En Sicile, Ikea ouvre ses portes aux chiens errants pour les protéger du froid


C’est un très beau coup publicitaire qu’Ikéa fait en Sicile. Les chiens peuvent profiter, la chaleur dans le magasin a travers les différents décors. Je trouve cela génial, en espérant que des itinérants soient aussi au chaud dans un décor tout aussi accueillant.
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En Sicile, Ikea ouvre ses portes aux chiens errants pour les protéger du froid

 

© Instagram @spot_the_trash.

Un magasin Ikea à Catane, en Sicile, laisse ses portes ouvertes aux chiens errants afin que ceux-ci puissent se protéger du froid. L’initiative du géant de l’ameublement a été largement saluée par ses clients et les internautes sur les réseaux sociaux.

Si vous avez déjà eu la chance de vous rendre en Sicile, vous aurez remarqué que les chiens errants y sont légion. À l’approche de l’hiver, les employés du magasin Ikea à Catane laissent ces chiens abandonnés se reposer bien au chaud dans ses allées et dans ses salons fictifs. Une initiative qui date déjà d’il y a quelques années.

Et ces visiteurs à quatre pattes ne semblent pas importuner les clients de l’enseigne, au contraire. Ceux-ci ont vivement salué ce geste et n’hésitent d’ailleurs pas à prendre ces chiens bien installés sur les tapis molletonnés en photo pour les partager ensuite sur les réseaux sociaux.

« C’est vraiment, vraiment adorable de fournir un abri aux chiens errants » s’est exclamé une internaute sur Instagram « C’est juste génial! Je n’en espérais pas tant! » a-t-elle ajouté en commentaire d’une photo montrant un adorable toutou couché au beau milieu d’un salon décoré pour Noël.

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Le volcan Etna glisse lentement vers la Méditerranée


Le volcan Etna est le plus productif en Europe, cependant grâce à des mesures précises, les scientifiques ont pu constater qu’il glisse tranquillement vers la Méditerranée. En principe, il n’y a pas de danger immédiat enfin probablement pour des milliers d’années étant donné la lenteur du glissement. Il ne faut surtout pas un coup de pouce de la nature pour accélérer sa descente
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Le volcan Etna glisse lentement vers la Méditerranée

 

L'Etna glisse lentement vers la méditerranée

Le volcan le plus actif d’Europe se déplace de 14 millimètres pas an, vers la méditerranée.

© MARTIN RIETZE / LEEMAGE

Par Aurélia Payelle

Selon de dernières mesures, le volcan Etna glisse vers la Méditerranée à un rythme constant de 14 millimètres par an.

Le mont Etna, situé en Sicile glisse lentement mais sûrement vers la Méditerranée. Cette constatation a été faite par une équipe de chercheurs britanniques et français de l’Open University scientist et de l’Observatoire de physique du Globe de Clermont-Ferrand. Les résultats de cette longue étude de 11 ans ont été présentés dans la revue Bulletin of Volcanology. De 2001 à 2012, les scientifiques ont réalisé des mesures avec l’aide d’une centaine de GPS placés tout autour de la structure du volcan afin d’enregistrer ses déplacements. Les instruments étant sensibles à des mouvements millimétriques, ils ont pu repérer que l’Etna se déplace à une vitesse de 14 millimètres par an, vers la Méditerranée et la ville côtière de Giarre qui se situe à seulement 15 kilomètres du volcan. Cela représente une moyenne de déplacement de 1,4 mètre par siècle.

L’Etna glisse ainsi sur une pente de 1 à 3 degrés. Si cela est possible c’est parce que le volcan repose sur une faible couche de sédiments flexibles (agents d’érosion). C’est la première fois que des scientifiques étudient le mouvement d’un volcan dans sa totalité. Auparavant ils ont pu seulement observer des sections bouger.

Un mouvement inéluctable

Le mouvement est inéluctable, il ne peut pas être arrêté. Le danger réside essentiellement dans le fait que ce glissement lent et perpétuel commence à accumuler des tensions et des contraintes. De plus, une simple faille pourrait accélérer le mouvement et conduire à des catastrophes naturelles.

Ainsi, John Murray, principal auteur du rapport, a affirmé dans un communiquéque « des études antérieures sur des volcans éteints depuis longtemps ont montré que ceux qui glissaient vers le bas de la même manière ont entraîné des glissements de terrain catastrophiques plus tard dans leur histoire. Un mouvement constant pourrait contribuer à un important glissement de terrain le long de la côte de l’Etna, provoquant des tsunamis dévastateurs dans les régions environnantes ». 

