Le Saviez-Vous ► Erwin, la ville qui a pendu un éléphant le 13 septembre 1916


J’avais déjà vu cette photo, mais je ne savais pas la triste histoire de cet éléphant. Elle a été malmenée par un dresseur d’un cirque aux États-Unis qui n’avait aucune patience avec les animaux. La mort de son dresseur en plein spectacle a fait à d’elle une meurtrière qu’il fallait tuer à tout prix. Le seul moyen était de prendre une grue d’un chemin de fer. En plus, il fallait payer pour assister au spectacle de sa pendaison.
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Erwin, la ville qui a pendu un éléphant le 13 septembre 1916


Par Cyril Guinet

C’est une petite bourgade du Tennessee, nichée dans la forêt nationale de Cherokee aux pieds de la montagne de Buffalo. Elle est tristement célèbre pour avoir, le 13 septembre 1916, exécuté Mary, l’éléphant vedette d’un cirque, dans des circonstances effroyables.

En cette fin d’été 1916, des affiches annonçant l’arrivée du Sparks Brother’s Circus ont fleuri un peu partout sur les murs de Saint-Paul, en Virginie (Etats-Unis). Ces publicités promettent un spectacle « divertissant, instructif et moral » : des hommes statues, des lions de mer dressés, mais surtout ce qui doit être l’attraction principale : une troupe d’éléphants.

Un homme, en arrêt devant l’image des pachydermes, semble fasciné. Walter Eldridge, un vagabond surnommé « Red » (Rouge) en raison de ses cheveux roux, cherche du travail et il vient d’avoir une idée. Quelques instants plus tard, il tente sa chance auprès de Charlie Sparks, le directeur du cirque. Coup de chance – ou de malchance comme nous le verrons plus tard – Sparks a justement besoin de quelqu’un pour s’occuper des éléphants.

Walter Eldridge apprend vite les ficelles du métier auprès des autres soigneurs. Ses collègues, cependant, remarquent que le nouveau venu manque de patience avec les animaux. S’il s’entête à terroriser les bêtes avec la baguette cinglante qu’il a toujours à la main, il finira par avoir des problèmes. Cela ne fait un pli.

Deux jours après son embauche seulement, le 12 septembre, un premier incident éclate alors que les éléphants, qui ont besoin de se rafraîchir, sont conduits jusqu’à une réserve d’eau où ils pourront s’asperger. Les événements tragiques de cette journée peuvent être reconstitués grâce à des témoignages enregistrés sur bandes audio et conservées aux Archives de l’East Tennessee State University. Eldridge conduit le leader du troupeau, une femelle d’une trentaine d’années baptisée Mary, le plus grand animal vivant sur Terre, selon la publicité du cirque Sparks. Soudain, celle-ci aperçoit un melon sur le bord du chemin. Elle s’arrête et allonge la trompe pour attraper le fruit, sans doute tombé d’un camion. Aussitôt, Eldridge tente de la faire repartir en lui tapant sur la tête avec sa trique. Mary lance un barrissement de douleur, saisit Eldridge avec sa trompe, le soulève dans les airs et le balance au loin.

Le dresseur se relève furieux et les autres soigneurs doivent s’interposer.

L’après-midi, un spectacle est donné. L’arrivée de la troupe des éléphants est saluée par un tonnerre d’applaudissements. Eldridge, qui rumine toujours sa rancœur, mène Mary durement. Les animaux font le tour de la piste, dansent d’un pied sur l’autre, s’alignent comme à la parade, avec toujours Mary en tête de file. Au moindre écart de cette dernière, Eldridge en profite pour lui donner un coup de trique rageur.

Tant et si bien que l’éléphante s’énerve et montre des signes d’agitation. Eldridge frappe de plus belle. Jusqu’au moment où Mary, une nouvelle fois, saisit son dresseur et pour le projeter dans la sciure de la piste. Cette fois, avant que les autres cornacs n’aient le temps d’esquisser le moindre geste, et avant même qu’Eldridge ne puisse se relever, l’éléphant fonce droit sur lui. Sous les yeux du public, Mary pose son énorme patte sur la tête de son dresseur et appuie de tout son poids. Eldridge meurt écrasé sous la pression de cinq tonnes de muscles.

