Kit Kat dévoile au Japon des barres au goût de pastilles pour la gorge


À voir dans certains pays, nous sommes assez conventionnels sur les saveurs des chocolats, alors qu’ailleurs, ils sont plus tentés par des goûts un peu plus aventureux. Le Kit Kat au Japon semble plaire a des saveurs qu’ils connaissent bien. Je trouve que cela doit donner des saveurs assez intéressantes
Nuage

 

Kit Kat dévoile au Japon des barres au goût de pastilles pour la gorge

 

HTTPS://NESTLE.JP/BRAND/KIT/NODOAME/Des Kit Kat au gout pastille pour la gorge

Les japonais sont des grands amateurs de la double barre chocolatée

NSOLITE – À chaque problème sa solution. Telle pourrait être la devise de Kit Kat qui a lancé le 21 août dernier au Japon, une nouvelle recette plus pratique que gustative. Désormais, les japonais pourront déguster des barres au goût de pastilles pour la gorge, enrobées de chocolat blanc, les « Cough drop Kit Kats » ou « Kit Kat saveur pastille pour la gorge ».

Un curieux mélange que la marque, propriété de Nestlé, justifie en affichant sur l’emballage la tête » du commentateur sportif Yasutaro Matsuki en train de crier dans son micro. Ainsi, ces friandises qui contiennent, selon cet article de Eater.com, 2,1% de la poudre contenue dans les pastilles pour la gorge, aideront les supporters japonais à apaiser leurs cordes vocales après avoir trop crié pendant des matchs.

Un marketing amusant mais pas anodin. Si la barre chocolatée vise cette fois-ci les sportifs, elle n’en oublie pas moins sa cible de choix, les étudiants, comme on peut le lire sur son site internet.

« Nous soutenons les gens qui travaillent dur. Nous épaulons les étudiants non seulement pendant les périodes d’examen mais aussi pendant tout le reste de l’année. »

Et pour cause, au Japon, le Kit Kat a une grande valeur pour les jeunes qui voient dans cet encas, arrivé dans l’archipel dans les années 80, un porte bonheur pendant leurs examens comme l’explique cet article de Slate. Le nom « Kit Kat » se rapprocherait d’ailleurs d’une expression japonaise qui signifie « Réussir à l’examen »

De manière générale la marque connait un énorme succès au Japon, auprès des locaux comme des touristes, et y développe de nombreuses recettes toutes plus originales les unes que les autres et qui diffèrent selon les régions. Ainsi, dans certains coins de l’archipel on peut goûter aux Kit Kat à griller, dans d’autres au parfum saké, Wazabi ou encore agrumes.

des Kit Kat saké et Wasabi

kit Kat aromatisé au saké japonais

Kik Kat au Wasabi

HTTPS://NESTLE.JP/BRAND/KIT/BAKE/

Des Kit Kat à faire griller

En janvier 2017 à l’occasion de l’ouverture d’une boutique à Tokyo, Kit Kat avait sorti une collection spéciale déclinant la friandise sous forme de sushis au thon, à l’oursin et à l’œuf. Même si le thon était en réalité de la framboise, l’oursin du melon et l’œuf de la citrouille, le trompe-l’œil était réussi.

Kit kat sushis

 

Le 24 mars 2014, la marque avait même lancé une pizza, salée agrémentée de barres chocolatées comme nous vous l’expliquions dans cet article. Kit Kat met donc tout en œuvre pour continuer de séduire la clientèle japonaise très friande des mélanges les plus improbables mais surtout très attachée à la marque.

http://www.huffingtonpost.fr/

Le Saviez-Vous ► La diaspora québécoise ou l’incroyable histoire des Tremblay d’Amérique