Le glissement du volcan pourrait aussi poser des problèmes aux volcanologues pour étudier les prochaines éruptions et savoir dans quelle direction les magmas de lave se dirigeront.

Mais John Murray, a assuré qu’une telle situation était très rare et pouvait prendre plusieurs siècles voire plusieurs milliers d’années, pour atteindre un stade critique. Il n’y aucune certitude que cela arrive pour l’Etna et, pour les scientifiques, il n’y pas encore de raison pour que les 1 million d’habitants vivant à proximité du volcan s’alarment.

« Ce dont il faut être attentif, je pense, c’est de voir si dans 10 ans le taux de mouvement aura doublé ou non. Ce serait un avertissement, a déclaré John Murray. Mais si le taux est réduit de moitié, je dirais qu’il n’y aurait vraiment pas de quoi s’inquiéter ».

L’Etna est le volcan est le plus actif d’Europe avec en moyenne une éruption par an. La dernière phase d’activité du volcan date de la fin du mois de février 2017 avec trois éruptions en trois semaines, la troisième éruption, le 15 mars 2017, faisant une dizaine de blessés.

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Le cactus, un aliment d’avenir selon l’ONU


Le cactus, plus spécialement le figuier de Barbarie est une plante extraordinaire autant pour le fruit qui est très bon, mais aussi la plante en elle-même qui est une source d’eau qui peut sauver quand une sécheresse sévit les animaux et les êtres humains sans compter qu’ils peuvent aussi servir de fourrage.
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Le cactus, un aliment d’avenir selon l’ONU

 

Les cactus du type sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de... (REUTERS)

Les cactus du type sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de barbarie) ont beaucoup à offrir, pour l’alimentation, le fourrage et l’eau. Sur cette photo, on aperçoit un cactus avec des robinets installé au Brésil par l’artiste et activiste brésilien Mundano lors d’une sécheresse dans son pays.

REUTERS

 

Agence France-Presse
Rome

L’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié jeudi un plaidoyer pour le cactus, et plus précisément le figuier de barbarie, une plante d’avenir précieuse pour l’alimentation et le fourrage.

« Alors que la plupart des cactus ne sont pas comestibles, les espèces Opuntia ont beaucoup à offrir, surtout si elles sont traitées comme une culture et non comme une mauvaise herbe », a expliqué la FAO dans un communiqué à l’issue de recherches menées par de nombreux experts.

L’accent est mis en particulier sur les sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de barbarie), dont l’endurance peut être salvatrice.

Ainsi, lors de la sécheresse qui a frappé le sud de Madagascar en 2015, « le cactus s’est révélé être une source essentielle de nourriture, de fourrage et d’eau pour les populations locales et leurs animaux ».

Pour appuyer son propos, l’agence de l’ONU a publié un livre d’information sur le figuier de barbarie, accompagné d’astuces « sur la meilleure manière d’exploiter les qualités culinaires de la plante », déjà cuisinée au Mexique, mais aussi en Sicile.

Face aux sécheresses, à la hausse des températures et à la dégradation des sols, la culture des figuiers de barbaries gagne peu à peu du terrain.

Au Mexique, où il est né, sa consommation atteint 6,4 kg par an et par habitant. Mais le Brésil compte aussi plus de 500 000 hectares de plantations de cactus, principalement pour le fourrage, et la plante est également cultivée en Afrique du Nord et en Éthiopie.

En plus de fournir une source de nourriture, le figuier de barbarie stocke de l’eau dans ses branches, ce qui en fait, selon la FAO, « un puits botanique capable de fournir jusqu’à 180 tonnes d’eau par hectare, soit assez pour abreuver cinq vaches adultes » en cas de sécheresse.

Et les avantages ne s’arrêtent pas là : le cactus améliore la qualité des sols, favorise les plantations d’orge et pourrait même, selon des recherches préliminaires, aider à limiter les émissions de gaz à effet de serre en réduisant la méthanogénèse des ruminants lorsqu’il est intégré à leur alimentation.

La plante a quand même quelques limites. Elle ne supporte pas le gel, qui peut provoquer des dégâts irréversibles, et n’aime pas non plus les trop fortes chaleurs : à partir de 30 degrés, sa croissance commence à ralentir.