Tandis que le personnel du cirque évacue les éléphants dans la panique, la foule hurle : « A mort l’éléphant tueur ! »

Dans le public, un forgeron dégaine son revolver et fait feu à cinq reprises sans blesser l’animal. Charlie Sparks, le directeur, alors que d’autres spectateurs braquent également leurs armes en direction de Mary.

« Sa peau est si épaisse que vous n’arriverez qu’à la blesser », prévient-il.

Les vengeurs, cependant, ne renoncent pas et réclament, à corps et à cris, la mort de l’animal. Le directeur du cirque, comme il l’expliquera plus tard, commence à craindre qu’on lui retire l’autorisation de produire des éléphants, ce qui compromettrait l’avenir de son cirque. Il comprend qu’il n’a pas d’autre solution que de livrer Mary et suggère qu’on la pende, comme un bandit de grand chemin. Cette dernière idée fait finalement l’unanimité.

Pendre un animal aussi imposant semble impossible, mais quelqu’un a une idée : Erwin, une ville voisine du Tennessee possède une grue qui sert à décharger les trains de charbon. L’engin, d’une centaine de tonnes, est capable de soulever Mary…

Une pendaison hors du commun

Le lendemain du drame, 13 septembre 1916, le cirque Sparks se met donc en route pour Erwin. Pour rentabiliser le voyage, une représentation – dont Mary est dispensée – a lieu en début d’après-midi.

A 16 heures, sous une pluie fine, Mary et quatre autres éléphants sont conduits du côté de la gare. Mary ne se laisserait mener nulle part seule. Arrivée sur les lieux de son supplice, les dresseurs attirent leurs pachydermes en leur donnant de la nourriture tandis qu’on entraîne Mary jusqu’au au pied de la grue. Tous les spectateurs ayant payé leur entrée au spectacle, ont été invités gracieusement à la pendaison de l’éléphant. 3000 personnes, dont une majorité d’enfants, sont venues assister à la mise à mort de « Mary la meurtrière », comme on la surnomme.

On entrave les pattes arrière de l’animal pour l’empêcher de s’enfuir. C’est un pompier de la ville, Sam Harvey, surnommé Harvey-N’a-qu’un-œil, qui a été désigné pour faire office de bourreau. Avec l’aide d’un dresseur, il passe une autre chaîne autour du cou de Mary dont l’autre extrémité est reliée à l’énorme crochet de la grue.

The Anarchist Coloring Book

Dans un silence de cathédrale, Harvey-N’a-qu’un-œil met le treuil en marche. La chaîne se tend puis l’éléphante est soulevée du sol… Quelques secondes plus tard, dans un sinistre bruit de craquement, la chaîne cède et Mary s’effondre sur le sol. Voyant l’éléphant tueur libre de ses chaînes, les spectateurs s’affolent et courent se mettre à l’abri. Mary, cependant, la hanche brisée, est incapable de faire le moindre mouvement. Sonnée, elle reste assise sur son postérieur. Un employé du cirque se précipite et grimpe sur son pour lui passer une chaîne plus solide autour du cou. Le treuil est remis en action et Mary est soulevée une nouvelle fois. L’animal se débat désespérément, étranglé, suffoquant, au bout de la chaîne sous les vivats de la foule.

Trente minutes plus tard, la grue redescend le corps qui s’affaisse sur le sol. Mary ne bouge plus. Elle est morte.

On a raconté que le corps de Mary avait été enterré à l’endroit où se trouve aujourd’hui le tribunal d’Erwin. C’est faux. Il aurait fallu pour cela la transporter de plus d’un kilomètre et demi du lieu de son exécution. Ce qui n’était pas envisageable. On s’est donc contenté de creuser, à l’aide d’une pelle mécanique, une fosse « grande comme une grange » selon un témoin de l’époque, tout à côté de la voie de chemin de fer, d’y faire rouler la dépouille de Mary avant de la recouvrir de terre. Aucune marque, aucune stèle, rien n’indique cependant l’endroit exact de la tombe de la condamnée à mort qui pesait cinq tonnes.

