Le Saviez-Vous ► 38 remèdes de grand-mère qui fonctionnent vraiment


Nos grands-mères avaient leurs propres remèdes. Ils ne sont pas tous efficaces, mais certains ont été approuvés par des études scientifiques. Cependant certains remèdes comme des aliments, des herbes dépendant de la qualité.
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38 remèdes de grand-mère qui fonctionnent vraiment

Essayez l'huile de clou de girofle comme remède de grand-mère pour vos douleur gingivale ou dentaire.GAYVORONSKAYA_YANA/SHUTTERSTOCK

Jen Mccaffery et Tina Donvito avec Jeanne Moncada

Remèdes de grand-mère, vraiment? Du miel pour les blessures, des cerises pour la goutte, de l’huile de foie de morue – berk! – pour la vue: votre grand-mère et ses médecins ne juraient que par ces remèdes maison, et la science moderne leur donne raison.


Au cours des dernières années, des centaines d’études en ont confirmé les vertus. Bien sûr, ils ne sont pas tous efficaces, aussi notre liste ne contient-elle que des traitements ayant fait leurs preuves. N’oubliez pas que même les produits naturels peuvent interagir avec des médicaments. Si vous prenez des pilules régulièrement ou souffrez d’une maladie chronique, consultez un médecin avant d’essayer quoi que ce soit.

Taches brunes: le babeurre

Ce riche dérivé du beurre contient de l’acide lactique et de l’acide ascorbique. Il pâlit efficacement les taches de vieillesse. Appliquez-le avec de l’ouate et rincez à l’eau claire après 20 min.

Allergies: la vitamine C

En plus de combattre le rhume, c’est aussi un antihistaminique naturel. Pas moins de 74 % des participants à une étude qui avaient inhalé de la vitamine C en aérosol ont déclaré que leur nez s’était dégagé, contre 24 % des sujets ayant utilisé un placebo.

Mal de dos: la consoude

Cette plante médicinale est employée depuis des siècles contre les douleurs articulaires et musculaires. Une étude sur 215 patients a établi que l’application d’un concentré de consoude en crème dans le haut et le bas du dos atténue la douleur musculaire. Se trouve dans les magasins de produits naturels et en pharmacie.

Ampoule: la vaseline

Une ampoule, c’est douloureux, et le frottement aggrave les choses. Après l’avoir nettoyée à l’eau et au savon, réduisez le risque de friction en la couvrant de vaseline sous bandage.

Piqûres d’insecte: la farine d’avoine

Elle apaise les démangeaisons depuis l’antiquité gréco-romaine. Sa réputation a un fondement biologique, notamment pour une variété spécifique, l’avoine Rhealba. On trouve des crèmes à l’avoine dans toutes les pharmacies; et on peut fabriquer soi-même une pâte avec des parts égales d’avoine et d’eau. Appliquez sur la peau irritée ou la piqûre d’insecte et rincez après 10 minutes.

Remedes.SHUTTERSTOCK

Brûlures: l’aloes

L’aloès dissipe la sensation de brûlure. Une étude a même prouvé qu’il était plus efficace que tout autre traitement pour les brûlures au deuxième degré. Veillez à l’employer pur, sans parfum. Si vous possédez une plante, cassez tout simplement une feuille et appliquez son suc sur la peau brûlée. Si la lésion est grave, voyez un médecin.

Cals et cors: l’aspirine

Pour ramollir un cor, il suffit de réduire cinq ou six comprimés en poudre fine et de la dissoudre dans une demi-cuillerée à café de jus de citron et le même volume d’eau. Étendez cette pâte sur la partie épaisse de la peau, couvrez-la d’un film plastique puis d’une serviette chaude. Retirez le tout après 10 min et frottez doucement avec une pierre ponce jusqu’à ce que la peau se détache. Seule contre-indication: une allergie à l’aspirine.

Aphte: le lait de magnésie

Les aphtes sont des ulcères buccaux qui peuvent être causés par une infection virale ou une blessure. Pour apaiser la douleur, rincez-vous la bouche avec du lait de magnésie ou appliquez-en sur l’aphte trois ou quatre fois par jour.

Les graines de lin, un atout santéSHUTTERSTOCK

Constipation: les graines de lin moulues

C’est à croire que la nature a conçu les graines de lin pour soulager la constipation. Elles sont très riches en fibres solubles et insolubles qui donnent du volume aux selles et stimulent la croissance des bonnes bactéries. Elles sont aussi une bonne source d’acides gras oméga 3 végétaux qui ramollissent les selles et favorisent le transit intestinal. Ajoutez-en deux ou trois cuillerées à soupe par jour à un régime déjà riche en fibres. Conseil: les graines de lin sont fragiles, elles s’oxydent vite. Conservez-les au réfrigérateur.

