La neige


Bientôt viendra la première neige et ces premiers flocon nous renvoie au temps ou nous étions enfants .. le coeur heureux de voir cette blancheur s’installer sur le sol, pour que nous puissions faire les anges, les bonhommes de neige ………..
Nuage

 

La neige

 

 

« La neige possède ce secret de rendre au coeur en un souffle la joie naïve que les années lui ont impitoyablement arrachée.  »

Antonine Maillet

Tends tes mains


Toujours le même ami, qui passait des heures a parler de sa douce inaccessible, la famille lui a tourné le dos devant cet amour impossible d’ailleurs ils avaient un peu participer a mettre des obstacles … je copiais la discussion, enlevais mes réponses puis raccourcissait ses dires et prenait donc le fond de ses pensées pour écrire a ma façon
Nuage

Tends tes mains

 

 

Tends tes mains, tends tes mains
Et essaie de m’entendre
Sans répondre au refrain
Sortir de ce méandre
Sans blâmer, sans médire
Mon chagrin n’est que cendre
Je suis en plein délire
Je ne peux prendre ton corps
Mais peut-être ta conscience
Oublier tout remords
Implorant indulgence

Tends tes mains, tends tes mains,
Touches mon cœur, touches mes plaies
Que provoque ton dédain
La sècheresse de ton âme
A mon être mutilé
Me fait sentir infâme
Ton orgueil, m’a défié
Que dire de l’injustice
Que tu me fais subir
Une vie sans nul délice
Sans regard aux souvenirs

Tends tes mains, tends tes mains
Pour mes derniers soupirs
De mon esprit mondain
Mon audace n’a su fuir
Tu as creusé ma tombe
Devant mon entourage
Tout en larguant ta bombe
J’ai vu mon sarcophage
Les gens perce ma folie
Je n’ai rien su cacher
A toi, mon affection
Tes bras tendu au ciel
Sans atteindre ses piliers
Optant le virtuel
Et ainsi m’humilier

Tends tes mains, tends tes mains
Aux idées de folies
Recherche de mon destin
Cet espoir mon délit
Mes désirs conjuguer
Avec malheur et larmes
La corde est à mon cou
N’ai crainte, tu peux tirer
Je suis tellement à bout
La mort doit m’engouffrer
Mieux que cette solitude
Loin de ton cœur, ma lune
Sans toi, la vie est rude
Je n’ai que de rancune

Tends tes mains, tends tes mains
Avant le grand jugement
Pardon au Dieu Unique
J’ai cru clandestinement
A tes notes, ta musique
Mais, tu jouais si faux
Mensonges et mécréances
Sans guérison des maux
Refusant toutes alliances
Mes membres vont témoigner
D’avoir vouer l’amour
Et ma foi consigner
Dû à tes beaux discours

Tends tes mains, tends mains
Pour ce dernier adieu
Ce roman n’est plus sain
Mon poème un aveu
Mes mots ne sont que vent
Un frisson, au parcours
Ton oreille te touchant
De mes pulsions vautour
L’avenir n’est que désert
J’ai espéré en vain
Mon souffle était pervers
Maintenant c’est la fin

Rachel Hubert (Nuage)
29 Janvier 2003

Causeries des feuilles


Je me suis amusé a faire ce poème,  peut-être sous un style qui ressemble, je pense a une fable … si morale existe, c’est peut-être de faire attention aux divulgations des secrets car qui sait qui peut écouter a travers les branches
Nuage

Causeries des feuilles

Le souffle de l’air s’est levé sollicitant la compagnie sur terre
Parcourant les lieux, convoite les feuilles pour quêter une tanière
Invitant la coiffure des arbres à un rythme plus ou moins endiablé
Partageant une forme de musique que seul les coeurs conquis savent écouter

Cette chevelure flottante chuchote au gré des vents
Divulguant certains secrets, certaines indiscrétions,  inédits aux passants
Des frissons de sensibilité, se propage à travers la brise sous forme de caresse
Transporter de branches en branches, d’arbres en arbres offrant ivresse

Certains moments, elles jacassent, piaillent, murmurent pour un rire ou un pleur
Elles frémissent, valsent, tremblent ou bien s’affolent pour un délice ou un malheur
Leur danse enivrante ou tourmentée énonce tantôt l’allégresse, tantôt la  nostalgie
Ressentant même les multiples passages du temps que réserve la vie
   
Par ce chant, ce rythme, les oiseaux attiré viennent nicher à travers les rameaux
Détectant refuge, loin des regards indiscrets pour imiter, à leur façon, les tourtereaux
Par cette même mélodie, l’âme solitaire se délecte à son tour de cet ensorcèlement
Trouvant un certain calme et un appel intérieur à cet état d’envoûtement