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Une lettre "écrite par Satan" au 17ème siècle vient d’être décodée


En 1676 une soeur a écrit inconsciemment semble t’il une lettre avec un mélange de latin, grec ancien et arabe. Elle croyait être possédée du démon. Cela a pris plusieurs siècles avant d’être décrypté avec un logiciel qui laisse plané que la religieuse avait probablement un trouble mental
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Une lettre « écrite par Satan » au 17ème siècle vient d’être décodée

 

© thinkstock.

Un sombre matin de 1676, Soeur Maria s’est réveillée le visage couvert d’encre avec une mystérieuse lettre dans la main.

Née Isabella Tomasi en 1645, elle est devenue Soeur Maria Crocifissa della Concezione lorsqu’elle est entrée dans les ordres au Couvent des Bénédictines situé dans la commune de Palma di Montechiaro en Sicile. Selon la légende, le 11 août 1676, Soeur Maria s’est réveillée en découvrant une lettre qu’elle ne se souvenait pas d’avoir écrite. Sur le papier se trouvait un code étrange et indéchiffrable, ce qui l’a poussée à croire qu’elle avait été possédée par un démon.

Depuis plus de 300 ans, des scientifiques, des universitaires et des spécialistes des sciences occultes ont tenté de percer le mystère de cet alphabet inconnu, en vain. Mais il y a quelques jours, une équipe d’informaticiens italiens du Ludum Science Center a annoncé au monde entier son interprétation de la « lettre du diable ». C’est grâce à un logiciel du dark web qu’ils ont pu enfin traduire une quinzaine de lignes.

« On peut trouver de tout sur le dark web, de la drogue, de la prostitution, de la pédophilie, et aussi des programmes utilisés par les services de renseignement pour déchiffrer les messages secrets, comme celui que nous avons utilisé », a expliqué Daniele Abate, le directeur du centre, sur les ondes de la radio italienne 105.

La lettre écrite par Soeur Maria contenait des traces de latin, de grec ancien, d’arabe et d’alphabet runique.

« Dieu pense qu’il peut libérer les mortels. Le système ne marche pour personne. Peut-être que maintenant, le Styx est certain », aurait donc voulu nous dire Belzébuth.

Le texte décrit aussi Dieu, Jésus et le Saint-Esprit comme des « poids morts » et encourage donc la nonne à abandonner la religion selon le site du Times.

Pour Daniele Abate, cette traduction démontre surtout que Soeur Maria était une linguiste plutôt douée et peut-être légèrement schizophrène. Il poursuit:

« Ma théorie est qu’il s’agit d’un alphabet précis, inventé par la nonne avec beaucoup de soin, en mélangeant des symboles qu’elle connaissait. Chaque symbole est bien pensé et structuré, il y a des signes qui se répètent, et cela montre une initiative soit intentionnelle, soit inconsciente. La vie dans le monastère était sans doute très stressante. »

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Le Saviez-Vous ► La terrible peste noire de 1348


    La peste noire fut un véritable carnage dans l’histoire humaine, et même animale. Des familles entières ont été décimées par cette terrible maladie qui est venue plusieurs fois au cours des années au temps du Moyen-âge. La peste n’avait pas de préférence particulière, elle touchait des pauvres, des clochards, des riches …
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    La terrible peste noire de 1348

     

    • Illustration de la peste noire. Les chroniques de Gilles Li Muisis (1272-1352), abbé de Saint-Martin de Tournai. Bibliothèque royale de Belgique, MS 13076-77, f. 24v.

    • La peste qui avait régulièrement sévi en Europe du VI au IXème siècle avait pratiquement disparue. Apparue en Asie centrale en 1337 elle laissa treize millions de morts après son passage en Chine !

      En 1347 elle détruit l’armée de la Horde d’Or (les mongols) qui assiégeaient les génois dans Caffa en Crimée. De là, l’épidémie se propagea en Sicile pour atteindre en 1348 la France et l’Espagne.

    • En 1349 elle se répand en Allemagne, en Europe centrale, puis en Angleterre ou en une seule année un quart de la population disparaît. Ce chiffre monta à 40 % de la population anglaise dans les années qui suivirent . Sur 3 millions 1/2 d’habitants, il n’en resta plus que deux millions après le passage de ce terrible fléau !