Toux: la tisane au thym

Le thym est un expectorant naturel qui décontracte les voies respiratoires et liquéfie le mucus. En association avec la primevère ou le lierre, il réduit la fréquence et la durée des quintes de toux. Pour faire une tisane, mettez deux cuillerées à soupe de thym frais (ou une cuillerée à soupe de thym sec) dans une tasse d’eau chaude, laissez infuser, puis tamisez. Sucrez au miel, si désiré. Vous pouvez aussi ajouter un trait de citron. Conseil: optez pour des ingrédients bio.

Diarrhée: la tisane de mûres

Les mûres contiennent beaucoup de tannins, substances qui tendent à resserrer les muqueuses intestinales. Elles sont employées depuis longtemps contre la diarrhée. Faites-en de la tisane en plongeant une ou deux cuillerées à soupe de mûres fraîches ou surgelées ou encore de feuilles séchées dans une tasse et demie d’eau que vous laisserez bouillir 10 min avant de tamiser. Buvez-en plusieurs fois par jour. On trouve de la tisane aux mûres dans le commerce ; assurez-vous qu’elle contient des feuilles de mûre, et pas seulement un arôme.

Essayez le concombr comme remède de grand-mère contre la fatigue oculaire.TANYA STOLYAREVSKAYA/SHUTTERSTOCK

Fatigue oculaire: le concombre

Étendez-vous sur le dos et posez une tranche de concombre d’environ un demi-centimètre d’épaisseur sur chaque œil fermé. Le concombre contient des antioxydants qui contribuent à atténuer l’enflure et la douleur. Changez les rondelles toutes les deux ou trois minutes pendant un quart d’heure.

Pieds malodorants: l’huile essentielle de lavande

Non seulement elle sent bon, elle possède aussi des propriétés germicides. Avant d’aller au lit, versez quelques gouttes sur vos pieds et massez pour faire pénétrer. Portez des chaussettes pour ne pas tacher les draps.

Reflux gastro-œsophagien et brûlures d’estomac: l’extrait d’artichaut

Les feuilles d’artichaut contiennent de l’acide caféoylquinique qui stimule la sécrétion de bile et atténue donc les nausées, rots, ballonnements et autres symptômes du reflux gastro-œsophagien et des brûlures d’estomac. Comme ces feuilles ne sont que partiellement comestibles, achetez des capsules d’extrait d’artichaut.

Goutte: les cerises

Les personnes qui consomment une vingtaine de cerises par jour sont moins sujettes aux crises de goutte, selon une étude sur 633 patients souffrant de cette maladie. Ces drupes contiennent des substances qui aident à neutraliser l’acide urique. Les tisanes de queue de cerise sont également un diurétique efficace.

La médecine ayurvédique, née en Inde, est reconnue pour ses multiples bienfaits depuis des millénaires.SHUTTERSTOCK

Maux de tête: l’huile essentielle de menthe poivrée

Elle rafraîchit la peau et atténue la douleur d’un mal de tête dû à la tension aussi bien que le paracétamol. Mélangez-en quelques gouttes à de l’huile d’olive pour ne pas irriter la peau, puis massez délicatement le front et les tempes.

Hoquet: le sucre en poudre

Une cuillerée de sucre fait passer plus facilement les remèdes amers, mais s’agissant du hoquet (contractions du diaphragme), c’est le remède. L’explication est avant tout mécanique: avaler des cristaux de sucre vous oblige à déglutir plus fortement que d’habitude, et ça décontracte le diaphragme et donc stoppe les spasmes.

Indigestion: le fenouil

Les minuscules graines que les restaurants indiens servent souvent dans des bols proviennent du fenouil. Ellescontiennent des agents carminatifs qui expulsent les gaz des intestins. Mâchez-en une pincée pour prévenir les rots de digestion.

De la valériane pour un sommeil régénérateur. SHUTTERSTOCK

Insomnie: la valériane

La valériane est une herbe qui accélère l’assoupissement sans vous «assommer» comme certains somnifères. Elle se lie aux mêmes récepteurs cérébraux que les tranquillisants habituellement prescrits. Prenez une demi à une cuillerée de teinture de valériane ou deux capsules de racine de valériane 30 min avant le coucher.

Douleur articulaire: le thé vert

Un puissant antioxydant du thé vert, le gallate d’épigallocatéchine (EGCG), peut apaiser la douleur articulaire et l’inflammation arthrosique. Deux ou trois tasses par jour sont idéales.

Calculs rénaux: le jus de citron

La plupart des calculs se forment quand l’oxalate — molécule qu’on trouve dans les épinards, le son et les frites, entre autres — s’accumule dans l’urine et «colle» au calcium, donnant des cristaux. Boire au moins 125 ml de jus de citron par jour peut être utile parce que l’acide citrique empêche la cristallisation des molécules de calcium et d’oxalate à l’origine des calculs. Le Dr Olivier Traxer, urologue à Paris et membre du comité «lithiase urinaire» de l’Association française d’urologie recommande également le verre de jus d’orange du matin. Prendre un grand verre d’eau citronnée pour commencer la journée est une habitude quotidienne qui peut vous faire du bien.

