Deux clients d’un spa contractent le VIH après un soin du visage « vampire »


N’importe quoi ! Il y a des personnes qui devraient mieux s’abstenir d’influencer les autres. L’idée d’un soin du visage avec son propre plasma est grotesque. En plus, le spa en question au Nouveau-Mexique ne semble pas appliquer les normes élémentaires sur l’usage des aiguilles, car il semble que ce soit par les aiguilles que des femmes auraient contracté le virus du VIH
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Deux clients d’un spa contractent le VIH après un soin du visage « vampire »

 

Crédits : Kim Karda­shian/Insta­gram

par  Mathilda Caron

 

À Albuquerque, au Nouveau-Mexique, deux client·es d’un spa ont contracté le VIH après avoir fait un « soin du visage vampire », rappor­tait BuzzFeed News le 30 avril.

Selon les méde­cins, des tests ont révélé qu’ils·elles avaient été infec­té·es par la même souche du virus, augmen­tant ainsi la proba­bi­lité que ces infec­tions résultent d’une inter­ven­tion au spa.

La tendance du « Vampire Lift » est appa­rue en 2013, après que Kim Karda­shian West a posté une photo sur les réseaux sociaux, le visage couvert de sang. Ce soin consiste à se réinjec­ter son propre sang dans le visage, car le plasma présent dans celui-ci aide­rait à régé­né­rer la peau selon ses créa­teurs.

Selon le dépar­te­ment de la Santé du Nouveau-Mexique, le salon a fermé en septembre 2018, suite à une inspec­tion qui a révélé un problème de mani­pu­la­tion des aiguilles. Plus de 100 client·es ayant reçu ces injec­tions ont été dépis­té·es pour le VIH.

« Le dépis­tage est impor­tant pour tout le monde car il existe des trai­te­ments effi­caces contre le VIH », a déclaré Kathy Kunkel, secré­taire du cabi­net.

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Une journée surprise pour les sans-abris


Beaucoup sont devenu SDF pour diverse raison, ce qu’ils ont en commun, c’est qu’ils ont tout perdus et ne sont pas arrivés à remonter la pente. Le plus dur pour un SDF, c’est d’être invisible aux yeux des autres. On ne les traite pas comme des humains, on les ignore. Les gens de Prank It FWD veulent changer les choses. Ils ont fait une journée tout à fait spéciale pour un groupe de sans-abris. Une journée qui les change du tout au tout. Une journée ou ils peuvent enfin se trouver beaux
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Une journée surprise pour les sans-abris

Génétic, un chat d’une grande rareté découvert au Canada


Apercevoir un chat avec une fourrure ayant 3 couleurs (dite écaille de tortue) on peut dire sans se tromper que c’est une femelle, enfin presque, car il y a de rares cas, que c’est un mâle
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Génétic, un chat d’une grande rareté découvert au Canada

 

chat mâle écaille de tortue

Par Sophie Le Roux

Crédits photo : SPA Mauricie

Génétic, c’est le nom qui a été donné à un chat errant recueilli par la SPA de la Mauricie au Canada le 11 juillet dernier. Très vite, l’équipe du refuge a découvert que ce beau félin au pelage écaille de tortue dilué n’était pas comme les autres.Génétic est en effet un mâle, or 99,9 % des chats écaille de tortue sont des femelles.

Une question de chromosomes

L’adorable Génétic doit sa différence à une mutation génétique. Les chats mâles, comme les hommes, n’ont qu’un seul chromosome X dans leur ADN, tandis que les femelles en ont deux. Or c’est de ce chromosome que dépend la coloration. C’est pourquoi la naissance de chats mâles présentant un tel mélange de teintes est normalement impossible.

« Nous avons ici le résultat d’une rare mutation génétique que présente l’ADN de Génétic. Il est donc un véritable mâle sans aucune présence d’organes femelles comme en sont pourvus les rares chats portant cette caractéristique » explique la SPA de la Mauricie dans un communiqué.

S’il existe dans le monde plusieurs spécimens présentant cette rare mutation –un chaton écaille de tortue magnifique a notamment été découvert au début de l’année en Californie – le vétérinaire du refuge a affirmé qu’il n’en avait encore jamais vu. C’est lorsqu’il a réalisé la stérilisation de Génétic qu’il a découvert que l’animal n’était pas hermaphrodite.

chat mâle écaille de tortue

Comme tous les animaux du refuge, Génétic a été vacciné et vermifugé. Il n’attend plus désormais qu’une chose : une famille aimante qui saura prendre soin de lui jusqu’à la fin de ses jours. Sa rareté attirera certainement nombre de curieux et amoureux des chats, mais les bénévoles s’assureront de le laisser entre de bonnes mains.

