« Arrêter ce feu s’avère quasiment impossible » : retour de la chaleur en Australie


L’Australie brûle toujours, et les vagues de chaleur sont toujours présentes. Des pompiers québécois de SOPFEU sont aller prêter main forte, surtout qu’en hiver, les feux de forêts sont plutôt inexistants. La façon de combattre le feu est aussi très différente. Nous avons accès à l’eau partout, et les hydravions sont très utiles. Alors qu’en Australie, l’eau n’est pas aussi accessible, surtout en période de sécheresse. En Australie, le proverbe de combattre le feu par le feu, prend tout son sens.
Nuage


« Arrêter ce feu s’avère quasiment impossible » : retour de la chaleur en Australie

Un pompier combat un feu de forêt, encerclé par de la fumée.

Un pompier combat un feu de brousse afin de protéger une résidence au sud-ouest de Syndney.

PHOTO : GETTY IMAGES / AFP / PETER PARKS

Radio-Canada

Publié à 11 h 45

Après avoir connu un court répit, les pompiers devront redoubler d’efforts pour combattre les incendies qui font rage en Australie. Une alerte rouge a été émise vendredi dans l’État de l’Australie-Méridionale, où les températures pourraient atteindre jusqu’à 42 degrés en fin de semaine.

Depuis plusieurs semaines, la côte orientale du pays est en proie à d’importants feux de forêt. Les États de l’Australie-Méridionale, de Victoria et de la Nouvelle-Galles du Sud sont les plus gravement touchés par les incendies, dont certains sont devenus incontrôlables.

Le gouvernement de l’Australie-Méridionale a décidé d’émettre une alerte rouge afin d’assurer la sécurité des personnes sans domicile en leur offrant de l’eau et des refuges à l’abri de la chaleur. La semaine dernière, 86 résidences ont été détruites par les incendies de forêt dans cet État qui a été terrassé par une importante vague de chaleur.

La situation n’est guère plus rassurante en Nouvelle-Galles du Sud. On anticipe des comportements beaucoup plus violents du feu qui est quand même immense, plus de 200 000 hectares, a expliqué le chef de base de la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), Frédéric André, à l’émission RDI Matin.

Ce Québécois fait partie de la soixantaine de Canadiens envoyés en Australie pour aider les autorités du pays à combattre les incendies de brousse dans cet État où la température frôlera les 42 degrés en fin de semaine.

Environ 1300 pompiers ont réussi à établir des lignes de confinement, mais 70 incendies continuent de brûler en Nouvelle-Galles du Sud, dont près de la moitié ne sont pas maîtrisés.

Arrêter ce feu avec les conditions météorologiques que l’on connaît s’avère quasiment impossible. Frédéric André, chef de base de la SOPFEU

D’autant plus que l’importante taille des brasiers complique la tâche des autorités.

Frédéric André estime que la météo des prochaines semaines va être déterminante dans la lutte contre les flammes. Pour l’instant, on se concentre essentiellement sur la protection des propriétés et des personnes, raconte-t-il.

Dès le retour de la chaleur, on sait qu’il va y avoir une recrudescence des feux. Shane Fitzsimmons, responsable des services d’incendie ruraux de la Nouvelle-Galles du Sud

Combattre le feu par le feu

S’il lui est déjà arrivé de combattre des feux couvrant plus de 600 000 hectares, M. André doit faire face cette fois-ci à un climat, une végétation et un territoire différents.

Au Québec, on a la chance d’avoir de l’eau partout, donc la technique de combat est basée sur l’eau. En Australie, l’eau est rare, surtout qu’on est en période de sécheresse intense. Il y a des lacs qui sont complètement à sec, explique-t-il.

Les pompiers australiens combattent principalement les incendies de forêt avec du feu.

On crée une ligne avec de la machinerie lourde et on allume le feu pour retirer le combustible, explique Frédéric André.

Le système d’alerte à la population fonctionne très bien, ajoute-t-il. Les Australiens sont selon lui extrêmement bien préparés à faire face au feu, ça fait partie de leur paysage.

Un avion déverse un produit pour limiter un incendie à Harrington.

Un avion déverse un produit pour limiter un incendie à Harrington, en Nouvelle-Galles du Sud.

PHOTO : REUTERS / STRINGER .

Vendredi, la ministre de la Défense, Linda Reynolds, a d’ailleurs fait état de discussions entre le premier ministre australien Scott Morrison et ses homologues de chaque État au sujet du financement de ces pompiers volontaires, qui travaillent sans relâche.