      Après une absence de quatre siècles la planète toute entière va connaître 370 années d’épidémies de peste qui se renouvelleront de 1348 à 1721 avec une cadence plus ou moins constante de 3 à 4 épidémies par siècle écoulé.

      En Allemagne : Magdebourg perd 50 % de ses citoyens, alors qu’on recense… 65% de pertes à Hambourg et même 70% à Brême … et suivront uniquement pour ce même XIVè siècle les grandes vagues d’épidémies de : 1363 à 1374 et de 1383 à 1389 …

      En 1359 elle (re)frappe en Alsace et en Belgique. En 1360 elle arrive en Angleterre, revient en France et resurgit en 1369 en Angleterre

      Les différents types de peste et épidémies mortelles :

      1. la peste noire ou bubonique:

     

    Le 20 juin 1894, Alexandre Yersin, un médecin militaire formé à l’Institut Pasteur, isole à Hong-Kong le bacille de la peste.

    La peste de 1348appelée couramment peste noire ou bubonique (ou bacille de Yersin qui le découvrit en 1894 ) à défaut d’être transmise par contacts directs avec le malade contaminé, était surtout transmise et transportée par les puces des rats qui logeaient dans les cales des navires. C’est pourquoi les villes portuaires furent les premières atteintes par la maladie.

    Ces puces, véritables agents pathogènes, passaient en sautant d’un animal sauvage à des animaux domestiques comme le chat, le chien ou nichaient dans les lainages humains.

    Sans parler des colonies de puces sauteuses existant dans les greniers des vieilles maisons aux planchers lézardés et vermoulus.

    Il ne faut pas oublier qu’en ce temps là les greniers avaient non seulement un rôle de garde-manger : puisqu’on les construisait en pointe avec souvent deux ou trois niveaux pour y entasser les sacs de grains, les aliments déshydratés, le lard salé ou fumé, mais on y mettait aussi le linge à sécher et les provisions devant servir en cas de siège ou d’invasions surprises. Ces greniers étaient ventilés par des petites lucarnes, appelées aussi chiens assis, qu’on incorporait dans la toiture.

    Il faut également incriminer les mauvaises conditions d’hygiène de l’époque, la vétusté des logements, les nombreux champs de batailles où les morts et cadavres de chevaux entremêlés, n’étaient trop souvent même pas enterrés, mais livrés aux rongeurs et charognards de toutes sortes ! Ces endroits maudits que les paysans y contournaient avec de grands signes de croix offraient de véritables festins aux colonies de rats vagabonds qui y proliféraient !

    Autres types de peste intervenues ultérieurement :

    2. la peste pulmonaire ( Pasterela Pestis ) :

    Très proche de la précédente, mais ce bacille capsulé sur les deux extrémités a la propriété par temps sec de se renfermer sur lui-même et de ne se développer que lorsque les conditions lui sont favorables. La contagion se fait par les voies respiratoires.

    3. On peut y ajouter les épidémies de Tuberculose, de variole, de choléra, et de typhus dues à l’absorption d’eaux remplies de bacilles.

    4. L’ergotisme que le peuple associa trop souvent à la peste à cause de l’apparition simultanée de cette maladie dans un grand nombre de foyers qui s’approvisionnaient chez le même meunier ou boulanger.

    Maladie due à la pourriture de l’ergot de seigle qui provoque des contractions et dérèglements nerveux pouvant aller jusqu’à la paralysie des extrémités et des membres.

    Equipement d’un médecin au Moyen-Age pour se protéger contre la peste et les épidémies (des. G. Dagli-Orti)

    Le sinistre tableau de La PESTE noire au Moyen-Age

    Symptômes de la maladie :

    Même si l’on ne connaissait pratiquement sur la vie des bacilles, des microbes et des bactéries, les gens apprirent très vite qu’il fallait éviter de toucher et de s’approcher des malades contaminés, qui souffraient de fièvre et de chaleur insupportable, d’étouffements ressentis, de douleurs insoutenables aux aines et aux aisselles avec apparitions de bubons (cloques purulentes), étourdissements, pouls rapide, vertiges, vomissements, hémorragies cutanées spontanées ou hémorragies internes des viscères. Auxquels s’ajoutaient bien entendu les signes de défaillances psychologiques : affolement, plaintes, pleurs, cris, gémissements, panique mentale et désespoir total.

