Le mystérieux virus responsable de la pneumonie en Chine a été identifié


L’épidémie qui a affecté 59 personnes de Wuhan d’un virus inconnu, enfin plus maintenant. Il a été identifié comme une nouvelle souche de coronavirus. Cette nouvelle souche peut provoquer un simple rhume allant jusqu’au syndrome respiratoire aigu sévère.
Nuage


Le mystérieux virus responsable de la pneumonie en Chine a été identifié


Julie Kern
Rédactrice scientifique

Les chercheurs chinois ont identifié le virus qui a infecté 59 patients au centre de la Chine. Il s’agit d’une nouvelle souche de coronavirus, une famille virale riche et diverse, qui peut causer des maladies allant du simple rhume au Syndrôme respiratoire aigu sévère (SRAS).

Le virus qui fait trembler la ville de Wuhan en Chine, depuis quelques jours, a été identifié par un chercheur de l’Académie chinoise d’ingénierie selon un communiqué du bureau chinois de l’OMS. Le virus incriminé fait partie de la famille des coronavirus. S’agissant d’une souche jusqu’alors inconnue,

Gauden Galea, représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine, a précisé que « des études plus approfondies sont nécessaires pour déterminer la source, les modes de transmission, l’ampleur de la contamination et les mesures mises en place pour contrer la maladie ».

Le virus inconnu appartient à la famille des Coronaviridae

Les Coronaviridae regroupent des virus, dont le génome est une molécule d’ARN (de sens positif) entourée par une capside virale hélicoïdale, et possèdent une enveloppe virale. Cinq souches sont identifiées comme pathogènes pour l’Homme, celle qui sévit actuellement en Chine pourrait être la sixième, les autres infectent des mammifères et des oiseaux.

Parmi ces cinq souches, deux sont particulièrement redoutées : un coronavirus du groupe 2, le SRAS-Cov, et le MERS-Cov. Une fois dans l’organisme, les coronavirus infectent les cellules tapissant les muqueuses respiratoires supérieures et digestives. Ils provoquent des troubles respiratoires bénins mais aussi des détresses respiratoires pouvant être mortelles. Ils se transmettent par des aérosols contaminés produits lors d’éternuements ou de toux. Rappelons que, pour le moment, aucun vaccin n’est disponible pour prévenir les infections du SRAS-CoV et du MERS-CoV.

Parmi les 59 contaminés, « un total de 15 cas positifs au nouveau type de coronavirus ont été détectés », a précisé M. Xu, chef de l’équipe d’experts qui a étudié le microbe.

Pour le moment, aucune mort liée à cette épidémie n’a été annoncée par la Commission municipale de l’hygiène et de la santé de Wuhan. Les autorités chinoises semblent avoir écarté la possibilité d’une nouvelle épidémie de SRAS. La précédente, qui a eu lieu entre fin 2002 et l’été 2003, avait fait 600 morts sur le seul territoire chinois.

Des mesures d’hygiène renforcées pour le Nouvel An lunaire

Cette épidémie intervient alors que les Chinois se préparent à fêter le Nouvel An lunaire. Beaucoup d’entre eux vont quitter les grandes villes pour la campagne. Les autorités chinoises ont prévu des mesures pour limiter la transmission du virus durant ce grand évènement. 

Un haut responsable du ministère des Transports a indiqué jeudi que des mesures de « désinfection, de contrôle et de prévention » auront lieu dans les endroits les plus fréquentés, comme les gares.

.

https://www.futura-sciences.com/

Portrait de ces virus émergents qui nous menacent


Les maladies comme le Sida, le SRAS, Ebola et autre ont des points communs pour leur progression d’un endroit isolée a une épidémie voir une pandémie
Nuage

 

 

Portrait de ces virus émergents qui nous menacent

 

Le virux Ebola a fait plus de 1000 morts en Afrique de l’Ouest.

Photo Reuters

PARIS – Sida, SRAS, H1N1, Ebola: régulièrement surgit la menace d’un nouveau virus, favorisé par la pression démographique, l’évolution des modes de vie ou le réchauffement climatique.