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Les images impressionnantes d’un vol simultané de 1.300 drones


Un spectacle de 13 minutes avec 1.374 drones dans le ciel de Chine, même si cela a eu quelques bugs avec les points lumineux, c’est quand même impressionnant
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Les images impressionnantes d’un vol simultané de 1.300 drones

 

Source: HLN, SCMP

Faire voler 1.374 drones simultanément, tel est le nouveau record réalisé par le fabricant chinois EHang, lors d’un show nocturne à Xi’an à l’occasion de la Fête du Travail.

Le spectacle lumineux a duré treize minutes et s’est étendu sur environ un kilomètre dans le ciel de Xi’an, dans la province chinoise du Shaanxi. Les drones ont dessiné entre autres des dromadaires ou un train. Les plus pointilleux ont cependant noté des bugs de lumière dans le programme, notamment dans les chiffres écrits (des ratés plus évidents dans la deuxième vidéo ci-dessous).

Le précédent record était attribué à la société américaine Intel, qui a fait voler 1.218 drones en février lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques d’hiver à Pyeongchang.

http://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► Les cheveux de 11 mètres des Sutherland


Vers la fin du XIXe siècle, une famille est devenue riche grâce à la longueur des cheveux, c’est peu dire faire une recette de 90 000 mille dollars en 1884 en vendant une lotion et montrant leur longue chevelure, c’est une belle vie. Sauf que le rêve des 7 filles a pris fin surtout pour la dernière qui est morte dans un asile complétement démunie
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Les cheveux de 11 mètres des Sutherland

 

A la fin du XIXe siècle, sept sœurs vont faire la richesse d’une famille grâce à leurs cheveux. Eh oui, les sept sœurs (Sarah, Victoria, Isabella, Grace, Naomi,Dora et Mary) comptabilisent onze mètres de cheveux. Soit une moyenne de 1m50 de crinière par tête ! Voici leur histoire !

La famille Sutherland

Les parents Sutherland vivent dans l’état de New-York où ils élèvent de la volaille. Des dindes. Pour le père, Fletcher, qui n’est pas très vaillant, la ferme ne rapporte pas assez. Et il n’a pas franchement envie de bosser alors dès qu’elles en ont l’âge, il envoie ses filles chanter à l’église. Lorsqu’elle ne sont pas en haillons et les pieds nus au milieu des dindes, les filles apprennent la musique. La mère, soucieuse de la qualité capillaire de ses filles leur enduit la tête d’une huile assez odorante qui donne un aspect très sale aux cheveux. Mais ça protège ! Et les filles n’ont rien à dire… Les sœurs Sutherland sont nées entre 1845 et 1865 et en 1867, alors que la plus jeune Mary n’a que deux ans, la mère de famille décède. Alors c’est triste, c’est sur, mais la bonne nouvelle c’est que les shampoings à l’huile dégueulasse, c’est terminé !

C’est le début d’un business pour les sœurs, et surtout pour le père qui va vite délaisser les dindes pour exploiter ses filles.

Les premiers spectacles des sœurs Sutherland

Les filles étaient déjà connues et appréciées dans la paroisse, aussi papa Sutherland décide d’organiser une véritable tournée des églises. Les filles vont jouer de la musique tout en exposant leurs cheveux, et le frère va s’occuper de la mise en scène. Faut bien qu’il se rende utile (il a les cheveux courts). A la fin du XIXe siècle, les filles ont plus de 11 mètres de cheveux et ça fait grand bruit du coté de New-York. Le monde afflue aux portes des églises mais ce n’est certainement pas pour la qualité musicale, non, on vient voir les cheveux !

Naomie et Dora

Naomi                                                                                    Dora

Niveau mise en scène, c’est simple : il faut que les cheveux touchent le sol pour montrer à quel point ils sont longs. Alors selon la longueur, les sœurs jouent assises sur une chaise, au sol, sont à genoux ou même debout… Tout est fait pour vendre du rêve, de la féminité et du mystère… C’est vrai, c’est quoi le secret pour avoir de tels cheveux ?

Les « Sept Merveilles » des Etats Unis

Le père est un bon manager, faut dire qu’il aime le fric, aussi en 1880, les sœurs Sutherland arrivent à New-York et vont faire leur début à Broadway. C’est un franc succès, aussi, elles commencent une tournée vers le sud direction la Floride, l’Alabama, la Nouvelle-Orléans et Atlanta ! C’est fiesta un peu ! Tout le monde les attend, tout le monde veut les voir. Les sœurs Sutherland deviennent le symbole de la féminité. D’autant qu’à cette époque, on utilise un peu tout et n’importe quoi comme produit et beaucoup font tomber les cheveux, les dents, brûlent la peau… Sans parler des maladies.