Qu’on en commun Hilary Clinton, Angélina Jolie, Madona, Tiger Wood, Tom Landry, ils ont tous des racines au Québec que ce soit par leur naissance ou parents. Au Québec, on sait que la poutine, le Cirque du Soleil, certaines recherches scientifiques ont la côte en Amérique, et même ailleurs dans le monde. Pourtant, peu savent que dans divers domaines que ce soit artistique, politique, sportif nous ne savons pas grande chose .. Il m’arrive parfois de faire des recherches sur des personnes vues a la télé surtout sur le côté américains et il est surprenant de voir que beaucoup ont un lien de parenté ou sont carrément né dans notre province
Nuage

 

La diaspora québécoise ou l’incroyable histoire des Tremblay d’Amérique

 

Jacques Noël

 

« Chaque Québécois devrait savoir qu’une partie importante de son histoire s’est déroulée ailleurs sur le continent, voire au milieu du Kansas.» (Dean Louder)

La reine de la pop s’appelle Madonna en mémoire de sa mère, Madonna Fortin; c’est assez connu (chez les Fortin d’Amérique du moins…).

Le père de la Beat Generation parlait joual, sa langue maternelle, celle de ses parents nés dans le Bas-Saint-Laurent. C’est assez connu (et pas seulement chez les Kirouac d’Amérique…).

Mais qui sait que la plus belle femme au monde (2009) s’appelle Angelina en mémoire de son arrière-grand-mère, Angélina Leduc, née à Sainte-Anne-de-la-Pérade? Que le père des Grammys  est né à Valleyfield? Le père de la «Kalachnikov américaine», à St-Rémi-de-Napierville? La reine du burlesque, dans les Cantons de l’Est?

Combien de fois avons-nous entendu parler des Prix Nobel juifs? Des sprinteurs jamaïcains? Des chefs français? Des peintres hollandais? Des designers italiens? Des musiciens allemands? Des écrivains russes? Des joueurs de soccer brésiliens? Des hommes d’affaires américains?

Mais rarement des célébrités québécoises. Notre petit peuple sans nom (on le change à chaque génération!), et sans histoire(s) ajouterait Durham, a produit toute une gamme d’artistes, d’écrivains, de sportifs, de pionniers, de politiciens, de découvreurs et de patenteux de génie sur ce continent qui l’a enfanté. La diaspora de ce peuple sans nom (appelons-le Les Tremblay d’Amérique du nom de la plus grosse famille) est d’une richesse et d’une variété inouïes. Mais inconnue et surtout ignorée des Québécois, pourtant si ouverts sur le monde, mais pas sur leur monde!

Le père du golf américain -l’ancêtre de Tiger Wood- s’appelait Ouimet; sa famille venait de Terrebonne. Disney a fait un film sur son histoire en 2005.

La mère des cowboys gays de Brokeback Mountain s’appelle Proulx. Hollywood a fait un film qui fait encore jaser (parlez-en à Dédé Boisclair…)

L’un des plus influents journalistes américains s’appelle Dionne. Il prie en français avec ses enfants. Et l’un des plus brillants caricaturistes au monde s’appelle Trudeau, cousin lointain de notre poteux de Papineau.

Le meilleur écrivain voyageur au monde s’appelle Theroux. Et parle français aussi.

Le génie derrière l’élection du premier président noir est un Plouffe et le recordman de la course à la présidence américaine est un Larouche. Huit fois mon père!

Napoléon Lajoie détient le record de la plus haute moyenne au bâton de l’histoire du baseball: .426 Rodger! Sa famille venait de Saint-Pie-de-Bagot.

Tom Landry est considéré comme l’un des plus grands coachs de l’histoire de la NFL. C’est un descendant d’Acadiens, qui sont passés par le Québec et l’Illinois, avant d’atterrir au Texas.

La liste est longue, le parcours de notre diaspora impressionnant. Elle brille dans les arts, les sports, la science, la politique, l’économie. Pourtant, elle est à peu près inconnue des Québécois. Elle est surtout absente de notre univers socio-politico-culturel, centré sur le «Nous» de la Vallée du Saint-Laurent. Exit l’autre moitié de notre «Nous» familial, exit quatre siècles d’histoire commune.

