Des ossements se vendent sur internet


On peux-tu mourir  et pourrir en paix… Déjà pour ceux qui reste c’est difficile si en plus on vol les ossements pour vendre après sans le consentement pour des collections, de la sorcellerie .. et puis quoi encore …
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Des ossements se vendent sur internet

Cadavre | Outrage - Des ossements se vendent sur internet

© Jean-Claude Tremblay/Agence QMI

QUÉBEC — Il existe un marché pour les restes humains sur internet. Un squelette complet se négocie par exemple à 4800 $. Tout s’achète sur le web, même des vertèbres cervicales, des côtes et des molaires. Par exemple, une clavicule vaut 49 $, un tibia 199 $, un pied articulé 275 $, ou un crâne humain 1 650 $. Les prix et la qualité varient toutefois selon les sites consultés.

Plusieurs profanations de cimetières et quelques indices provenant de certains hôpitaux au Canada et ailleurs dans le monde amènent les autorités policières à soupçonner l’existence d’un trafic d’ossements humains. Entre les historiens, les collectionneurs, les scientifiques et les trafiquants, la ligne est parfois très mince.

En 2011, le commerce d’ossements a littéralement explosé à travers la planète. La sorcellerie africaine y serait aussi pour beaucoup. Les moulages en résine peuvent également jouer des tours aux acheteurs potentiels. Sur eBay ou ailleurs.

« Les crânes et les squelettes humains sont en exemplaires limités. Votre commande sera disponible aussitôt que possible. Si les éléments commandés ne sont pas en stock, vous serez informé et placé sur une liste d’attente », peut-on lire sur l’un des sites marchands.

Légal et éthique

Un groupe s’engage à fournir des spécimens ostéologiques légalement. Il se vante même d’être le premier fournisseur mondial dans le domaine. À Oklahoma City, une entreprise familiale, « SkullsUntlimited » a fait de l’os une spécialité. Ils avaient commencé à l’époque avec un crâne de chien.

Entre le 6 et le 9 novembre, une pierre tombale du cimetière Saint-Charles, à Québec, a été déterrée et les ossements qui s’y trouvaient ont été volés. Le défunt reposait ici depuis le milieu des années 1990. Sa femme a raconté mercredi sa peine et a expliqué qu’elle devait vivre un deuxième deuil.

« Toutes les avenues ont été examinées », selon la police, mais ça n’aurait rien donné.

Outre l’article 182 (B) du Code criminel portant sur l’outrage envers un cadavre, aucune autre disposition concernant la vente ou l’achat d’os humain ne s’appliquerait ici.

« À mon avis, il ne semble pas y avoir d’autre définition au Code », a précisé le criminaliste Rénald Beaudry.

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