    Rapidité foudroyante de l’évolution de la maladie, décès en quelques jours, parfois en une demi-journée.

    Jean de Venette témoin de la grande épidémie de peste de 1348 décrivait ainsi ses observations relevées à Paris :

     » les gens n’étaient malades que deux ou trois jours et mourraient rapidement, le corps presque sain. Celui qui aujourd’hui était en bonne santé, était mort demain et porté en terre « 

    Maladie de méfiance : l’ignorance du véritable agent de transmission contagieux engendre la peur, l’isolement, le repliement sur soit. Certains invoquent le ciel d’autres parlent de générations spontanées ! Mais pour tous la douleur est terrible lorsqu’on voit partir impuissants tous ceux que l’on aime sans pouvoir les aider !

    En particulier les jeunes enfants, adolescents et jeunes filles arrachés dans la fleur de l’âge.

    L’ombre de la mort sévit partout et atteint : le riche ou le pauvre, l’enfant ou le vieillard, le noble tout puissant ou le vagabond. Elle traîne avec elle son cortège de vols, de règlements de comptes puisque la justice est inexistante, la tristesse, les larmes, le suicide, la faim, la peur, la misère, la soif et le désespoir.

    Le cauchemar devient réalité permanente ! L’horreur s’installe partout ! Plus il y a de concentration de gens et plus l’épidémie frappe en nombre.

    Tout le monde se méfie des voisins qui sont peut-être déjà porteurs de la terrible maladie, alors on tue tous les animaux et on part à l’aventure le long des routes en traversant de nombreux villages aux volets fermés, aux places désertes et silencieuses, lorsque les maisons et les fermes ne sont pas carrément abandonnées…

    La famille éclate, certains sont orphelins, d’autres sont séparés de leur femme, de leur époux, de leurs frères et soeurs… Rares sont même ceux qui vont assister à l’enterrement de leurs proches.

    Dans les hôpitaux les médecins n’approchent pas les malades, ils s’aspergent de vinaigre, pendant que les prêtres munis de masques à bec pointus donnent la communion ou l’extrême onction avec des cuillères d’argent fixées à de longues spatules…

    On jette dans les rues des monceaux de cadavres que l’on entasse rapidement dans des charrettes précédées de clochettes. Notables ou miséreux, tous se retrouvent côtes à côtes avant de finir entassés dans une fosse commune recouverte de chaud vive et de terre.

    Des familles entières disparaissent ainsi. Et il n’était pas rare de voir de modestes habitants des villes hériter tout d’un coup d’une grande fortune ou d’un château en Loire ou en Bordelais uniquement parce que tous les autres héritiers plus proches ont été tous emportés par la terrible maladie. Et l’on assiste soudain à des scènes insolites : des paysans nouveaux riches, habillés de soie qui s’enivrent avec des vieux millésimes de grands vins à la manière du gros rouge, dans des grands châteaux abandonnés.

    D’ailleurs on raconte que beaucoup de clochards saouls en permanence résistèrent parfaitement bien au bacille (!)…

    Collage of paintings representing battles of the Hundred Years’ War. Clockwise, from top left: La Rochelle, Agincourt, Patay, Orleans.

    Tout cela au milieu d’un affrontement stupide et une guerre qui vient de commencer entre la France et l’Angleterre et qui durera « cent ans » comme si les dieux courroucés voulaient punir la méchanceté des humains !

      http://www.historel.net

      Quand la mafia sicilienne utilise des chats incendiaires


      Quelle imbécilité d’utiliser des chats pour allumer 800 feux de forêt en Sicile par la mafia italienne .. Pourquoi ? Car ils ont trouvé un réel intérêt monétaire
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      Quand la mafia sicilienne utilise des chats incendiaires

       

      Selon les autorités locales, la pègre serait à l’origine des 800 feux déclenchés en deux jours. Objectif : s’enrichir sur les terres brûlées.

       

      C’est une véritable hécatombe arboricole et… féline ! Comment expliquer que 5 600 hectares de forêts sont partis en fumés en 48 heures en Sicile ? Selon l’Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) – un consortium de journalistes citant plusieurs médias britanniques –, la mafia italienne se sert de chats pour provoquer des feux de forêt. Avec ces incendies, la pègre espère s’enrichir grâce à la reforestation ou via des projets immobiliers.