L’histoire des mastectomies d’Angelina Jolie est fort éloquente et témoigne de l’absence totale de la diaspora dans notre représentation collective. On a rappelé, des jours durant, la mort de sa mère, Marcheline Bertrand, terrassée prématurément par un cancer des ovaires. Mais on est complètement passé à côté de ses origines québécoises. De la famille Bertrand, originaire de St-Jacques-de-Montcalm. De sa grand-mère Leduc, de Sainte-Anne-de-la-Pérade.

Liza Minelli est en spectacle à Montréal. On lui parle de tout sauf de sa grand-mère, Émilie Odile Lebeau, fille de Flavien Charles Lalouette dit Lebeau, originaire de St-Benoît des Deux-Montagnes.


Hillary Clinton fait une conférence à Montréal. Pas un mot sur ses ancêtres Nicolas Godé et Françoise Gadois, première famille montréalaise mon Rozon.

Certes, la réussite des Québécois à l’étranger, de la Croisette au Red Carpet, est largement médiatisée (et parfois passablement gonflée par nos Herby en herbes…). C’est même devenu notre carte de visite à l’étranger, notre grande fierté. Céline, c’est NOTRE Céline. Le Cirque, c’est NOTRE cirque (avant la vente aux Ricains). Et la poutine -en pleine expansion dans les snacks branchés de la planète- NOTRE poutine évidemment. Mais la diaspora? La diaspora des Tremblay d’Amérique? Cette immense diaspora que notre peuple a produite sur ce continent, et même au-delà? Rien. Nada. Nothing. Niente. Elle n’existe tout simplement pas dans notre représentation collective.

Comme les Juifs, les Grecs, les Chinois, les Italiens et les Irlandais, notre histoire a façonné une immense diaspora de quelque 13 millions de personnes en Amérique du Nord et même au-delà. Cette diaspora atteint aujourd’hui les plus hauts sommets de la réussite dans le monde des arts, des sports et de la politique. Hélas nous en sommes coupés.

Jacques Noël est l’auteur du livre La Diaspora québécoise (Édition GID).

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Un tumblr qui fait fureur Remplacer des ballons par des chats


Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j’aurais peur que ces montages (car a l’origine le chat n’était pas dans les mains des sportifs) servent de hoax, ou donne des idées à certaines personnes … En tout cas, je trouve cela de très mauvais goût
Nuage

 

Un tumblr qui fait fureur

Remplacer des ballons par des chats

 

Remplacer des ballons par des chats

Crédit photo : sportballsreplacedwithcats.tumblr.com

TVA Nouvelles

Après les dents retirées sur les photos de vedettes, un autre tumblr fait fureur sur le web: Sports balls replaced with cat (ballons de sports remplacés par des chats). L’auteur de ces photomontages a modifié des clichés de sportifs bien connus en mettant de jolis petits minets à la place des ballons.

Lionel Andrés Messi (Crédit photo: sportballsreplacedwithcats.tumblr.com)

Ainsi, une photo montre le joueur de soccer Cristiano Ronaldo qui s’apprête à effectuer un botter d’envoi avec un chaton rouquin sous le regard horrifié de celui-ci, alors que la joueuse de tennis Maria Sharapova drible avec un autre en le tenant par la peau du cou.

Cristiano Ronaldo (Crédit photo: sportballsreplacedwithcats.tumblr.com)

Maria Sharapova (Crédit photo: sportballsreplacedwithcats.tumblr.com)

Rafael Nadal (Crédit photo: sportballsreplacedwithcats.tumblr.com)

http://tvanouvelles.ca

Le saviez-vous ► Après Armstrong: le top 10 des champions déchus de leurs titres


Je déteste le sport professionnel car il est souvent question de pouvoir et d’argent .. ce n’est plus participer mais gagné quelque soit les moyens .. Ce n’est pas l’exemple que l’ont doit montré a la relève … Voici quelques athlète  et un entraineur qui ont connu la gloire mais a part Mohamed Ali, ils ont voulu forcé la victoire
Nuage

 

Après Armstrong: le top 10 des champions déchus de leurs titres


Lance Armstrong n’est pas le premier champion à se voir retirer des titres, et il n’y a pas que le dopage qui puisse priver des sportifs d’une ligne à leur palmarès.