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Lèvres gercées: l’huile d’olive

Quand vous avez des gerçures, badigeonnez vos lèvres d’huile d’olive. Ce lubrifiant naturel adoucit et hydrate la peau, de même que toute autre huile végétale d’ailleurs.

Symptômes de la ménopause: l’hypnose

Selon un article publié dans Menopause, des femmes qui ont suivi cinq séances d’hypnose par semaine ont éprouvé 74 % de bouffées de chaleur de moins que le groupe témoin pendant les 12 semaines de l’expérience. Mieux, elles ont déclaré que les bouffées dont elles souffraient étaient moins fortes qu’auparavant.

Nausée: le gingembre

Le gingembre peut atténuer les nausées dues à la chimiothérapie, à la grossesse ou au mal des transports. On suppose qu’il agirait en bloquant, au niveau de l’intestin, l’action de la sérotonine à l’origine de certaines nausées. Il stimule peut-être aussi la sécrétion d’enzymes qui favorisent la digestion. Buvez de la tisane au gingembre ou encore mâchez de la racine de gingembre confite.

Douleur cervicale: la digitopression

Avec le pouce ou le bout des doigts, exercez une pression constante sur la zone douloureuse du cou pendant trois minutes. Il est prouvé que cette pression suffit à relâcher les muscles contractés, donc à atténuer la douleur

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Essayez le soja comme remède de grand-mère contre l'ostéoporose.SOMRAK JENDEE/SHUTTERSTOCK

Ostéoporose: le soya

Selon une méta-analyse de diverses études effectuées à l’université de Caroline du Nord (États-Unis), les personnes qui mangent beaucoup d’aliments riches en soya ont une ossature plus saine et subissent moins de fractures. On ne connaÎt pas encore quels composés produisent cet effet, mais parmi les bonnes sources de protéines de soya, on peut citer les graines et le lait de soya, le miso, le tempeh et le tofu.

Psoriasis: la capsaïcine

C’est ce qui rend le poivre de Cayenne si brûlant, et des recherches ont démontré que, en crème, elle tend à apaiser les démangeaisons psoriasiques.

Feu du rasoir: l’avocat

L’avocat est riche en vitamines et en huiles qui adoucissent et hydratent la peau, atténuant l’échauffement dû au rasage. Appliquez de la pulpe broyée ou de l’huile d’avocat directement sur la peau irritée.

EUCALYPTUS.SHUTTERSTOCK

Sinusite: l’huile d’eucalyptus

Traitez vos sinus congestionnés à la vapeur. Mettez quelques gouttes d’huile d’eucalyptus dans une casserole d’eau, portez à ébullition et retirez du feu. Couvrez-vous la tête et les épaules d’une serviette, puis penchez-vous au-dessus de la casserole. Tenez votre visage à une cinquantaine de centimètres de l’eau et inhalez profondément. La vapeur fera pénétrer des gouttelettes d’huile dans vos sinus et atténuera la congestion. Des études ont révélé que le principal composé de l’huile d’eucalyptus, le cinéol, favorise une guérison plus rapide de la sinusite aiguë.

Mal de gorge: la tisane de marrube

Le marrube est une plante apparentée à la menthe qui réduit l’enflure et l’inflammation des tissus de la gorge tout en diluant le mucus qui l’encombre, ce qui facilite son expectoration. Pour une tisane, laissez infuser deux cuillerées à café de marrube frais haché dans une tasse d’eau bouillante 10 min, puis tamisez.

Douleur gingivale ou dentaire: l’huile de clou de girofle

L’huile de clou de girofle peut parfois calmer la douleur d’une inflammation dentaire. Elle possède des propriétés bactéricides et anesthésiques. Mélangez à un peu d’huile d’olive pour éviter toute irritation et gargarisez-vous.

Bienfaits et vertus des canneberges pour prévenir les infections urinaires.SHUTTERSTOCK

Infection urinaire: le jus de canneberges

Une étude sur 373 femmes souffrant d’infections urinaires à répétition a montré que celles qui buvaient un verre de jus de canneberges (cranberry) par jour avaient réduit le nombre d’infections de 40 % par rapport à celles qui prenaient un placebo. D’autres études ont eu des résultats moins clairs, mais on pense qu’un composé de ce jus empêche les bactéries d’adhérer aux parois urinaires.

Troubles de la vue: l’huile de foie de morue

Cette huile est non seulement riche en vitamine D, mais aussi en acides gras oméga 3 qui augmentent l’irrigation sanguine des yeux et réduisent le risque de glaucome et, peut-être aussi, de dégénérescence maculaire. Prenez-en une cuillerée à café par jour. Consommer de l’huile de foie de morue est l’une des 8 façons de manger plus d’aliments riches en vitamine D.

Verrue: le sparadrap

Une étude a constaté que couvrir une verrue de sparadrap et le remplacer tous les six jours avait un effet supérieur de 25% à celui de la cryothérapie, pour nettement moins cher.

