Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !


Ce n’est pas vraiment ce que je m’attendais comme son, mais bon, je ne suis pas une sismologue. Par contre, c’est intéressant de savoir que la technologie est capable d’entendre les secousses sismiques même à faible intensité sur la planète Mars
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Premier tremblement de Mars détecté par InSight : écoutez-le !

 

Xavier Demeersman
Journaliste

Arrivé en novembre 2018, InSight a enregistré son premier tremblement de Mars. C’est le premier séisme mesuré sur une autre planète que la Terre et la Lune.

Le sismomètre français Seis (Seismic Experiment for Interior Structure) qui équipe InSight a enregistré son premier séisme martien. Il s’est produit le 6 avril dernier, lors de la 128e journée sur Mars de l’atterrisseur. 

« Jusqu’à présent, nous avons recueilli des bruits de fond, mais ce premier évènement inaugure officiellement un nouveau domaine : la sismologie martienne ! », s’est réjoui Bruce Banerdt, du JPL et chercheur principal de la mission.

L’évènement du 6 avril désigné Sol 128 apparaît en effet être le premier à provenir des entrailles de la Planète rouge, à la différence de trois autres activités sismiques, de plus faible magnitude encore, enregistrées les 14 mars, 10 et 11 avril. Bien que les chercheurs n’aient pas encore réussi à déterminer leur origine exacte, ces mouvements inclinent à penser qu’ils aient été provoqués par le vent en surface.

Écoutez les tremblements de Mars. Outre l’évènement du 6 avril, on peut percevoir de micro-évènements créés par les alizés martiennes ou même par les mouvements d’InSight. © Nasa, JPL-Caltech

Un premier séisme qui ressemble à ceux détectés sur la Lune

Le premier tremblement de Mars était de faible intensité, comparable à un petit frémissement perdu parmi des milliers d’autres sur notre Terre, planète infiniment plus bruyante. D’ailleurs, il n’y aurait peut-être pas été détecté. Il ressemble aux petits séismes enregistrés sur la Lune par les cinq sismomètres déposés par les missions Apollo. Mais cela veut-il dire pour autant que notre voisine, planète deux fois plus petite que la nôtre, résonne d’une activité sismique plus similaire à celle de notre satellite naturel que celle de notre planète ? Il est bien sûr encore trop tôt pour se prononcer, les « écoutes » ne faisant que commencer.

Les causes de ce petit évènement peuvent être des fractures provoquées par le stress de la croûte martienne qui se contracte en se refroidissant, à l’instar de la Lune. Cependant, les chercheurs n’excluent pas non plus que la chute d’une météorite soit à l’origine de cette onde sismique. Les analyses sont toujours en cours.

En tout cas, même si ce premier séisme martien est modeste, pour les géophysiciens, qui par l’intermédiaire de ce sismométre très sensible ont enfin une oreille posée sur le sol martien, c’est déjà énorme.

« C’est très excitant d’avoir enfin la preuve que Mars est toujours active sur le plan sismique » a salué Philippe Lognonné, qui dirige l’équipe Seis à l’IPGP, l’Institut de physique du globe de Paris, et qui rappelle combien l’attente était longue.

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Le tonnerre volcanique a été enregistré pour la toute première fois


Ce n’est pas évident à entendre, mais le claquement bref, est le tonnerre volcanique. J’avoue que je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus impressionnant.
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Le tonnerre volcanique a été enregistré pour la toute première fois

 

tonnerre volcanique

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Crédits : Oliver Spalt / Wikipedia

par Yohan Demeure

 

Depuis longtemps, les sismologues ne savaient pas dissocier les bruits liés à une éruption de ceux du tonnerre volcanique. De premiers enregistrements audio de ce phénomène ont pourtant récemment été réalisés.

Souvent lorsqu’un volcan entre en éruption, cela s’accompagne d’un vacarme dans lequel se mêlent les bruits de l’éruption en elle-même, mais également ceux du tonnerre volcanique. Le fait est que ce tonnerre volcanique produit par les éclairs jaillissant des panaches de fumée vient tout juste de faire l’objet d’enregistrements audio. Ils ont été réalisés par des chercheurs de l’Alaska Volcano Observatory (AVO), qui s’est intéressé au stratovolcan Bogoslof, situé dans les îles Aléoutiennes.

Les enregistrements en question ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters le 13 mars 2018. Dans cette publication, les chercheurs indiquent avoir utilisé des microphones ayant la capacité de détecter les éruptions du volcan. Durant pas moins de huit mois, les bruits des éruptions – incluant ceux du tonnerre volcanique – ont donc été enregistrés. En croisant les pistes audios avec une carte des éclairs volcaniques, les scientifiques sont parvenus à identifier le tonnerre volcanique.

Il s’agit évidemment d’une grande première, surtout que le phénomène des orages volcaniques a été compris seulement depuis 2016 avec la publication d’une étude portant sur le volcan Sakurajima (Japon). Ces recherches pourraient permettre à l’avenir – selon les chercheurs – de préciser davantage la taille du panache de fumée créé par l’éruption, en prévoyant le moment et la manière dont le tonnerre volcanique se manifeste.

