Choisir le sexe de son enfant : une nouvelle méthode pourrait rendre cela possible


    Des scientifique japonais ont réussi à trier les spermatozoïdes pour mieux ciblé le sexe de l’embryon. On prétend le faire pour les animaux, sauf que certaines personnes voudront sûrement prendre cette méthode pour choisir le sexe du bébé en fécondation in vitro. Heureusement que cela est interdit au Canada tout comme en France, Chine et autres pays. On sait déjà les conséquences des avortements sélectifs, alors cette méthode d’amener un déséquilibre démographique. Franchement, si on veut vraiment un bébé, on souhaite qu’il soit en santé.
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    Choisir le sexe de son enfant : une nouvelle méthode pourrait rendre cela possible

    Les chercheurs ont trouvé une méthode pour ralentir artificiellement les spermatozoïdes porteurs de chromosome X. © rost9, Fotolia

    Les chercheurs ont trouvé une méthode pour ralentir artificiellement les spermatozoïdes porteurs de chromosome X. © rost9, Fotolia


    Céline Deluzarche


    Journaliste

    Des chercheurs de l’université d’Hiroshima au Japon viennent de découvrir une nouvelle méthode ultra simple et apparemment très fiable pour trier les spermatozoïdes X et Y et ainsi choisir le sexe de l’embryon. Une technique qui pourrait pousser à un déséquilibre démographique dans certains pays où le sexe masculin est valorisé.

    Le chromosome X, presque trois fois plus grand que le chromosome Y, possède aussi beaucoup plus de gènes (3.000 contre 700). Néanmoins, ces différences ne semblaient pas jusqu’ici affecter le comportement du sperme et ne permettaient donc pas de différencier les spermatozoïdes sans procéder à une analyse génétique avancée. C’est pourtant ce à quoi sont parvenus Masayuki Shimada et ses collègues. En effectuant un séquençage ADN détaillé de sperme de souris, ils ont découvert 492 gènes actifs dans les spermatozoïdes X qui ne sont pas exprimés sur les spermatozoïdes Y. Les chercheurs ont alors recentré leur intérêt sur 18 d’entre eux codant pour des récepteurs situés à la surface du spermatozoïde, avec comme objectif de pouvoir les manipuler depuis l’extérieur.

    Un taux de réussite compris entre 81 % et 91 %

    Ils se sont aperçus que deux récepteurs, nommés Toll-like receptor 7 et 8 (TLR7/8), pouvaient modifier la production d’énergie du sperme X lorsqu’ils se liaient à une molécule chimique nommée Resiquimod (R848), ce qui ralentit la mobilité du sperme sans affecter ses autres fonctions. Il leur a donc suffi de plonger le sperme de souris dans un bain chimique contenant cette molécule pour « trier » les spermatozoïdes en fonction du chromosome sexuel. En sélectionnant les spermatozoïdes les plus rapides, ils ont obtenu 90 % d’embryons mâles. Les spermatozoïdes ralentis artificiellement donnant eux des embryons femelle à 81 %, d’après les résultats de leur expérience, publiés dans la revue PLOS Biology le 13 août.

    Il existe déjà différentes techniques permettant de trier le sperme. La plus fiable est de passer en revue le code génétique de chaque spermatozoïde. Il est également possible de « colorer » le sperme avec une teinture fluorescente, où les spermatozoïdes Y contenant moins de matériel ADN apparaissent alors moins brillants que les spermatozoïdes X. Ces deux méthodes sont cependant onéreuses et nécessitent du matériel spécialisé. D’autres expériences ont également été tentées comme l’exposition à de fortes températures ou un faible pH, mais avec un risque d’endommager l’ADN du sperme.

    Le diagnostic pré-implantatoire, interdit en France pour les FIV mais autorisé aux États-Unis

    La facilité déconcertante de mise en œuvre de la méthode mise au point par Masayuki Shimada soulève de nombreuses questions éthiques. En France et dans de nombreux pays (Inde, Chine, Australie, Canada…), le diagnostic pré-implantatoire (DPI) permettant de choisir le sexe de son futur enfant est formellement interdit pour les fécondations in vitro (FIV). Mais le principe est tout à fait légal aux États-Unis où les couples fortunés y ont recours. Cette méthode étant très peu coûteuse, on peut craindre qu’elle se répande dans les pays où le sexe masculin est privilégié, comme en Inde ou en Chine, aboutissant à un déséquilibre démographique. Selon un rapport du gouvernement indien publié en 2018, les avortements sélectifs auraient causé un « manque » de 63 millions de filles dans le pays.