«Les maladies virales émergentes sont en augmentation, essentiellement en raison de la densité et de la mobilité des populations», résume Arnaud Fontanet, responsable de l’unité d’Epidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur à Paris.

Même constat pour le Pr Jean-François Delfraissy, directeur de l’Agence française de recherche sur le sida qui souligne que les virus émergents «arrivent essentiellement des pays du sud soit d’Asie, soit d’Afrique» et que leur propagation dans le reste du monde est grandement facilitée par les voyages en avion.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 154 nouvelles maladies virales ont été découvertes entre 1940 et 2004 dont les trois-quarts sont des infections transmises de l’animal à l’homme (ou zoonoses) comme dans le cas du virus du sida: transmis à l’homme au début du 20e siècle par des chimpanzés en Afrique, il a été à l’origine de l’une des épidémies les plus meurtrières des cinquante dernières années, avec près de 40 millions de morts.

Les maladies émergentes peuvent également être causées par des «mutations ou des recombinaisons virales» observées notamment dans les virus de la grippe.

Un virus peut enfin «émerger» dans une région où il était jusque là totalement absent, parce que des malades ou des animaux ont traversé des frontières et touché des populations non immunisées, devenant du même coup plus virulent: le meilleur exemple reste celui du virus du Nil occidental, transmis par des moustiques.

Isolé en 1937 en Ouganda, puis signalé au Moyen Orient dans les années 50, il a été introduit en 1999 en Amérique du nord où il s’est rapidement propagé et a fait des centaines de victimes, généralement des suites d’une méningite ou d’une encéphalite.

Mais avant de s’attaquer à l’homme, les virus peuvent rester très longtemps confinés dans un réservoir animal, en général des oiseaux sauvages ou des chauves-souris, relève le Dr Fontanet.

Pour aller au delà, ils ont besoin d’«hôtes intermédiaires» plus proches de l’homme comme le porc, la volaille ou des moustiques, et de conditions favorables.

La grippe aviaire H5N1 est ainsi apparue dans le sud de la Chine, dans des zones fortement peuplées et à forte densité d’élevage de poulets.

Le coronavirus à l’origine du SRAS (ou syndrome respiratoire aigu sévère) qui a provoqué une grave crise sanitaire mondiale en 2003 et fait près de 800 morts principalement en Asie, a pu migrer de la chauve-souris vers l’homme grâce à des civettes sauvages élevées pour fournir des restaurants de Canton.

Réchauffement climatique

La déforestation conduit à rapprocher les animaux sauvages des zones habitées tandis que le réchauffement climatique favorise la multiplication des moustiques dans des régions où ils étaient inconnus jusqu’alors.

C’est notamment le cas des virus de la dengue et du chikungunya véhiculés par deux moustiques, dont le moustique-tigre (ou Aedus albopictus), longtemps cantonné à l’Asie du sud-est, mais qui est désormais implanté sur le continent américain et dans une partie de l’Europe.

Pour le Dr Fontanet, toutes les conditions sont réunies pour le chikungunya, un virus apparu d’abord en Afrique de l’Est et en Inde, et qui frappe désormais les Caraïbes, se propage à l’avenir dans tout le continent américain.

Quant au virus Ebola, découvert en 1976 lors de deux flambées simultanées au Soudan et en République démocratique du Congo (ex-Zaire), il n’inquiétait pas exagérément les spécialistes jusqu’à l’épidémie actuelle.

«Autrefois, l’infection était limitée à quelques villages et il y avait une telle mortalité que le virus s’épuisait et que l’épidémie s’arrêtait d’elle-même», rappelle le Pr Delfraissy.

En touchant les villes de plusieurs pays de l’Ouest de l’Afrique, le virus est devenu une menace pour les populations concernées, confrontés à des systèmes de santé très défaillants, alors même qu’il ne se transmet que par contact direct avec des personnes infectées et non par voie respiratoire, comme ce fut le cas pour le SRAS.

Selon les experts, Ebola a de ce fait peu de chances de s’étendre facilement à d’autres régions du monde.