La nuit venue, le vent quitte ces dames épuisées par tant de causeries
S’immobilisant  pour un bref instant, sous les étoiles qui les guides vers la rêverie
Le silence est presque total, chacune se cramponne l’une a l’autre en guise d’amitié
Pendant que les troncs des arbres leur racontent toutes les histoires des contes de fée

Sous cette même tranquillité, des vagabonds viennent trouver une cachette
Pour assouvir des désirs interdits de deux corps remplis d’aventures et d’amourettes
Les seuls témoins, seront les feuilles qui supportent parfois, certains secrets sous silence
A moins, que le vent revienne dérober les soupirs et les dispersés en guise de semence

Rachel Hubert (Nuage)
11 Juin 2002

Méditer, c’est santé!


Nous avons une zone du cerveau qui se complait dans le mystique, que ce soit la prière, profonde ou la méditation comme les bouddhistes. Mais encore faut-il savoir prendre le temps de s’arrêter et de se concentrer pour méditer car la méditation peut aider a la santé physique et mentale alors pourquoi pas apprendre une technique qui nous aiderait dans notre quotidien
Nuage

 

Méditer, c’est santé!

 

Méditer, c'est santé!

Photo fournie par http://www.coupdepouce.com©

Décrocher du quotidien, faire le vide dans notre esprit et oublier les tracas… Tentant? C’est ce que la méditation permet de faire.

Quand on a en tête les moines bouddhistes qui restent immobiles pendant des heures, la méditation peut sembler intimidante. Elle repose pourtant sur un principe fort simple: mettre nos pensées en veilleuse par le biais de différentes techniques de concentration ou d’introspection, dans un but de relaxation, de sérénité et de bien-être général. En pratiquant la méditation, on prend peu à peu conscience de ce qui se passe en nous et autour de nous, sans jugement ni charge émotive.

«Méditer, c’est être totalement investie dans le moment présent, pas dans les réflexions passées ou futures. Au fond, c’est avoir conscience d’être, tout simplement», résume Manon Arcand, psychothérapeute de formation et auteure de S’initier à la méditation , qui pratique la méditation depuis plus de 15 ans.

Un exercice simple, mais pas toujours facile dans un monde où la performance et l’action sont les valeurs prédominantes! Ceux qui le pratiquent disent pourtant avoir constaté assez rapidement ses effets bénéfiques sur leur santé. De plus en plus de recherches médicales leur donnent raison.

Des effets tangibles
Selon le psychologue Alain Rioux, qui s’est penché sur les études réalisées sur les effets de la méditation, c’est seulement depuis une quarantaine d’années que les chercheurs en psychologie et en psychiatrie s’y intéressent sérieusement. La majorité des recherches ont d’abord montré les effets positifs de la méditation sur le stress: diminution du rythme cardiaque, de la pression artérielle, du taux de cortisol dans le sang (l’une des hormones du stress), de la température du corps et des tensions en général. Les sujets testés ont eu de meilleures réactions face aux agents stressants, une plus grande tolérance à la douleur (diminution des maux de tête, par exemple) et une amélioration de l’acuité visuelle ou du sommeil (meilleure qualité de sommeil, notamment).

«En méditant, on apprend à relâcher notre corps et notre esprit», explique le Dr Robert Béliveau, qui s’intéresse à la lutte contre le stress et qui donne des cours de méditation à Montréal.

La méditation met en veilleuse le système nerveux sympathique, dont le rôle est de nous préparer à l’action physique et mentale en cas de stress. Or, quand il est trop en éveil, on se trouve perpétuellement agitée. En même temps, elle active le système nerveux para-sympathique, qui, au contraire, sert à ralentir nos fonctions vitales pour économiser nos énergies au lieu de les gaspiller.

Deux études américaines réalisées ces deux dernières années, l’une menée par un professeur de psychologie et de psychiatrie de l’Université de Wisconsin-Madison et l’autre à l’Université Harvard de Boston, vont même plus loin. La première révèle qu’un programme de quelques semaines de méditation peut avoir des effets positifs et durables sur notre système immunitaire, notamment sur le développement d’anticorps. La seconde, réalisée avec des personnes qui pratiquaient la méditation depuis plusieurs années, tend à montrer qu’elle peut ralentir les effets du vieillissement cérébral. Elle amènerait dans certaines zones du cerveau, notamment le cortex, des changements qui contribuent à ce ralentissement. Concrètement, cela se traduit entre autres par une amélioration de la tension artérielle, de la vision et de l’audition.