    Une myriade de méthodes naturelles pour choisir le sexe de son enfant

    Masayuki Shimada se défend de tels projets et affirme avoir développé sa technique pour le bétail.

    « Nous avons testé le tri sur des embryons de veau et de cochon avec succès, assure le chercheur. L’utilisation chez l’Homme est purement spéculative et on ne sait pas du tout si cela pourrait marcher », explique-t-il, reconnaissant toutefois que cela poserait un problème éthique.

    En attendant, les femmes désireuses de choisir le sexe de leur enfant ont à leur disposition une vaste panoplie de méthodes plus ou moins farfelues. L’application My Bubelly propose ainsi un régime personnalisé en fonction du sexe souhaité. Le site explique notamment qu’un vagin plus acide favorise le passage des spermatozoïdes X tandis qu’un vagin plus alcalin favorise le passage des spermatozoïdes Y. L’appli vend des « box filles » et « box garçons » contenant des compléments alimentaires spéciaux et des tests d’ovulation permettant de cibler le bon créneau pour la conception du bébé. Elle avance un taux de réussite de 90 %, même si aucune étude scientifique ne vient soutenir cette méthode.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs japonais ont réussi à trier les spermatozoïdes en fonction du chromosome sexuel qu’ils portent.

  • Une sélection opérée en ralentissant l’activité des spermatozoïdes X qui portent des gènes spécifiques.

  • Cette méthode pourrait faciliter la sélection sexuelle pour les FIV.

    https://www.futura-sciences.com/

Des chercheurs stupéfaits par la découverte de jumeaux “semi-identiques”


On connaît les jumeaux identiques qu’une seule ovule est fécondé par un spermatozoïde, ou les faux jumeaux appelé aussi fraternels que deux ovules sont fécondés. Il y a encore plus rare les jumeaux sesquizygotiques dont une seule ovule est fécondé par deux spermatozoïdes.
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Des chercheurs stupéfaits par la découverte de jumeaux “semi-identiques”

 

ovule spermatozoïdes

Deux spermatozoïdes fertilisant un ovule. Crédits : QUT

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Un frère et une sœur nés en Australie en 2014 constituent le deuxième cas connu de jumeaux “semi-identiques” jamais découvert. C’est également le premier identifié pendant la grossesse. Les détails de l’étude sont rapportés dans le New England Journal of Medicine.

Ils ne sont ni identiques, ni fraternels. Ils se placent entre les deux, en quelque sorte. Une échographie à six semaines de la mère, âgée de 28 ans, avait dans un premier temps suggéré que les jumeaux étaient identiques. Il y avait en effet sur les images un placenta partagé. C’est devenu un peu plus étrange plus tard, lorsque la maman est revenue faire une écho.

« Nous avons alors découvert que l’un des jumeaux était un garçon, et l’autre une fille, explique le docteur Michael Gabbett, de la Queensland University of Technology, en Australie. À ce moment-là, nous avons effectué des tests génétiques ».

Un ovule, deux spermatozoïdes

Les jumeaux sont normalement identiques ou fraternels. Dans le premier cas, un ovule est fécondé par un spermatozoïde, mais ce qui en résulte se scinde en deux, donnant naissance à deux bébés au matériel génétique identique. Dans le cas de jumeaux fraternels, deux ovules sont fécondés, chacun par un spermatozoïde différent. Les deux enfants partagent alors la même grossesse, mais ne sont pas plus proches sur le plan génétique que des frères et sœurs nés de mêmes parents à des époques distinctes.

Ici, la situation est très inhabituelle. Les jumeaux sont dits “sesquizygotiques”. On retrouve un ovule fécondé par deux spermatozoïdes. En résultent trois ensembles de chromosomes, un de la mère et deux du père. L’œuf fécondé semble avoir également divisé les trois ensembles de chromosomes en groupes de cellules qui se sont ensuite scindés en deux, créant ainsi les jumeaux.