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Animaux maltraités pour leur fourrure


Quand on élève des animaux dans le seul but de prendre la fourrure et qu’en plus dans des conditions pitoyables est horrible Et le Canada n’a pas à être très fier du traitement qu’il fait aux animaux
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Animaux maltraités pour leur fourrure

 

Anne Caroline Desplanques

 

Loin d’être exceptionnelle, la cruauté envers les animaux à fourrure serait généralisée dans l’industrie, dénonce la SPCA qui lance une fronde nationale contre les éleveurs à coup d’images-chocs tournées d’un bout à l’autre du Canada.

Des visons qui se dévorent entre eux, confinés dans des cages minuscules qui grouillent d’asticots. Des renards qui s’arrachent des touffes de poils dans le noir, recroquevillés au fond de cages souillées d’excréments.

C’est le triste tableau que brossent la SPCA de Montréal et l’Association pour la protection des animaux à fourrure (APFA) après avoir visité des fermes au Québec, mais aussi en Colombie-Britannique, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

Après s’être portée à la défense des renards et des visons d’une ferme de Saint-Jude, près de Ste-Hyacinthe, en août, la SPCA de Montréal a voulu savoir si tous les animaux élevés pour leur fourrure au pays étaient traités de façon similaire.

Selon Alanna Devine, directrice de la défense des animaux à la SPCA de Montréal, la réponse est positive.

«Les animaux élevés sur des fermes à fourrure passent la totalité de leur vie confinés dans des cages dénudées au fond grillagé et sont forcés de vivre et de mourir dans des conditions qui ne répondent pas à leurs besoins comportementaux et physiologiques de base», explique Adrian Nelson, le porte-parole de l’APFA.

Standards

«Ces conditions de vie sont légales et considérées normales dans l’industrie. Ce sont des conditions standards», renchérit Mme Devine.

Mais le Conseil canadien de la fourrure (CCF) se défend de toute maltraitance envers les bêtes.

«La seule façon d’obtenir des fourrures de qualité c’est de prodiguer de bons soins aux animaux. C’est le meilleur incitatif pour l’éleveur de respecter ces normes: les éleveurs qui négligent leurs animaux ne resteront pas en affaires longtemps», insiste-t-il.

Marchandise

Habitué à être la cible des activistes animaliers, le CCF estime que ces groupes utilisent l’industrie de la fourrure injustement pour recueillir des fonds.

«Ils fonctionnent plutôt comme des machines bien huilées à faire de l’argent et à diffuser de la propagande, investissant des millions dans des campagnes médiatiques», insiste le CCF.

Mais, à titre d’avocate, Mme Devine souhaite plutôt que de telles campagnes, en plus de conscientiser les consommateurs, motivent des changements légaux qui protègeront les bêtes:

«Les animaux élevés sur des fermes à fourrure ne bénéficient pas d’une protection juridique suffisante : la loi et l’industrie de la fourrure les considèrent comme des marchandises», indique-t-elle.


  • 3 millions d’animaux sont tués pour leur fourrure au Canada, chaque année
  • 85% sont des visons et des renards élevés en captivité
  • 85% des vêtements en fourrure canadiens sont fabriqués à Montréal

Source: Institut de la fourrure du Canada

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10 idées reçues sur les chiens de refuge


Quand il est question d’avoir un animal de compagnie .. pourquoi ne pas aller dans un refuge .. Ils sont des animaux de toutes provenances, avec des tempérament différents ..
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10 idées reçues sur les chiens de refuge

 

 

Sans maîtres mais pas sans espoir, les chiens recueillis par des refuges comme ceux de la SPA doivent lutter contre de fortes idées reçues à leur sujet.

Voici une liste de 10 croyances sur les chiens proposés à l’adoption qui ont la vie dure :

Ces chiens sont dans un refuge parce qu’ils ne sont pas de bons chiens.

Tous les chiens proposés à l’adoption ne sont pas des chiens qui se comportaient mal : beaucoup y sont parce que leurs maîtres ne pouvaient plus assumer les coûts, d’autres parce que leur propriétaire, âgé, est décédé.