SutherlandSistersBarnum

Toutes les sœurs n’ont pas les mêmes cheveux, par exemple, la sœur aînée,Sarah, est celle qui a les cheveux les plus courts. Seulement 90 cm. De fait, elle doit toujours jouer en étant assise pour que ses cheveux touchent le sol. Au contraire, Victoria possède plus de 2 mètres de cheveux à elle toute seule.Naomi, a des cheveux très épais. Sa tresse se gonfle à plus de 10 cm. Fortes de leur succès, les sœurs signent un contrat avec les W.W. Coles Colossal Shows, et en 1884, c’est le grand succès car elles intègrent le cirque Barnum. Le succès, oui, mais le fric bof… Alors le père Sutherland va avoir une idée. Une idée de génie !

La lotion Sutherland

Tout le monde fantasme sur les cheveux des sœurs Sutherland, alors Fletcher va tenter de vendre du rêve à toutes les femmes* des États-Unis. Il va commercialiser le secret pour avoir les mêmes cheveux que ses filles. Une lotion magique pour obtenir une crinière belle, longue et épaisse ! Dès la fin de l’année 1884, la lotion a rapporté plus de 90 000$, c’est une très grosse somme pour l’époque. Surtout pour une famille d’éleveur de dindes A la mort de Fletcher, les filles deviennent propriétaires de l’entreprise et vont développer le business en vendant des peignes et d’autres lotions, notamment colorantes, et des produits cosmétiques en tout genre.

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En 1893, la lotion est analysée par le journal The Pharmaceutical Era : elle se compose à 56% d’eau d’hamamélis de Virginie et 44% de lotion capillaire à base de sel, magnésium et acide hydrochlorique. Rien de magique quoi.

Devenues riches, les sœurs vont connaître un train de vie quelque peu excessif. Outre le fait que tout le monde les adule et qu’elles ne peuvent plus se promener sans ramasser une horde de fans en mal de crinière (faut dire que les cheveux longs et détachés représentent l’érotisme), elles heurtent la sensibilité puritaine de l’époque. Elles vont se mettre au vert quelques temps…

La mode des cheveux courts et la misère

En 1893, les sœurs aspirent à un peu de tranquillité. Elles font construire une maison à la campagne où elles vivent toutes ensembles avec époux, amants et enfants. Les Sutherland vivent dans l’opulence, elles mangent et boivent sans doute un peu trop. En 1893, Naomi décède. Et puis, en 1910, les choses vont changer… Non seulement elles n’ont plus d’économie, mais en plus, la lotion ne se vend plus. Eh oui, la mode est aux cheveux courts, à la garçonne. C’est le début de la vie de misère. En 1914, Isabella décède. Les trois plus jeunes sœurs Sutherland tentent de faire carrière à Hollywood. En vain. Lorsque Dora décède d’un accident de voiture, ses sœurs n’ont pas les moyens de récupérer son corps et de lui payer la crémation. Le corps reste non-réclamé. En 1936, les sœurs ferment définitivement l’entreprise familiale, et en 1938 la maison des Sutherland prend feu. Mary va terminer sa vie dans un asile alors que Grace décède en 1946 dans une misère noire…

SutherlandSisters

http://www.racontemoilhistoire.com/

* N.B j’ai changé le mot meuf par femme dans le texte dont je ne suis pas l’auteur. Je ne supporte pas qu’on appelle une femme, une fille meuf, je trouve cela disgracieux et vulgaire . Nuage

SeaWorld renonce à son élevage d’orques


Les temps changent et la conscience des gens envers les animaux sauvages changent aussi. Les animaux « sauvages » devraient vivre en liberté et non en captivité pour amuser la foule. C’est une bonne nouvelle que SeaWorld a annoncé reste à savoir si d’autres suivront le pas
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SeaWorld renonce à son élevage d’orques

 

Une orque effectue un numéro au SeaWorld de San Diego, le 9 octobre 2015. ©SIPANY/SIPA

Une orque effectue un numéro au SeaWorld de San Diego, le 9 octobre 2015. ©SIPANY/SIPA

Par Morgane Kergoat

C’est un revirement sans précédent : la compagnie SeaWorld annonce mettre fin à son élevage d’orques. Cette mesure préfigure la fin de la captivité des épaulards dans les parcs aquatiques.