À l’écoute des enregistrements, il n’est pas aisé de faire la différence. En revanche, il faut savoir que l’explosion volcanique se traduit par un grondement grave et profond, tandis que le bruit du tonnerre s’assimile plus à un genre de claquement bref.

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Sous la surface de la Terre, des milliards de tonnes de diamant


Il y aurait plus d’un million de milliards de tonnes de diamant sous la terre. Le hic, c’est qu’il n’y a pas de technologie pour aller l’extraire. Une question que je me pose. S’il serait plus facile d’aller le chercher tous ces diamants, le diamant ne serait plus aussi cher ? Il serait un vulgaire caillou ?
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Sous la surface de la Terre, des milliards de tonnes de diamant

 

Les chercheurs ont détecté ce trésor dans des... (ARCHIVES AFP)

Les chercheurs ont détecté ce trésor dans des roches appelées cratons, qui s’étendent à travers la croûte terrestre et s’enfoncent dans le manteau.

ARCHIVES AFP

 

Agence France-Presse
Washington

Sous nos pieds, un énorme trésor: plus d’un million de milliards de tonnes de diamant se trouvent sous la surface de la Terre, ont indiqué des chercheurs du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT) cette semaine.

Mais il ne faut pas s’attendre à une ruée vers le diamant: cette masse de pierres précieuses se trouve de 145 à 240 kilomètres sous la surface de la planète, soit bien au-delà des distances atteintes par forage aujourd’hui.

«On ne peut pas les atteindre mais il y a là beaucoup plus de diamants que nous le pensions», a dit Ulrich Faul, chercheur au département des sciences planétaires, atmosphériques et de la Terre au MIT.

«Cela montre que le diamant n’est peut-être pas ce minéral exotique mais que, à l’échelle des choses, il est relativement commun», a-t-il ajouté.

En utilisant la sismologie pour analyser la manière dont les ondes sonores passent à travers la Terre, les chercheurs ont détecté ce trésor dans des roches appelées cratons, qui s’étendent à travers la croûte terrestre et s’enfoncent dans le manteau.

Le projet a commencé quand les scientifiques ont été étonnés par des observations selon lesquelles les ondes sonores accéléraient de manière significative en passant à travers les racines des vieux cratons.

Ils ont alors assemblé des roches virtuelles, faites de plusieurs combinaisons de minerais, pour calculer à quelle vitesse les ondes sonores allaient les traverser.

«Le diamant, de plusieurs manières, est particulier», selon M. Faul.

«L’une de ses propriétés est (que sa) vitesse du son est plus de deux fois plus rapide que dans le minerai dominant dans les roches du manteau supérieur, l’olivine».

Les scientifiques ont alors découvert que le seul type de roche qui correspondait aux vitesses qu’ils détectaient dans le craton contenait de 1 à 2% de diamants.

Les chercheurs pensent désormais que les vieilles roches souterraines contiennent au moins 1000 fois plus de diamants qu’ils ne le croyaient précédemment.

Ces pierres précieuses ne sont toutefois pas près de faire leur arrivée dans les joailleries.

Faits de carbone, les diamants se forment sous très forte pression et par une température extrême au fin fond de la Terre et n’émergent près de la surface que par le biais d’éruptions volcaniques qui ne se produisent que rarement.

http://www.lapresse.ca/

Le Saviez-Vous ► 7 nouvelles passées sous le radar


    On fait un peu du coq à l’âne. 7 faits dans différents domaines, allant de l’archéologie du cacao chez les Mayas à la canicule en Australie.
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    7 nouvelles passées sous le radar

      Les Mayas mangeaient-ils leurs économies? Quelle musique donne la chair de poule aux festivaliers? Et pourquoi une autoroute fond en Australie?

      Voici des nouvelles qui sont passées sous le radar dans l’actualité de la semaine.

      Un texte d’Alain Labelle

      Quoi? Du chocolat

      Du chocolat présentant un glyphe Maya.

      Les fèves de cacao servaient de monnaie chez les Mayas. Photo : iStock/Arina Habich

      Une barre de chocolat valait son pesant d’or au temps des Mayas. Des archéologues américains affirment que le cacao était utilisé comme monnaie dans cette civilisation d’Amérique centrale dominante à l’époque précolombienne, un peu à la façon des pièces d’argent actuelles. Les Mayas n’auraient jamais utilisé de réelles pièces d’argent, pense Joanne Baron, du Bard Early College de New York.

      Selon la scientifique, les Mayas échangeaient plutôt des fèves de cacao contre des biens et services, au même titre que le tabac, le maïs et le tissu. Cette forme de troc permettait de traverser les barrières ethniques et linguistiques.

      L’archéologue va même jusqu’à avancer qu’une pénurie de chocolat aurait pu contribuer à la chute de cette civilisation.

      Qui? Les amateurs de concerts de musique

      Des dizaines de personnes dansent.

      Des festivaliers lors de l’édition 2017 d’Osheaga  Photo : Osheaga

      Des chercheurs américains ont établi ce qui donne la chair de poule aux amateurs de concerts de musique. Le chercheur Matthew Sachs et ses collègues de l’université Harvard affirment que la signification des paroles et le volume du son sont en grande partie responsables du phénomène cutané.