L’Union cycliste internationale (UCI) a retiré à Lance Armstrong, lundi 22 octobre, ses sept victoires dans le Tour de France glanées de 1999 à 2005, et suspendu à vie l’ancien cycliste américain pour son implication dans le système de dopage organisé autour de sa personne au sein de l’équipe US Postal. Armstrong n’est pas le premier champion à se voir retirer des titres sportifs, mais le nombre de victoires annulées et leur prestige sont sans précédent dans l’histoire du sport.

Retour sur les dix déchéances de titres sportifs les plus marquantes de l’histoire, qu’elles soient liées au dopage ou non (soulignons également que toutes les affaires de dopage ne débouchent pas sur des déclassements ou des annulations de titres).

10. Floyd Landis
 

Etats-Unis
Cyclisme
1 Tour de France (2006)

Contrôlé avec un niveau anormalement élevé de testostérone à l’issue de sa victoire lors de la 17e étape du Tour 2006, il devient l’année suivante le premier coureur à se voir retirer son titre de vainqueur du Tour de France. Mais il est aussi le premier ancien coéquipier de Lance Armstrong à l’avoir accusé publiquement de dopage.

Alors qu’il avait jusque-là toujours nié avoir triché, il a envoyé en 2010 une série d’emails aux autorités du cyclisme et aux sponsors dans lesquels il avoue s’être dopé de manière systématique tout au long de sa carrière, et y accusant également d’autres coureurs et responsables d’équipes. Il y écrivait notamment qu’Armstrong, qu’il a aidé à gagner trois grandes boucles chez US Postal de 2002 à 2004, lui a donné un coup de main pour mieux comprendre les mécanismes du dopage.

Lors de l’annonce des sanctions contre Lance Armstrong, Pat McQuaid, le patron de l’UCI, a qualifié Landis et son compatriote Tyler Hamilton –qui ont tous deux avoué s’être dopés et ont fortement critiqué l’institution pour son manque d’efficacité dans la lutte antidopage, d’«ordures»– regrettant qu’ils soient devenus des «héros» pour leur rôle dans la mise au jour du système de dopage autour d’Armstrong.

9. Kim Jong-su
 

Corée du Nord
Tir sportif
2 médailles olympiques (argent et bronze) aux JO de Pékin (2008)

Vous ne connaissez sans doute pas Kim Jong-su, tireur sportif nord-coréen de son état. Et pourtant, s’il n’a jamais été une superstar du sport international, il est la preuve vivante que le dopage n’est pas réservé aux sports demandant un effort physique extraordinaire comme le cyclisme d’endurance ou le sprint.

Vainqueur d’une médaille d’argent et d’une de bronze aux Jeux de Pékin en 2008, il s’est fait exclure du village olympique et retirer ses deux médailles après avoir été contrôlé positif au propanolol. Le médicament est un bêtabloquant habituellement prescrit pour soigner l’hypertension ou la migraine. Il est aussi utilisé par les personnes atteintes de tremblements, d’où un avantage considérable dans les épreuves de précision (tir sportif ou tir à l’arc notamment).

8. Mohammed Ali
 

Etats-Unis
Boxe (poids lourds)
1 titre de champion du monde (1964)

Non, vous n’êtes pas sur le point d’apprendre que l’un des sportifs les plus mythiques du XXe siècle était en fait un vilain tricheur qui a gagné ses titres grâce à des substances illicites. En 1967, la New York State Athletic Commission a décidé de retirer à Mohamed Ali (nom musulman adopté en 1964 lorsqu’il rejoint la Nation of Islam) son premier titre de champion du monde des poids lourds, gagné trois ans plus tôt face à Sonny Liston, pour un motif plus original: il a refusé de partir se battre pour les Etats-Unis au Vietnam.

