Ces scientifiques ont découvert que les dauphins s’appellent par leur prénom


Encore une autre preuve qui montre comment les dauphins sont très intelligents. Ils sont capables reconnaitre un sifflement qui peut être un « prénom » individuel et aussi son appartenance ou suivre un réseau social.
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Ces scientifiques ont découvert que les dauphins s’appellent par leur prénom

 

Crédits : Britz

par  Malaurie Chokoualé

Les dauphins sont des êtres bruyants. À chaque instant, ils émettent des suites de sifflements et de clics complexes. Certains de ces sons sont destinés à l’écholocalisation (propagation d’ondes acoustiques sous l’eau pour se repérer ou repérer son entourage), mais d’autres sont utilisés pour s’identifier, se présenter, comme le révèle une étude publiée le 7 juin dans la revue Current Biology.

Il existe un « sifflement signature » (ou signature sifflée) qui apparaît au cours des premiers mois de la vie d’un dauphin (mâle ou femelle) et qu’il garde ensuite le reste de sa vie. En outre chez les mâles, on a pensé un temps que les membres d’une même alliance possédaient une sorte de mot de passe secret, des noms similaires. Mais cette nouvelle étude prouve que ce n’est pas le cas, c’est encore plus précis que cela.

« Nous avons constaté que les grands dauphins mâles qui forment des partenariats ou des alliances de coopération à long terme conservent des étiquettes vocales individuelles, ou “noms”, qui leur permettent de distinguer amis et rivaux dans leur réseau social », explique Stephanie King, biologiste marine à l’université d’Australie-Occidentale, dans un communiqué. « Notre travail montre que ces noms aident les mâles à garder une trace de leurs nombreuses relations : qui sont leurs amis, les amis de leurs amis et qui sont leurs concurrents. »

À grand renfort de microphones sous-marins, les chercheurs ont examiné les grands dauphins de la baie Shark (située à l’Ouest de l’Australie) et ont identifié les « sifflements signature » de 17 mâles adulte, « ce qui leur permet de suivre ou de maintenir un réseau social fascinant de relations et de coopération », poursuit King. Cette étude prouve bien que les dauphins peuvent déterminer au son d’un sifflement à la fois le prénom individuel de chacun mais aussi son appartenance (ou non) à leur alliance.

Source : Current Biology

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Une signature génomique propre aux Canadiens français


Ce n’est pas une surprise pour personnes que les Canadiens-français sont très proche génétiquement parlant aux Français. Il semble que cette étude génétique pourra aider a mieux comprendre certaines maladies propres à une ethnie ainsi que les mutations
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Une signature génomique propre aux Canadiens français

Des photos de famille

Photo :  IStockphoto

La signature génomique des Canadiens français a connu une évolution sans précédent dans l’histoire humaine, sur une période remarquablement courte, rapportent des chercheurs du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal.

Les 6 millions de Canadiens français d’aujourd’hui descendent de 8500 colons français arrivés sur le territoire québécois il y a environ 400 ans.

Cette nouvelle connaissance a été rendue possible à la suite de la première étude de séquençage complet de l’exode de la population canadienne-française.

Le saviez-vous?
L’exome est constitué par les exons, c’est-à-dire les parties des gènes qui sont exprimées pour synthétiser les produits fonctionnels sous forme de protéines. Il correspond à la partie du génome des organismes uni ou pluricellulaires qui se caractérisent par la présence d’un noyau et de mitochondries dans leurs cellules. L’exome d’un être humain est estimé à 1,5 % de son génome.

Selon les auteurs de ces travaux publiés dans la revue PLoS Genetics, cette signature distincte pourrait éventuellement servir de modèle pour étudier l’effet des processus démographiques sur la diversité génétique humaine, y compris l’identification de mutations potentiellement dommageables associées à des maladies propres à des populations.

À ce jour, les variations de la proportion des mutations rares, qu’elles soient néfastes ou adaptatives, avaient été démontrées uniquement sur des périodes relativement longues, en comparant des populations africaines et européennes.

« Grâce à cette première analyse génomique approfondie de plus d’une centaine de Canadiens français, nous avons été surpris de constater qu’en moins de 20 générations, la répartition et la proportion relative de variants génétiques rares et potentiellement dommageables ont évolué davantage que nous l’avions prévu. »— Dr Alan Hodgkinson, coauteur

Ces travaux laissent à penser que l’augmentation de variants génétiques rares serait imputable à :

  • un taux de natalité élevé des colons
  • leur isolement génétique par rapport à la France
  • une limitation des échanges avec des communautés autres que françaises sur le même territoire
  • une émigration ayant pratiquement cessé après 1759 au moment de la Conquête britannique.

La contribution du peuple fondateur au patrimoine génétique canadien-français actuel serait donc d’environ 90 %, précisent les auteurs.

« Le fait que deux populations initialement très proches (les Français et les Canadiens français) cumulent un tel écart dans le nombre de variants génétiques rares a d’importantes conséquences pour la conception d’études génétiques, notamment pour l’identification de mutations potentiellement dommageables associées à des maladies propres à cette population. »— Dr Philip Awadalla, auteur principal et chercheur

Cette recherche pourrait également être utile en génétique de la conservation pour déterminer l’impact de la diversité génétique sur le nombre minimal d’individus nécessaires à la survie d’espèces données ou de populations captives.

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Chaque dauphin possède son nom


Encore un autre exemple de l’intelligence des dauphins. Ces animaux marins sont vraiment extraordinaires et savent communiquer entre eux dans leur propre langage .. et même s’appeler par leur nom (sifflement)
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Chaque dauphin possède son nom

 

Un spécimen de dauphin Burrunan

Un spécimen de dauphin Burrunan Photo :  Université Monash/Kate C-.Robb

Les grands dauphins sauvages s’appellent par leur nom, montre une étude menée par des chercheurs écossais.