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Blessures: le miel

Depuis l’Antiquité égyptienne, on applique du miel sur les blessures. Il est d’ailleurs régulièrement utilisé au Centre hospitalier universitaire de Limoges pour soigner les blessures qui cicatrisent mal. À l’état pur, le miel contient une enzyme, la glucose-oxydase, qui induit une réaction chimique dégageant du peroxyde d’hydrogène, un antiseptique. La puissance antibactérienne variant beaucoup d’un miel à l’autre, on recommande le miel de manuka néozélandais, qui contient un autre composé accroissant son efficacité. Appliquez-le directement sur la blessure toutes les 12 à 24 heures et couvrez-la de gaze stérile.

Candidose: le sel de mer

Remplissez la baignoire d’eau tiède, versez-y une tasse de sel marin et prenez un long bain pour calmer les démangeaisons et la douleur.

Essayez l'huile de theier comme remède de grand-mère contre votre acné.ISTOCK/CHRISTOPHER AMES

Acné: l’huile de théier

D’après une étude, un gel à 5 % d’huile de théier est aussi efficace contre les poussées d’acné qu’une lotion de peroxyde de benzoyle à 5 %, avec moins d’effets secondaires.

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Que faire en cas de rhume ? Faut-il obligatoirement consulter ?


Le nez coule, nez bouché, petite toux ! Une visite médicale s’impose ? Pas vraiment, sauf en cas de complication ou d’infection bactérienne Sinon, le temps est le seul allié
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Que faire en cas de rhume ? Faut-il obligatoirement consulter ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le retour du froid, les nez se remettent à couler. Certains rhumes ne sont pas très gênants, d’autres nous mettent à l’arrêt pendant plusieurs jours. Faut-il consulter dès les premiers symptômes ? Que faire quand on attrape un rhume ?

Les symptômes dont il faut se méfier

Maux de tête, éternuements, nez qui coule, fièvre, maux de gorge… Nous connaissons par cœur les symptômes du rhume mais nous ne savons pas toujours quelle attitude adopter. Faut-il se rendre immédiatement chez le médecin pour éviter que la situation empire ? Ce qu’il faut c’est reconnaître les symptômes. S’il s’agit d’un simple rhume, mieux vaut se dire que c’est un mauvais moment à passer. Une infection virale ne se soigne pas. Il faut attendre d’aller mieux.

En revanche, si ce rhume est accompagné de maux de tête violents et de toux grasse à répétition, il ne faut pas hésiter à se rendre chez le médecin. Une sinusite ou encore une infection pulmonaire doivent être soignées. Une bronchite ou une pneumonie nécessiteront, s’il s’agit d’une infection d’origine bactérienne, un traitement antibiotique. En cas de douleurs musculaire, il peut s’agir de la grippe.

Comment soigner un rhume ?

Partez du principe qu’un rhume dure en moyenne une dizaine de jours. Alors armez-vous de patience. Dans leur livre 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux (Éditions du Cherche midi), le Pr Philippe Even et le Pr Bernard Debré expliquent que la plupart des médicaments contre le rhume, comme les Rhinadvil, Actifed Rhume jour et nuit, Dolirhume-pro, Humex Rhume, et autre Fervex, peuvent avoir des effets indésirables importants. Il faut donc éviter d’en prendre.

Certes ces médicaments atténuent les symptômes mais ils ne soignent pas. Mieux vaut acheter une boîte de mouchoirs et prendre du paracétamol, en cas de maux de tête. Pensez par ailleurs à vous laver les sinus. Les sprays nasaux à l’eau de mer sont très efficaces dans le domaine et sans aucun effet indésirables.

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Sinusite : On vous dit tout


La sinusite est propice à certaines périodes de l’année. Le rhume et les allergies et autres facteurs sont une porte ouverte pour les sinusites, sinon, trouver des moyens simples pour se soulager
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Sinusite : On vous dit tout

    La sinusite est une infection très courante qui touche les cavités osseuses situées de part et d’autre du nez. Pourtant, les facteurs de risques de la sinusite, la meilleure façon de se moucher et les traitements complémentaires sont peu connus.

    Sinusite chronique ou aiguë ?

    Qu’elle soit aiguë (sinusite de courte durée) ou chronique (installée sur le long terme et nécessitant un traitement de longue durée), la sinusite est une infection due à des bactéries, des virus ou autres germes.

    Quelles sont les causes de la sinusite ?

    En obstruant les fosses nasales, les rhumes et les allergies (respiratoires et alimentaires) favorisent les sinusites. Parmi les autres causes viennent ensuite, la présence d’un polype nasal, d’un abcès dentaire, l’inhalation d’eau contaminée lors d’une baignade, l’utilisation excessive de sprays décongestionnant, les changements d’altitude, une déviation de la cloison nasale, etc.

    Comment prévenir les sinusites ?