« Certaines des cellules contiennent les chromosomes du premier spermatozoïde, tandis que les cellules restantes contiennent des chromosomes du deuxième spermatozoïde, de sorte que les jumeaux ne partagent qu’une proportion du même ADN paternel ».

Plus précisément, le test de cellules prélevées dans leurs sacs respectifs de liquide amniotique a montré que, si l’ADN maternel de chaque enfant était identique à 100 %, seulement 78 % de l’ADN paternel correspondait.

ovule spermatozoïdes

Deux spermatozoïdes fertilisant un ovule. Crédits : QUT

Premier cas détecté pendant la grossesse

Le premier cas de jumeaux sesquizygotiques avait été signalé aux États-Unis en 2007. Après la naissance, l’un d’entre eux avait été identifié avec des organes génitaux ambigus. À la recherche de chromosomes mixtes, les médecins avaient alors découvert que le garçon et la fille étaient identiques du côté de leur mère, mais partageaient environ la moitié de leur ADN paternel. C’est la même chose ici, à la différence que les médecins ont enregistré ce cas pendant la grossesse, et non après la naissance.

Source

https://sciencepost.fr/

L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?


Depuis 1970, les hommes seraient de moins en moins fertiles. Les causes sont les perturbateurs endocriniens, produits chimiques … De plus, cela est héréditaire, alors peut-on penser qu’un jour, il ne sera plus possible d’avoir des enfants du moins de façon naturelle
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L’humanité va-t-elle vivre une pénurie de spermatozoïdes?

 

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Le taux de spermatozoïde par millilitre de sperme a baissé de 50% en moins de 50 ans | eagoravoce via Unsplash CC License by

Repéré par Barthélemy Dont

 

Depuis 1973, le taux de spermatozoïde de la population a radicalement chuté et n’est pas près de remonter.

L’humanité pourrait être un jour incapable de se reproduire. Selon une très vaste étude réalisée sur plus de 40.000 hommes résidant en Europe, aux États-Unis, en Australie et en Nouvelle-Zélande, en moins de cinquante ans, le taux de spermatozoïdes par millilitre de sperme a baissé de 50%. Depuis 1973, le nombre de spermatozoïdes global a aussi baissé de 60%. On produit donc moins de sperme, et de moins bonne qualité.

Nos modes de vie ont radicalement changé depuis 1973. Anna-Maria Andersson, une biologiste spécialisée dans la diminution du taux de testostérone, explique qu’une «révolution chimique» a commencé au XIXe siècle.

Révolution qui s’est accélérée après la Seconde Guerre mondiale. Une grande quantité de nouveaux produits chimiques est arrivée sur le marché très rapidement. Elle a eu des effets positifs, sur la médecine par exemple, mais a aussi modifié le corps humain.

Inévitables perturbateurs

Certains des produits ingérés ont des effets sur les hormones, ce sont les fameux perturbateurs endoctriniens. C’est le cas par exemple des phtalates, qui une fois dans le corps font baisser le taux de testostérone et réduisent le nombre de spermatozoïdes. Les phtalates sont utilisés massivement. Plastiques, aliments, textiles, cosmétiques… impossible d’y échapper. Pour ne rien arranger, ils sont héréditaires. Les générations d’hommes qui suivent celles qui ont été exposées héritent du taux de spermatozoïdes bas de leurs pères, puis sont exposées à leur tour. Et les phtalates ne sont qu’un exemple parmi d’autres. De plus en plus de scientifiques s’accordent à dire que c’est une cause majeure de la chute libre de la fertilité depuis les années 1970.

Ce taux peut-il descendre jusqu’à zéro? Les spécialistes ne peuvent pas se projeter mais cela reste une possibilité.

Pour Hagai Levine, l’auteur de l’étude, «nous devrions espérer le meilleur mais nous préparer au pire. Et le pire est dans ce cas-ci l’extinction de la race humaine».

Ces vingt dernières années, il y a eu des tentatives pour limiter les produits chimiques nocifs. Mais l’industrie chimique est réticente à abandonner un business qui se compte en milliards de dollars. Les produits chimiques interdits sont remplacés par d’autres, parfois tout aussi dangereux.