Ces chiens ont des problèmes de socialisation.
Il y a bien entendu des chiens qui ont souffert de maltraitance ou de manque de soin, mais cela ne signifie pas qu’ils sont incapables de s’adapter à un foyer aimant.

Tous les chiens de refuge ont connu la violence.
Beaucoup de chiens ont simplement été abandonnés parce qu’ils devenaient encombrants, trop chers à entretenir, trop bruyants… mais certainement pas violents.

Les chiens qui ont été maltraités doivent être gâtés.
Le chien a besoin d’un équilibre ; il doit savoir que vous êtes le dominant et qu’il est le dominé. Vous pouvez parvenir à cela avec la méthode de la récompense et l’affection qu’il faut, sans en faire trop.

Les chiens de refuge ont des problèmes de santé.
Les bénévole de la SPA prennent soin de la santé des animaux et veillent à leur bien être.
Lorsque vous les adoptez, ils ont une puce électronique et sont castrés ou stérilisés. (La puce n’est pas installée dans tous les refuges)

Ces chiens sont au refuge pour une bonne raison.
La plupart du temps il s’agit juste d’un maître qui a adopté un chien sans se rendre compte des responsabilités qu’il impliquait : un chien demande du temps, de l’argent, et beaucoup d’amour.

Ce ne sont pas des chiens de race.
Toutes sortes de chiens sont abandonnés, les refuges ne se contentent pas de recueillir les chiens errants.

Ces chiens viennent de la rue.
Tous les maîtres n’ont pas l’inconscience d’abandonner leur animal sur une aire d’autoroute ou en pleine rue. La plupart prennent leur responsabilité et amène leur chien directement au refuge.

Les chiens de refuge ne sont pas éduqués.
Beaucoup de chien de refuge, même s’ils ont été abandonnés, ont reçu une éducation. En outre, les bénévoles veillent à ce qu’ils reçoivent un minimum de sociabilisation.

Ces chiens ont l’air malheureux.
C’est surtout qu’ils ont besoin d’affection. Si vous savez montrer à un chien adopté que vous l’aimez, il vous le rendra tout au long de sa vie !

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Surpopulation de chats : une lutte constante


Je lève mon chapeau a ceux qui font des journées de stérilisation gratuite pour les chats … Cependant, je pense que beaucoup de gens sont sensibilisé a la stérilisation mais souvent c’est une question de coût qui les arrêtent .. Aussi certains pensent que les conséquences sont moins grave si les mâles ne sont pas stérilisé … alors qu’en fait il est aussi important de stérilisé le mâle et la femelle Mais c’est aussi un excellent moyen pour mettre en pratique ce qu’ils apprennent dans leur techniques de santé animale
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Surpopulation de chats : une lutte constante

 

Surpopulation de chats : une lutte constante

Photo Archives Agence QMI

La première année un couple de chats non stérilisés aura engendré jusqu’à 12 chatons. Mais, l’effet multiplicateur est tel, qu’au bout de quatre ans, le nombre de chats dépassera les 20 000.

 

Imaginez lorsqu’on dit qu’un chat a neuf vies ! La légende a pris tout son sens lors de la journée nationale de la stérilisation animale, qui avait lieu mercredi à Sherbrooke.

La SPA de l’Estrie,  les vétérinaires de la région et le Cégep de Sherbrooke ont tenu une journée de stérilisation gratuite de chats, dédiée aux gens à faible revenu.

«C’est une journée spéciale au cours de laquelle nous aurons stérilisé jusqu’à une centaine de chats. Plusieurs vétérinaires de la région ont fait des dons à la Fondation du Cégep de Sherbrooke pour permettre la tenue de cette activité de sensibilisation», a expliqué la vétérinaire et enseignante responsable, Martine Nadeau. Comme la chirurgie était gratuite, la majorité des gardiens ont été recrutés par la Coalition des travailleurs de rue.

Les étudiants de programme Techniques de santé animale en ont eu plein les bras. De la préparation à la chirurgie, en passant par les soins postopératoires, les salles de cours ont été transformées en véritable clinique.

«La stérilisation aide à empêcher la surpopulation et la propagation de certaines maladies», a expliqué le vétérinaire et enseignant, Luc Savard.

Les vétérinaires et étudiants partageait le même objectif, soit de faire la promotion de la stérilisation des animaux de compagnie.