    Les personnes chez lesquelles les sinusites ont une fâcheuse tendance à s’éterniser et à récidiver, ont tout intérêt à mettre en pratique les quelques mesures préventives suivantes :

  • Tenir éloignés les microbes en se lavant les mains régulièrement surtout en hiver, en évitant de fumer et aussi en s’éloignant de la fumée des autres.

  • Boire beaucoup afin de fluidifier le mucus qui s’évacue alors plus facilement, ce qui contribue à prévenir les infections.

  • Eviter l’alcool, boisson qui tend à enfler les membranes des sinus.

  • Manger sainement en privilégiant les aliments riches en antioxydants :fruits et légumes.

  • Explorer une éventuelle allergie alimentaire à l’origine des sinusitesen collaboration avec son médecin.

La meilleure façon de se moucher

Il est essentiel de se moucher doucement, une narine après l’autre. Inversement, un mouchage trop énergique contribue à irriter la muqueuse nasale, préparant ainsi le terrain de la sinusite.

Les reniflements sont à proscrire, ils favorisent les sinusites et aussi les otites !

Spray décongestionnant : à consommer avec modération

Attention, les sprays décongestionnant en vente libre en pharmacie ou sur prescription sont à utiliser occasionnellement, et jamais plus de trois jours consécutifs, au risque d’accroître trop la sécrétion de mucus. Sauf avis contraire du médecin bien sûr !

À savoir : si vous devez prendre l’avion (les changements d’altitude favorisant la sinusite), utilisez un spray nasal décongestionnant avant le décollage puis 30 minutes avant l’atterrissage.

Contre les sinusites, l’hydrothérapie

Les inhalations de vapeur sont idéales pour faciliter l’ouverture des sinus. Il est également possible de soulager la congestion nasale et la douleur en plaçant des compresses chaudes et froides sur les sinus. Appliquez une compresse chaude pendant 30 secondes, puis une froide pendant 30 secondes également. Alternez ainsi trois fois de suite en finissant par le froid.

Quid de l’acupuncture ?

En cas de sinusite chronique, l’acupuncture peut apporter un soulagement appréciable. D’ailleurs, la sinusite fait partie des indications données à l’acupuncture par l’OMS.

Pensez au zinc

Ce minéral a démontré scientifiquement son action contre la sévérité et la durée des rhumes, diminuant ainsi le risque de sinusite.

Attention, la sinusite peut entraîner des complications si l’infection se propage. Au moindre doute, il est vivement recommandé de consulter.

par Isabelle Eustache
Sources : Centre Duke, Encyclopédie pratique de la nouvelle médecine, Editions Robert Laffont.

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Nez bouché et sinusites à répétition : qu’est-ce que la polypose naso-sinusienne ?


Le nez bouché causé par un temps plus sec, un rhume est fréquent, mais si cela provoque des sinusites à répétitions mieux vaut consulter
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Nez bouché et sinusites à répétition : qu’est-ce que la polypose naso-sinusienne ?

 

Sous ce nom compliqué se cache une maladie inflammatoire de la muqueuse nasale qui se caractérise par le développement de polypes.

Résultat : nez bouché, nez qui coule, sinusites, odorat perturbé et migraines. La polypose naso-sinusienne peut aller jusqu’à entraîner une gêne très importante.

Quels sont les symptômes de la polypose naso-sinusienne ?

La polypose naso-sinusienne est une affection très peu diagnostiquée car elle se manifeste par des symptômes très courants comme une obstruction nasale, un nez qui coule ou des maux de tête. Mais à long terme, les polypes, qui siègent dans la muqueuse nasale et qui finissent par encombrer les sinus, provoquent des sinusites à répétition et des modifications de l’odorat. Ces symptômes sont plus ou moins permanents et évoluent souvent par des poussées répétitives. La gêne fonctionnelle peut être très importante.

A noter également que la polypose naso-sinusienne est souvent associée à l’asthme et à une intolérance à l’aspirine.

Etes-vous atteint d’une polypose naso-sinusienne ?

Si vous faites souvent des sinusites et que votre nez vous gêne très souvent, il semble opportun de prendre rendez-vous chez un ORL. Celui-ci pourra porter le diagnostic en réalisant un examen clinique incluant s’il le faut une endoscopie des sinus, puis en prescrivant un scanner des sinus afin d’examiner précisément les différentes cavités nasales et sinusiennes et d’apprécier la sévérité de la maladie.

Traitement de la polypose naso-sinusienne par corticoïdes

Le traitement de la polypose naso-sinusienne repose sur des pulvérisations nasales quotidiennes de corticoïdes à poursuivre à vie. Cette prise en charge est complétée en cas de poussées par une cure courte de corticoïdes par voie orale (en comprimés). S’il est bien suivi, ce traitement est très efficace et permet de se débarrasser des symptômes. Il arrive cependant que la polypose naso-sinusienne résiste aux corticoïdes. Par ailleurs, le nombre de cures courtes de corticoïdes orales doit être limité à 3 par an, afin d’éviter tout risque de complications à la corticothérapie. On recourt alors à la chirurgie afin d’ôter les polypes.

