calais. Le responsable serait un soldat de l’armée britannique connu pour toujours avoir un arc et une épée en plus de l’équipement habituel.

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L’histoire de la Russie moderne vue par une centenaire


Elle a beaucoup de mémoire pour une centenaire qui a été témoin de l’histoire de la Russie. C’est un cours de la vie d’une personne qui a vécu la misère et travaillé toute sa vie. Elle a aussi de simple bonheur que d’avoir de l’eau chaude et du chauffage centrale. Et comme elle dit : quoi demander de mieux ?. C’est là qu’on peut constater que notre propre vie n’est pas parfaite, mais nous sommes choyés
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L’histoire de la Russie moderne vue par une centenaire

 

 

Maria Riabtseva, cent ans au compteur mais une mémoire et un humour intacts. © afp.

Source: AFP

RUSSIE: 1917-2017 Maria Riabtseva avait à peine trois mois lorsque la révolution d’Octobre 1917 a bouleversé la Russie, faisant d’elle un témoin ordinaire d’un siècle d’événements exceptionnels, de la naissance et la mort de l’Union soviétique jusqu’à l’arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine.

Née le 14 juin 1917 au nord de Moscou, Maria Riabtseva était trop jeune pour se souvenir de la Révolution, prévient-elle avec un sourire.

« Mes premiers souvenirs remontent aux années 1920 », ajoute-t-elle.

En un siècle de vie, elle a survécu à deux guerres, celle entre l’Armée blanche, fidèle au Tsar Nicolas II, et l’armée bolchevique, et la Seconde guerre mondiale, qui lui a ravi deux de ses enfants. Elle a aussi assisté à la collectivisation forcées des campagnes, dans les années 1920, aux purges staliniennes des années 1930, ainsi qu’à la perestroïka ayant mené à la chute de l’URSS en 1991.

Mais ce dont se souvient surtout la vieille dame, c’est d’avoir « travaillé toute (sa) vie ».

« J’ai travaillé depuis mon plus jeune âge », raconte à l’AFP celle qui fut tour à tour paysanne, infirmière et ouvrière.

« Notre famille était composée de cinq enfants, nous étions des paysans normaux », se souvient-elle. « On nous a saisis nos deux chevaux et une vache pour le kolkhoze (ferme collective). Que pouvions-nous faire? On a rejoint le kolkhoze », dit-elle.

Le vrai bonheur: de l’eau chaude, le chauffage central

Pendant la Seconde guerre mondiale, où ont été tués plus de 20 millions de Soviétiques, Maria Riabtseva devient infirmière à l’hôpital de Rostov-Iaroslavki, à 200 km au nord de Moscou.

« C’était dur, il n’y avait pas grand-chose à manger… Il fallait travailler, il y avait tant de soldats blessés, les lits étaient pleins », soupire-t-elle. « Mais comme nous étions heureux le jour de la Victoire, comme tout le monde chantait et dansait! », s’exclame-t-elle ensuite, les yeux s’illuminant de joie à ce souvenir.

De la mort de Staline, survenue en mars 1953, Maria Riabtseva ne conserve que peu de souvenirs.

« Ce n’était pas une catastrophe », dit-elle en haussant les épaules. « Mais tout le monde était triste. »

Ce qui a marqué la mémoire de cette vieille dame à l’humour intact, c’est surtout son emménagement en 1961 dans un appartement de deux-pièces situé à l’est de Léningrad (aujourd’hui Saint-Pétersbourg, ancienne capitale impériale de la Russie).

« Ca c’était le vrai bonheur: de l’eau chaude, le chauffage central… De quoi d’autre peut-on encore rêver ? », lance-t-elle.

© afp.

Une qualité de vie améliorée depuis l’arrivée de Poutine

Ce logement lui paraissait un véritable paradis après avoir vécu une dizaine d’années dans une baraque rustique et glaciale l’hiver avec sa famille pendant la dure période qui a suivi la Seconde guerre mondiale.

Les temps difficiles de la Perestroïka, précédant la chute de l’URSS, « n’ont pas vraiment changé (sa) vie, sauf que c’était plus dur qu’avant », tandis que l’arrivée de Vladimir Poutine, au pouvoir depuis fin 1999, a considérablement amélioré son quotidien, raconte cette dame, veuve depuis plus de quarante ans.

« Il faut vivre »

Maria Riabtseva partage désormais son appartement avec la famille d’un de ses petits-fils. Elle qui affirme ne pas s’intéresser à la politique, assure ne pas avoir l’intention de fêter le centenaire de la révolution d’Octobre qui aura lieu le 7 novembre.

« Je pense que j’aurais vécu la même vie, avec ou sans révolution. De toute façon, on ne peut rien changer », philosophe-t-elle. « Est-ce que j’ai été heureuse? Je ne sais pas. Je vivais. Si tu es né, il faut vivre, n’est-ce pas? Surtout que la vie passe très vite », sourit-elle.

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