Le premier ministre se penche sur ce problème, à savoir comment s’assurer que ces volontaires, qui travaillent dans des circonstances extrêmes, obtiennent l’aide dont ils ont besoin pour poursuivre [leur travail sur le terrain] , a-t-elle déclaré.

Au cours des derniers mois, près de 5 millions d’hectares ont brûlé au pays, causant la mort de 9 personnes et détruisant plus de 950 demeures.

https://ici.radio-canada.ca/

Incendies de forêt : les pompiers sur le pied d’alerte


Comme c’est la Saint-Jean Baptiste lundi, le Québec est en fête, et le beau temps est de la partie. Beaucoup feront un feu de camp pour cette occasion, sauf qu’il faut redoubler de prudent pour ne pas causer de feu de forêt.
Nuage


Incendies de forêt : les pompiers sur le pied d’alerte

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) fourbit ses armes,... (PHOTO PATRICK SANFACON, ARCHIVES LA PRESSE)


PHOTO PATRICK SANFACON, ARCHIVES LA PRESSE

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARD
La Presse

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) fourbit ses armes, alors que le temps chaud et sec se prolonge sur la province.

L’organisation appelle la population à la prudence pendant les festivités de la fête nationale. Elle a aussi interdit aux compagnies forestières de brûler leurs résidus dans plusieurs régions du Québec, afin de limiter les risques.

« Avec les vents qu’on a aujourd’hui, on a un danger d’incendie classé « élevé » ou « très élevé » partout au Québec », a indiqué Marie-Louise Harvey, porte-parole de la SOPFEU. 

« On demande la plus grande des prudences à la population parce que cette chaleur va durer jusqu’à mercredi », a-t-elle continué. « On s’attend à avoir des feux de camp qui tournent mal. »

Quant aux compagnies forestières, celles qui opèrent dans différents secteurs de l’Abitibi, de la Mauricie, du Nord-du-Québec et de l’Outaouais, entre autres, devront trouver un autre moyen de se débarrasser de leurs résidus.

https://www.lapresse.ca/

L’homme derrière 80% des incendies de forêt au Québec


Me semble que c’est logique avec de telle chaleurs, des pluies inexistantes qu’en forêt on est vigilent, qu’avec un peu de jugeote on fait attention bien avant les interdictions .. C’est comme l’eau, laisser faire les pelouses et diminuer de la consommation d’eau a l’extérieur c’est d’être responsable
Nuage

 

L’homme derrière 80% des incendies de forêt au Québec

 

Depuis le début du mois de mars, la SOPFEU a recensé 435 incendies. Pourtant, à ce temps-ci de l’année, elle en compte en moyenne 391.

PHOTO: ASSOCIATED PRESS

Émilie Bilodeau
La Presse

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) est inquiète. Les incendies de forêt sont en augmentation et la plupart sont déclenchés à cause de la négligence humaine. La chaleur des prochains jours ne fera rien pour améliorer la situation.

Depuis le début du mois de mars, la SOPFEU a recensé 435 incendies. Pourtant, à ce temps-ci de l’année, elle en compte en moyenne 391.

Mais ce qui est le plus préoccupant, c’est l’augmentation du nombre d’incendies allumés par des personnes, par exemple en jetant une cigarette dans les bois ou en éteignant mal les cendres d’un feu de camp. Des 435 incendies qui ont fait rage depuis le mois de mars, 344, soit 79%, ont été allumés par des humains.

«Les incendies de foudre, on ne peut pas les éviter. Mais les incendies de causes humaines, on le peut. C’est surtout ce qu’on voit en ce moment, comme des feux de camp ou des articles de fumeurs mal éteints», explique Marie-Louise Harvey, agente d’information à la SOPFEU.

Interdiction hâtive de feux à ciel ouvert

Pour éviter que la situation ne s’aggrave, plusieurs régions du Québec sont frappées d’une interdiction de faire des feux à ciel ouvert depuis jeudi soir. C’est le cas pour l’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière et une partie de l’Abitibi-Témiscamingue. L’indice de sécheresse demeure élevé, voire extrême, dans les autres régions du Québec qui ne sont pas frappées d’une interdiction, mis à part l’est du Québec et le nord du Saguenay, où le danger d’incendie est moindre.