      Pour arriver à l’établir, l’équipe a suivi la fréquence cardiaque et l’activité électrodermale de sujets qui écoutaient en direct trois de leurs morceaux de musique préférés.

      D’autres facteurs clés pour donner la chair de poule : la présence d’amis, une foule en délire qui chante en chœur et l’admiration portée à un artiste.

      Quel est le genre de musique dont l’écoute est le plus susceptible de hérisser vos follicules pileux? Le rock arrive en tête (31 %), suivi de la musique pop (29 %), de l’indie (7 %) du house (6 %) et des symphonies de musique classique (5 %).

      Combien? 44 %

      Carte mondiale montrant les rivières.

      Seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières.  Photo : UNC-Chapel Hill

      Les rivières de la Terre couvrent pas moins de 44 % plus de territoire que les précédentes études le laissaient penser. Une estimation basée sur l’analyse d’images satellites réalisée par les géologues George Allen et Tamlin Pavelsky de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill montre que l’ensemble des rivières du globe coulent sur environ 773 000 kilomètres carrés, soit un peu plus que 0,5 % de la surface terrestre non glaciaire. À titre comparatif, toutes les rivières couvrent une plus grande superficie que l’État américain du Texas.

      À ce jour, seulement deux autres études avaient tenté de quantifier la surface totale des rivières, mais elles se fondaient sur des données limitées.

      Ces informations détaillées permettront de mieux comprendre le rôle des rivières sur le climat mondial. En effet, une plus grande surface de rivières signifie un plus grand contact entre l’eau et l’air, de sorte que ces cours d’eau échangent probablement plus de dioxyde de carbone avec l’atmosphère qu’on ne l’estimait actuellement.

      Comment? Avec de la fibre optique

      Un câble de communication à fibre optique permet d'évaluer l'activité sismique.

      Un câble de communication à fibre optique permet d’évaluer l’activité sismique.  Photo : P. Jousset/GFZ

      Des sismologues allemands affirment avoir mis au point une méthode révolutionnaire, mais plutôt simple, de détecter les tremblements de terre. Philippe Jousset et Thomas Reinsch du Centre allemand de recherche en géosciences ont envoyé des impulsions de lumière dans un câble de communication à fibre optique existant pour évaluer l’activité sismique dans une région d’Islande. Ce type de câble est présent sous terre partout dans le monde et est utilisé pour fournir des services Internet et de télévision.

      La technique a permis de confirmer la présence de failles documentées, mais aussi d’autres qui étaient inconnues à ce jour. De petits séismes régionaux, des vagues provenant d’importants séismes lointains et des microséismes survenus dans le fond de l’océan ont également été enregistrés grâce aux câbles à fibres optiques. Des coups de marteau et le passage de voitures ont même été détectés.

      Quand? Il y a 13 millions d’années

      Représentation artistique des espèces Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi.

      Les espèces « Theosodon arozquetai » (à gauche) et « Llullataruca shockeyi »  Photo : Velizar Simeonovski.

      Une équipe internationale de paléontologues a mis au jour les restes fossilisés de deux espèces de mammifères ongulés, des animaux à sabots, qui vivaient il y a 13 millions d’années sur le territoire de l’actuelle Bolivie.

      Ces espèces, Theosodon arozquetai et Llullataruca shockeyi, étaient des bêtes litopternes, c’est-à-dire que l’extrémité de leurs membres se terminait par trois doigts. Elles étaient des brouteuses de feuilles et d’herbe.

      Comme l’Amérique du Sud a été géographiquement isolée pendant la majeure partie des 66 derniers millions d’années, la richesse de ses fossiles en fait l’endroit idéal pour étudier des sujets tels que l’adaptation des mammifères à l’environnement et peut aider à comprendre comment ils ont évolué ailleurs sur la planète.

      Pourquoi? À cause de la canicule

      Des pneus endommagés par une route australienne.

      La surface de la route fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient.  Photo : Facebook/Tablelander/David Anthony

      Vous avez eu chaud la semaine dernière, mais ce n’est rien par rapport à ce qu’ont eu à endurer les pneus des voitures et camions qui ont emprunté la route Millaa Millaa-Malanda, en Australie. Les autorités ont dû la fermer parce que sa surface fondait et détruisait littéralement les pneus des véhicules qui la parcouraient. Le journal Tablelancer explique que la route avait été réaménagée quelques jours auparavant, mais que les chaleurs intenses avoisinant les 40 degrés Celsius observées dans le Queensland cette semaine ont empêché le gravier présent dans l’asphalte de s’y agréger correctement.

      Où? Au Royaume-Uni

      Une archiviste observe avec une loupe le parchemin de la Déclaration d'indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni.