«On ne le réalise pas. Il est impossible de trouver assez de foyers pour faire adopter tous ces chats. Imaginez ce qui leur arrive. C’est l’euthanasie», de dire Mme Nadeau.

Pas moins de 2500 chats ont été euthanasiés en 2012 par la SPA de l’Estrie et 800 l’ont été, faute d’avoir trouvé une famille d’accueil. Au Québec, entre six et neuf animaux par tranche de mille habitants sont adoptés chaque année. En Estrie, la moyenne d’adoption est de 9,2 par tranche de mille habitants.

«Tous les refuges débordent de chats. Il y a une limite à la capacité d’adoption», s’est désolé la responsable des communications de la SPA de l’Estrie, Cathy Bergeron.

«J’ai trois chats dont la mère qui est enceinte pour une deuxième fois en 5 mois», nous a confié un propriétaire rencontré lors de l’activité. «J’aime mes animaux», a-t-il renchéri.

Si l’activité a permis d’accroître la sensibilisation, elle aura aussi plongé les étudiants de 3e année de Techniques de santé animale dans un milieu d’apprentissage très concret.

http://fr.canoe.ca

Société protectrice des animaux Formation au zoo de Granby: comment capturer un serpent?


Même si les serpent dangereux ne sont pas commun chez nous, on sait que certaines personnes possèdent des reptiles dans leur demeures et comme nous l’avons aussi déjà vue des serpents ont pris la clé des champs .. Mais voilà, attraper un serpent n’est pas comme attraper un chat .. il faut une formation et je pense que c’est une excellente initiative du Zoo de Granby et de l’SPA
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Société protectrice des animaux

Formation au zoo de Granby: comment capturer un serpent?

 

Formation au zoo de Granby: comment capturer un serpent?

Crédit photo : Agence QMI

Agence QMI

Une formation peu ordinaire a eu lieu vendredi au zoo de Granby, en Montérégie, alors que des agents de la Société protectrice des animaux (S.P.A.) ont été formés pour capturer des serpents.

C’était la première fois qu’une telle formation était donnée dans le célèbre établissement animalier.

Karl Fournier, chef du département des soins animaliers au zoo, a expliqué que c’est à la suite d’une demande de la S.P.A. des Cantons que le personnel du zoo de Granby a préparé la formation sur mesure pour l’organisme.


(Crédit photo: Agence QMI)

«Même si ce n’est pas courant, ça peut en effet faire partie de leur mandat. Les agents peuvent être moins à l’aise à intervenir en cas de capture», a fait savoir Karl Fournier.

«Le principal objectif de la formation était donc les outiller pour qu’ils aient les ressources nécessaires pour intervenir dans des situations similaires.»

Sylvain Fortin, gardien du zoo de Granby spécialisé en espèces exotiques, s’est donc chargé de former les agents de la S.P.A. des Cantons lors de la formation qui a duré quatre heures.

«Il fallait leur montrer avant tout comment prévenir le côté dangereux de l’intervention», a ajouté M. Fournier.

En plus de la partie théorique, les élèves devaient se pratiquer avec de vrais serpents. Les reptiles n’étaient toutefois pas venimeux puisque le zoo de Granby n’en héberge plus sur son site depuis quelques années.

M. Fournier a tenu quand même à rassurer la population concernant la tenue d’une telle activité de prévention.

«Ce n’est pas parce qu’on forme des agents qu’il y a nécessairement une augmentation de la population de serpents», a tenu à préciser le chef du département des soins animaliers.

Il s’est dit quand même surpris de l’intérêt qu’a la population envers cette espèce qu’il qualifie de «malaimée».

«Le fait qu’on donne une formation sur la capture d’une espèce possiblement venimeuse peut en effet créer un engouement. Les gens ont beaucoup de mauvaises perceptions et surtout, beaucoup de craintes», a-t-il ajouté.

Même s’il est rare que les serpents s’introduisent rarement dans les résidences, Karl Fournier a indiqué que la population doit contacter les autorités si jamais une telle situation se présentait.

Il a également rappelé l’importance de garder une bonne distance entre le serpent et l’individu puisque ce sont des animaux qui peuvent se mettre en position d’attaque s’ils se sentent menacés.

«Il faut se tenir loin du spécimen. Lorsqu’il est confiné dans un endroit, on ne sait pas comment le serpent peut réagir. Il peut chercher à fuir ou encore à mordre», a conclu Karl Fournier.