«En y mettant les moyens et notamment en isolant les malades, l’épidémie devrait pouvoir être contenue dans les 3 à 6 mois», estime le Dr Fontanet.

http://fr.canoe.ca/

2349 tubes du virus du SRAS volatilisés : disparition inquiétante ?


Ils perdent des milliers de tubes contenants des fragments du virus SRAS, qui ne semblent pas avoir été retrouvé à ce jour. Mais assurent que ces virus ne soient pas actifs … Mais bon !!!
Nuage

 

2349 tubes du virus du SRAS volatilisés : disparition inquiétante ?

 

Le 12 avril 2014, l’Institut Pasteur lance un communiqué de presse assez surprenant, 2349 tubes composés de fragments du virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) ont été égarés à cause d’un défaut de traçabilité. La difficulté de dater leur disparition, aléatoirement constatée suite à un simple contrôle réglementaire, semble inquiéter et questionner.

SRAS et Institut Pasteur : un protocole de rigueur

Comme le veut la procédure, l’Institut Pasteur a saisi l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM) qui a mené son enquête durant 4 jours, du 8 au 12 avril dernier. Les conclusions paraissent rassurantes, ces tubes ne représenteraient aucun danger d’infection mettant ainsi à mal les suspicions de revivre à nouveau le cauchemar de l’épidémie meurtrière survenue en Asie il  y a de cela 10 ans.

L’autorité sanitaire a fait appel à des experts indépendants qui ont qualifié « de nul » le potentiel infectieux de ces tubes «au regard des éléments disponibles et des éléments connus de la littérature sur la survie du virus SRAS».1

SRAS : la crainte du retour en arrière

En 2003, c’était en Chine que la pandémie avait frappé, au total 8000 victimes dont  800 morts. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) demande aux états membres d’être en alerte quant à une possible apparition d’infection au coronavirus de type SRAS.

SRAS : Quels sont les symptômes ?

 

Une personne qui contracte le virus du SRAS manifeste différents symptômes : de la fièvre, des problèmes respiratoires comme de la toux, un essoufflement, des douleurs musculaires, des maux de tête, de la diarrhée, des maux de gorge. La proximité, le contact avec des sécrétions des voies respiratoires ou des liquides organiques, exposent au risque de contamination par ce type de coronavirus.

Dans tous les cas, concernant l’affaire de l’Institut Pasteur, il semblerait qu’il y aurait eu plus de peur que de mal…

Sources :

1: Communiqué de presse de l’Institut Pasteur, le 12/04/2014
2: L’organisation mondiale de la santé : Syndrome respiratoire aigu sévère
3: Santé canada, syndrome respiratoire aigu sévère

http://www.passeportsante.net/

De nouveaux coronavirus détectés chez la chauve-souris


Je me demande si les risques de pandémies qui peuvent avoir comme sources des animaux sont en danger ? Dans le sens que par la peur, on les extermine !! J’espère que non ! Cependant, les Chinois seraient peut-être mieux de les enlever de leur menu ou de leur médecine traditionnelle
Nuage

 

De nouveaux coronavirus détectés chez la chauve-souris

 

Rhinolophus sinicus 

Photo :  Guangdong Entomological Institute

Des coronavirus proches du virus responsable de la pneumonie atypique (SRAS), qui a fait près de 800 morts dans le monde en 2003, ont été identifiés chez des chauves-souris en Chine par une équipe internationale de scientifiques.

Ces nouvelles connaissances confortent l’idée que le SRAS, à l’origine de la première pandémie du 21e siècle, pourrait provenir de chauves-souris sauvages.

La découverte

Les auteurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Nature, ont isolé des virus semblables au virus du SRAS, qui est également capable d’infecter directement l’homme en utilisant un récepteur des cellules humaines, appelé « ACE2 ».

Cette découverte laisse à penser que les coronavirus peuvent passer directement des chauves-souris aux hommes, sans passer par une espèce intermédiaire telle que la civette, comme on le pensait jusqu’à aujourd’hui.