      Une archiviste observe le parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis découvert au Royaume-Uni. Photo : Reuters/Hannah Mckay

      Une découverte bien particulière a été faite dans les archives du comté du Sussex, dans le sud du Royaume-Uni : un parchemin de la Déclaration d’indépendance des États-Unis. Si le document datant des années 1780 a été retrouvé l’an dernier par deux professeurs de l’Université de Harvard, ce n’est que cette semaine qu’une équipe de scientifiques a confirmé l’authenticité de ce manuscrit. Il n’existe qu’une autre copie parchemin de ce texte politique par lequel les treize colonies britanniques d’Amérique du Nord ont fait sécession le 4 juillet 1776. Elle est conservée dans les Archives nationales américaines à Washington.

      Le parchemin aurait appartenu à Charles Lennox, le troisième duc de Richmond, connu pour son soutien aux révolutionnaires américains. Les chercheurs veulent maintenant établir comment le document s’est retrouvé en Angleterre.

      https://ici.radio-canada.ca/

      Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme


       

      Selon les scientifiques, les preuves que les animaux sentiraient des tremblement de terre n’est pas vraiment prouver, car les observations manquent de rigueur. Ceci dit, pas parce qu’ils n’ont pas trouver des preuves, que les animaux ne ressentent pas les séismes
      Nuage

       

      Aucune preuve que les animaux ressentent l’imminence d’un séisme

       

      Illustration d'un sismographe.

      L’une des difficultés observées par les chercheurs est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Photo : iStock

      Depuis des siècles, dans la perception populaire, le comportement anormal de certains animaux comme les chiens, les chats et les vaches est considéré comme un signe précurseur de tremblements de terre, mais une récente analyse conclut qu’il n’existe aucune preuve solide pour soutenir cette hypothèse.

      Un texte d’Alain Labelle


      Pour en arriver à cette conclusion, des sismologues allemands de l’Université de Potsdam ont examiné 180 articles scientifiques concernant le comportement animal lié aux tremblements de terre.

      Dans ces articles, le moment des événements précurseurs variait de quelques mois à quelques secondes avant les secousses sismiques, et les distances allaient de quelques kilomètres à des centaines de kilomètres.

      Les personnes qui défendent la capacité des animaux à prédire des tremblements de terre prétendent que ceux-ci ressentent les petits changements dans certains paramètres environnementaux et physicochimiques liés au processus géologique menant aux tremblements de terre, et qu’ils y réagissent anormalement.

      Dans les présents travaux, pas moins 729 observations de comportement de 130 espèces animales liées à 160 tremblements de terre ont été étudiées.

      Les chercheurs ont entre autres analysé les relations entre la magnitude et la distance, l’activité des animaux, mais aussi la qualité et la longueur des observations publiées dans les articles.

      Pas très concluant

      L’une des difficultés observées par les chercheurs dans leur analyse systématique et statistique des travaux de recherche menés à ce jour sur le phénomène est la grande diversité des données, qui sont souvent anecdotiques et rétrospectives. Selon eux, la plupart des « preuves » se composent d’observations qui n’ont pas été testées rigoureusement.

      En outre, les chercheurs affirment qu’il existe d’importants manquements dans de nombreux rapports publiés sur d’éventuels comportements annonciateurs de séismes chez les animaux.

      Certains comportements pourraient être, selon les auteurs de la présente étude, liés à des phénomènes physiques d’un événement sismique déjà en cours, mais peu perceptibles pour les humains.

      Quoi qu’il en soit, pour réussir à établir un lien, les prochaines études devraient inclure une définition quantitative plus stricte de ce qui constitue un comportement animal inhabituel ou anormal, ainsi qu’une explication physique de ce changement, notent les auteurs de cette analyse publiée dans le Bulletin of the seismological society of America.

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      Les séismes causés par l’Homme se voient depuis l’espace


      En Oklahoma, les scientifiques ont pu démontrer que le séisme est fait par l’homme causé par la fracturation hydraulique pour l’exploitation pétrolière et visible de l’espace Depuis quelques années cet état à dépassé les séismes de la Californie qui sont naturel étant donné sa situation géographique
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      Les séismes causés par l’Homme se voient depuis l’espace

       

      Des chercheurs de l’Institut de physique du globe de Paris ont étudié le séisme de magnitude 5,7 survenu à Pawnee (Oklahoma) en septembre 2016 en s’appuyant sur des observations sismologiques et des données satellitaires ainsi que sur des modélisations numériques. Ils ont pu déterminer le déroulement complet de la rupture et montrer que les activités humaines sont capables de déstabiliser des failles sismiques dormantes situées à plusieurs kilomètres sous la surface.

      CE QU’IL FAUT RETENIR

      • L’Oklahoma compte désormais plus de séismes que la Californie par année : 800 en 2015 contre un seul en 2009.
      • Conséquence très probable de la fracturation hydraulique, le séisme de Pawnee (magnitude 5,6) est le premier à avoir été mesuré par des satellites.
      • Des chercheurs de l’IPGP l’ont étudié pour tenter de comprendre les mécanismes en œuvre.