Attention, cette intervention très délicate ne permet pas de guérir, mais de diminuer les symptômes. Et ensuite, le traitement par corticoïdes restera nécessaire. En revanche, le nombre de cures orales sera diminué et la qualité de vie améliorée.

Mis à jour par Isabelle Eustache
Créé initialement par Dr Philippe Presles

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10 conseils pour un hiver sans rhume


La saison froide, les portes et fenêtres closes, les gens qui sont plus proche dans des pièces plus fermées sont toutes des occasions d’attraper un bon rhume. Il est clair qu’on ne peut empêcher l’impossible de la contamination, mais nous pouvons par contre en diminuer les risques
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10 conseils pour un hiver sans rhume

En finir avec nez bouché et atchoums incessants? Suivez ces conseils avisés pour barrer la route aux virus…

 

Photo: © Jupiter Images 2010

Par Stéphanie Osfield

Un rhume affaiblit vos défenses naturelles au point de vous rendre vulnérable à des affections plus sérieuses. Pensez simplement au nombre de fois où il s’est transformé en bronchite ou en sinusite, voire en grippe ! En Occident, un adulte attrape en moyenne deux rhumes par an, ce qui représente un risque important de contracter une maladie grave. Mais il peut aussi les éviter !

1.  Lavez-vous souvent les mains et désinfectez-les!

Les rhumes se transmettent le plus souvent non par la toux ou les baisers, mais par des contacts de main à main ou de main à objet, car la plupart des virus peuvent y survivre plusieurs heures. Ayez sur vous un gel ou des lingettes désinfectantes, et vous pourrez vous nettoyer les mains à tout moment. Selon une étude, les écoles primaires utilisant un gel désinfectant présentent un taux d’absence pour raison médicale inférieur de près de 20 % à celui des établissements qui n’en possèdent pas.

Dans les toilettes publiques, les usagers touchent la même poignée de porte pour ressortir. Un vecteur de microbes tout trouvé. Le mieux est d’utiliser une serviette en papier pour vous sécher les mains, puis pour ouvrir la porte. Cela évitera le contact direct avec la poignée.

Astuce : changez ou lavez vos serviettes de toilette tous les trois à quatre jours. Lavez-les à l’eau chaude pour tuer les microbes.

2. Eviter de vous frotter les les yeux avec le bout des doigts

Utilisez plutôt les jointures. Elles risquent moins d’être contaminées par des virus que les extrémités des doigts. C’est important, car l’œil constitue un point d’entrée idéal pour les microbes. De plus, chacun de nous se frotte les yeux ou se gratte le visage de vingt à cinquante fois par jour.

3. Éternuez et toussez dans un mouchoir

Les personnes qui nous recommandent de nous couvrir la bouche lorsque nous toussons ou éternuons ont tort. Cela ne fait que diffuser les microbes sur nos mains, qui les transmettront aux objets que nous touchons… et à d’autres personnes. Si l’on n’a pas de mouchoir en papier à disposition, mieux vaut se mettre le visage dans le creux du coude pour éternuer ou tousser. Après tout, il est assez rare de serrer le coude de quelqu’un ou de s’en servir pour se frotter l’œil… Quant aux boîtes de mouchoirs en papier, achetez-les par lots de plusieurs boîtes, que vous disposerez à des endroits stratégiques chez vous, à votre travail, dans la voiture…

4. Changez de brosse à dents tous les trois mois

Vous pensez à juste titre que votre brosse à dents préserve votre hygiène dentaire. Mais elle risque aussi d’être un véritable incubateur de microbes. En général, les dentistes vous recommandent d’en changer tous les deux à trois mois. Faites-en autant après un rhume ou une grippe, afin d’éviter une réinfection.

5. On n’hésite pas à se faire vacciner !

Le vaccin contre la grippe saisonnière est le meilleur moyen d’éviter la grippe. Vous pouvez, si vous n’avez pas de contre-indication, vous faire vacciner tous les ans. Le corps médical est unanime: ce vaccin est particulièrement important pour les personnes à risque. C’est-à-dire les professionnels de la santé, les patients souffrant d’affections chroniques telles que le diabète, l’asthme, les problèmes rénaux ou les maladies cardiaques, les plus de 65 ans et les femmes enceintes. Les personnes dont le système immunitaire est affaibli par une maladie ou un traitement médical doivent aussi demander la vaccination à leur généraliste. Pour plus d’informations, consultez le site www.invs.sante.fr

Pour les informations concernant le virus de la grippe A (H1N1), consultez le site officiel du Ministère de la Santé.

http://www.selectionclic.com

Les bienfaits méconnus de l’éternuement


Atchoum !! Excusez-moi, non je ne suis pas malade !! L’éternuement pour une personne en santé aide a nettoyer la flore nasale et revigore un peu la circulation pour mieux oxygéné. Ces découvertes pourront peut-être améliorer certains traitements de ceux qui par exemple font des sinusites chroniques
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Les bienfaits méconnus de l’éternuement

 

Centers for Disease Control – digital version copyright Science Faction/© Centers for Disease Control – digital version copyright Science Faction/Science Faction/Corbis

L’éternuement permet aussi d’expulser des particules pathogènes ou toxiques.