CHANGEMENT. L’annonce risque de faire des vagues dans les delphinariums du monde entier : le géant américain SeaWorld s’est engagé jeudi 17 mars 2016 à cesser son élevage d’orques en captivité. Cette décision sonne comme une victoire importante pour les associations de défense des animaux, qui dénoncent depuis des années la cruauté qu’il y a à détenir dans de petits bassins ces grands cétacés, prédateurs redoutablement intelligents, pour en faire des vedettes de spectacle. Car, de fait, la fin de la reproduction (qui se fait par insémination artificielle le plus souvent) des orques signifie pour elles, à moyen terme, la fin de leur captivité. Le parc aquatique a en effet cessé depuis 40 ans la capture en milieu naturel et s’est engagé à ne pas importer de nouveaux épaulards issus d’autres parcs. L’un des trois parcs de SeaWorld, celui de San Diego (Californie), y était de toutes façons déjà contraint par la Commission californienne du littoral depuis octobre 2015.

La fin des spectacles d’orques

« La société change et nous aussi. SeaWorld écoute et s’adapte », écrit le groupe dans un communiqué.

SeaWorld possède à l’heure actuelle 29 orques, dont 6 vivent dans les bassins de parcs partenaires. Ces animaux, âgés de 1 à 51 ans (dont une femelle attendant un petit), ne seront toutefois pas libérés en mer, au motif qu’ils « n’y survivraient pas », selon SeaWorld, la majorité d’entres eux n’ayant jamais connu la vie sauvage. Ce n’est pas le cas du célèbre Tilikum – l’orque révélée par le documentaire Blackfish – mais ce mâle d’environ 35 ans qui vit actuellement dans le parc d’Orlando (Floride) est gravement malade. SeaWorld se passera de son animal emblématique, une fois la génération actuelle éteinte donc. L’entreprise a par ailleurs précisé que ses épaulards ne seraient plus soumis à des numéros de divertissement, confirmant l’annonce du 9 novembre 2015, selon laquelle les animaux seront montrés au grand public dans un cadre plus naturel, dans le but de sensibiliser les visiteurs à leur conservation.

« Ce changement va commencer dans le parc de San Diego l’année prochaine, suivie par San Antonio et Orlando en 2019 », précise le communiqué. 

Seaworld a par ailleurs annoncé un large partenariat avec la société protectrice des animaux The Humane Society of the United States (HSUS) pour protéger les océans et les animaux qui les habitent. SeaWorld a ainsi promis de donner 50 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour le sauvetage des animaux marins (en particulier pour défendre la fin de la chasse commerciale des baleines et des phoques). Ce revirement total de position inspirera-t-il les autres parcs aquatiques, à commencer par le Marineland d’Antibes ?

http://www.sciencesetavenir.fr/

Disney sur Glace : Une baguette en plastique à 40 $ vraiment ?


On remarque facilement lors d’évènements sportifs, de spectacles et autres que les prix sont exagérément élevés autant la nourriture que les objets et vêtements souvenirs. Mais dans un spectacle d’enfant, c’est inadmissible qu’un truc que tu peux trouver à 2 dollars coût 40 dollars. Ils se fient probablement que les parents ne veulent pas faire de la peine et jouent sur les émotions, alors ils vont payer n’importe quel prix. C’est du vol purement et simplement sur le dos des parents
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Disney sur Glace : Une baguette en plastique à 40 $ vraiment ?

 

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Par Claudine St-Germain

C’était beau à voir aux alentours du centre Bell, le weekend dernier. Une véritable marée de fillettes (les trois quarts déguisées en princesses) a envahi les lieux pour assister à l’événement «royal» de l’année: le spectacle Disney sur glace La reine des neiges.

C’était la première fois que ma fille de 5 ans assistait à un événement de cette envergure. Arrivées de bonne heure, on contemplait les lieux, la patinoire, les éclairages, quand son attention a été attirée par des machins lumineux qui brillaient partout dans les gradins. C’était multicolore, ça clignotait sur tous les rythmes, c’était… Des baguettes magiques en forme de flocons!