La SOPFEU impose souvent des interdictions en mai et en juin, mais plus rarement en juillet. La dernière fois remonte à 2005.

«On n’a pas de grands incendies comme au printemps, mais on en a plusieurs. On se retrouve toujours en sollicitation. Il y en a toujours une dizaine. Une fois qu’on réussit à les éteindre, on doit intervenir ailleurs. On a un roulement sans arrêt depuis environ deux semaines», souligne Mme Harvey.

Si les incendies sont plus petits, ils ne sont pas plus faciles à maîtriser. Une fois les flammes disparues, la SOPFEU doit s’assurer de bien humidifier le sol pour que le feu ne reprenne pas.

«Ces incendies demandent deux fois plus de travail. Pour la même superficie, entre un feu du mois de mai ou juin et un feu du mois de juillet ou août, nos gens vont devoir redoubler d’efforts parce qu’il faut creuser le sol pour tout humidifier la surface qui a été chauffée.»

***

La canicule se poursuit

La température des prochains jours n’a rien d’encourageant pour ceux qui combattent les incendies de forêt. La fin de semaine sera ensoleillée, chaude et humide. Environnement Canada prévoit des températures de 33 et 32ºC pour aujourd’hui et demain. Avec le facteur humidex, la température ressentie tournera autour de 37, même 38 ºC.

Les conditions caractéristiques d’une canicule continuent d’ailleurs d’être réunis avec des nuits au-dessus de 20 degrés et des journées au-dessus de 30 degrés pendant trois jours consécutifs. Un peu de pluie pourrait cependant venir mouiller le sol dans la nuit de demain à lundi.

«Si on a des averses, elles pourraient être assez abondantes. Mais avec la foudre, il y a certains orages qui pourraient déclencher d’autres incendies», dit Simon Legault, d’Environnement Canada.

La SOPFEU regarde attentivement les prévisions d’averses.

«Nous, ce dont on a besoin, c’est d’une bonne pluie. Je ne veux pas être pessimiste pour les vacanciers, mais il faudrait quatre ou cinq bonnes journées de pluie continue et non une grosse averse qui va se terminer après deux heures. Ça, ça ne marche pas pour humidifier le sol», affirme Marie-Louise Harvey, de la SOPFEU.

http://www.lapresse.ca

Feux de forêt ► « Un mois de mars exceptionnel »


L’eau et la forêt sont nos grandes richesses naturelles au Québec, et il serait dommage que ces arbres partent en fumée … Avec ce printemps hâtif, il est clair que ces feux sont causée par la main humaine .. Le feu ça brule .. et le vent alimente le feu pour le faire grandir et devenir incontrôlable, alors soyons prudent. Puis est-ce si nécessaire d’utiliser le feu ???
Nuage

 

Feux de forêt ► « Un mois de mars exceptionnel »

 

Feux de forêt - « Un mois de mars exceptionnel »

« Les gens font des feux dont ils perdent le contrôle avec le vent, ce qui créé des incendies ».

© Archives / Agence QMI

MONTRÉAL – Le mois de mars vient à peine de se terminer, mais la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) est déjà en mesure d’affirmer qu’elle n’a jamais vu autant de feux à ce moment-ci de l’année depuis qu’elle compile ses statistiques.

« Le mois de mars a été assez exceptionnel, c’est le printemps le plus hâtif et avec le plus grand nombre d’incendies qu’on n’ait jamais connu », a dit Gérard Lacasse, porte-parole de la SOPFEU, en entrevue à LCN, samedi.

Neuf incendies se sont déclarés au cours des derniers jours et notamment dans l’ouest de la province, zone la plus touchée: cinq incendies ont éclaté vendredi dans la région des Laurentides, trois en Outaouais et deux en Abitibi.

Conseils aux citoyens

La population doit donc être très prudente, a rappelé Gérard Lacasse.

« Les gens font des feux dont ils perdent le contrôle avec le vent, ce qui créé des incendies », a expliqué le porte-parole, ajoutant que la végétation sèche observable ces derniers temps est très propice au déclenchement des feux.

« À ce temps-ci de l’année, s’il vente, on ne fait pas de feu. Si cela est vraiment nécessaire, c’est préférable d’attendre en soirée, lorsque le taux d’humidité est plus élevé et que les vents sont tombés », a conclu M. Lacasse, en rappelant que les incendies des derniers jours sont tous survenus entre 14 h et 15 h 30.

http://fr.canoe.ca