Par Yves Miserey

L’expiration brutale réactive les cellules nasales qui purifient l’air inhalé.

Des picotements fusent subitement dans tout le haut du nez «Atchoum!» Rien à faire, ça va recommencer. «Aaaaatchoum!» Mais pourquoi diable éternue-t-on lorsque l’on n’est pas malade? Selon des chercheurs de l’université de Pennsylvanie (États-Unis), cette explosion irrépressible ne permet pas seulement de chasser les particules et autres pathogènes qui peuvent encombrer le conduit nasal. Elle a une autre fonction, jusqu’alors insoupçonnée. En provoquant une surpression à l’intérieur des poumons jusqu’au nez, l’expiration brutale d’air redynamise le système de circulation du mucus chargé de piéger les poussières et de les éliminer (The FASEB Journal, août 2012).

Quand votre ordinateur commence à ramer, vous l’éteignez. Quand vous le redémarrez, il marche mieux. L’éternuement est un peu le Crtl Alt Suppr du système respiratoire, il relance la machine, résume Noam Cohen qui a piloté les expériences de laboratoire conduites par son équipe. C’est une fonction de secours et de maintenance du système respiratoire.

Dans des conditions normales, l’air inhalé est purifié avant d’arriver dans les alvéoles, là où s’effectuent les échanges gazeux (oxygène contre gaz carbonique).

Les poils du nez ont un rôle très secondaire, ils ne retiennent que les grosses poussières. Le nettoyage de fond est assuré par deux types de cellules qui tapissent les parois de toute la tuyauterie en amont: nez, trachée et bronches. D’abord, les cellules épithéliales qui produisent les sécrétions visqueuses (le mucus). Elles piègent les poussières et empêchent le dessèchement des parois. Ensuite, les cellules ciliées qui font glisser le mucus chargé d’impuretés comme un tapis roulant vers la bouche ou les narines. Chacune de ces cellules compte une centaine de poils microscopiques équipés à leur extrémité de crochets. Soumis à des battements fréquents, les cils agrippent le mucus et le font remonter vers la sortie en se détendant comme des fouets. En hiver, e mécanisme est ralenti par le froid, ce qui favorise les rhumes.

«Une piste thérapeutique»

 

L’éternuement se produit quand le système de purification commence à dysfonctionner. Les chercheurs l’ont découvert en cultivant en laboratoire des cellules ciliées prélevées dans le nez de souris et d’humains.

«L’opération n’est pas douloureuse et la culture est facile», précise Christelle Coraux, spécialiste de l’épithélium respiratoire à l’Inserm (Reims).

En soumettant ces cellules aux mêmes conditions de pression que celles provoquées lors d’un éternuement (énergie et durée), ils ont constaté une augmentation de la fréquence des battements. Cette dernière est activée par la production de plusieurs molécules spécifiques que les chercheurs américains ont retrouvées dans des concentrations élevées chez des personnes venant juste d’éternuer. Finalement, si certaines personnes éternuent souvent, c’est parce que leurs éternuements ne sont pas efficaces.

«Mettre des gouttes de ces molécules dans le nez pourrait constituer une piste thérapeutique», concluent Noam Cohen et son équipe.

«Les éternuements allergiques relèvent d’un autre processus, souligne de son côté Christelle Coraux. Et pour les pathologies plus lourdes, la piste des cellules souches épithéliales est la plus sérieuse».


De bonnes bactéries contre la sinusite chronique

 

La sinusite chronique est une pathologie très invalidante. Caractérisée par une inflammation des sinus pendant plus de douze semaines, elle entraîne une grande fatigue et peut conduire à la dépression. Les traitements actuels comprennent des anti-inflammatoires et des antibiotiques. Des chercheurs de l’université de San Francisco tablent sur une autre stratégie thérapeutique.