      Depuis quelques années, l’Oklahoma, situé au cœur du continent américain, détient le record du nombre de séismes aux États-Unis : environ 600 de magnitude supérieure ou égale à 3 en 2014 et au moins 800 en 2015, contre moins d’un par an avant 2009. C’est plus qu’en Californie, un état pourtant situé sur une limite de plaques tectoniques ! Cette sismicité est due à l’injection dans le sous-sol de grandes quantités de fluides usés, surtout de l’eau, pour des opérations de fracturation hydraulique dans le cadre de l’exploitation pétrolière. Cette injection artificielle agit en effet sur la répartition des contraintes dans la croûte terrestre en abaissant le seuil de résistance des failles. Ainsi, celles qui sont initialement proches de ce seuil pourront rompre bien plus tôt (de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’années) que si elles avaient suivi leur évolution naturelle.

      Face à cette crise, et sous la pression de la population et de la presse, les autorités de l’Oklahoma ont pris de premières mesures de régulation. Si celles-ci ont bien conduit à une légère baisse du nombre de séismes en 2016 (environ 500 de magnitude supérieure à 3), trois de magnitude supérieure à 5 se sont produits qui ont donné lieu à des dégâts matériels. C’est le cas notamment du séisme de Pawnee en septembre 2016 (magnitude 5,7 à 5,8), le plus fort enregistré au centre des États-Unis depuis 70 ans (avec celui de Virginie en 2011).

       

      En haut : carte des séismes enregistrés par l’USGS pour l’année 2016 aux États-Unis. Ceux de la côte ouest sont associés à une activité tectonique « normale ». En revanche, dans l’Oklahoma (carte du bas), les séismes (cercles colorés en fonction de la magnitude) sont en très grande majorité induits par l’injection de fluides. © USGS

      En haut : carte des séismes enregistrés par l’USGS pour l’année 2016 aux États-Unis. Ceux de la côte ouest sont associés à une activité tectonique « normale ». En revanche, dans l’Oklahoma (carte du bas), les séismes (cercles colorés en fonction de la magnitude) sont en très grande majorité induits par l’injection de fluides. © USGS

      Ce séisme de Pawnee est le premier d’origine humaine mesuré par des satellites

      Pour réaliser leur étude, trois chercheurs de l’Institut de physique du globe de Paris (IPGP, IPGP-CNRS, université Paris Diderot, université La Réunion) ont utilisé des observations sismologiques récoltées dans la région de Pawnee mais aussi à des milliers de kilomètres de là. Ils se sont également appuyés sur des interférogrammes radar (InSAR) calculés à partir des données des nouveaux satellites Sentinel-1A et Sentinel-1B de l’ESA, lesquels permettent de mesurer précisément la faible déformation de la surface du sol induite par le séisme. En en combinant de nombreux, les géophysiciens ont pu contrecarrer le bruit atmosphérique qui brouillait l’image de cette déformation, ce qui leur a permis d’observer un déplacement maximal du sol de trois centimètres. Ce séisme est ainsi devenu le premier d’origine anthropique jamais mesuré depuis l’espace !

      Il faut rappeler que le déplacement de surface lors d’un séisme tend à augmenter lorsque la magnitude s’accroît ou que sa profondeur diminue. Or, celle de Pawnee est assez élevée (Mw 5,7). Il s’avère donc que le déplacement relativement faible mesuré en surface exclut totalement la possibilité d’un glissement à faible profondeur pendant ce séisme.

      Ayant réalisé des simulations à l’aide d’un modèle cinématique inversant conjointement les données radar et sismologiques, les chercheurs ont pu montrer que le glissement avait atteint un maximum de 40 cm environ, que le séisme n’avait duré que 4 secondes et que le glissement sur la faille avait démarré à une profondeur de 4 à 5 km puis s’était développé jusqu’à 9 km, sans jamais remonter vers la surface

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      Glissement associé au séisme de Pawnee, visualisé sous la forme d’un bloc 3D. Le séisme a rompu une faille située à l’intérieur du socle cristallin, sous le contact avec la couverture sédimentaire (ligne pointillée) à l’intérieur de laquelle l’injection de fluides a lieu. © IPGP, Insu, CNRS

      Glissement associé au séisme de Pawnee, visualisé sous la forme d’un bloc 3D. Le séisme a rompu une faille située à l’intérieur du socle cristallin, sous le contact avec la couverture sédimentaire (ligne pointillée) à l’intérieur de laquelle l’injection de fluides a lieu. © IPGP, Insu, CNRS

      Surveiller de près les injections de fluides

      Les fluides étant injectés dans la couverture sédimentaire à des profondeurs ne dépassant pas 2 km et le séisme étant resté confiné entre 4 et 9 km, il semblerait que, dans l’hypothèse très probable d’un séisme induit, la perturbation provoquée par l’injection de fluides soit donc parvenue à déstabiliser une faille à distance. Cette perturbation de la pression des fluides emprisonnés dans la roche pourrait donc se propager dans le milieu, et donner ainsi naissance à une « onde » de pression s’étendant progressivement autour des forages d’injection, empruntant les fractures naturellement présentes, jusqu’à atteindre la faille sismique.