Il est donc primordial, selon les chercheurs, de maintenir une surveillance continue de ce type de virus, au cas où l’un émergerait et représenterait une menace pour l’humain et l’animal.

Le saviez-vous?
Des virus similaires ont déjà été trouvés chez des chauves-souris, mais aucun jusqu’alors n’était aussi proche du virus du SRAS.

Dans le cas présent, les chercheurs ont procédé à des analyses génétiques qui montrent une similitude génétique de l’ordre de 95 % avec le virus du SRAS.

L’un des coauteurs des travaux, le Dr Peter Daszak, affirme que la découverte et l’étude de ces nouveaux virus permettent de travailler sur un vaccin ou des médicaments. Les virus ont été prélevés chez des chauves-souris sauvages chinoises (Rhinolophus sinicus).

Ces animaux, qui sont par ailleurs le réservoir d’autres variétés de virus, servent à cuisiner des mets consommés en Chine et dans d’autres parties de l’Asie. Ils sont également utilisés en médecine chinoise.

http://www.radio-canada.ca

Virus MERS: plus dangereux que le SRAS


Mers, un coronavirus Mers vise surtout des hommes âgés ayant des problèmes de santé, mais peut aussi touché d’autres personnes … Il serait moins épidémique que le SRASS mais plus dangereux.
Nuage

 

Virus MERS: plus dangereux que le SRAS

 

L’étude a passé en revue 47 cas d’infections.
Photo Archives / AFP

PARIS – Le nouveau coronavirus MERS apparu en 2012 au Moyen-Orient est moins infectieux mais plus dangereux que le virus du SRAS qui avait fait environ 800 morts en Asie en 2003, selon un étude publiée vendredi.

Cette étude conduite par des scientifiques britanniques et saoudiens, publiée dans la revue médicale The Lancet, a passé en revue 47 cas d’infections confirmées par le MERS en Arabie Saoudite.

«Bien qu’il partage des similitudes cliniques avec le SRAS (fièvre, toux, période d’incubation), le virus MERS a des différences importantes comme l’évolution rapide vers l’insuffisance respiratoire» explique le Pr Ziad Memish, vice-ministre de la Santé en Arabie Saoudite qui a dirigé la recherche.

Le virus du SRAS qui a touché un peu plus de 8 000 personnes, était beaucoup plus infectieux, avec une transmission plus importante dans les établissements de santé et parmi la population jeune, rappelle l’étude.

Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) tend, lui, à toucher des personnes âgées, préférentiellement des hommes, dont une grande majorité (96%) atteinte d’une ou de plusieurs maladies chroniques: diabète (68%), insuffisance rénale (49%), hypertension (34%) et maladie du coeur (28%).

60% des personnes souffrant d’un maladie chronique ayant été infectées par le MERS, sont morts, selon l’étude.

Pour le Pr Ali Zumla d’University College de Londres, «l’identification récente de cas bénins (…) parmi le personnel médical, des enfants et des membres de familles au contact de personnes infectées, montre que nous n’observons que la partie émergée de l’iceberg».

«La clé sera d’identifier la source de l’infection, les facteurs de prédisposition à la maladie et ceux de mauvais pronostic» alors que «les mesures de contrôle de l’infection dans les hôpitaux semblent fonctionner», commente encore le Pr Zumla.

Ce nouveau virus, dit du Syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Middle East Respiratory Syndrome, MERS) appartient à la même famille que celui responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait infecté plus de 8 000 personnes en 2003.

Jusqu’à présent, 45 personnes sont mortes sur un total de 90 cas confirmés d’infections par le coronavirus du MERS dont l’origine, probablement animale, reste imprécise.

L’inquiétude grandit à l’approche du pèlerinage annuel de la Mecque, en octobre avec plus de trois millions de participants attendus. Pour le moment, aucune restriction de voyage n’a été demandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Arabie Saoudite a toutefois restreint les conditions de délivrance des visas en particulier pour les personnes souffrant de malades chroniques, selon le ministère français de la Santé.

http://sante.canoe.ca