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Bulles, caviar… et botox


Des soirée Botox, organisées dans des lieux hors des cliniques et hôpitaux ce qui m’a le plus interpelée c’est la réponse d’une des femmes .. «C’est une belle soirée de filles, alors on dirait que ça a moins d’implications» Je trouve cela très inquiétant ce genre de rencontre .. de promouvoir un acte médical dans des soirées mondaines .. La beauté une industrie payante qui ne veut pas que des femmes vieillissent normalement…
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Bulles, caviar… et botox

 

Il y a quelque 55 800 injections de... (Photo: Olivier PontBriand, La Presse)

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Il y a quelque 55 800 injections de Botox réalisées au Canada en 2010, selon la Société internationale de chirurgie plastique et esthétique.

PHOTO: OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

GABRIELLE DUCHAINE
La Presse

Après les réunions Tupperware, voici les soirées Botox. Le concept, directement importé des chic boulevards de Beverly Hills, gagne en popularité au Québec. Spas et centres de beauté sont de plus en plus nombreux chez nous à organiser des rencontres au cours desquelles les injections hors de prix sont administrées entre une bouchée et un verre dans une ambiance de fête. Des médecins se rendent jusque dans des soirées privées avec leurs seringues. Regard sur cette pratique aussi glamour que contestée.

Jeudi soir. Au quatrième et dernier étage du luxueux Medispa Victoria Park, à Westmount, une quinzaine de femmes dans la trentaine et dans la quarantaine, perchées sur des talons hauts et moulées dans des jupes cigarettes, échangent les plus récents potins. Dans une lumière tamisée, des serveurs en chemise blanche portent en silence des plateaux remplis de verres de vin et de bouchées de toutes sortes: caviar d’aubergine, mini brochettes de tomates, olives et feta, pâtés ou légumes marinés.

Une jeune employée invite les clientes à passer dans un salon chaleureux où des chaises ont été disposées en demi-cercle de manière à faire face à un écran. Elle présente le Dr Andreas Nikolis, plasticien et professeur au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM), qui entre sous les applaudissements. Le médecin se lance dans une courte présentation. Qu’est-ce qu’un visage parfait? Quels sont les effets du vieillissement? Comment fonctionnent le Botox et les autres substances injectables? Qu’arrive-t-il lorsqu’on en abuse?

Une jeune femme au visage lisse comme la peau d’une pêche lève la main.

«À quel âge faut-il commencer?»

«Bonne question, répond le plasticien. Ça dépend de chaque personne. À partir du moment où vous avez un défaut qui vous agace, on peut discuter de la meilleure manière de le corriger.»

Sandra Filopoulos, 32 ans, est ici pour ça.

«Je ne suis pas une adepte de la chirurgie plastique et de tous les trucs esthétiques du genre, mais ce soir, c’est différent. Il y a un élément social. On discute, on rigole, on passe du bon temps et, en même temps, on reçoit un traitement.»

La jeune femme, mince, athlétique, le teint hâlé, déteste le pli qui se creuse entre ses sourcils lorsqu’elle les fronce. Ce soir, le médecin va y remédier pendant que ses amies papotent et se font maquiller, masser ou vernir les ongles en attendant leur tour.

Des soirées comme celle-ci, qu’on jurerait tout droit tirées d’une émission de télévision, il s’en organise de plus en plus au Québec. Si leurs détracteurs les accusent de banaliser le recours aux traitements esthétiques – des médecins refusent catégoriquement d’y participer -, leurs défenseurs les voient comme le nec plus ultra de l’industrie.

«C’est inspiré de ce qui se fait déjà dans certains milieux branchés d’Europe et des États-Unis», explique la propriétaire du Barbibelle Spa de Gatineau, Véronique Doray.

Le concept est simple. Des femmes (et parfois quelques hommes), amies ou collègues, se réunissent dans un spa, un centre de beauté ou même à la maison. Elles font venir un traiteur, peut-être un DJ, un massothérapeute ou une esthéticienne et, évidemment, un médecin. Après une courte séance d’information, elles reçoivent tour à tour des injections de Botox (qui coûtent entre 200 et 500 $) ou d’un produit de remplissage dans une atmosphère de 5 à 7. Des femmes d’affaires organisent même ces activités pour leurs clientes, tout comme les hommes amènent leurs clients au hockey.

La clientèle attirée par le côté glamour de la chose est étonnamment variée.