      Afin d’anticiper l’occurrence d’un séisme dans un tel contexte, il pourrait sembler suffisant de surveiller les failles situées à proximité des puits d’injection. En Oklahoma, la récente obligation imposée aux industriels de déclarer les quantités quotidiennes d’eau injectées dans le sous-solpourrait fournir un moyen de quantifier, par le biais de modélisationsnumériques, l’augmentation de la pression induite sur les failles avoisinantes. Cependant, cette approche est limitée par la faible connaissance du réseau de fractures et des failles réceptrices. La faille impliquée dans le séisme de Pawnee n’avait elle-même jamais été cartographiée. Cette méconnaissance implique d’ailleurs qu’il est très hasardeux de prédire la magnitude maximale de ces séismes induits, la magnitude étant essentiellement limitée par la longueur des failles

      http://www.futura-sciences.com

      Big One: inquiétante activité près de la faille de San Andreas


      Depuis que je suis petite que j’entends parler de la faille de San Andreas, qu’un jour un gros tremblement de terre viendra changer la face de la côte Ouest des États-Unis, ce que les Américains appelle le BIG ONE.
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      Big One: inquiétante activité près de la faille de San Andreas

       

      Big

      La faille de San Andreas.Photo Gentside

      Depuis quelques jours, la Californie est en état d’alerte. L’État américain a en effet enregistré dans la semaine une activité sismique inhabituelle autour de la faille géologique de San Andreas. Des observations qui ne laissent rien présager de bon. 

      Les géologues craignent en effet que cette faille, ou plus exactement ce système de failles, s’anime sous les contraintes tectoniques. Actuellement, celui-ci cumule plusieurs segments à  risque sur près de 1 300 kilomètres, le long de la jonction entre la plaque du Pacifique et celle de l’Amérique.

      L’activité tectonique de la faille de San Andreas est sous haute surveillance. Ces cinq derniers jours, 200 mini-séismes, de magnitude 1,4 à  4,3 sur l’échelle de Richter, ont été enregistrés au niveau du Salton Sea, un lac salé californien, d’après le Los Angeles Times. 

      UNE FAILLE PARALLÈLE NOUVELLEMENT DÉCOUVERTE

      Le point se situe à deux heures environ de Los Angeles et à moins de 10 kilomètres du sud du système de failles. Mais les observations ne s’arrêtent pas là. Encore plus récemment, les chercheurs ont identifié une autre ligne de faille, parallèle à  la principale.

      «Cela représente un nouveau danger pour la région avec des implications importantes pour les modèles de failles et par conséquent pour les prédictions sismiques», explique dans un rapport l’équipe de l’Institut d’océanographie Scripps et du Laboratoire de sismologie au Nevada.

      La faille, nouvellement répertoriée sous le nom de «Trough Fault Salton» est passée durant tout ce temps inaperçue en raison de sa localisation, sous le lac Salton Sea. Pour l’identifier, les chercheurs ont dû sonder la couche de sédiments du plan d’eau à  l’aide de plusieurs instruments de pointe.

      LE FANTÔME DU «BIG ONE»

      L’activité sismique inhabituelle au niveau de cette faille parallèle à  San Andreas laisse craindre l’arrivée de ce que les chercheurs appellent le «Big One». Ce séisme de haute magnitude (supérieure à  une magnitude 7) sur l’échelle de Richter pourrait complètement dévaster la côte Ouest des États-Unis.

      Le dernier grand tremblement de terre de ce genre remonte à 1906. D’une magnitude évaluée à  7,8, il a été provoqué par un mouvement le long de la partie nord de la faille de San Andreas et a fait plus de 3 000 morts avec des dégâts matériels se chiffrant à quelque 500 millions de dollars. Dans la partie sud de la faille, le dernier séisme remonte à  1857.

      Autant dire que le Big One est particulièrement redouté dans la région. Selon les statistiques, le phénomène à  l’origine d’un tel séisme se produirait environ tous les 100 ans. D’ordinaire, le risque qu’un phénomène de magnitude supérieur à 7 se produise dans le sud de la Californie est de 1 sur 10 000, a expliqué Morgan Page, scientifique de l’Institut de géophysique américain repris par LiveScience.

      Néanmoins, l’activité récente aurait fait passer le risque à entre 1 sur 300 et 1 sur 100, soit un risque 100 fois plus élevé, d’après l’USGS. Les spécialistes sont donc sur le qui-vive même si la situation ne leur est pas étrangère. 

      UN «BIG ONE» RÉELLEMENT IMMINENT?

      En effet, ce n’est pas la première fois que la faille de San Andreas montre de telles manifestations. En 2001 et 2009, d’autres activités sismiques inhabituelles avaient été enregistrées toujours dans la région au sud de la faille mais celles-ci n’ont eu aucune conséquence. Certains spécialistes ont ainsi voulu tempérer les inquiétudes.

      «Des séismes peuvent être précédés par des essaims sismiques mais ce n’est pas systématique», souligne Jean-Paul Montagner, sismologue à  l’Institut de Physique du Globe de Paris repris par Sciences & Avenir.

      Si la région est sous-tension depuis 160 ans (et le dernier séisme de 1857), l’impact de petites secousses sur la survenue d’une autre potentiellement plus forte est incertain.

      «La quantité d’énergie libérée par de petits séismes est juste minuscule en terme d’énergie totale pour les séismes. Même si on ajoute tous les petits, ils ne comptent pas vraiment pour beaucoup », a commenté Morgan Page.