Pour l’instant, la baisse de la fertilité est compensée par l’assistance médicale à la procréation, qui ne cesse de se répandre et de s’améliorer. Tant que le nombre de spermatozoïdes n’atteint pas zéro, peut-être que la médecine moderne permettra de tenir le choc.

Une autre alternative vient du Japon, où en 2016, des chercheurs et chercheuses ont réussi à l’aide d’une technique appelée la «Gamétogenèse in vitro» à transformer une cellule souche embryonnaire de souris en spermatozoïdes puis à féconder une femelle avec. La cellule en question était elle même issue d’une femelle…

http://www.slate.fr/

Les spermatozoïdes chinois priés d’être communistes


C’est bien drôle d’idée d’insister sur l’orientation politique des donneurs de spermes à Pékin en Chine. C’est comme si l’idéologie communiste pouvait se transmettre par spermatozoïdes
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Les spermatozoïdes chinois priés d’être communistes

 

© thinkstock.

« Être fidèle à la cause du Parti communiste chinois »: cette exigence surprenante est désormais imposée aux donneurs d’une des principales banques du sperme de Pékin, dans un contexte de raidissement idéologique en Chine.

L’injonction est mentionnée dans un appel aux dons lancé mercredi par l’Hôpital n°3 de l’Université de Pékin. Cet établissement hospitalier est affilié à la plus prestigieuse école supérieure du pays.

Critères à respecter

Les donneurs potentiels ne doivent pas souffrir de maladies génétiques ou infectieuses, et avoir « un fond idéologique sain », indique une note publiée par l’hôpital sur le réseau social WeChat.

Les hommes de 20 à 45 ans désireux de donner leur sperme doivent « aimer la patrie socialiste, soutenir la gouvernance du Parti communiste, être fidèles à la cause du parti, faire preuve d’intégrité morale, avoir une bonne conduite, respecter la discipline et les lois, et n’avoir aucun problème politique », selon la même source.

Qualité de la semence

Après deux tests médicaux, destinés à évaluer la qualité de la semence et la santé du donneur, ce dernier sera payé 5.500 yuans (710 euros/1 115 $ cad), indique le communiqué. L’hôpital ne précise pas comment il compte vérifier si les donneurs satisfont aux exigences politiques. Des appels téléphoniques de l’AFP à l’établissement afin de savoir si celles-ci font partie d’une campagne gouvernementale sont restés sans réponse.

23 banques de sperme

La Chine ne compte que 23 banques du sperme. Beaucoup font face à une pénurie de donneurs. D’autres centres importants de collecte, notamment dans les grandes villes de Shanghai (est) et de Canton (sud), n’imposent aucune condition politique.

Source: Belga

http://www.7sur7.be/

Le secret de la queue du spermatozoïde


Lors d’une procréation d’un bébé, dans le sperme, il y a environ 15 millions de spermatozoïdes par millilitre (qui peut aller de 1,5 a 6 millilitres) lors d’une éjaculation. Et c’est la course vers l’ovule. Avec la nouvelle technologie, on apprend un peu plus sur la queue du spermatozoïde qui l’aide à nager le plus vite possible vers son but
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Le secret de la queue du spermatozoïde

 

Illustration de spermatozoïdes et d'un ovule.

Illustration de spermatozoïdes et d’un ovule Photo : iStock

En ayant recours à la cryotomographie électronique, une technique qui permet d’obtenir une image microscopique en 3D, des scientifiques suédois et américains ont détecté une nanostructure inconnue à ce jour à l’intérieur de la queue des spermatozoïdes.

Une queue très efficace est nécessaire pour qu’un spermatozoïde puisse nager jusqu’à l’ovule et réussisse sa mission : s’y unir et permettre la conception d’un bébé.

On connaît la suite; cette combinaison des deux cellules sexuelles formera une cellule-œuf, qui se développera ensuite en un embryon, puis en un fœtus, et donnera naissance à un nouvel être humain.

Le saviez-vous?

Une éjaculation contient en moyenne entre 1,5 et 6 ml de sperme. Chaque millilitre contient environ 15 millions de spermatozoïdes.

La méthode de cryotomographie électronique utilisée dans cette étude a révolutionné l’observation des molécules biologiques. Elle a valu à ses créateurs le prix Nobel de chimie en 2017.