 «J’ai vu ça pour la première fois dans une émission de téléréalité, raconte Nicole*, 46 ans, propriétaire d’un salon de coiffure. Les filles buvaient des martinis et se faisaient botoxer en même temps. Ça avait l’air tellement amusant que j’ai voulu faire comme elles.»

C’était il y a un an et demi. Depuis, elle a organisé une demi-douzaine de soirées privées avec ses amies, ses clientes ou ses employées, parfois dans un spa, parfois à son salon.

«Il faut s’enlever de la tête l’image de la personne plus âgée, riche, qui tente par tous les moyens de garder une allure jeune, dit Mme Dorais, qui offre des soirées Botox, bulles et sushis.

«C’est madame Tout-le-Monde qui y participe. Les clientes sont en moyenne dans la quarantaine et proviennent de tous les milieux. Nous avons des infirmières, des policières et des femmes de carrière.»

Au Medispa Victoria, on reçoit des femmes dont l’âge varie de la vingtaine à la soixantaine. Pour la plupart, elles n’ont jamais reçu de Botox. Ces soirées sont leur première incursion dans le monde des produits injectables.

«Je n’aurais jamais osé prendre rendez-vous avec un médecin pour ça», raconte Sasha*, infirmière de 34 ans qui attend de discuter avec le médecin, un verre de vin rouge dans une main, un croûton tartiné dans l’autre.

«Mais quand mon amie m’a parlé de la soirée, je me suis dit que c’était l’occasion parfaite de comprendre comment ça fonctionne. J’étais curieuse.»

À côté d’elle, Christine*, 43 ans, hoche la tête en signe d’approbation. Pour elle aussi, c’est la première fois.

«C’est une belle soirée de filles, alors on dirait que ça a moins d’implications», dit-elle.

Ce soir, plusieurs participantes se contentent d’une consultation – totalement gratuite – avec le médecin. Dans d’autres événements, toutes les clientes reçoivent tour à tour des injections.

 Des médecins vont jusqu’à l’exiger «pour prévoir le bon nombre de seringues», ou «pour que ça vaille la peine de se déplacer».

«Chez nous, tout dépend de ce que les clientes veulent. On leur organise une soirée sur mesure selon leurs demandes. On peut tout faire. On ferme le spa juste pour leur groupe», explique la directrice du marketing de l’établissement, Kim Marx.

Seul bémol: comme dans plusieurs centres, celles qui reçoivent des injections doivent attendre la fin de l’intervention avant de consommer de l’alcool.

 «Il y a plusieurs raisons pour lesquelles on ne permet pas d’alcool, mais c’est notamment pour que la cliente fasse un choix éclairé, dit le Dr Nikolis. On ne voudrait pas qu’elles se réveillent demain et se disent: mais qu’est-ce que j’ai fait?»

***

AILLEURS DANS LE MONDE

Un scandale au Maroc

Le 2 juin, une soirée Botox présentée comme la première du genre en Afrique a fait scandale au Maroc. La soirée, organisée par un citoyen français dans un hôtel luxueux de Marrakech et qui a réuni plus de 400 personnes, s’est attiré les foudres de la communauté médicale. Le président de la Société marocaine de chirurgie esthétique a déclaré à des médias locaux que la soirée était illégale parce que, bien que deux médecins y aient participé, elle avait eu lieu dans un endroit qui n’est pas approprié à la pratique médicale.

«Un hôtel n’est pas un lieu destiné à des actes médicaux et ne dispose pas d’équipements spécialisés. Ces injections peuvent occasionner de graves problèmes ou d’énormes malaises», a-t-il dit.

Des plaintes officielles ont été formulées au Conseil national des médecins (l’équivalent de notre Collège des médecins) et au ministère de la Santé. Loin d’être intimidé, l’organisateur envisagerait une seconde soirée à Casablanca.

À domicile chez les Brits

À Londres, la soirée Botox est devenue une véritable tendance dans ce qu’on appelle là-bas la «génération cosmétique». Les médecins sont nombreux à se rendre à domicile avec leurs seringues et leurs lampes d’appoint pour administrer à la chaîne les coûteuses injections environ 200£ (300$) chacune. Une entreprise organise même des soirées Botox comme on organise des mariages.

«Nous servons les femmes et les hommes, que ce soit à la maison ou dans n’importe autre quel lieu plaisant et relaxant. Nous voyageons partout au pays», annonce Beautique Botox Parties sur son site web.

