Toujours le même ami, qui passait des heures a parler de sa douce inaccessible, la famille lui a tourné le dos devant cet amour impossible d’ailleurs ils avaient un peu participer a mettre des obstacles … je copiais la discussion, enlevais mes réponses puis raccourcissait ses dires et prenait donc le fond de ses pensées pour écrire a ma façon
Nuage
Tends tes mains

Tends tes mains, tends tes mains
Et essaie de m’entendre
Sans répondre au refrain
Sortir de ce méandre
Sans blâmer, sans médire
Mon chagrin n’est que cendre
Je suis en plein délire
Je ne peux prendre ton corps
Mais peut-être ta conscience
Oublier tout remords
Implorant indulgence
Tends tes mains, tends tes mains,
Touches mon cœur, touches mes plaies
Que provoque ton dédain
La sècheresse de ton âme
A mon être mutilé
Me fait sentir infâme
Ton orgueil, m’a défié
Que dire de l’injustice
Que tu me fais subir
Une vie sans nul délice
Sans regard aux souvenirs
Tends tes mains, tends tes mains
Pour mes derniers soupirs
De mon esprit mondain
Mon audace n’a su fuir
Tu as creusé ma tombe
Devant mon entourage
Tout en larguant ta bombe
J’ai vu mon sarcophage
Les gens perce ma folie
Je n’ai rien su cacher
A toi, mon affection
Tes bras tendu au ciel
Sans atteindre ses piliers
Optant le virtuel
Et ainsi m’humilier
Tends tes mains, tends tes mains
Aux idées de folies
Recherche de mon destin
Cet espoir mon délit
Mes désirs conjuguer
Avec malheur et larmes
La corde est à mon cou
N’ai crainte, tu peux tirer
Je suis tellement à bout
La mort doit m’engouffrer
Mieux que cette solitude
Loin de ton cœur, ma lune
Sans toi, la vie est rude
Je n’ai que de rancune
Tends tes mains, tends tes mains
Avant le grand jugement
Pardon au Dieu Unique
J’ai cru clandestinement
A tes notes, ta musique
Mais, tu jouais si faux
Mensonges et mécréances
Sans guérison des maux
Refusant toutes alliances
Mes membres vont témoigner
D’avoir vouer l’amour
Et ma foi consigner
Dû à tes beaux discours
Tends tes mains, tends mains
Pour ce dernier adieu
Ce roman n’est plus sain
Mon poème un aveu
Mes mots ne sont que vent
Un frisson, au parcours
Ton oreille te touchant
De mes pulsions vautour
L’avenir n’est que désert
J’ai espéré en vain
Mon souffle était pervers
Maintenant c’est la fin
Rachel Hubert (Nuage)
29 Janvier 2003