Même des protéines individuelles à l’intérieur de la cellule peuvent être observées grâce à cette technique. Johanna Höög, Université de Göteborg

Une nanostructure a été observée dans la queue du spermatozoïde.

Une nanostructure a été observée dans la queue du spermatozoïde.  Photo : Université de Göteborg

De l’importance de la queue

La queue est une machine de course très complexe, composée de plusieurs parties. Les plus importantes sont les tubulines, des protéines structurelles qui forment de longs tubes appelés microtubules. Ces tubes se trouvent à l’intérieur même de la queue du spermatozoïde.

Des milliers de protéines motrices, des molécules qui peuvent se déplacer, sont fixées à ces tubes. En étant fixées à un microtubule et en « marchant » sur le microtubule voisin, les protéines motrices de la queue tirent et la queue se plie, ce qui permet aux spermatozoïdes de nager.

C’est assez incroyable que cela puisse fonctionner. Le mouvement de milliers de protéines motrices doit être coordonné dans les moindres détails pour que le spermatozoïde puisse avancer. Johanna Höög

Le détail est dans la queue

C’est pour mieux comprendre le fonctionnement de la queue des spermatozoïdes en 3D que les auteurs de ces travaux ont eu recours à la technique nobélisée.

Et ils ont eu une petite surprise.

Lorsque nous avons regardé les premières images 3D de la dernière partie d’une queue de spermatozoïde, nous avons remarqué quelque chose que nous n’avions jamais vu auparavant à l’intérieur des microtubules : une sorte de spirale qui s’étend à partir de la pointe du spermatozoïde et mesure environ un dixième de la longueur de la queue. Johanna Höög

Cette découverte a mené les chercheurs à s’interroger sur le rôle de cette structure en spirale.

Leur intérêt n’était plus d’illustrer en 3D un spermatozoïde, mais bien de comprendre comment cette nanostructure l’aide à nager.

IIlustration d'un spermatozoïde.

Illustration d’un spermatozoïde Photo : iStock

Nous pensons que cette spirale agit un peu comme un bouchon à l’intérieur des microtubules, en les empêchant d’allonger et de rétrécir, ce qui permet à l’énergie des spermatozoïdes d’être entièrement dévolue à la nage rapide vers l’ovule. Davide Zabeo, Université de Göteborg

Le détail de cette étude est publié dans les Scientific Reports.

http://ici.radio-canada.ca/

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène


Les médicaments vendus sans ordonnance peuvent avoir aussi des effets secondaires insoupçonnés. L’ibuprofène pris massivement peut avoir un impact pour l’homme sur la testostérone, nuire à la fertilité par la fabrication des spermatozoïdes. Bref, il mieux de suivre les indications, s’en servir à bon escient et non pour les maux de tête
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Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène

 

Testostérone : les effets néfastes de l’ibuprofène

Le 10 janvier 2017.

Selon une étude franco-danoise, coordonnée par Bernard Jégou, chercheur à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’ibuprofène peut perturber la production de testostérone et la fertilité.

Des effets néfastes sur la production de testostérone

On ne connaît jamais tous les effets secondaires des médicaments que nous prenons, même pour un simple mal de tête. On apprend aujourd’hui, dans une étude publiée dans la revue américaine Proceedings of the national academy of sicences, que l’ibuprofène peut avoir des effets néfastes sur la production de testostérone et la fertilité. Pour rappel, l’ibuprofène est un antalgique non stéroïdien, disponible sans ordonnance.

Cette étude risque de faire beaucoup de bruit car l’ibuprofène est utilisé par de très nombreux patients dans le traitement de la fièvre et de douleurs comme les maux de tête, les courbatures ou les règles. On savait déjà qu’il était déconseillé aux enfants en cas de varicelle et chez la femme enceinte au-delà de six mois. On apprend aujourd’hui qu’il peut également être néfaste pour les hommes.

La fabrication des spermatozoïdes est également perturbée

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi une trentaine d’hommes sportifs de 18 à 35 ans. Certains suivaient un traitement à base d’ibuprofène (1 200 mg par jour), les autres prenaient un placebo. Au bout de 6 semaines, les chercheurs ont pu observer que l’ibuprofène agissait directement sur les hormones responsables de la fabrication de la testostérone, mais également sur celles qui gèrent la fabrication des spermatozoïdes.