Ali explique sa décision par le fait que cela allait à l’encontre de sa religion et qu’il n’avait «rien contre les Viêt-Cong», et affirme que la procédure pour lui retirer son titre est teintée de «préjugés et de discrimination».

Son refus de la conscription militaire, qui était passible de cinq ans d’emprisonnement et de 10.000 dollars d’amende, l’a obligé à quitter les rings pendant près de quatre ans, même s’il a finalement échappé à la prison. Il a d’abord été jugé coupable pénalement, mais la Cour suprême a annulé sa condamnation sur un détail juridique en 1971. Les instances du sport ne lui ont pourtant pas restitué son titre. Il reprendra sa carrière en enchaînant les victoires de légende et les titres de champion du monde, devenant pour beaucoup le meilleur boxeur de l’histoire.

7. Alberto Contador
 

 

Espagne
Cyclisme
1 Tour de France (2010) et 1 Tour d’Italie (2011)

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a retiré à l’Espagnol son titre de vainqueur du Tour de France 2010 ainsi que tous ses titres gagnés en 2011, dont le Giro, à la suite de son contrôle positif au clenbutérol (un anabolisant) lors de l’épreuve française en juillet 2010. Contador avait plaidé l’intoxication alimentaire, affirmant qu’il avait mangé de la viande importée d’Espagne contaminée par ce médicament. Il avait été acquitté par sa fédération nationale en première instance en février 2011, ce qui lui avait permis de continuer à courir et de remporter le Tour d’Italie. Il figure toujours au palmarès du Tour de France comme vainqueur en 2007 et 2009.

6. La Juventus de Turin
 

 

Italie
Football
2 titres de champion d’Italie (2005 et 2006)

C’est en 2006 qu’a éclaté le calciopoli, le plus grand scandale de matchs truqués de l’histoire du football italien, impliquant les plus grands clubs du pays (dont la Juventus, la Fiorentina, la Lazio de Rome, l’Inter Milan et le Milan AC), accusés d’avoir influencé la désignation des arbitres pour leurs matchs. Au final, seule la Juventus sera reléguée en Série B (la 2e division italienne), et perdra ses deux titres de champion de 2005 et 2006. Luciano Moggi, l’ancien directeur général du club, dont les conversations avec des responsables et arbitres ont été enregistrées par la police et publiées dans les médias, sera banni à vie du football par la Fédération italienne, ainsi que son collègue Antonio Giraudo.

En France, l’Olympique de Marseille s’est vu retirer son titre de champion de France 1993 après l’affaire VA-OM, où des émissaires du club provençal ont tenté de corrompre des joueurs nordistes.

5. Larisa Lazutina, Olga Danilova et Johann Mühlegg
 

Russie et Espagne
Ski de fond
8 médailles (5 d’or et 3 d’argent) à eux trois aux JO de Salt Lake City (2002)

Avant Salt Lake City en 2002, les Jeux olympiques d’hiver n’avaient connu que cinq cas de dopage confirmés. Mais la mise en place de contrôles plus rigoureux lors de cette édition a entraîné une véritable épidémie, avec pas moins de sept athlètes épinglés.

Parmi eux, les deux skieuses de fond russes Larisa Lazutina et Olga Danilova ont perdu un total de cinq médailles après avoir été contrôlées positives à la darbepoetin alfa (l’Aranesp), un produit qui permet d’augmenter le nombre de globules dans le sang. Le skieur de fond espagnol Johann Mühlegg s’est lui vu retirer ses trois médailles d’or gagnées sur 30km libre, 10km poursuite et 50km classique pour l’utilisation de la même substance.

A l’époque, le produit en cause n’était pas encore interdit car nouveau. Le chef du comité médical olympique avait déclaré:

«C’est un signal fort pour tous ceux qui disent que nous sommes à la traîne. Nous sommes sur leurs talons.»