«Maman, maman, j’en veux une moi aussi! Et regarde, il y a des monsieurs qui en vendent en bas!»

J’ai fait une brève estimation dans ma tête. Ce genre de truc se vendrait autour de 2,50$ chez Dollarama, donc au centre Bell, quoi, 15$? Trop cher, on s’entend, mais c’est tellement le genre de truc qui rend ma fille folle de joie… Mais je suis restée prudente:

«On va aller voir combien ça coûte.»

On est remontées jusqu’au comptoir de marchandises le plus proche… Où j’ai manqué faire une crise cardiaque devant l’étalage. La super baguette magique en plastique coûtait… 40$. Le prix d’un billet au spectacle! Le double de notre dîner pour deux au restaurant!

J’ai annoncé à ma fille que j’étais vraiment désolée, mais que la baguette était beaucoup trop chère. Amère déception dans son visage. Peut-être y avait-il un autre bidule lumineux plus modeste qui pourrait faire l’affaire? Non. Parmi la panoplie de produits pour célébrer la Reine des neiges, rien en bas de 35$.

Le début du spectacle a consolé ma fille. On s’est exclamées à l’arrivée de Anna et Elsa, on a chanté en choeur, on a applaudit les (maigres) effets spéciaux. Puis est arrivée l’entracte. Derrière nous, des enfants mangeaient de la barbe à papa.

«Et ça maman, est-ce que je pourrais en avoir?»

On est remontées en haut. Combien coûtait le sac de barbe à papa (essentiellement, du sucre avec du colorant alimentaire)? 20$. Un cône de glace avec un brin de sirop dessus? 15$.

Là, j’ai pogné les nerfs intérieurement. J’ai expliqué à ma fille que ce n’était pas correct de la part de ceux qui produisaient le spectacle de vendre des choses à des prix aussi exagérés. Que ça faisait en sorte que des enfants comme elle ne pourraient pas en avoir et auraient de la peine ou seraient fâchés (une fillette faisait justement une crise du bacon à côté de nous…). Que ça me faisait plaisir de lui acheter des trucs de temps en temps, mais pas dans des endroits comme ça.

À ma grande fierté, elle a compris ce que je lui disais. Elle avait un peu le coeur gros (faut connaître son amour des bidules lumineux pour comprendre à quel point…), mais elle n’a pas protesté en retournant à son siège les mains vides. On s’est concentrées sur la fin du spectacle et somme toute, on s’est bien amusées.

Ce qui me chicote depuis, c’est que les fameuses baguettes magiques à 40$, il a bien dû s’en vendre des centaines, voire des milliers au cours des 15 représentations montréalaises du spectacle, parce que ça flashait dans tous les coins du centre Bell.

Pourquoi tant de parents ont-ils accepté de payer ce prix clairement exagéré? Peut-être ont-ils senti cette pression de rendre le moment absolument parfait pour leur fille (je l’avoue, ça m’a moi aussi traversé l’esprit une fraction de seconde). Peut-être ont-ils baissé les bras devant des cris de «C’est pas juste!». Ce qui serait compréhensible aussi: expliquer à une enfant de 4 ans que toutes les autres ont cette baguette extraordinaire sauf elle, ce n’est pas facile.

J’ai plus de mal à m’expliquer pourquoi certains parents sont ressortis du spectacle avec des sacs pleins de figurines, couronnes et autres machins à l’effigie d’Elsa (un bon 200$ de dépenses, à vue de nez). Assister à ce spectacle n’était-il pas une super gâterie en soi?

Reste quand même qu’exploiter l’adoration des fillettes envers La Reine des neiges pour soutirer autant d’argent à leurs parents m’apparaît toujours indécent. Non?

http://www.coupdepouce.com/

Le Spectacle du Monde


C’est une métaphore intéressante alors que nombres de personnes luttent corps et âme pour leur idées, d’autres les encouragent et d’autres sont totalement indifférent
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Le Spectacle du Monde

«Le spectacle du monde ressemble à celui des Jeux olympiques : les uns y tiennent boutique ; d’autres paient de leur personne ; d’autres se contentent de regarder