« L’ibuprofène a un vrai rôle pour les personnes atteintes par exemple de rhumatismes chroniques », notent les auteurs de cette étude.

« Mais nous démontrons clairement qu’en dehors de ces indications, sa consommation massive est à éviter. »

En clair, ce médicament ne doit être réservé qu’aux sportifs ou en cas de courbatures intenses, mais ne doit en aucun cas être pris pour un simple mal de tête. 

https://www.passeportsante.net

Développement d’un foetus dans le ventre de sa mère


S’il y a quelque chose de formidable dans le corps humain, pour ma part, c’est bien de concevoir un enfant. Au début, c’est quelque chose qui ressemble plus à quelque chose de difforme, mais les semaines passent et le miracle se fit
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Développement d’un foetus dans le ventre de sa mère

 

Le spermatozoïde qui remonte la trompe de Fallope

L’ovule

Rencontre du spermatozoïde et de l’ovule

La fécondation

Vue de la tête du spermatozoïde

Migration de l’embryon vers l’utérus

Une semaine après la fécondation

Au 18e  jour de développement

Au 22e jour de développement

Foetus : 28e jour après la fécondation

Après 5 semaines de développement

Foetus : Après 40 jours de développement

À 8 semaines de développement

À 8 semaines de développement. On remarque que les paupières s’ouvrent à moitié. Plus que quelques jours avant qu’elles ne s’ouvrent totalement.

10 semaines de développement

Le fœtus commence à utiliser ses mains pour prendre connaissance de son environnement.

À 16 semaines de développement

À 18 semaines de développement

Il est désormais capable de percevoir les sons extérieurs.

À 19  semaines de développement

À 19  semaines de développement. Les ongles commencent à se former.

À 20 semaines de développement

À 20 semaines de développement. Le fœtus mesure 20 centimètres de long et les poils et les cheveux commencent à apparaître.

À 24 semaines de développement

A 25  semaines de développement

foetus

Le foetus à 6 mois de développement

À  36 semaines de développement ( 9 mois )

À  36 semaines de développement. Plus qu’un mois à faire avant de sortir!

Source: pausecafein

Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?


En Occident, nous sommes en contact avec des perturbateurs endocriniens, la pollution, les pesticides et bien des choses encore qui affecte la fertilité masculine et qui pourrait diminuer de beaucoup la procréation dans les années à venir
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Nos descendants seront-ils infertiles dès 2060?

 

Via Pixabay

Via Pixabay

Repéré par Léa Marie

Repéré sur Indy100

Polluants, perturbateurs endocriniens, malbouffe ou encore tabac. Autant de facteurs qui ne cessent de faire baisser la quantité de spermatozoïdes chez l’homme.

L’extinction de l’être humain serait-elle proche? Si l’on en croit une étude (a priori sérieuse) publiée en juillet dernier dans la revue spécialisée Human Reproduction Update, la question pourrait finir par se poser…

Un constat: le nombre moyen de spermatozoïdes des hommes dans les pays les plus industrialisés du monde a diminué de près de 60% en l’espace de quarante ans. Et continuerait de baisser, en particulier dans le monde occidental: Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande. Sur un échantillon de 42.935 hommes, les chercheurs n’ont étrangement pas retrouvé ce déclin auprès des hommes venant d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud.

Notre mode de vie pointé du doigt

Si la qualité du sperme humain continue de se dégrader au même rythme, les conséquences sur la fertilité des hommes pourraient se faire sentir bien plus tôt que ce que l’on imagine, explique Chris Barrat, professeur en sciences de la reproduction humaine à l’université de Dundee, en Écosse: 

«Si on extrapole les chiffres des spermatozoïdes de manière logique, les hommes n’auront plus ou presque plus de capacité reproductive à partir de 2060.» 

La baisse de la fertilité est corrélée à des problèmes de santé publique, et notamment à des facteurs environnementaux. L’exposition à une importante quantité de produits polluants (comme les pesticides) serait ainsi mise en cause. À l’image du bisphenol A, les pertubateurs endocriniens présents dans de nombreux produits du quotidien auraient un impact direct sur la fertilité. Mauvaise alimentation, stress et tabac viendraient aggraver le tout.