***

LE BOTOX EN CHIFFRES

55 800 Le nombre estimé d’injections de Botox réalisées au Canada en 2010, selon la Société internationale de chirurgie plastique et esthétique.

1% La proportion de patients qui ont recours au Botox et ont éprouvé des désagréments mineurs, selon des chiffres publiés dans le Journal de l’Association médicale canadienne.

15 Le rang du Canada dans la liste des pays où l’on pratique le plus grand nombre d’interventions selon la Société internationale de chirurgie plastique et esthétique.

Combien ça coûte Le prix d’une soirée Botox varie selon l’organisateur et le concept choisi. Généralement, les femmes ne payent que pour les injections, les à-côtés étant offerts par le spa ou le centre de beauté. Certains exigent une somme symbolique de quelques dizaines de dollars payé à l’avance pour s’assurer que toutes les personnes inscrites à la soirée s’y présentent vraiment. Les médecins qui se déplacent à domicile ne facturent souvent aussi que les injections (200 à 500$).

* Noms fictifs

http://www.lapresse.ca

La séparation


Une histoire triste, une histoire si souvent vécu par nos animaux,  pour de bonnes ou de mauvaises raisons finissent euthanasiées
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La séparation

 

 

Il longe la voie ferrée,  examinant, humant, détaillant même tout ce qui se trouve le long de leur chemin.

Il sait que ce n’est pas comme les autres fois; il le sent….
Ces autres fois, et elles ont été nombreuses, son cœur était léger et sa compagne enthousiaste.


Cette fois-ci, l’atmosphère est bien différente. La lourdeur l’a envahit….

Il s’éloigne, met  de la distance entre elle et lui,  avec l’espoir
qu’ils passeront de cette ambiance funeste à une autre plus joviale….

Pourtant, le ciel  d’un bleu de mer et le soleil qui darde des rayons festifs, auraient de quoi réjouir les plus tristes de cet univers.
Pourquoi sent-il tout ce poids, cette inquiétude?
Son intuition lui dit que quelque chose de grave se prépare.

Il le sent, à fleur de peau…

Plus que ce silence inhabituel qui l’informe, c’est aussi sa démarche à elle qui parle. Elle a le dos courbé, le pas lent,  hésitant. Elle a quelque chose à dire, qu’elle retient au plus profond de son cœur mais qui transparaît dans son regard. Il le sait.
Ces choses là, ça se sent…

Que peut-elle bien avoir ? Qu’est-ce qui la retient?
N’ont-ils pas tout partagé depuis ces 16 dernières années?
Serait-il question de séparation?
C’est ce qu’il craint le plus…

Ah! et puis non. C’est impossible. Il fabule…
Il se souvient trop bien de toutes ces fois où elle l’a pris dans ses bras, lui jurant que jamais, ni rien ni personne ne réussirait à les séparer, mis à part la mort…Mais aurait-elle pu changer d’idée?

Soudainement pris d’une pulsion incontrôlable, il se retourne,  revient rapidement vers elle, tente de se lover à son corps comme s’il voulait  s’y souder, quêtant  une caresse rassurante.

Elle a les mains froides et détourne subitement le regard.
Il a tout juste le temps de constater les perles qui coulent sur son visage. .. Mais est-ce si difficile à dire?…

Alors il n’a plus de doutes. Son cœur bat dans ses tempes.
Quand et comment osera-t-elle lui avouer qu’elle cherche à prendre une distance de lui?
Ces choses là, ça se sent!…

Elle, elle est perdue dans ses pensées. Elle constate qu’il sent, qu’il appréhende…


Elle réalise toute l’ignominie qu’elle se prépare à lui faire vivre. N’est-il pas le seul être qui avait si rapidement réussi à conquérir son cœur et surtout, surtout, à partager sa vie aussi longtemps?

Personne, à part lui, n’avait été capable d’un tel exploit.
Non pas qu’elle ne le veuille pas, mais il y avait chez elle cette exigence d’Inconditionnel qu’ils ne parvenaient pas à respecter.

Pourtant, comme on dit, elle en avait eu un puis un autre…
Oui, elle devait se l’avouer,  les autres avaient fini par démissionner mais pas lui…

Pourtant, elle doit le faire!

Il y a des mois qu’elle retourne la question dans sa tête, se battant avec son cœur qui refuse. Comme on dit, « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.»
Mais cette dernière doit l’emporter; il le faut !