      En visionnant les enregistrement des caméras de surveillance, les autorités n’en ont pas cru leurs yeux. Accroché à la queue des chats, un chiffon imbibé d’essence que les mafieux enflamment avant de lâcher les félins terrifiés à l’orée des bois. Les chats se mettent alors à courir à en perdre haleine jusque dans le cœur de la forêt pour échapper aux flammes qui les poursuivent. C’est ainsi que, selon le gouvernement italien, une bonne partie des 800 feux auraient été déclenchés simultanément.

      « Nous suspectons des intérêts criminels« 

      Plusieurs maisons, des hôtels, des fermes et des réserves naturelles protégées ont été détruits. La facture des dégâts est estimée à 30 millions d’euros. Certes, le Sirocco – un vent africain sec et chaud qui souffle en ce moment dans le sud du pays – vient attiser ces feux, mais les autorités locales accusent la pègre sicilienne d’incendier les forêts de l’île pour s’enrichir.

      « Nous n’avons pas la preuve mais nous suspectons des intérêts criminels », a indiqué le gouverneur de Sicile Rosario Crocetta au journal anglais Daily Beast, faisant référence aux gardiens de forêt limogés début juin pour avoir été identifiés comme des membres de l’organisation Cosa Nostra.

      Un noyautage qui inquiète d’autant plus les enquêteurs que la Sicile emploie 23 000 de ces « rangers ». En comparaison, le Canada n’en dispose que de 4 000.

      Depuis quelques années, la mafia sicilienne investit la filière du bois et particulièrement des entreprises de reforestation. Alors que le secteur est victime de coupes budgétaires décidées par le gouvernement italien, les mafieux y auraient vu une opportunité de monnayer le replantage des hectares brûlés. Mais une autre hypothèse retient particulièrement l’attention des autorités : la pègre auraient tissé des liens étroits avec de véreux promoteurs immobiliers afin de reconstruire villas, hôtels et parkings sur les cendres. Le ministre italien de l’Intérieur, Angelino Alfano, a d’ores et déjà menacé de « fortes représailles » les personnes qui seraient arrêtées pour avoir mis le feu délibérément.

      http://www.lepoint.fr/

      De l’orichalque, ce mystique alliage antique, découvert dans une épave ?


      Une autre épave découverte cette fois en Sicile mais qui avait dans son ventre un métal qui aurait été décrit par Platon. La composition de cet alliage n’aurait jamais été confirmée. Peut-être qu’aujourd’hui, il serait possible qu’il soit enfin découvert
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      De l’orichalque, ce mystique alliage antique, découvert dans une épave ?

      épave orichalque

      Crédits : Sebastiano Tusa

      Par Julie Aram

      Des archéologues ont découvert 39 lingots dans une épave antique qui pourraient être de l’orichalque, ce métal décrit par Platon et par de nombreux autres textes antiques, mais dont l’existence n’avait jusqu’ici jamais été prouvée.

      De l’orichalque, ce métal mythique décrit dans la littérature antique, a-t-il été découvert au large de la Sicile, dans une épave gisant à 300 mètres de profondeur ? C’est en tout cas ce que pensent les archéologues qui ont découvert cette dernière à l’issue d’une plongée sous-marine. L’épave aurait fait naufrage il y a 2600 ans environ, à 300 mètres des côtes siciliennes.

      Qu’est ce que l’orichalque, au juste ? Il s’agit d’un alliage métallique que le géographe grec Strabon (-64 av. JC à 25 ap. JC) décrivait ainsi :

      « …On trouve une espèce de pierre qui se change en fer par l’action du feu ; ce fer, mis ensuite en fusion avec une certaine terre, produit le zinc. Du mélange de ce dernier avec du cuivre résulte ce métal que certains appellent orichalcum. »

      Selon Platon, ce métal recouvrait également les murs, les colonnes et le sol du temple de Poséidon, situé au milieu de la mythique île d’Atlantide…

      Toutefois, l’existence de ce métal n’avait jusqu’ici jamais été avérée, même si sa description abonde dans les écrits antiques (les Romains le connaissaient d’ailleurs aussi, même s’il est probable que la composition de l’orichalque romain différait de l’orichalque grec).