Si la quantité de spermatozoïdes joue un rôle déterminant dans le processus de fécondation, les résultats de l’étude en question seraient toutefois à relativiser. Et pour cela, Stefan Schlatt, chercheur auprès de l’université de Munster en Allemagne, avance un drôle d’argument:

«Quand vos grands-pères faisaient des prélèvements de sperme, ils prenaient ça très au sérieux et n’éjaculaient pas les 5 ou 6 jours précédant l’analyse. De nos jours, les choses ont changé. Je pense que la fréquence des éjaculations a depuis augmenté.» 

Faible quantité de spermatozoïdes ne voudrait pas (forcément) dire infertilité 

L’optique d’une infertilité généralisée à moyen terme divise encore les scientifiques. Et la correlation entre une faible densité ou volume de spermatozoïdes et une véritable stérilité est à nuancer. Certains affirment également que les échantillons d’hommes sélectionnés pour ce genre d’études ne sont pas représentatifs de l’ensemble de la population. D’autres critiquent les méthodes d’analyse, qui livreraient des résultats trop approximatifs.

L’immense majorité d’entre eux s’accordent tout de même sur le fait que la détérioration de la qualité du sperme observée ces dernières décennies est inquiétante, et qu’il faut combattre ses causes pour l’endiguer. Le professeur Richard Sharpe, de l’université d’Édimbourg, conclut:

«Il est sûr que l’infertilité tend à augmenter. J’espère donc que cette étude permettra de tirer la sonnette d’alarme auprès des autorités médicales et des jeunes générations.»

http://www.slate.fr/

L’amour au temps de la course aux armements


La vie sexuelle pour certains animaux, et insectes n’est pas sans mal, voir même traumatisante. Une espèce de coléoptère a évolué dans une sorte de course à l’armement dont la femelle subie des conséquences malheureuses en vivant moins longtemps après sa progéniture
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L’amour au temps de la course aux armements

 

Le pénis de la bruche du niébé mâle est recouvert d'épines.

Le pénis de la bruche du niébé mâle est recouvert d’épines.   Photo : Université d’Uppsala

Pas facile de s’accoupler pour une certaine espèce de coléoptères (qui englobe les scarabées, les coccinelles, les hannetons…) dont le pénis des mâles se barde d’épines de plus en plus longues et pointues et dont la paroi des parties génitales de la femelle s’épaissit pour réussir l’exercice de fécondation. Voici l’histoire d’une sexualité extrême.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Un texte d’Alain Labelle

L’espèce en question : la bruche du niébé ou Callosobruchus maculatus. Des chercheurs australiens l’ont étudiée pendant dix ans et ont réussi à mettre en évidence une véritable « course aux armements » sexuelle au sein de l’espèce.

Le phallus du mâle ressemble étrangement aux fléaux d’armes, ces boules en acier aux pointes acérées utilisées au Moyen Âge pour terrasser l’adversaire.

Quant aux femelles, elles n’en sortent pas indemnes : en effet, la paroi de leurs parties génitales s’est épaissie pour y faire face.

« L’accouplement traumatique est observé chez plusieurs autres espèces », explique Liam Dougherty de l’Université d’Australie-Occidentale à Crawley.

D’autres exemples

Un autre exemple, plus connu, est celui des punaises de lit. Le mâle perfore l’abdomen de la femelle avec son pénis en forme d’aiguille hypodermique pour directement déverser ses spermatozoïdes au bon endroit. Des piquants ornent également les pénis de nos cousins les chimpanzés, des chats ou des limaces de mer.

Pourquoi un animal développe-t-il de telles armes? La théorie dominante veut que les mâles équipés de pénis avec de longues épines aient une plus grande réussite en matière de fertilisation.

Ainsi, pour augmenter son succès reproductif, au cours des générations, la bruche du niébé a acquis des épines de plus en plus longues, comme le veut la sélection sexuelle décrite par Darwin.

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B, ces accouplements dévastateurs ne sont pas immédiatement meurtriers. Cela ne serait pas à l’avantage du mâle, puisque la femelle doit pouvoir élever sa descendance. Mais, à terme, ils réduisent la durée de vie des femelles.

