Le Saviez-Vous ► La narcolepsie, une pathologie à dormir debout


La narcolepsie ou connu aussi sous le nom de la maladie de Gélineau doit être vraiment invalidante. Cette maladie est le fait de s’endormir à n’importe quel moment de la journée, que ce soit en travaillant, parlant ou même en mangeant.
Nuage


La narcolepsie, une pathologie à dormir debout


topten22photo/Shutterstock.com

Somnoler et s’endormir à n’importe quel moment de la journée ! Vous avez bien sûr déjà entendu parler de la narcolepsie. Mais d’où vient cette maladie ? Et comment la traiter ?

Pour ceux qui ont vu le film « Narco » avec Guillaume Canet, la narcolepsie peut prêter à sourire. Pourtant, cette pathologie n’a rien de drôle et demeure très invalidante pour ceux qui en souffrent.

La maladie de Gélineau – c’est l’autre nom de la narcolepsie – touche environ 1 personne sur 3 000 à 5 000. Le plus souvent, elle survient entre l’âge de 10 et 30 ans.

Des endormissements irrépressibles qui interviennent à tout moment de la journée, même en pleine activité. Voilà à quoi ressemble la narcolepsie dans l’imagerie populaire. Mais ce trouble va bien au-delà. Il est en fait caractérisé par un sommeil nocturne de durée normale mais de qualité médiocre, une somnolence diurne excessive, et donc des torpeurs incontrôlables en travaillant, en parlant à quelqu’un, en bricolant, en mangeant…

Sans oublier que dans sa forme la plus commune, la maladie se manifeste par des chutes brutales du tonus musculaire (on parle de cataplexie) déclenchées par les émotions : un fou rire, une surprise, une colère, excitation… Enfin, des hallucinations peuvent survenir lorsque la vigilance baisse !

Bien évidemment, tous ces événements sont associés à un risque d’accident, de chute et de blessure.

Des origines obscures

Les causes de la narcolepsie ne sont pas encore complètement identifiées. En fait, il semble qu’il existe une composante génétique. La quasi-totalité des narcoleptiques présente l’absence d’une certaine protéine, l’hypocrétine (ou orexine), dans le liquide céphalo-rachidien. Cette protéine aux propriétés éveillantes est normalement secrétée par une minuscule zone du cerveau qui chez le patient, serait détruite par son propre système immunitaire.

Alors comme cela se traite ? Le premier traitement consiste à apprendre à contrôler ses émotions. Mais aussi à s’organiser pour pouvoir faire une à plusieurs siestes à des moments stratégiques de la journée. Pas toujours facile dans le cadre professionnel !

La prise en charge de la somnolence diurne et des accès d’endormissement repose aussi sur la prise d’un psychostimulant : le modafinil. La qualité du sommeil nocturne peut quant à elle être améliorée par la prise de somnifères. Enfin d’autres médicaments peuvent être prescrits, notamment contre la cataplexie.

  • Source : Réseau Morphée – Inserm, consultés le 27 septembre 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

La sieste empêche-t-elle de dormir la nuit?


La sieste chez un adulte n’est pas nécessaire si nous dormons suffisamment la nuit. Cependant, elle peut devenir utile quand la nuit est moins bonne, pour recharger nos batteries. Les spécialistes sont tous d’accord pour un maximum de 30 minutes. De plus, le moment de faire la sieste est après diner.
Nuage

 

La sieste empêche-t-elle de dormir la nuit?

 

La sieste, oui, mais pas n’importe comment. | Anthony Mapp via Unsplash

La sieste, oui, mais pas n’importe comment. | Anthony Mapp via Unsplash

Alexandra Hansen et Lionel Cavicchioli

Examinons si la bonne réputation de la sieste est méritée.

Il n’est pas rare, durant la journée, de ressentir le besoin de s’allonger un peu sans raison particulière, même si la matinée n’a pas été particulièrement chargée ou si la nuit précédente a été bonne. Mais la sieste ruine-t-elle vraiment la qualité de la nuit qui lui succède, comme on peut le lire parfois?

Selon quatre des personnes expertes du sujet sur les cinq que nous avons interrogées, la sieste ne vous empêchera pas de dormir sur vos deux oreilles une fois la nuit venue.

Kathleen Maddison, spécialiste du sommeil

 

Sentir que l’on somnole peut, dans certains cas, être considéré comme un indice de l’existence de troubles du sommeil ou d’un problème de santé. Cependant, pour de nombreuses personnes les siestes peuvent avoir un rôle bénéfique. Elles réduisent en effet la sensation de somnolence et augmentent la vigilance. Elles améliorent aussi les performances dans divers domaines: temps de réaction, coordination, raisonnement logique, consolidation de la mémoire, reconnaissance des symboles, régulation de l’humeur et des émotions.

Il existe aussi des preuves suggérant que chez certaines personnes, les siestes diminuent la tension artérielle. Quelques mises en garde sont néanmoins de rigueur: pour commencer, si vous faites la sieste parce que vous avez besoins de récupérer de nuits de sommeil de mauvaise qualité, il faut en premier lieu s’attaquer aux causes. Afin de réduire le risque d’inertie de sommeil (lorsqu’on se réveille encore plus fatigué), la durée de la sieste doit être comprise entre 10 et 30 minutes. Il faut aussi éviter de se reposer tard dans la journée, car cela peut accroître la durée d’endormissement, au moment du coucher.

Michelle Olaithe, psychologue

 

Les siestes peuvent être très bénéfiques et, en partie, compenser les pertes de sommeil engendrées par le travail, les enfants ou les nuits endiablées. De courtes siestes peuvent améliorer la vigilance, l’humeur et la mémoire. Lorsque vous faites la sieste, optez pour une durée d’environ 10 à 30 minutes, cela vous empêchera d’atteindre la phase de sommeil profond et n’interférera pas avec vos routines de sommeil nocturne. Il est essentiel de veiller à préserver des nuits de sommeil de durée adéquate (ce qui signifie, pour la plupart des adultes, 7 à 9 heures de sommeil par cycle de 24 heures): elles permettent de conserver des fonctions immunitaires et cérébrales optimales, réduisant de ce fait les risques d’accidents de voiture ainsi que les risques de voir se développer toute une variété de problèmes de santé chroniques.

Le sommeil semble être de meilleure qualité pendant la nuit, ne laissez donc pas vos siestes interférer avec votre repos nocturne. Par ailleurs, une fatigue diurne excessive peut être l’indice d’un problème de sommeil ou de santé sous-jacent. En cas de doute, consultez votre médecin.