La chercheuse Stephanie King et ses collègues de l’Université de St. Andrews affirment que ces mammifères marins se reconnaissent par leur sifflement caractéristique.

Ainsi, chaque dauphin émet un sifflement unique pour se faire reconnaître dans un groupe et répondre lorsqu’il est appelé par un autre.

PerroquetD’autres animaux, comme les oiseaux chanteurs, les chauves-souris et les perroquets, sont capables de copier des sons de leur environnement et de développer une sorte de répertoire de noms.

Ces travaux, menés sur 200 dauphins sauvages au large de l’Écosse, laissent à penser que ces animaux sont les seuls mammifères, outre les humains, à s’appeler par des noms.

« Il s’agit de la première réelle preuve de l’existence de noms et d’appellations dans le royaume animal. »— Stephanie King

Les observations montrent que près de la moitié des sifflements utilisés par un dauphin sauvage servent à dire son nom ou à annoncer son arrivée.

Des scientifiques avaient par le passé déjà déterminé que les dauphins concevaient leur propre sifflement, comme une signature personnelle ou un nom, dans les premiers mois de leur vie.

Les auteurs des présents travaux publiés dans les PNAS ont voulu déterminer ce que ferait un dauphin s’il entendait un de ses congénères siffler son propre nom.

Pour ce faire, ils ont enregistré un groupe de dauphins puis ont retransmis les sons de leurs différents sifflements personnels, les uns après les autres, en modifiant légèrement l’enregistrement pour faire comme si les dauphins entendaient leur nom prononcé par un autre congénère.

Résultats : Les animaux n’ont réagi que lorsqu’ils ont entendu l’enregistrement de leur sifflement. Chaque dauphin a alors à chaque fois répondu très rapidement et parfois plusieurs fois, et n’a pas réagi de cette façon aux autres sifflements retransmis.

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Je quitte la place


Comment de fois que nous retrouver dans un environnement ou nous étions mal a notre place, des rumeurs, des cancans, des blessures nous ont noyés dans notre amertume … Doit-on riposté ? Partir ? En tout cas, la plupart du temps … le silence a ces commérages est sans doute quelque fois la meilleur option
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Je quitte la place

 

 

Je quitte la place
Avant qu’on m’efface
Car devant la glace
Voilà la menace

J’entends les murmures
Sous fausses parures
Puis gît la blessure
Guise de signature

Cette différence
Devient ma nuance
De mes doléances
A perdre confiance

On a volé ma clé
A mon cœur criblé
D’épines perlées
De lames effilées

Je quitte la place
Avant qu’on m’efface
Car devant la glace
Voilà la menace

Des regards moqueurs
Comme des traqueurs
Finassent mon cœur
Me donnant rancœur

Je cherche toujours
Même sans secours
Loin de vos discours
Ma vie, mon parcours

Je quitte la place
Sans laisser de trace
Suffit la menace !
L’espoir se replace

Rachel Hubert (Nuage)
19 Février 2005

Le grand dauphin se présente en sifflant


Tout le monde aime les dauphins, ils sont des animaux vraiment spéciaux. Nous savons qu’ils sont intelligents par leur manière de vivre, l’interaction entre l’homme et la bête et sa faculté d’apprendre. Mais un autre aspect est découvert, comme d’autres animaux, le dauphin siffleur a sa propre signature quand il siffle
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Le grand dauphin se présente en sifflant

 

Le grand dauphin se présente en sifflant

Les dauphins émettent des éléments d’identification à travers une signature sifflée quand ils rencontrent d’autres groupes en mer, selon des scientifiques.

Photo: Archives AP

Agence France-Presse
Paris

Les grands dauphins sont capables d’émettre une signature sifflée, un signal propre à chaque individu utilisé pour s’identifier quand deux groupes se rencontrent en mer, selon une étude publiée mercredi par la revue scientifique Proceedings of the Royal Society B.

Des chercheurs de l’université écossaise de Saint-Andrews ont utilisé des hydrophones pour enregistrer de grands dauphins, aussi appelés dauphins siffleurs, au large de la côte nord-est de l’Ecosse.

L’analyse des enregistrements montre que les dauphins émettent des éléments d’identification à travers une signature sifflée quand ils rencontrent d’autres groupes en mer, selon ces scientifiques.

Des sifflements apparemment identiques, mais qui, analysés plus en profondeur, comportent des variations propres à chaque individu.

Ces sifflements constituent une partie essentielle de la séquence de rencontre entre deux groupes, soulignent les chercheurs, relevant que seules 10% des rencontres entre cétacés ont eu lieu sans ces échanges sifflés.

Dans la quasi-totalité des cas, un seul type de sifflement a été relevé de la part de chaque groupe se rencontrant, ce qui semble vouloir dire qu’un seul animal par groupe, peut-être une sorte de chef de bande, émet le signal d’identification.

D’autres sifflements pourraient, quant à eux, avoir trait à la répartition des rôles pour la chasse ou à l’identification d’individus pour frayer ensemble.

Les grands dauphins sont organisés en société de type «fission-fusion» : chaque individu est à la fois très indépendant, mais conserve des contacts fréquents et réguliers avec son groupe familial et les autres groupes.

Le grand dauphin est l’une des rares espèces à pouvoir inventer ou copier des sons, capacité partagée avec des oiseaux, les baleines, les phoques et les chauves-souris, autant d’espèces où les mâles apprennent des chansons pour attirer les femelles.

Mais, pour les scientifiques, l’utilisation de sifflements d’identification ou pour partager des informations sur son environnement rapproche surtout le grand dauphin du… perroquet gris.

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