      D’après l’USGS, un séisme de magnitude 7 par exemple libère un million d’énergie en plus qu’un séisme de magnitude 3.

      Encore aujourd’hui, les séismes restent des phénomènes largement imprévisibles. Difficile donc d’évaluer avec exactitude l’imminence du Big One tant redouté. Bien que le niveau d’alerte soit redescendu depuis la détection des petits séismes, les spécialistes poursuivent leur surveillance et appellent surtout à  maintenir la vigilance.

      «Nous vivons dans un pays à séismes et nous devrions être préparé à  tout moment», a conclu Morgan Page.

      http://fr.canoe.ca/

      La prison pour les météorologues qui ratent leurs prévisions


      Il y a quelques jours un météorologue a été poursuivi par un promoteur de course automobile. Pour ma part, je trouve cela aberrant, sauf s’il est prouvé qu’il est formellement prouvé de négligence, et même encore. En plus les météorologues subissent des insultes, des menaces, alors que la météorologie est basée sur des pronostiques et des tas de facteurs qui peuvent changer en peu de temps., sans parler des changements climatiques qui s’ajoutent aux pronostiques
      Nuage

       

      La prison pour les météorologues qui ratent leurs prévisions

       

      Gilles Brien

      Biométéorologue et auteur du livre «Les Baromètres

      Vos invités sont là. La cour déborde. Le barbecue est allumé. C’est la fête. Mais voilà que la pluie s’invite et que le party tombe à l’eau. Pourtant, la météo n’annonçait rien de tel. Vous êtes en colère et vous cherchez un coupable? Cessez de vous en prendre au ciel et poursuivez le gars de la météo. Qui sait? Avec un peu de chance, il fera peut-être de la prison!

      Les cas de météorologues jetés en prison pour avoir manqué leurs prévisions sont rares. Même si cela serait le souhait de plusieurs. Ce qui est en progression par contre, ce sont les menaces et les poursuites contre les présentateurs météo ou les agences gouvernementales chargées des prévisions publiques. Les météorologues ne sont pas les seuls scientifiques à risquer la prison pour leurs pronostics qui passent «à coté». Parlez-en aux 7 sismologues italiens condamnés à 6 ans de prison en 2012 pour ne pas avoir prévu un tremblement de terre.

      L’affaire avait divisé la communauté scientifique. Il est impossible de prévoir un tremblement de terre. En fait, ce n’était pas pour leur incapacité à prévoir le phénomène qu’ils ont été accusés, mais pour leur imprudence. Malgré une hausse d’activités sismiques dans la région, un signe laissant craindre le pire, les scientifiques en charge avaient balayé de la main tous risques possibles, en conseillant aux habitants du coin de «boire un verre de vin pour se détendre».

      Quand la secousse de 7,2 sur l’échelle de Richter s’est produite au petit matin du 6 avril 2009, aucune bouteille de vin n’a pu se tenir debout et résister. Le séisme avait fait 308 victimes en détruisant la ville de L’Aquila, dans la région des Abruzzes.

      L’histoire d’un Monsieur Météo de la rive-sud de Montréal poursuivi en justice pour ses prévisions qui n’ont pas plu à un promoteur de course automobile a fait la machette récemment. L’affaire peut faire sourire, mais elle traduit une réalité qui prend de l’ampleur.

      Au Canada, les poursuites judiciaires au sujet de la météo portent surtout sur des cas de clients d’agences de voyages qui réclament des compensations pour des vacances gâchées par la pluie. Lorsque des poursuites sont intentées contre le Service météorologique du Canada ou le National Weather Service aux États-Unis, une doctrine légale entre en jeu. On l’appelle «l’immunité souveraine». En d’autres mots, «la souveraine ne peut pas mal faire» the queen can do no wrong»).

      Ce principe signifie que le gouvernement ne peut pas être poursuivi sans son consentement. On peut actionner en cour le gouvernement dans plusieurs domaines. On le voit tous les jours. Mais en ce qui concerne les prévisions et bulletins météorologiques émis par la Reine, bonne chance. Autant aux États-Unis qu’au Canada, les cours de justice ont toujours refusé d’imposer aux gouvernements la pleine imputabilité pour les prévisions ratées de leurs agences météorologiques. Pourquoi? Parce que cette imputabilité, compte tenu de la science, imposerait un fardeau illimité et intolérable aux finances publiques. La seule possibilité de gagner est de démontrer qu’il y a eu négligence grave.

      Cette doctrine légale d’immunité ne s’applique qu’aux poursuites contre le gouvernement. Or, de plus en plus de firmes privées en météo offrent à leurs clients des prévisions taillées sur mesure pour leurs besoins. Avec la progression de ce secteur d’activités commerciales, les cours de justice risquent fort de se prononcer dans le futur sur des enjeux légaux importants qui auront de sérieuses implications sur l’imputabilité des prévisions météo vendues par des individus ou des compagnies.

      D’ailleurs, la jurisprudence est déjà en train de tracer la voie. On l’a vue avec la décision rendue dans le cas Brown contre The Weather Channel, aux États-Unis.