4. Ben Johnson

Canada
100 mètres
2 médailles d’or (JO de Séoul 1988 et Mondiaux de Rome 1987) et 2 records du monde

C’est le premier grand scandale de dopage de l’histoire des Jeux olympiques. Le 24 septembre 1988 à Séoul, lors d’une finale du 100m de rêve où se côtoient notamment le Britannique Linford Christie, la superstar américaine Carl Lewis et son grand rival, le Canadien Ben Johnson, ce dernier pulvérise le record du monde en 9’’79 devant des centaines de millions de téléspectateurs incrédules.

Mais moins de 24 heures après sa remise de médaille, Johnson est testé positif aux stéroïdes et se voit retirer d’un coup son titre olympique, celui gagné un an plus tôt aux Mondiaux de Rome et les deux records du monde successifs qu’il a établi lors de ces courses.

 

La course restera au final comme «la plus sale» de l’histoire: six des huit participants seront impliqués dans des affaires de dopage au cours de leur carrière. Le scandale marque aussi un tournant pour le CIO, qui est forcé de renforcer ses contrôles.

3. Marion Jones
 

 

Etats-Unis
Sprint
7 médailles, 3 d’or et 2 de bronze aux JO de Sydney (2000) et 1 en or et 1 en argent aux Mondiaux d’Edmonton (2001)

Si Ben Johnson est passé du statut de héros à celui de paria en 24 heures, la déchéance de Marion Jones a été moins spectaculaire car beaucoup plus lente. Et pourtant, la sprinteuse américaine a perdu pas moins de sept médailles majeures, dont quatre en or.

Véritable star des JO de Sydney en 2000, où elle rentre dans l’histoire en remportant l’or au 100m, 200m et au 4x400m et le bronze au 4x100m et au saut en longueur, elle perdra sept ans plus tard ses médailles sur décision du CIO. Elle a avoué en 2007 s’être dopée aux stéroïdes.

Le scandale Balco, du nom de l’entreprise californienne qui a fourni des produits dopants à de nombreux athlètes américains entre 1988 et 2002, a également impliqué l’ancien compagnon de Jones, Tim Montgomery, qui s’est vu retirer son record du monde du 100m (9’’78 en 2002).

2. Joe Paterno
 

 

Etats-Unis
Entraîneur de football américain universitaire
111 victoires (1988-2011)

Jusqu’à 2011, Joe Paterno était une véritable légende vivante du football américain universitaire. Entraîneur des Penn State Nittany Lions pendant 45 ans, il est l’une des rares personnes à avoir intégré le College Football Hall of Fame alors qu’il était encore en activité, en 2007.

Mais à la suite d’une enquête sur les abus sexuels de son adjoint Jerry Sandusky, le FBI a découvert que Paterno a couvert ce dernier. La NCAA (l’organisme qui dirige le sport universitaire américain) a infligé en juillet 2012 les sanctions les plus sévères de son histoire à l’équipe et à Paterno. De manière posthume pour ce dernier, mort six mois plus tôt, et qui s’est vu retirer toutes ses victoires de 1998 à 2011, soit 111 sur un total de 409 au cours de sa carrière, dont six victoires en bowl, les finales universitaires.

1. Lance Armstrong
 

 

Etats-Unis
Cyclisme
7 Tour de France (1999-2005)

Sept ans après sa dernière victoire sur le Tour de France, l’UCI a donc décidé de retirer tous ses titres datant d’après août 1998 à Lance Armstrong, suivant les conclusions du rapport accablant de l’Usada, l’agence antidopage américaine, qui écrit notamment:

«Les preuves montrent, sans le moindre doute, que l’US Postal a mis en place le programme de dopage le plus perfectionné, le plus professionnel et le plus efficace jamais vu dans le sport.»

Il ne fait désormais plus de doutes que l’Américain a utilisé des moyens illicites pour gagner ses sept Tour de France consécutifs de 1999 à 2005, aidé par un système de dopage systématique et sophistiqué mis en place par son équipe autour de sa personne. Le directeur du Tour de France, Christian Prudhomme, a annoncé son intention de faire rembourser à Armstrong les trois millions d’euros gagnés grâce à ses sept victoires dans la compétition.

Greg Fleurot

http://www.slate.fr