Ces dernières ne sont pas restées sans réaction face à cette évolution :

  • l’épaisseur moyenne de l’appareil génital de la femelle a augmenté pour éviter la perforation;
  • les femelles ont développé leur système immunitaire, les plaies sont moins nocives et peuvent être réparées plus rapidement.

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié 13 groupes de bruches du niébé élevées en laboratoire pendant plus de 10 ans. Les chercheurs ont ainsi pu voir défiler environ 100 générations.

La coévolution observée chez cette espèce aboutit à une course aux armements sexuelle, mais également à une baisse de la fertilité des femelles. Liam Dougherty, chercheur

Le chercheur rappelle que chez de nombreuses espèces, les intérêts évolutifs des mâles et des femelles peuvent être différents, un concept que les scientifiques appellent le conflit sexuel.

http://ici.radio-canada.ca/

Crèmes solaires et infertilité : le lien se précise


Quoique l’on fait, l’être humain met sur le marché des produits pour protéger contre la maladie, prendre soin de sa personne et cela finis toujours qu’il y a des conséquences qui peuvent être vraiment problématiques
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Crèmes solaires et infertilité : le lien se précise

 

Un homme met de la crème solaire

PHOTO : ISTOCKPHOTO

Un texte d’Alain Labelle

Plusieurs produits chimiques filtrant les ultraviolets (UV), couramment utilisés dans les écrans solaires, interfèrent avec le fonctionnement des cellules du sperme, et certains imitent même l’effet de la progestérone, une hormone féminine.

Ces données obtenues par des chercheurs danois ont été publiées en marge de la rencontre annuelle de l’Endocrine Society qui se tenait à Boston, aux États-Unis.

Ces résultats sont préoccupants et pourraient expliquer en partie pourquoi l’infertilité inexpliquée est tellement répandue. Niels Skakkebaek, Université de Copenhague

L’objectif des filtres chimiques UV est de réduire la quantité des rayons qui atteignent la peau pour ainsi diminuer les risques de développer un cancer. Or, ces filtres sont absorbés par la peau et se retrouvent dans le sang et dans 95 % des échantillons d’urine provenant des États-Unis, du Danemark et d’autres pays.

Ces travaux ont permis de tester 29 des 31 filtres UV autorisés dans les écrans solaires en vente libre aux États-Unis et dans l’Union européenne. Les chercheurs ont analysé leurs effets sur des cellules en bonne santé de sperme humain, à partir d’échantillons obtenus à partir de plusieurs donneurs sains.

Les spermatozoïdes ont été testés dans une solution qui recrééait les conditions rencontrées dans les trompes de Fallope de l’appareil génital féminin.

Résultat : pas moins de 13 (45 %) des 29 filtres UV testés induits ont interféré avec la fonction cellulaire normale du sperme.

Cet effet est observé à de très faibles doses de produits chimiques, en dessous de celles rencontrées chez une personne qui applique un écran solaire sur l’ensemble de son corps. Niels Skakkebaek

En outre, 9 de ces 13 filtres UV semblent imiter l’effet de la progestérone.

Selon Niels Skakkebaek, ces résultats laissent à penser que les écrans solaires sont des perturbateurs endocriniens et qu’ils peuvent interférer avec le fonctionnement normal de spermatozoïdes, notamment de leur mobilité.

Les auteurs de ces travaux appellent maintenant les autorités publiques à examiner de plus près les effets des filtres UV sur la fertilité avant de les approuver. À leur avis, d’autres études doivent être réalisées pour bien cerner leur rôle dans la fertilité humaine.

Actuellement, 8 des 13 filtres UV qui perturbent le fonctionnement des cellules de sperme sont approuvés aux États-Unis.

Les voici :

  • Avobenzone
  • Homosalate
  • Meradimate
  • Octisalate
  • Octinoxate
  • Octocrylène,
  • Oxybenzone
  • Padimate O

Ces produits chimiques sont des ingrédients communs actifs dans les crèmes solaires, mais aussi dans des produits de soins personnels contenant un écran solaire, tels que du maquillage, des crèmes hydratantes et des baumes à lèvres.

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