      En 1977, un résident de Floride parti en balade sur son embarcation croise une tempête soudaine et se noie. Il avait écouté, la veille, The Weather Channel. Aucun avertissement ou signe de mauvais temps pour le lendemain n’avait été mentionné, selon la succession de la victime. Poursuivi pour 10 millions de dollars, The Weather Channel avait gagné sa cause : la cour avait rejeté la poursuite. Le juge avait statué que les médias de communication n’ont pas d’obligations légales ou d’ententes contractuelles envers les membres du public qui écoutent leur programmation.

      Références : «Legal liabilities for private forecasters», Roberta Klein, Center for Science and Technology Policy Research, Université du Colorado à Boulder/Weatherwise. 2003.

      http://quebec.huffingtonpost.ca/

      Après l’Indonésie, le Canada?


      Cela fait déjà 10 que le monde était effrayé par le tsunami en Indonésie. Ce phénomène n’est pas unique. Certains pays sont plus susceptibles d’être à la merci des humeurs de l’océan
      Nuage

      Après l’Indonésie, le Canada?

      Photo AFP

      10 ans après le tsunami dans l’océan Indien, la côte ouest canadienne n’est pas à l’abri d’une catastrophe

      Anne Caroline Desplanques

      Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter provoquait un tsunami dévastateur sur les côtes de l’Indonésie. Dix ans plus tard, ce désastre secoue toujours les scientifiques canadiens, qui craignent un évènement similaire chez nous.

      «Le risque numéro un, c’est vraiment sur la côte ouest, dans le Pacifique», indique le sismologue Maurice Lamontagne, de Ressources naturelles Canada.

      Un séisme de magnitude 7,7 a d’ailleurs secoué les îles d’Haïda Gwaii, au nord de Vancouver, en novembre 2012.

      Bien que la secousse n’ait provoqué qu’une vague de moins d’un mètre, elle a été assez forte pour projeter des poissons hors de l’eau, souligne Jean-Sébastien Roy, de Ressources naturelles Canada.

      Le secteur est situé à la jonction de deux plaques tectoniques, celle du Pacifique et celle de Juan de Fuca. Ces failles ont joué un rôle clef dans le séisme de magnitude 8,9 qui a secoué le Japon en 2011.

      Maurice Lamontagne, sismologue

      Sismologue à Ressources naturelles Canada et spécialiste de la sismicité de Charlevoix.

      Photo Courtoisie

      Sismologue à Ressources naturelles Canada et spécialiste de la sismicité de Charlevoix.

      Le Québec moins à risque

      À l’inverse de la côte ouest, le Québec est niché à l’intérieur d’une plaque tectonique et non pas sur une faille, indique M.Lamontagne. La province n’est donc pas à risque du fameux «Big One».

      Toutefois, en raison des nombreuses failles profondes qui parsèment le Bouclier canadien, les Québécois sont secoués en moyenne 350 fois par an. Bien que ces secousses soient modérées, elles sont susceptibles de produire de dangereux glissements de terrain.

      S’ils se produisent en terrain côtier ou sous l’eau dans l’estuaire du Saint-Laurent, ces phénomènes posent un véritable risque de tsunami, souligne M.Lamontagne.

      «S’ils se produisent lentement, il n’y a pas de danger, mais s’ils se produisent rapidement ils peuvent causer une vague», explique le spécialiste de la sismicité de Charlevoix.

      La pire catastrophe de l’ère moderne

      Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter secoue les profondeurs de l’océan Indien, au large de l’île de Sumatra. 20 minutes plus tard, un tsunami allant jusqu’à plus de 30 mètres de haut frappe les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka et du sud de l’Inde, ainsi que celles de l’ouest de la Thaïlande. Le désastre fait plus de 230 000 morts.

      Photo REUTERS

      Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 sur l’échelle de Richter secoue les profondeurs de l’océan Indien, au large de l’île de Sumatra. 20 minutes plus tard, un tsunami allant jusqu’à plus de 30 mètres de haut frappe les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka et du sud de l’Inde, ainsi que celles de l’ouest de la Thaïlande. Le désastre fait plus de 230 000 morts.

      Le séisme le plus puissant enregistré sur Terre, à l’ère moderne, s’est produit en Alaska le 28 mars 1964. De magnitude 9,2 sur l’échelle de Richter, il a engendré un tsunami sur les côtes de la Colombie-Britannique, de la Californie et d’Hawaï.

       


      ► 8 octobre 2005 – Pakistan : magnitude 7,6 – 73 000 morts

      ► 15 août 2007 – Pérou : magnitude 7,7 – 913 morts, 1 039 blessés

      ► 12 mai 2008 – Chine : magnitude 7,9 – 70 000 morts, 18 000 disparus

      ► 6 avril 2009 – Italie : magnitude 5,8 – 308 morts, 1 500 blessés

      ► 12 janvier 2010 – Haïti : magnitude 7,0 – 222 570 morts

      ► 27 février 2010 – Chili : magnitude 8,8 – 521 morts, 12 000 blessés

      ► 11 mars 2011 – Japon : magnitude 8,9, tsunami – 15 776 morts, 4 225 disparus

      http://www.journaldequebec.com/