Pythagore

Indonésie: les orangs-outans fumeurs font tousser les défenseurs des animaux


Les animaux sont beaucoup mieux dans la nature que dans les zoos. Certaines personnes n’ont aucune considération pour l’animal et lui montre les vices que nous-même nous avons des difficultés a se débarrasser
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Indonésie: les orangs-outans fumeurs font tousser les défenseurs des animaux

Un jeune orang-outan nommé Tori fume une cigarette au zoo de Solo, le 21 septembre 2011, à Java

Singeant l’homme, des orangs-outans se sont mis à fumer dans des zoos d’Indonésie ou de Malaisie, sous l’oeil complice des gardiens. De quoi amuser les visiteurs, mais pas les défenseurs des animaux, qui y voient un nouvel exemple du manque d’attention dont souffre l’espèce menacée.

L’image a récemment tourné en boucle sur les sites de partage de vidéos: on y voit Tori, un jeune orang-outan, tirer sur une cigarette bout filtre comme un fumeur invétéré. Tenant son mégot entre ses longs doigts fripés, le primate du zoo de Solo, au centre de l’île indonésienne de Java, apprécie visiblement la pause nicotinée, prenant une pose décontractée tandis que ses larges narines rejettent une épaisse fumée blanche.

De l’autre côté du fossé qui encercle l’enclos de Tori, le public en a pour son argent: les plus jeunes pointent du doigt en riant, les adultes jettent des cigarettes allumées pour faire durer le spectacle. A leur côté, un large panneau ordonne en lettres rouges: "No Smoking" ("Interdiction de fumer").

Le cas n’est pas isolé. En Malaisie, une orang-outan du zoo de Johor, dans le sud de la Malaisie, a dû être récemment transférée dans une autre unité pour y subir une cure de désintoxication. La primate en question, "Shirley", avait développé de telles habitudes qu’elle avait été surnommée "l’orang-outan qui fume comme un pompier".

"Quand Shirley est arrivée ici, c’était une orang-outan tout à fait normale. Mais ces animaux imitent ce que l’homme fait", explique à l’AFP Ahmad Azhar Mohammed, directeur du zoo de Malacca, dans le sud-ouest de la Malaisie, où la primate tente dorénavant de renoncer au tabac.

Le responsable accuse les "visiteurs irresponsables" qui, en jetant des cigarettes aux singes, leur ont donné le goût du vice.

Pas seulement, répond le Centre pour la protection des orangs-outans (COP), pour qui les zoos ont également leur part de responsabilité.

"Ils devraient surveiller de près les orangs-outans", exige Hardi Baktiantoro, fondateur de l’ONG indonésienne.

"J’ai vu des cigarettes, des cannettes, des bouteilles être jetées dans leurs enclos", témoigne Sean Whyte, directeur de l’ONG britannique Nature Alert et un des experts les plus réputés sur les orangs-outans. "Le problème est qu’il n’y a presque aucune supervision dans ces zoos", explique-t-il.

"Au cours de nombreuses visites effectuées dans la clandestinité au zoo de Johor, en Malaisie, les défenseurs des animaux n’ont jamais vu de préposés aux alentours des cages", regrette M. Whyte. "En Indonésie, où je suis allé une vingtaine de fois, la situation est encore pire".

Ce n’est qu’après un énième rapport aux autorités malaisiennes, écrit par Nature Alert et largement diffusé dans la presse, que Shirley a été placée en cure.

"Elle semble souffrir de sautes d’humeur très vifs. Elle a parfois l’air à moitié endormie, comme si elle était droguée. A d’autres moments, quand elle n’a plus de cigarettes, elle est très agitée, comme si elle était en manque", explique Sean Whyte.

Le phénomène des "orangs-outans fumeurs", comme l’appelle la presse, n’est pas massif, reconnaît M. Whyte, évoquant une dizaine de cas. Mais il est révélateur du peu de considération dont bénéficient les orangs-outans.

"Ce sont les emblèmes de la Malaisie et de l’Indonésie. Mais ils s’en fichent", ajoute-t-il, soulignant que très peu d’ONG locales se consacrent à la défense des orangs-outans. COP est la seule purement indonésienne.

Si rien n’est fait, ces primates auront disparu "d’ici 20 ans", selon Nature Alert. Il n’y en aurait plus qu’environ 50.000 à l’état sauvage et trois milliers d’entre eux disparaissent chaque année.

© 2011 AFP

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