Faire la sieste est une pratique bien établie dans de nombreuses parties du monde: en vous allongeant, vous rejoignez 51% de nos semblables qui, ailleurs sur la planète, apprécient de piquer un petit roupillon diurne

Raymond Matthews, spécialiste du sommeil

 

Si une personne se pose la question de faire une sieste, la réponse adéquate la plupart du temps est: «Oui, va faire une sieste.» Les adultes n’envisagent généralement de dormir qu’en cas de fatigue, or le meilleur remède à la fatigue est… le sommeil. Faire une sieste implique deux conséquences. Tout d’abord, un roupillon diminue le besoin de sommeil. C’est une bonne chose si vous devez rester éveillé après votre sieste, mais cela peut être problématique si elle est trop proche de votre heure habituelle de coucher.

«Même une micro-sieste a le pouvoir de vous rendre la capacité de donner le meilleur de vous-même.»

Raymond Matthews, spécialiste du sommeil

Ensuite, si le temps de repos s’étend trop, vous pouvez vous réveiller groggy. Cette horrible sensation porte un nom: l’inertie de sommeil. Si vous avez besoin d’être performant dans la foulée immédiate du réveil, limitez-vous à 30 minutes. Même une micro-sieste a le pouvoir de vous rendre la capacité de donner le meilleur de vous-même. Toutefois, si vous ne ressentez aucune fatigue ou si vous ne remarquez pas de déficience cognitive, inutile de vous reposer. Les siestes ne sont pas essentielles à la vie quotidienne des adultes.

Shona Halson, physiologiste

 

De nombreuses personnes manquent de sommeil. Or une réduction chronique de la durée d’assoupissement se traduit par une diminution du bien-être physique et mental. Des recherches ont révélé que la privation de sommeil est associée à un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’obésité, de pertes de mémoire, d’anxiété et de dépression.

Recourir à la sieste pour compléter sa quantité de sommeil peut être un moyen efficace d’augmenter sa durée totale de sommeil sur 24 heures. Les avantages apportés par cette pratique sur l’amélioration de la performance, de l’efficacité, de l’humeur et de la vigilance ont été prouvés, et il s’agit d’un moyen de réduire la fatigue et les accidents. Idéalement, les siestes ne devraient pas être faites trop tard dans la journée ou durer trop longtemps, car elles peuvent nuire à la capacité d’endormissement le soir, ainsi qu’à la qualité du sommeil qui suit. Par ailleurs, si vous dormez suffisamment la nuit, vous n’aurez probablement pas besoin de vous reposer pendant la journée.

Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil

 

En tant qu’adultes, si nous dormons suffisamment et régulièrement la nuit, il ne devrait pas être nécessaire de faire des siestes pendant la journée. Se reposer régulièrement pendant plus d’une heure pourrait même avoir un impact négatif sur la santé. Néanmoins, les siestes peuvent parfois se révéler très utiles, surtout si vous êtes malade, si vous avez manqué de sommeil ou s’il a été de mauvaise qualité.

«Nous avons parfois sommeil après le déjeuner, surtout si nous n’avons pas assez dormi.» Jennifer Zaslona, spécialiste du sommeil

Ces situations sont plus susceptibles de concerner des personnes âgées ou des personnes qui travaillent à des heures irrégulières. Dans ces cas précis, de courtes siestes aideront à augmenter la vigilance. En début d’après-midi, notre horloge interne fait que notre vigilance est légèrement moins bonne. C’est la raison pour laquelle nous avons parfois sommeil après le déjeuner, surtout si nous n’avons pas assez dormi. C’est le bon moment pour essayer de faire une sieste, si on le souhaite. Il est important d’écouter son corps: si vous avez sommeil, c’est généralement parce que vous avez besoin de dormir davantage.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr/

Les enfants s’endorment n’importe où (et c’est normal)


Les enfants en bas de 5 ans dorment souvent dans des positions et endroits insolites. Faut dire que c’est fatiguant de grandir et d’apprendre à marcher, parler, être propre et tout le tralala …Cependant, cela peut-être plus compliqué pour la routine du dodo pour la nuit.
Nuage

 

Les enfants s’endorment n’importe où (et c’est normal)

 

Ces siestes intempestives compensent une dépense d'énergie due à l'apprentissage du langage ou de la marche. | Annie Spratt via Unsplash

Ces siestes intempestives compensent une dépense d’énergie due à l’apprentissage du langage ou de la marche. | Annie Spratt via Unsplash

Repéré par Audrey Renault

Les moins de 5 ans s’assoupissent en moyenne trois fois par mois dans un lieu incongru.

 

Si vous avez déjà retrouvé votre bambin endormi dans la panière du chien, au fond du jardin ou en plein milieu d’un escalier, pas de panique. Il existe une explication scientifique à ces assoupissements pour le moins étranges. D’après une récente étude commandée par In The Night Garden, une émission pour enfants de la chaîne britannique BBC, ces siestes intempestives sont la conséquence normale d’un développement physique et psychique qui arrive à son apogée.

«Nous savons que le corps des enfants subit le plus de transformations de leur naissance à leur 5 ans, explique l’un des repésentants d’In The Night Garden. Pendant cette courte période, ils apprennent à marcher, parler, sociabiliser, ce qui demande énormément d’énergie. Pas surprenant dès lors que la fatigue vienne les cueillir à des moments ou dans des lieux inopportuns.»

Les moins de 5 ans s’endorment n’importe où et n’importe quand pour ne pas louper la moindre opportunité de recharger leurs batteries. En interrogeant 1.000 parents d’enfant de moins 5 ans, les scientifiques se sont aperçus que ces derniers s’assoupissent environ trois fois par mois dans un lieu ou une position incongrue. Chariots de supermarché, toilettes ou encore cuisine, les bambins roupillent où bon leur semblent. L’étude révèle même que certains s’endorment en parlant ou debout.

Des parents pas si inquiets

Si les trois quarts des parents s’amusent de ces siestes, parfois même en photographiant et en publiant sur les réseaux sociaux les clichés de leurs enfants endormis, beaucoup s’inquiètent de ce phénomène. Première source de crainte: que l’enfant ne dorme pas ou moins bien durant la nuit après avoir sommeillé le jour. Parmi les parents interrogés, 60% affirment ainsi observer une différence dans la qualité de sommeil de leurs enfants si ceux-ci ont somnolé plus tôt dans la journée.

Les deux tiers du panel expliquaient devoir alors ruser pour mettre leur progéniture au lit. Le plus dur, selon eux: faire comprendre à l’enfant l’importance de se coucher à heure fixe et dans leur lit. Une lutte du soir qui survient, d’après les résultats de l’étude, environ sept fois par mois. Reste que 70% des parents s’estiment heureux, assurant que leurs enfants sont de bons dormeurs. Une bonne nouvelle quand on sait que le sommeil des enfants affectent la santé des parents. Une récente étude révélait ainsi que les nouveaux parents accumulaient en moyenne un déficit de sommeil de six ans ce qui peut, à long terme, favoriser les risques de développer des maladies cardiaques ou mentales, comme la maladie d’Alzheimer.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Positions de sommeil chez le chien : découvrez leur signification !


Les positions lors du sommeil du chien peuvent signifier certaines choses. Il dort tout en étant en alerte. Il a une totale confiance à ceux qui l’entourent, il est détendu ou il veut simplement avoir plus de chaleur ou plus de fraicheur
Nuage

 

Positions de sommeil chez le chien : découvrez leur signification !

 

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Vous avez peut-être remarqué que votre chien dormait souvent dans une position bien particulière. Or, la façon dont votre chien dort peut en dire long sur son humeur du moment.

Voici donc les positions de sommeil les plus courantes chez les chiens et ce qu’elles signifient !

1. Sur le dos

Lorsque votre chien dort sur le dos, les quatre pattes en l’air, cela signifie qu’il est complètement détendu et à l’aise. En effet, cette position le rend particulièrement vulnérable puisqu’il expose son ventre, sa gorge ainsi que ses principaux organes vitaux.

S’il parvient à dormir ainsi, c’est donc qu’il se sent pleinement en confiance auprès de vous. De plus, se mettre ainsi le ventre à l’air lui permet de refroidir sa température corporelle lorsqu’il a trop chaud.

chien dort

Crédits : iStock

2. Sur le ventre

Si votre chien dort en étant allongé sur le ventre, les pattes tendues vers l’avant et la tête posée sur ou entre ses pattes, c’est qu’il est en train de somnoler et qu’il est susceptible de s’endormir.

Mais, dans cette position, il reste toujours prêt à sauter sur ses pattes en cas de menace ou d’opportunité.

chien dort

Crédits : iStock

3. Sur le côté

Si votre chien dort sur le côté, c’est le signe qu’il est détendu et qu’il est dans une position confortable. C’est la position de sommeil la plus utilisée chez les chiens, notamment lorsqu’ils dorment d’un sommeil profond. En effet, cela leur permet de pouvoir bouger les pattes sans être gênés lorsqu’ils rêvent.

chien couché dort canapé

Crédits : Pxhere

4. Recroquevillé

Lorsque votre chien se pelotonne en boule pour dormir, c’est pour se maintenir au chaud mais aussi pour se faire le plus petit possible. En effet, cela lui donne le sentiment d’être moins vulnérable étant donné qu’il protège ainsi ses organes vitaux.

Il s’agit de la position de sommeil la plus courante chez les loups et les chiens sauvages.

chien dort recroquevillé

Crédits : iStock

5. Les pattes étendues

Lorsque votre chien s’allonge à plat ventre, les pattes avant et arrière complètement étirées, on appelle cela la “position de Superman”. C’est une position de sieste qui permet de pouvoir se relever rapidement mais aussi de se refroidir par temps chaud ou après un effort lorsque le chien est couché sur une surface froide.

À noter que ce sont le plus souvent les petits chiens et les chiots qui adoptent cette position.

chien couché étendu

Crédits : iStock

Source

https://animalaxy.fr/

Le Saviez-Vous ►Les 8 pires parasites du corps humain


Ils ont beau être minuscule pour la plupart, mais ils peuvent faire de graves dégâts. On connaît la tique et donner la maladie de Lyme, mais celle d’Australie peut paralyser en 24 heures. Il y a des parasites qui rend aveugle, qui mange le cerveau, qui provoque l’éléphantis etc ..
Nuage

 

Les 8 pires parasites du corps humain

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Ils rendent aveugles, paralysent le visage ou dévorent le tympan : ces horribles parasites qui s’introduisent dans notre corps peuvent déclencher de graves maladies.

Les parasites sont des organismes qui viennent aux dépens d’un hôte durant une partie de leur cycle vital. Chez l’homme, ils sont parfois à l’origine de maladies affectant des millions de personnes ou de symptômes impressionnants. Vers de plusieurs dizaines de centimètres ou amibes unicellulaires, voici les plus redoutables.

Wuchereria bancrofti donne un aspect « d’Elephant Man »

L’éléphantiasis, ou filariose de Bancroft, entraîne un impressionnant gonflement des membres. Il est dû à une infection par trois sortes de vers filaires, dont le Wuchereria bancrofti, à l’origine de 90 % des cas. Ce dernier produit des millions de petites larves appelées microfilaires qui sont transmises par les moustiques. Celles-ci migrent vers le système lymphatique et lorsqu’elles deviennent adultes, elles peuvent entraîner un gonflement des tissus, une accumulation et un épaississement de la peau au niveau des membres. En 2000, plus de 120 millions de personnes étaient infectées et environ 40 millions d’entre elles souffraient de difformités handicapantes et stigmatisantes, selon l’OMS.

 

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

Le microfilaire de Bancroft provoque des difformités des membres. © Institut Pasteur

La tique australienne paralyse les muscles

Si dans nos contrées la tique est susceptible de transmettre la maladie de Lyme, Ixodes holocyclus, une espèce endémique d’Australie peut carrément provoquer une paralysie fulgurante. Elle se manifeste d’abord par des vomissements, puis au niveau des membres inférieurs par une perte de la coordination et de la force musculaire. La paralysie apparaît alors dans les 24 heures, s’étendant progressivement au reste du corps. Si la tique n’est pas retirée rapidement, l’atteinte des muscles respiratoires et de la déglutition peuvent conduire au décès. Les cas humains sont heureusement rares, mais on estime que 100.000 animaux domestiques sont atteints chaque année

 

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

La morsure de la tique australienne peut entraîner une paralysie générale. © Bjørn Christian Tørrissen, CC by-sa 3.0

Wohlfahrtia magnifica mange l’oreille de l’intérieur

L’asticot de la mouche Wohlfahrtia magnifica est à l’origine d’une myiase affectant la plupart du temps l’oreille. Les larves envahissent le tympan puis attaquent la paroi osseuse de l’oreille interneet parfois l’encéphale, pouvant alors entraîner la mort. L’asticot peut également s’attaquer aux yeux, détruisant le globe oculaire, ou le nez, avec envahissement des sinus. Le ver de Cayor (Afrique occidentale) et le ver macaque (Amérique du Sud), de la même famille, infectent eux les vêtements ou les draps. Ils entraînent des myiases furonculaires, avec apparition d’un nodule purulent avec une sensation de « quelque chose qui bouge » sous la peau. L’asticot de 10 millimètres environ sort après quelques jours, mais peut provoquer des œdèmes ou des chocs allergiques.

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

La larve de Wohlfahrtia magnifica dévore les organes de l’intérieur. © Alvesgaspar, CC by-sa 3.0

Onchocerca volvulus rend aveugle

Causée par un microfilaire du ver Onchocerca volvulus, l’onchocercose affecte la peau et les yeux. La forme oculaire, qui sévit dans 30 pays africains, est la quatrième cause de cécité dans le monde. Elle survient lorsque les microfilaires migrent jusqu’à l’œil et y meurent, entraînant une réaction inflammatoire qui va opacifier l’œil. Dans les années 1970, jusqu’à 50 % des adultes étaient ainsi frappés de « cécité des rivières » dans certaines zones. La maladie a fait l’objet d’un vaste plan de prévention et de traitement à l’ivermectine, mais des millions de personnes sont encore considérées à risque. À noter qu’il existe aussi une forme cutanée d’onchocercose, provoquant un dessèchement sévère et un vieillissement précoce de la peau.

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

L’onchocercose est la quatrième cause de cécité dans le monde. © Ian Murdoch & Allen Foster, Community Eye Health Journal

Naegleria fowleri « mange » le cerveau

Surnommée « mangeuse de cerveau », Naegleria fowleri est une amibe vivant dans les eaux chaudes des lacs, des marais ou des piscines mal entretenues. Elle est à l’origine d’une très grave encéphalite, la méningo-encéphalite amibienne primitive (MEAP), mortelle dans 95 % des cas. L’infection survient lorsque l’on se baigne ou que l’on respire des gouttelettes d’eau véhiculées par le vent : l’amibe s’infiltre dans le nez puis migre vers le cerveau. Après un à neuf jours apparaissent maux de tête, vomissements et fièvre, puis des confusions, des hallucinations et des attaques. Heureusement, la maladie est peu fréquente : en 50 ans, 310 cas ont été recensés dans le monde dont un seul en France (en Guadeloupe).

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

L’amibe Naegleria fowleri s’introduit dans le corps par le nez puis migre vers le cerveau. © Kateryna_Kon, Fotolia

Trypanosoma brucei rend zombie

Trypanosoma brucei est un ver protozoaire flagellé à l’origine de la trypanosomiase humaine africaine (THA), également appelée « maladie du sommeil » ou maladie de Chagas dans sa forme américaine. Celle-ci se transmet notamment par la glossine, ou mouche tsé-tsé, qui pique pour se nourrir de sang. Le parasite se multiplie alors dans le sang et la lymphe, puis migre vers le liquide céphalorachidien, avec apparition de troubles neurologiques (mouvements anormaux, irritabilité, réactions psychotiques, comportement agressif ou apathique…) et une somnolence. Non traitée, la trypanosomiase entraîne le coma et la mort en quelques semaines. Quelque 70.000 personnes sont touchées chaque année en Afrique, selon l’OMS, et 75 millions présentent le risque d’attraper la maladie.

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

Le Trypanosoma brucei, responsable de la « maladie du sommeil », est transmis par la mouche tsé-tsé. © Institut Pasteur/Louis Lamy

L’ascaris colonise les poumons

Mesurant jusqu’à 30 cm de long, l’ascaris est un ver rond de couleur rosée mesurant jusqu’à 20 cm de long. Il se transmet par ingestion d’eau ou d’aliments souillés. La femelle vit dans l’intestin grêle, se nourrissant du bol alimentaire et peut pondre jusqu’à 200.000 œufs par jour. Ces derniers libèrent des embryons qui traversent la paroi digestive et gagnent le foie puis, dans certains cas, les poumons par voie sanguine. Ils provoquent alors un syndrome de Löffler, avec une opacité pulmonaire, une toux et de la fièvre. Mais les complications les plus graves sont d’ordre digestif, avec parfois une appendicite ou une pancréatite aiguë. L’ascaridiose est la parasitose la plus fréquente au monde : elle touche un quart de la population mondiale, principalement dans les pays en développement.

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

L’ascaris est un ver parasite pouvant mesurer jusqu’à 30 cm de long. © taraskobryn, Fotolia

Leishmania laisse des cicatrices purulentes

Leishmania est un protiste parasite à l’origine de la leishmaniose, une maladie qui touche 1,5 à 2 millions de personnes chaque année, y compris en France. Il se transmet à l’homme à l’occasion d’une piqûre par le phlébotome, une sorte de petit moustique. Le leishmania est alors « avalé » par les macrophages où il se transforme en amastigote en perdant sa flagelle. En fonction de la localisation des cellules infestées, les symptômes diffèrent. La forme cutanée se caractérise par des grosses croûtes pouvant laisser des cicatrices indélébiles. La forme viscérale, la plus grave, se manifeste par de la fièvre, un amaigrissement, un gonflement du foie, de la rate et des ganglions lymphatiques. Elle est mortelle en l’absence de traitement.

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

La leishmaniose peut s’avérer mortelle sans traitement. © Institut Pasteur

https://www.futura-sciences.com/

Il ne faut pas sous-estimer le danger de la fatigue au volant


Il y a des sanctions sévères pour l’alcool, les textos, les drogues au volant, mais la fatigue au volant, il est plus difficile de mesurer le manque de sommeil sur la route. Pourtant, il y a trop d’accidents dû au manque de sommeil. Le café, les fenêtres ouvertes ne fonctionnent pas. Pour les personnes à risques, il serait judicieux de prendre d’autres moyens de locomotion ou de retarder de conduire pour un peu de repos
Nuage

 

Il ne faut pas sous-estimer le danger de la fatigue au volant

 

La fatigue et la somnolence au volant sont... (Photo Martin Chamberland, archives La Presse)

La fatigue et la somnolence au volant sont la troisième cause d’accidents sur les routes, après la vitesse et l’alcool.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

 

PIERRE SAINT-ARNAUD
La Presse canadienne
Montréal

Vous êtes sur la route et vous commencez à bâiller, les yeux vous picotent, vous changez de position et, tout à coup, vous vous rendez compte que vous ne vous souvenez pas de ce qui s’est passé au cours des dernières secondes ; vous devez vous arrêter le plus rapidement possible, car vous êtes en danger de mort imminente.

Cette « absence » de quelques secondes n’est pas anodine : c’est ce qu’on appelle un épisode de micro sommeil, et la prochaine étape sera de s’assoupir pour vrai.

« Lorsqu’on commence à bâiller, lorsque les yeux nous chauffent ou piquent, lorsqu’on change fréquemment de position, lorsqu’on oublie de prendre une sortie, lorsqu’on oublie de vérifier dans nos rétroviseurs comme on doit le faire assez fréquemment, tout ça, ce sont des signes avant-coureurs et, le plus dangereux, c’est lorsqu’on oublie ce qui s’est passé les secondes précédentes », explique le docteur Charles Morin, directeur du Centre d’étude des troubles du sommeil de l’Université Laval.

« Le microsommeil, c’est essentiellement être dans un état de sommeil les yeux ouverts. On regarde en avant de nous, mais on n’est pas là », a expliqué le chercheur lors d’une simulation de sommeil au volant, jeudi, à l’ouverture du Salon de l’auto de Montréal.

Il raconte que des études réalisées auprès d’ingénieurs de train et de chauffeurs de camion avec des électrodes pour enregistrer les ondes du cerveau et des caméras pour surveiller les mouvements des yeux ont permis de démontrer que ceux-ci « peuvent entrer dans un épisode de microsommeil qui durera deux, trois, quatre secondes  ; ils ne sont plus là, mais ils ont les yeux ouverts, le volant entre les mains ».

« C’est dangereux et, en matière de signes avant-coureurs, on est rendu loin dans la séquence des événements. Il faut espérer que, avant d’en arriver là, la personne prendra la décision de s’arrêter », laisse-t-il tomber.

Mythes et solutions

Charles Morin déplore que l’on ne porte pas attention à la fatigue autant qu’on le fait pour l’alcool ou les textos au volant, alors que « la fatigue et la somnolence au volant sont la troisième cause d’accidents sur les routes, après la vitesse et l’alcool », fait-il valoir.

Les trucs souvent utilisés pour combattre la fatigue ne fonctionnent tout simplement pas, martèle-t-il :

« Baisser la vitre pour avoir un peu plus de vent et monter le volume de la radio, ça ne fonctionne pas et ç’a été testé en laboratoire. »

En fait, à défaut d’avoir un passager à qui passer le volant, il n’y a qu’une solution : s’arrêter et faire une courte sieste.

« Une petite sieste de 15, 20 minutes nous redonnera vraiment de la vigilance, une capacité d’attention soutenue, pour les prochaines heures. Il ne faut pas dormir plus d’une demi-heure. »

À cela, on peut ajouter « l’équivalent de deux tasses de café : on recommande même de prendre le café avant de faire la sieste parce que ça prend quelques minutes avant qu’il ne fasse son effet et, quand on se réveille, on a le bénéfice des deux ».

Dette de sommeil

Le docteur Morin n’a aucune gêne à signaler l’évidence en matière de prévention :

« Le meilleur remède pour contrer la privation de sommeil, c’est le sommeil  ! » lance-t-il avec le sourire, même si son propos est tout à fait sérieux.

« On ne peut pas mettre du sommeil en banque », rappelle-t-il, tout en évoquant une réalité qui est le lot de nombreux citoyens.

« Beaucoup de gens fonctionnent avec moins de sommeil que ce dont ils ont besoin ; ils accumulent alors une dette de sommeil. »

Selon les recherches dans le domaine, une personne qui a dormi moins de six heures la nuit précédant une longue conduite « est à plus grand risque d’être impliquée dans un accident en s’assoupissant au volant ».

Outre le fait d’avoir une bonne nuit de sommeil, il est également sage d’éviter de conduire durant les moments de faible vigilance, entre minuit et 6 h :

« Notre rythme circadien est alors à son plus bas niveau, et les accidents sont beaucoup plus probables à ce moment. »

Et, contrairement à la croyance populaire, le fameux coup de fatigue de l’après-midi n’est aucunement lié au repas qui le précède, mais bien à une baisse de température corporelle liée au rythme circadien, notre horloge biologique quotidienne.

« On pense que c’est parce qu’on digère, mais vraiment notre température corporelle est à la baisse », et la vigilance chute également, quoique de façon moins importante que la nuit.

L’impossible mesure

Le docteur Morin se fait l’apôtre de la sensibilisation parce qu’il n’y a pas de solution répressive.

La lutte contre l’alcool au volant, la distraction par texto, le dépassement illégal d’autobus d’écoliers ou le refus de porter la ceinture, pour ne nommer que ces facteurs, a fait des pas de géant, surtout grâce à de lourdes sanctions qui visaient le portefeuille et le permis de conduire de l’automobiliste.

La fatigue ne peut être contrée de cette façon parce qu’on ne peut la mesurer.

« La fatigue est une notion subjective. […] Il n’y a aucune mesure physiologique pour la mesurer. »

Par contre, l’étape suivante de la somnolence, elle, est un état physiologique pouvant effectivement être mesuré, mais seulement en laboratoire, « pas dans l’auto ou sur le site d’un accident », fait valoir le chercheur.

D’ailleurs, il est convaincu que les répercussions de la fatigue au volant sont beaucoup plus importantes que ne le montrent les chiffres :

« Les statistiques sont probablement une sous-estimation de la réalité, justement parce qu’on n’a pas de mesure pour évaluer le niveau de fatigue. »

Les données sur la fatigue comme cause d’accident sont en fait des déductions reposant sur un scénario type. 

« Souvent, c’est un accident qui se produit la nuit, au petit matin ou en milieu d’après-midi, qui implique un seul véhicule et où il n’y a aucune indication de trace de freinage ou de contournement d’un obstacle », explique le docteur Morin.

« Quand on lit que quelqu’un a eu un accident, est mort, qu’il n’y avait aucun autre véhicule impliqué et qu’il n’y a pas d’explication, c’est un peu par défaut. »

Et, contrairement aux automobilistes qui seront retirés de la circulation par les forces de l’ordre sur-le-champ pour cause de facultés affaiblies par l’alcool ou la drogue, les fatigués, eux, passeront comme lettre à la poste, « parce qu’on n’a pas un test sanguin pour dire que cette personne est en privation de sommeil ».

Pourtant, leurs facultés sont bel et bien affaiblies, explique le professeur Morin.

« Absolument  ! La fatigue prolonge notre temps de réaction. S’il y a un obstacle, ça prend plus de temps à le contourner par une manoeuvre. Ça réduit notre capacité d’attention soutenue et ça rend le traitement de l’information sur le plan cognitif plus complexe et ça affecte notre jugement. »

« À la limite, quand on est en grande privation de sommeil, on peut même avoir des hallucinations, comme voir quelque chose qui traverse la route la nuit et se demander si c’était réel. »

Jeunes à risque

Bien qu’ils soient plus vigoureux, les jeunes de 17 à 25 ans représentent l’un des groupes les plus à risque de s’endormir au volant, et ce, tant chez les jeunes femmes que chez les jeunes hommes.

« On a tendance à sous-estimer notre fatigue quand on prend le volant, et les jeunes sont sans doute un peu plus téméraires, avance le docteur Morin. L’alcool aussi est plus fréquent chez les jeunes et, si l’on combine les effets de l’alcool et de la somnolence, c’est un cocktail assez dangereux. »

Parmi les autres groupes les plus à risque, on retrouve sans surprise les camionneurs, en raison du temps passé sur la route et la durée des trajets.

Il en va de même pour les personnes qui travaillent entre 50 et 60 heures par semaine et qui, en plus, dormiraient moins de six heures par nuit. Les personnes âgées qui prennent des médicaments sont aussi plus à risque, mais le chercheur précise que certains médicaments accentuent les effets de fatigue, notamment les psychotropes, les anxiolytiques, certains antidépresseurs, de même que certains antihistaminiques.

Enfin, les personnes qui souffrent d’un trouble du sommeil – évidemment – ainsi que les travailleurs de nuit qui sont fréquemment en grande privation de sommeil sont à risque.

« Lorsqu’ils rentrent à la maison tôt le matin, ces gens-là sont vraiment dans une période dangereuse. »

https://www.lapresse.ca/

Pourquoi la fatigue vous surprend après le repas


Ca vous arrive de vous sentir fatiguer après un repas ? Cela est causé par le travail du système digestif et en plus, il y a certains aliments qui appelle plus la somnolence que d’autres.
Nuage

 

Pourquoi la fatigue vous surprend après le repas

 

 

Évitez les plats gras. Ils demanderont plus d’énergie à votre corps pour être digérés © getty.

Jeanne Poma.
Source: Huffington Post

Mieux vaut commencer la journée par un petit-déjeuner copieux que dévorer un repas lourd à midi.

Vous avez dégusté un bon plat de pâtes ou un délicieux burger à midi et maintenant vous piquez du nez sur votre clavier? C’est tout à fait normal. Cette somnolence est due au travail de votre système digestif. Notre corps a besoin d’énergie pour survivre et nous trouvons cette énergie dans la nourriture. Le rôle du système digestif est de décomposer les aliments pour les convertir en glucose, puis en énergie. Tout cela demande beaucoup d’efforts à notre corps, qui ne peut plus se concentrer sur autre chose.

Il est conseillé d’éviter les repas trop gras à midi si vous devez travailler ensuite car le corps aura besoin de plusieurs heures pour décomposer ces aliments.

Les hormones de sommeil

Il arrive aussi que lorsque l’on mange des aliments trop sucrés, le pancréas sécrète une quantité excessive d’insuline. Cela déclenche le passage du tryptophane dans le cerveau, ce qui conduit à une production accrue de mélatonine, un neurotransmetteur qui agit sur le sommeil.

Des aliments qui « fatiguent » plus que d’autres

Les aliments qui contiennent des glucides, comme le riz, le pain, les pâtes ou les pommes de terre, stimulent la production de sérotonine. Ce neurotransmetteur nous rend heureux mais aussi quelque peu somnolent.

Vous aurez également tendance à vous endormir si vous consommez des aliments riches en protéines, comme le soja, le fromage, le tofu, les épinards ou la dinde. Mieux vaut donc vous arrêter de manger dès les premiers signes de satiété.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Volus ► 12 troubles du sommeil (autres que l’apnée) que vous devriez connaître


On peut avoir des troubles pour dormir de temps à autre, alors que d’autres ces troubles sont vraiment un problème important. Il existe plusieurs troubles du sommeil, les plus connus sont l’apnée du sommeil, les insomnies et plusieurs que nous ne connaissons pas vraiment
Nuage

12 troubles du sommeil (autres que l’apnée) que vous devriez connaître

 

Il n’y a pas que l’apnée du sommeil qui peut vous valoir une nuit exécrable. Si vous éprouvez de la difficulté à dormir pendant plusieurs nuits consécutives ou que ces troubles se manifestent toutes les quelques semaines, vous souffrez peut-être d’un trouble du sommeil.

Insomnie

 

L'insomnie est une réelle souffrance. Les insomniaques ont non seulement du mal à dormir et à rester endormi, mais ils ont en plus du mal à se rendormir s'ils se réveillent.

Marcos Mesa Sam Wordley/Shutterstock

Il vous suffit de regarder les yeux cernés de noir d’une personne frappée d’insomnie pour comprendre à quel point ce trouble est une souffrance. Essayez l’une de ces tisanes pour retrouver le sommeil. Selon Sabrina Magid Katz, dentiste et experte en sommeil, les insomniaques ont non seulement des problèmes à dormir et à rester endormi, mais ils ouvrent l’œil bien avant la sonnerie du réveil et n’arrivent pas à se rendormir. Ces épisodes d’éveil peuvent s’étirer sur plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

Pour tenter de mettre fin à ces longs face à face avec le marchand de sable, la Dre Magid recommande «de ralentir bien avant d’aller se coucher. Cela peut vouloir dire par exemple de baisser les lumières, d’éviter de grignoter ou de boire et de se déconnecter de tous vos appareils technos. Attention aussi à la caféine qui peut se cacher dans certains produits, surtout avant de vous coucher. Les techniques de méditation peuvent aussi aider.»

Que faire si rien de tout cela ne vous fait dormir? Discutez-en avec un médecin pour essayer de trouver d’autres voies.

Ronflement

 

Vous avez sans doute entendu parler de la forme la plus grave de ronflement : l’apnée du sommeil. Caractérisé par un très fort ronflement et par des interruptions de respiration qui peuvent durer plus d’une minute, ce grave trouble du sommeil doit immédiatement être traité médicalement. Il existe cependant bon nombre d’autres raisons pour lesquelles vous pouvez produire des bruits de moteur durant la nuit. Cela ne vous dérange peut-être pas d’émettre des grognements de grizzly dès que vous posez la tête sur l’oreiller, mais votre partenaire n’est peut-être pas du même avis. Commencez par essayer l’un de ces remèdes naturels, mais si cela ne marche pas, parlez-en à un médecin. Le ronflement peut entraîner des problèmes plus graves et peut altérer votre sommeil. Steven Davis, directeur médical du Breathe Clear Institute, soutient que le ronflement peut-être traité, mais vous devez d’abord savoir si vous en êtes coupable. Si vous êtes célibataire ou préférez dormir seul, il existe différentes applications qui peuvent vous aider à le découvrir. Que faire ensuite ? Il recommande les bandes nasales, les dispositifs buccaux anti-ronflements, les vaporisateurs nasaux. Dans les cas extrêmes, une petite chirurgie pourrait rapidement régler le problème.

Obstruction des voies aériennes supérieures

 

Il s'agit d'un autre type de ronflement, caractérisé par de courtes interruptions de la respiration.

Africa Studio/Shutterstock

Nous parlons ici d’un autre type de ronflement.

«Il se manifeste lorsque les ronflements sont entrecoupés de courtes interruptions de la respiration, explique le Dr Davis. Bien que la somnolence diurne soit un symptôme commun à l’apnée du sommeil et à l’obstruction des voies aériennes supérieures, cette dernière n’est pas associée aux mêmes risques pour la santé

Comme les autres types de ronflement, vous pouvez essayer de régler le problème en prenant des produits qui vous aideront à respirer ou en subissant une chirurgie ambulatoire.

Mouvements périodiques nocturnes des membres

 

Si vous avez l’impression que quelque chose rampe sur vos jambes au moment de vous endormir, n’ayez pas peur, vous n’êtes pas en train de perdre la boule, mais souffrez plus vraisemblablement de mouvements périodiques nocturnes des membres. La Dre Magid explique que ce trouble du sommeil peut être assez courant, surtout en prenant de l’âge, et peut être soigné grâce à des médicaments qui vont aider vos jambes à se «reposer». Lorsque tout rentrera dans l’ordre et que ce sentiment bizarre d’avoir de vilaines petites bêtes qui rampent sur vos jambes disparaîtra, vous dormirez profondément et vous réveillerez prêt à affronter vos journées

Grincements de dents

 

Vous vous êtes déjà réveillé avec le cou raide et la mâchoire crispée en vous disant que vous sortez d’une sale nuit ? Selon la Dre Magid, il est possible que vous ayez passé la nuit à grincer des dents. De nombreux adultes (et enfants) frottent les dents les unes contre les autres durant la nuit, et cela vaut franchement le coup d’aller chez les dentistes pour régler le problème. Le grincement de dents, ou «bruxisme», peut être résolu par le port d’une gouttière de plastique rigide appelée plaque occlusale; elle protègera votre bouche. Le grincement de dents peut aussi indiquer un problème plus sérieux tel que l’apnée du sommeil. Pour des solutions pour cesser de grincer des dents, lisez ceci.

Somnambulisme et terreurs nocturnes

 

Le somnambulisme et les terreurs nocturnes, qui se caractérisent par des mouvements anormaux durant la nuit, peuvent être très perturbants.

Africa Studio/Shutterstock

Si vous avez grandi avec un frère ou une sœur qui hurlait dans son sommeil ou arpentait les couloirs, alors vous savez ce que sont les terreurs nocturnes et le somnambulisme, et vous savez également à quel point ces manifestations peuvent être perturbantes. Le Dr Magid explique que ces affections portent le nom de «parasomnies», un phénomène qui s’accompagne d’excitation et de mouvements anormaux durant le sommeil. Si vous ou l’un de vos proches souffrez de ce mal, consultez un médecin – il serait risqué, pour vous et pour les autres, de ne rien faire.

Narcolepsie

 

On se moque souvent cette maladie chronique dans les séries télé et les films, mais la réalité de ceux qui en souffrent n’a rien de drôle. Ils peuvent s’endormir n’importe quand, même en plein milieu d’une phrase, dit le Dr Raghu Idupuganti, MD, anesthésiste au NYC Surgical Associates. Et il n’y a pas que la somnolence.

«La maladie est aussi parfois associée à une perte totale du tonus musculaire», note le médecin.

Quelle en est la cause ? La plupart des narcolepsies restent un mystère, constate le Dr Idupuganti, mais les experts pensent que le manque d’une hormone appelée hypocrétine pourrait causer la maladie. Il n’existe malheureusement aucun traitement pour le moment, mais certains médicaments peuvent vraiment soulager les symptômes.

Hypersomnie

 

Ceux qui souffrent d'hypersomnie sont fatigués constamment et auraient besoin de toujours plus de sommeil.

Stokkete/Shutterstock

Le nom traduit bien le mal : vous êtes fatigué toute la journée et vous voulez dormir plus, toujours plus !

«Les causes les plus fréquentes sont, entre autres, la narcolepsie, le manque de sommeil, l’apnée du sommeil obstructive, la consommation d’alcool, les médicaments tels que les somnifères et l’excès de caféine», énumère la Dr Idupuganti.

N’allez cependant pas vous inquiéter si vous dormez davantage que les huit heures recommandées : le diagnostic d’hypersomnie requiert toute une batterie de tests. Le Dr Idupuganti ajoute que dans les pays d’Afrique subsaharienne, la mouche tsé-tsé véhicule un parasite qui peut donner la «maladie du sommeil», une forme d’hypersomnie.

Excès de sommeil durant le jour

 

Vous avez peut-être besoin de faire une sieste en début d’après-midi après une nuit trop courte – et la sieste a vraiment des vertus. Mais si vous somnolez constamment, surtout pendant la journée, il se pourrait bien que vous soyez aux prises avec un problème de somnolence diurne excessive.

«La plupart du temps, c’est dû à un manque de sommeil, mais cela peut aussi trahir des pathologies sous-jacentes telles que la dépression, l’hypothyroïdisme ou l’anémie», indique le Dr Idupuganti.

 Traiter les causes sous-jacentes règle généralement le problème, toutefois, si la somnolence diurne excessive persiste, certains médicaments peuvent vous aider à rester éveillé, conclut le médecin.

Troubles du sommeil paradoxal

 

Le sommeil paradoxal, caractérisé par des mouvements oculaires rapides (REM), est une phase du sommeil au cours de laquelle le cerveau est actif et les muscles paralysés, ce qui nous empêche d’agir pendant nos rêves, explique le Dr Idupuganti. Chez les gens qui souffrent d’un trouble du sommeil paradoxal, les muscles restent actifs, ce qui provoque des gesticulations durant les rêves – les personnes peuvent alors se blesser ou blesser leur partenaire. Ce phénomène peut se manifester lorsqu’une personne essaie de se sevrer de l’alcool, des sédatifs ou de certains antidépresseurs, observe le Dr Idupuganti. Chez certains, ce mal peut aussi être le signe avant-coureur d’une maladie neurologique, aussi est-il important de consulter rapidement.

«Il existe un lien entre ce problème de sommeil paradoxal et divers troubles neurologiques tels que la maladie de Parkinson, la démence à corps de Lewy et l’atrophie multisystématisée, précise l’anesthésiste. Il est indispensable de faire un polysomnogramme pour établir un diagnostic et une médication orale convient généralement au traitement.»

Paralysie du sommeil

 

La paralysie du sommeil peut être inquiétante parce que votre esprit prend conscience que vous n'arrivez pas à bouger, même si vous essayez.

Africa Studio/Shutterstock

La paralysie qui vous frappe durant vos rêves existe pour vous protéger, mais si vous vous rendez compte que vous êtes incapable de bouger, comme cela arrive à certaines personnes, il est possible que vous paniquiez.

«Heureusement, observe le Dr Idupuganti, rares sont les personnes pour qui la perception de cette paralysie devient chronique, mais la plupart des gens vont en faire l’expérience à un moment de leur vie. On en attribue généralement la cause au manque de sommeil, à certains troubles psychiatriques, à l’usage de stupéfiants et de certains médicaments.»

La plupart du temps, vous pouvez faire disparaître ce phénomène en dormant bien de six à huit heures.

Syndrome de Kleine-Levin

 

Bien qu’il se manifeste surtout chez les garçons adolescents, ce syndrome est parfois qualifié de Syndrome de la Belle au bois dormant parce que, lorsqu’il est en phase active, les personnes qui en souffrent peuvent dormir plus de 20 heures par jour – alors qu’elles dorment normalement d’habitude. Et durant les quelques heures où elles sont réveillées, elles peuvent sembler confuses, rêveuses ou se comporter comme des enfants.

«Durant leurs heures d’éveil, ajoute le Dr Idupuganti, les gens souffrant de ce syndrome peuvent être pris de fringales excessives et de pulsions sexuelles. Ces attaques surviennent sans avertissements et, une fois la crise passée, la personne redevient parfaitement normale.»

Les médecins essaient de traiter ce mal mystérieux à l’aide de certains médicaments destinés à stimuler les patients, ils ont beaucoup de difficulté à le soigner.

http://selection.readersdigest.ca/

Fatigue permanente, somnolence diurne excessive… C’est le cerveau qui souffre


Dormir le temps nécessaire est important autant pour le cerveau que pour le corps, car des zones du cerveau pourraient subir de graves conséquences, sans compter les maladies que peuvent découler le manque de sommeil
Nuage

 

Fatigue permanente, somnolence diurne excessive… C’est le cerveau qui souffre

 

Fatigue permanente, somnolence diurne excessive... C'est le cerveau qui souffre

© Thinkstock

Vous vous sentez fatigué en permanence ? Prudence : selon une nouvelle étude américaine, le manque de sommeil, la somnolence diurne et la fatigue permanente provoqueraient une atrophie de certaines zones du cerveau.

Vous vous sentez fatigué en permanence ? Vous souffrez de somnolence diurne excessive (« envie de dormir » pendant la journée), vous manquez de sommeil, vous ne vous sentez jamais complètement reposé ? Attention : selon une nouvelle étude menée par la Mayo Clinic in Rochester (aux États-Unis), la fatigue et la somnolence pourraient provoquer une atrophie de certaines parties du cerveau…

Ces travaux ont été menés en collaboration avec 1374 volontaires américains, des hommes et des femmes âgés de plus de 50 ans. Ceux-ci souffraient tous de fatigue récurrente et de somnolence diurne excessive, à des degrés de gravité divers. Après avoir répondu à des questionnaires concernant leurs habitudes de vie, les participants ont subi un examen IRM de leur cerveau et ont passé des tests cognitifs.

Le manque de sommeil, un poison pour l’organisme

 

Verdict : les volontaires qui présentaient les niveaux de fatigue et de somnolence diurne les plus élevés étaient aussi ceux qui obtenaient les plus mauvais scores aux tests cognitifs (repérage spatio-temporel, mémoire à court et à long terme…).

« Chez ces personnes, nous avons observé une atrophie de certaines zones cérébrales, ce qui correspond à un vieillissement prématuré du cerveau « , explique Diego Z. Carvalho, principal auteur de ces travaux publiés dans le journal scientifique Sleep . « Les participants qui souffraient de fatigue récurrente et de somnolence diurne excessive présentaient ainsi plus de risques que les autres de développer la maladie d’Alzheimer. En outre, le risque de décès prématuré était également plus élevé. »

En France, l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) recommande de dormir au moins 7 heures par nuit. Or, 1 actif sur 3 ne dort pas suffisamment et connaît des épisodes de somnolence pendant la journée. Le manque de sommeil augmente de 30 % le risque d’obésité et de 48 % le risque d’infarctus, multiplie par 3 le risque d’hypertension et par 4 le risque de faire un AVC. Aller hop, au lit !

http://www.topsante.com/

Combien de temps peut-on vivre sans dormir?


Le sommeil est important pour tout le monde, mais le nombre d’heures varient selon les personnes. Manqué de sommeil affecte la santé et moins qu’on dort, plus les problèmes peuvent être importants
Nuage

 

Combien de temps peut-on vivre sans dormir?

 

Combien de temps peut-on vivre sans dormir?

Les risques au niveau cardiaque sont importants.Photo Fotolia

Troubles de l’humeur, somnolence, stress, diminution des capacités physiques et intellectuelles ou encore prise de poids, les conséquences du manque de sommeil peuvent être multiples. Mais que se passe-t-il quand le phénomène perdure? Ou lorsqu’on ne dort pas du tout?

Les troubles deviennent alors plus importants et peuvent à terme conduire à  la mort. Toutefois, le manque total de sommeil reste quelque chose de difficile à  étudier pour les scientifiques.

L’une des expériences les plus connues reste celle de Randy Gardner. Cet Américain âgé de 17 ans en 1965 a tenu 264 heures (soit environ 11 jours) sans dormir dans le cadre d’un projet scolaire. Un record. À la fin de l’expérience, il a dormi 14 heures d’affilée et a ensuite mis du temps à se remettre du manque de sommeil.

Malgré le record établi par Randy Gardner, le seuil de tolérance sans sommeil est bien plus bas. Les scientifiques estiment à  72 heures, soit trois jours, la limite à laquelle le manque de sommeil commence à provoquer de sérieux troubles. Néanmoins, dès les premiers 24 heures sans dormir, l’organisme connait des mécanismes inhabituels.

LE SOMMEIL NETTOIE LES TOXINES DU CERVEAU

Si le rôle du sommeil sur le cerveau reste encore flou, une récente étude suggère qu’il permettrait notamment de nettoyer les toxines présentes dans l’encéphale. Dès le premier jour, l’absence de sommeil va donc avoir un impact important sur le cerveau et son fonctionnement. Cet organe étant le chef d’orchestre du corps, les conséquences vont se manifester à de multiples endroits.

La sécrétion de certaines hormones va se trouver perturbée, impactant directement le fonctionnement des muscles et des organes. Les risques au niveau cardiaque sont particulièrement importants.

Sans aller jusqu’à ne pas dormir, le manque de sommeil aussi a de sérieuses conséquences sur l’organisme. C’est pourquoi il est recommandé de dormir suffisamment, en fonction de ses besoins, puisque tout le monde n’est pas égal face au sommeil – certains ont besoin de beaucoup de sommeil, quand d’autres pourront se contenter de quelques heures.

Cela dépend également de l’âge. On considère qu’un adulte a besoin en moyenne de dormir 7 à 8 heures, un adolescent de 9 à 10 heures et un bébé a besoin de 14 à 15 heures de sommeil.

http://fr.canoe.ca/