Elle ne peut plus reculer. Au téléphone, ce midi, elle s’est engagée à le faire. Elle doit tenir sa promesse…

Il lui faut donc avoir le courage d’initier la rupture au plus vite. Elle le sait : ça ne sert à rien de tourner le fer dans la plaie encore plus longtemps, surtout qu’il devient évident maintenant qu’il  flaire le verdict.
Ces choses là, ça se sent!…

Alors, d’un geste inattendu, elle fait volte-face et se dirige à pas rapides vers la maison qu’ils viennent de croiser, feignant de l’ignorer totalement.
Saisi,  il décide de la suivre dans ce qui semble une fuite.

Il ne peut se résigner à la perdre sans explications.
Il la rattrape au moment même où elle franchit le seuil de la porte.
Les voilà tous les deux à l’intérieur.

Tout juste le temps que ses yeux s’habituent au décor qui s’offre à lui, il entend sa bien-aimée mentionner leurs noms à la jeune femme devant elle. Il perçoit les forts tremblements dans sa voix .

Avant même d’avoir pu se rendre compte du sens de la chose, il se sent tiré vers l’arrière,  par un homme plusieurs fois plus fort que lui.
Stupéfait, il n’ose même pas lui résister.

C’est alors qu’il la voit s’approcher,  une rivière coulant sur ses joues, pour déposer sur sa tête un dernier baiser qui lui arrache le cœur.

« Adieu mon César d’amour. Jamais je ne saurai t’oublier…»

Et voilà que l’homme l’entraîne dans une arrière salle où il n’aura que quelques instants avant qu’on lui injecte cette substance presque chaude qui le fera dormir, dormir…
et puis  mourir…

Avec une profonde tristesse dans l’âme, elle quitte la SPA pour aller vivre son deuil en cachette, le temps qu’il faudra à sa peine pour qu’à nouveau,  un jour, elle puisse ouvrir son cœur à un autre Amour inconditionnel.

Serait-ce possible?

 

Texte : Lyne Beaupré

Animaux maltraités Le propriétaire cède les animaux à ANIMA-Québec


Après avoir vécu le cauchemar, ces animaux pourront espérer une nouvelles vie plus agréable et ne seront plus, espérons le, confiner des journées entières a des cages ..,
Mais je trouve inadmissible qu’on qualifie cet endroit de chenil car le terme exacte est usine a chiot ..
Nuage

 

Animaux maltraités

Le propriétaire cède les animaux à ANIMA-Québec

 

 

Le propriétaire cède les animaux à ANIMA-Québec

Crédit photo : Crédit photo : Courtoisie Humane Society International

 

Agence QMI

Les quelque 140 chiens et chats saisis ( http://wp.me/p15EGK-3AQ) par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), vendredi, à Adstock, dans la région de la Chaudière-Appalaches ont été cédés à ANIMA-Québec par le propriétaire.

Le MAPAQ a dévoilé lundi dans un communiqué que la saisie avait été effectuée à Adstock. Le lieu de la saisie avait été tenu confidentiel depuis le début pour des raisons juridiques. Le nom du chenil n’a toutefois pas encore été divulgué.

Le centre en question était une entreprise commerciale, connue du ministère et qui avait fait l’objet d’autres visites d’inspection. Des recommandations avaient aussi été adressées à l’entreprise, a fait savoir le porte-parole du MAPAQ, Guy Auclair.

Le ministère a également dressé lundi un portrait de la situation.

«Actuellement, des vétérinaires ainsi que des techniciens en santé animale s’emploient à soigner les animaux qui sont gardés dans un refuge d’urgence afin de s’assurer de leur état de santé», a souligné le ministère, précisant que 20 chiens nécessitaient des traitements spécifiques.

Au bout d’une quinzaine de jours, les animaux seront offerts à l’adoption par l’entremise des Sociétés protectrices des animaux (SPA) et des Sociétés pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA).

Après une visite des inspecteurs d’ANIMA-Québec dans ce centre situé dans la région de Chaudière-Appalaches, 125 chiens et 15 chats avaient été pris en charge et amenés vers un nouveau lieu de garde.

Les inspecteurs avaient constaté que les animaux n’étaient pas gardés dans un habitat convenable et salubre.

Le MAPAQ a ajouté que pour l’instant aucune accusation n’a encore été déposée. Ce sera au Bureau des infractions et amendes du Québec de le faire, si besoin, une foi qu’il aura reçu les procès verbaux du ministère.

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