Enfin, plusieurs études ont également montré que la méditation peut avoir un effet sur le plan psychologique. Elle nous aide à développer notre concentration, notre créativité et notre intuition. Elle nous amène à être plus à l’écoute de ce que l’on ressent et de ce qui est bénéfique ou négatif pour nous. En s’exerçant à observer nos pensées sans les laisser nous envahir, on est moins portée à l’autocritique et on évite de se concentrer sur nos difficultés. Bref, on apprend à lâcher prise.

Tentée par l’expérience?
Non seulement la méditation est bonne pour la santé, mais elle est aussi très simple à pratiquer. On respire, on se concentre et on essaie de vider notre esprit. Pas besoin de mise en scène élaborée ou de théorie compliquée! Tout ce dont on a besoin, c’est d’un moment de tranquillité. Voici quelques conseils pour en tirer le meilleur profit.
 
• On trouve un moment de la journée où on ne sera pas dérangée: le soir, quand la famille est couchée, le matin avant qu’elle se réveille ou aux heures creuses dans un parc si on préfère être dehors.

• On s’assoit en tailleur sur un coussin large et confortable (on peut aussi placer un coussin sous chaque genou pour être plus à l’aise).

•On garde le dos droit, mais pas rigide. On peut s’aider d’une image mentale pour maintenir la position de façon confortable. On imagine qu’on est un arbre bien planté dans le sol mais dont les branches bougent au gré du vent; il n’est pas figé dans le paysage mais vivant.

•On commence par des séances d’environ 15 minutes par jour. C’est suffisant pour ressentir les bienfaits de la méditation dès les premières semaines. On évite toutefois de regarder l’heure sans arrêt pour ne pas se déconcentrer. Avec la pratique, on trouvera la durée idéale pour décrocher, que ce soit 10 ou 20 minutes.

•On s’exerce. On aura sans doute du mal à rester concentrée au début, et c’est normal. Ce n’est qu’en pratiquant la méditation avec régularité et persévérance qu’on parviendra à décrocher. Plus tard, si on veut aller plus loin, on pourra se joindre à un groupe de méditation.

«C’est un bon moyen de réaliser qu’on n’est pas seule à être très agitée de l’intérieur! assure le Dr Béliveau. L’apprentissage est plus facile quand on voit le groupe cheminer dans la même direction.»

5 façons de découvrir la méditation

1. Se concentrer sur un objet
On choisit un objet apaisant et peu chargé de signification: une fleur, une petite fontaine, une chandelle, etc. Confortablement installée, on s’exerce à porter toute notre attention vers cet objet, comme si rien d’autre n’avait d’importance. Si notre esprit vagabonde, on le ramène vers l’objet de notre concentration, sans s’énerver. On peut s’aider en lui parlant:

«OK, tu as repris le dessus, tu m’entraînes vers d’autres préoccupations, mais, tranquillement, je vais t’amener à lâcher prise parce que, pour l’instant, seul ce moment compte.»

Si on préfère, on peut faire le même exercice en se concentrant sur une musique douce.
 
2. Écouter notre respiration
On répète dans notre tête: «J’inspire, je me calme, j’expire, je souris.» On respire profondément en gonflant notre ventre pour détendre le diaphragme et les muscles abdominaux. En expirant, on fait un «demi-sourire», sans tension
(un peu comme celui des représentations de Bouddha). On porte attention au souffle dans notre poitrine, au rythme de notre respiration, à notre coeur qui bat, en ne pensant à rien d’autre.
 
3. Répéter un mantra
On choisit un son à répéter tout au long de la méditation: cela peut être un mot vide de sens, une prière ou un son profond et lent, comme «om». En répétant lentement ce son, on se concentre sur les vibrations ressenties dans notre corps
(comme on sentirait les vibrations des cordes d’un instrument de musique). Si notre voix manque d’assurance au début, on s’exerce à la rendre plus fluide. En même temps, on garde une respiration profonde et calme.
 
4. Regarder filer nos pensées
Un exercice pour apprendre à ne pas se laisser dominer par nos pensées: on imagine qu’elles sont des feuilles d’automne qui tombent dans un cours d’eau qui les emmène doucement au loin. Lorsqu’une pensée se forme dans notre tête, on en prend note, puis on la laisse s’envoler sans s’attacher à elle.
 
5. Marcher lentement
Si on a du mal à rester immobile, on peut méditer en marchant tranquillement en forêt, sur la plage ou même autour d’une pièce. On respire profondément et on porte attention à chacun de nos pas, aux mouvements de notre corps, à nos bras qui se balancent, au vent dans nos cheveux si on est dehors. On marche comme si on imprimait les semelles de nos chaussures dans le sol, sans s’arrêter à un décor en particulier. On essaie seulement de s’identifier au mouvement, de visualiser les courants d’air que l’on traverse, comme s’ils se matérialisaient

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