      Or, il s’avère que le métal retrouvé par l’archéologue italien Sebastiano Tusa est précisément composé de 75% de cuivre et de 15% de zinc. De quoi suggérer effectivement que ces lingots seraient faits de ce fameux orichalque…

      Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à ce reportage publié par Discovery (en anglais) : « Atlantis’ Legendary Metal Found in Shipwreck ».

      http://www.journaldelascience.fr/

      Ce moustique qui a résolu un meurtre


      Ceux qui aiment les séries d’enquêtes policières scientifiques, aimeront sûrement ce fait qui n’est pas de la fiction, mais bien la réalité d’un meurtre qui s’est passé en 2006 en Sicile. Un meurtre, non plutôt deux, l’autre étant un moustique qui a révélé un terrible secret
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      Ce moustique qui a résolu un meurtre

       

      Les séries télévisées n’ont pas le monopole de l’exploit en matière de police scientifique. Parfois, la réalité rivalise avec la fiction quand elle ne la dépasse pas. En témoigne ce cas que m’a signalé l’an passé le chercheur français Sébastien Calvignac-Spencer. Je m’étais promis d’approfondir le sujet et puis, une actualité en chassant une autre, l’étude s’était mise à sédimenter dans mes archives. A tort car elle vaut son pesant d’or…

      L’histoire n’est pas jeune puisque l’article en question a été publié en 2006 dans les comptes-rendus du 21e Congrès de l’International Society for Forensics Genetics.

      Tout commence avec la découverte du corps d’un prostitué transsexuel sur une plage de Sicile. La victime git sur le sable, en partie dissimulée aux regards par de petits buissons. Elle est de toute évidence morte étranglée. Rapidement, les soupçons des policiers italiens se portent sur un homme d’affaires « raffiné » (dixit l’étude…), dont la voiture a été aperçue dans le secteur la nuit du meurtre.

      Le suspect habite dans un quartier éloigné de la plage et chez lui, les enquêteurs ne trouvent aucune preuve de la présence du prostitué, ni empreintes digitales ni matériel biologique contenant de l’ADN. Ils saisissent toutefois des vêtements de l’homme d’affaires, qui comportent de minuscules fragments de feuilles, ainsi qu’une paire de tennis. Et puis il y a cette petite tache sur un mur. Il s’agit d’une femelle moustique, visiblement écrasée après avoir fait son repas de sang humain. A l’aide d’un papier filtre humidifié, un membre de la police scientifique absorbe une partie de ce sang séché. Le reste sera gratté délicatement du mur avec le cadavre de l’insecte piqueur.

      La suite est une affaire de technique. Du minuscule échantillon de sang ainsi recueilli, on extrait de l’ADN dont on s’assure dans un premier temps qu’il n’est pas celui du moustique. Puis on compare le profil génétique avec celui de la victime et… bingo, les deux correspondent. Pour les enquêteurs, c’est la preuve qu’avant de se retrouver étranglé sur une plage, le prostitué est venu chez l’homme d’affaires : les chances pour que l’insecte ait parcouru le chemin en sens inverse et pour qu’il ait choisi d’entrer précisément dans le domicile du principal suspect du meurtre sont à peu près nulles. La police scientifique a  d’ailleurs pris la peine d’identifier l’espèce à laquelle le moustique appartenait (il s’agissait d’un moustique commun, Culex pipiens) et de vérifier que, dans des conditions normales, il était incapable de parcourir une telle distance.

      Bien sûr, cela ne prouve pas le crime. Mais vous n’avez sans doute pas oublié les fragments végétaux dans les vêtements ni les tennis emportées par les carabiniers. Les morceaux de feuilles appartenaient à l’espèce Calendula maritima, une plante endémique des côtes siciliennes, dont étaient formés les petits buissons sous lesquels le cadavre était en partie caché. Quant aux chaussures de sport, elles présentent l’avantage (ou le désavantage si l’on prend le point de vue du suspect) de comporter des rainures. On y a découvert des grains de sable dont l’analyse pétrographique a conclu qu’ils étaient semblables en tout point à ceux de la plage où le corps a été retrouvé.

      Pris indépendamment des autres, aucun de ces trois indices n’était en mesure de prouver quoi que ce fût. Mais, pris ensemble, ils ont emporté la conviction du jury. L’homme d’affaires a été reconnu coupable du meurtre. Il s’était cru seul avec le prostitué, il se trompait. Il y avait un témoin de leur rencontre, le moustique. L’erreur aura été de l’assassiner, lui aussi…

      Pierre Barthélémy

      http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr