A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir


35$ américain ce n’est pas cher comme contravention pour ceux qui texte ou lit sur leur smartphone en traversant une rue ou une voie rapide. C’est toujours un début et c’est à Honolulu en Hawaï qui mettra en vigueur cette nouvelle législation. Maintenant, il serait temps que d’autres villes imitent Honolulu pour éviter le nombre d’accidents impliquant un piéton avec un smartphone tout comme on donne une contravention a l’utilisation du téléphone avec les mains en conduisant
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A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir

 

  • A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir

    A Honolulu, lire son smartphone ou traverser, il faut choisir ©AFP/Archives / PATRICK BAZ

    La ville d’Honolulu, dans l’Etat américain de Hawaï, ne plaisante plus avec les piétons obnubilés par leur smartphone: à partir de mercredi, traverser la rue en lisant ou en tapotant son téléphone portable sera passible d’une amende pouvant atteindre 35 dollars.

    C’est la première grande ville américaine à s’attaquer aux « zombies des téléphones », comme sont surnommés ces piétons scotchés à leur écran et devenus un véritable problème de santé publique.

    Signé fin juillet par le maire d’Honolulu Kirk Caldwell, cette mesure entre en vigueur mercredi et stipule qu' »aucun piéton n’a le droit de traverser une rue ou une voie rapide en regardant un appareil électronique ».

    Il est toutefois encore autorisé de parler au téléphone en traversant, tant qu’on regarde devant et autour de soi.

    « C’est une législation phare qui place la barre très haut en matière de sécurité », avait expliqué Brandon Elefante, membre du conseil municipal, cité par le New York Times, au moment de la signature de cette mesure qu’il a initiée.

    L’an dernier, près de 6.000 piétons ont été tués par des voitures, soit environ 11 % de plus qu’en 2015 et 22 % de plus qu’en 2014, d’après l’association des gouverneurs d’Etats sur la sécurité des autoroutes (GHSA), et le plus haut niveau d’accidents de piétons en deux décennies.

    Une hausse alarmante attribuée par la GHSA à « la distraction », à la fois des automobilistes et des piétons, « due à l’augmentation croissante de l’utilisation des smartphones ».

    http://www.lepoint.fr/i

  • Les téléphones en passe de révolutionner la médecine


    Alexander Graham Bell n’aurait jamais pu imaginer jusqu’où irait l’invention du téléphone. Aujourd’hui, c’est un moyen de communication orale, écrite, et visuelle. Plus encore, la médecine semble aller vers une révolution grâce au téléphone
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    Les téléphones en passe de révolutionner la médecine

     

    SMARTPHONE MEDICINE

    Les smartphones sont en passe de révolutionner la façon de diagnostiquer et de traiter des maladies chroniques grâce à des capteurs et des applications utilisés à des fins médicales, ont expliqué vendredi des chercheurs dans une conférence scientifique.

    « La caméra, le flash, le micro, le GPS » des téléphones portables sont « de plus en plus performants » et capable de « rivaliser avec des instruments d’imagerie spécialisés », a expliqué Shwetak Patel, professeur de science informatique et d’ingénierie à l’université de Washington à Seattle, à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science de Boston.

    Les smartphones peuvent déjà faire office de podomètre, compter les calories consommées ou mesurer le rythme cardiaque.

    Mais téléphones mobiles et tablettes électroniques peuvent aussi devenir des outils de diagnostics performants en modifiant l’utilisation de leurs capteurs.

    « On peut se servir des micros pour mesurer les capacités pulmonaires et détecter une crise d’asthme ou une broncho-pneumopathie chronique obstructive », a précisé le professeur Patel, ce qui permet de mieux contrôler ces pathologies chroniques en dehors du cabinet du médecin.

    Il est aussi possible de se servir de la caméra et du flash pour mesurer, sur un doigt, à l’aide d’une application, le taux d’hémoglobine dans le sang et déterminer si la personne est anémique ou manque de fer. Ces application font actuellement l’objet d’une demande d’autorisation auprès de l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (Food and Drug Administration).

    Un capteur de mouvement dans les smartphones peut être utilisé pour détecter l’ostéoporose, une diminution de la densité osseuse normalement diagnostiquée par un scanner.

    Il suffit de tenir le téléphone dans une main et de taper sur son coude pour créer des ondes détectées par le capteur de mouvement de la caméra. Une diminution de la densité de l’os se traduit par un changement de la fréquence des ondes.

    « On peut ainsi créer des outils de diagnostic et de dépistage qui étaient impossibles dans le passé, ce qui bouleverse la manière de diagnostiquer, de traiter et de gérer des maladies chroniques », résume le professeur Patel.

    « On peut imaginer un impact encore plus grand de ces avancées dans les pays en développement où de tels équipements de dépistage n’existent quasiment pas dans les cabinets médicaux », pointe-t-il.

    Réduction des coûts

    Dans les pays développés, ces nouveaux outils médicaux individualisés changent la relation entre les patients et les médecins en donnant aux malades la possibilité d’obtenir fréquemment des données médicales qui n’était auparavant recueillies qu’une fois par an dans le cabinet du médecin.

    Les performances des téléphones portables permettent déjà d’aider des malades atteints de diabète ou de cancers à mieux gérer leur maladie, indique Elizabeth Mynatt, professeur d’informatique interactive au Georgia Institute of technology.

    « Notre étude montre que la technologie portable a profondément modifié le comportement de ces malades (…) capables de mieux se prendre en main », dit-elle.

    Ces chercheurs ont fourni une tablette électronique à des femmes issues de milieux modestes et traitées pour un cancer du sein, permettant un accès en temps réel à toutes les informations sur le diagnostic, la gestion de leur traitement ou les effets secondaires. L’application peut également apporter une aide si les patientes n’ont pas les moyens de payer un déplacement pour aller se faire soigner.

    « La généralisation des plateformes mobiles est très encourageante pour répondre aux disparités socio-économiques dans l’accès aux soins médicaux », juge la professeur Mynatt.

    Gregory Hager, directeur du Centre d’ingénierie et de soins médicaux à la faculté de médecine Johns Hopkins, relève que de plus en plus de médecins et de chercheurs dans cette université voient dans les smartphones et les plateformes mobiles un moyen prometteur de recueillir de vastes quantités de données médicales pour effectuer des essais cliniques plus performants.

    Actuellement, une étude clinique coûte au moins 12 millions de dollars. Avec les smartphones, il est possible d’effectuer des « micro-essais cliniques beaucoup plus efficaces » avec des données en temps réel, plus proches de la réalité, et pour un coût nettement plus bas, a-t-il expliqué.

    http://quebec.huffingtonpost.ca

    A 50 ans, votre cerveau en aurait… 42


    Un côté positif sur la technologie : tablette, ordinateur, téléphone intelligent, etc. Cela rajeunit le cerveau à comparer aux générations précédentes. Reste maintenant à équilibré l’utilisation de la technologie et l’activité physique
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    A 50 ans, votre cerveau en aurait… 42

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    A 50 ans, votre cerveau en aurait... 42

    © thinkstock

    L’usage des tablettes, smartphones et autres objets technologiques a rajeuni notre cerveau. A 50 ans, il aurait les mêmes capacités qu’un cerveau de 42 ans

    Les personnes de plus de 50 ans répondent de mieux en mieux aux tests sur les capacités cognitives. A tel point que les chercheurs autrichiens affirment qu’aujourd’hui, un cerveau de 50 ans réagit comme un cerveau de 42 ans des générations précédentes. Selon eux, ce sont les sollicitations quotidiennes des tablettes, smartphones et autres ordinateurs qui ont offert cette cure de rajeunissement au cerveau des quinquagénaires.

    « La vie est devenue plus exigeante au niveau cognitif avec une augmentation du recours aux nouvelles technologies et des emplois de plus en plus exigeants intellectuellement. Aussi, en moyenne, les résultats des tests des personnes âgées de plus de 50 ans aujourd’hui correspondent aux résultats des personnes qui avaient entre 4 et 8 ans de moins il y a 6 ans » explique Valeria Bordone, chercheur à l’Institut international pour les systèmes appliqués, en Autriche.

    Cette étude vient donc confirmer qu’il y a bien un « effet Flynn », un phénomène qui dit que les nouvelles générations obtiennent de meilleures performances que leurs ainées aux tests de QI, mais que ce phénomène n’est pas seulement dû à l’éducation mais également à l’usage de la technologie moderne.

    « Aujourd’hui, une personne doit se rappeler des mots de passe au moins 10 fois par jour pour accéder à son ordinateur de travail, à ses e-mails, aux services bancaires en ligne ou pour se connecter aux réseaux sociaux. Tout cela participe à ce rajeunissement du cerveau. Mais dans le même temps, nous assistons à un déclin de l’activité physique et une hausse de l’obésité » conclut-elle.

    http://www.topsante.com/