Au lieu de cibler et d’éliminer les bactéries à l’origine de l’infection, ils envisagent d’intervenir sur la flore nasale des personnes atteintes  de sinusite chronique en introduisant  de bonnes bactéries. En effet, grâce aux nouvelles techniques d’analyses d’ADN,  ils ont découvert en abondance, sur les parois nasales des personnes saines,  des bactéries produisant de l’acide lactique (Lactobacillus sakei). À l’inverse, la flore nasale bactérienne de toutes  les personnes atteintes de sinusite chronique s’est révélée très pauvre.  Les lactobacilles y sont presque inexistants. Une bactérie appartenant au genre Corynebacterium est en revanche largement dominante.  Cette dernière, peut-être à l’origine  de la sinusite selon les chercheurs, ne se trouve quasiment pas dans le nez des personnes saines car elle est inhibée par les lactobacilles… La manipulation des communautés microbiennes constitue une piste thérapeutique sérieuse pour un autre organe clé des humains: l’intestin.

http://sante.lefigaro.fr

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »


Les grippes et rhumes peuvent s’attraper en tout temps, mais certaines période de l’années ces désagréments sont plus propices. Et quel horreur quand tout semble être bouché .. Avant d’aller chez le médecin espérant une solution miracle .. certains remède maison peuvent aider a rendre le rhume, la sinusite plus tolérable en attendant que le mal passe
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« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dre Johanne Blais

« J’ai les sinus complètement bloqués! Ce doit être encore une sinusite! » Dixit une de mes patientes ce matin qui insistait pour avoir des antibiotiques.

Dans plus des 2/3 des cas, la sinusite n’est pas causée par des bactéries. Les antibiotiques ne sont alors d’aucune utilité.

La sinusite, appelée aussi rhinosinusite, est une inflammation de la muqueuse des sinus. Cette inflammation est causée soit par une infection virale ou bactérienne, ou encore par des allergies, la présence de polypes nasaux, une déviation de la paroi nasale, etc.

Très fréquente, la sinusite aiguë dure au maximum quatre semaines et fait habituellement suite à un rhume (virus). Si les symptômes persistent au-delà de trois mois, on parle alors de sinusite chronique.

Les symptômes les plus fréquents sont : congestion nasale, écoulements blanchâtres ou verdâtres, douleurs et sensation de pression sur le front et les joues et autour des yeux causées par l’accumulation de mucus à l’intérieur des sinus. À cela peuvent s’ajouter des douleurs aux dents, une toux grasse avec sensation de sécrétions en arrière-gorge, voix nasillarde, maux de tête et fièvre légère.

Le but des traitements est de diminuer les symptômes. Je suggère toujours à mes patients de commencer avec des remèdes maison qui peuvent être fort efficaces :

Faites bouillir de l’eau et ajoutez-y une cuillerée à café d’onguent de type Vicks VapoRub ou d’huiles d’eucalyptus ou de menthe. Inhalez lentement la vapeur pendant environ 10 minutes. Ceci permet de liquéfier les sécrétions et de diminuer la sensation de pression.

Irriguez vos sinus avec une solution saline (solution maison, Salinex®, Hydrasense®) au moins trois fois par jour.

Buvez beaucoup d’eau et vérifiez le taux d’humidité dans la maison. Utilisez un humidificateur au besoin, dans le but d’atteindre un taux de 40 à 50 %.

Du côté médicamenteux, l’utilisation d’analgésiques (acétaminophène, ibuprofène) peut diminuer la douleur. Soyez prudents avec les décongestionnants (Ex. : Dristan®, Otrivin®), car au-delà de trois jours, ils peuvent créer une congestion nasale de rebond.

Quant aux antibiotiques, moins de 30 % des gens avec des sinusites en auront besoin.

http://blogues.radio-canada.ca

Nouvelles lignes directrices pour la sinusite


Nous devrons probablement trouver des alternatives aux antibiotiques lors de certaines maladies telle que les sinusite. A force de vouloir combattre l’ennemi dans le domaine de la santé, nous risquons a la longue de le renforcir et devenir de plus en plus difficile a le soigné ..
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Nouvelles lignes directrices pour la sinusite

© Shutterstock / Agence QMI

MONTRÉAL – Des spécialistes canadiens ont émis de nouvelles directives pour traiter la sinusite aiguë et chronique, tout en limitant l’utilisation injustifiée d’antibiotiques.

En diminuant le recours aux antibiotiques, les professionnels de la santé espèrent réduire la résistance des bactéries à ce type de médicament.

Actuellement, environ le quart des prescriptions d’antibiotiques par voie orale sont délivrées pour traiter une sinusite aiguë. Pourtant, la majorité des patients souffrant d’une sinusite aiguë se rétablissent sans avoir recours aux antibiotiques.

Ces nouvelles lignes directrices décrivent les différentes options possibles pour traiter une sinusite aiguë sans antibiotiques. Elles recommandent notamment l’utilisation de corticoïdes par voie nasale, le recours aux analgésiques, l’usage de décongestionnants nasaux ou oraux. On suggère aussi des pulvérisations salines dans les narines et les sinus.

La sinusite peut considérablement réduire la qualité de vie. Elle peut causer une douleur faciale lancinante, des maux de tête, de la sensibilité et de l’enflure. Une sinusite chronique peut également entraîner de graves infections et diverses complications.

Au Canada, environ 1,7 million d’ordonnances ont été prescrites pour le traitement de la sinusite aiguë en 2010. Environ 2,6 millions de cas y sont rapportés annuellement.

http://sante.canoe.com/