Maux de tête aux parents et aux policiers Une application permet le partage de sextos


L’application Snapchat pour les cellulaires est en vogue depuis quelques temps sauf que des jeunes l’emploient pour des photos explicites ( des sextos) pensant qu’ils ne risquent rien vue que le message s’efface au bout de 10 secondes. Mais pourtant, rien n’est moins sur ..
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Maux de tête aux parents et aux policiers

Une application permet le partage de sextos

 

Une application permet le partage de sextos

Crédit photo : gracieuseté

L’application Snapchat a commencé à se répandre dans les écoles d’Ottawa de manière troublante

Par Danielle Bell | Agence QMI

L’application Snapchat, qui est la plus récente nouveauté dans le monde du cellulaire qui crée un engouement chez les adolescents, a commencé à se répandre dans les écoles d’Ottawa de manière troublante.

Cette application de partage de photos pour les appareils mobiles iPhone et Android, permet de faire parvenir des photos qui s’effacent de l’appareil du destinataire 10 secondes après avoir été vues.

Cette application, qui a gagné en popularité, est un outil pour transmettre des textes ou des photographies sexuellement explicites, ce qu’on appelle des sextos. Des policiers en milieu scolaire ont été les premiers à noter son apparition vers le mois d’octobre.

«C’est une façon facile pour les jeunes d’envoyer des sextos», a déclaré la policière en milieu scolaire d’Ottawa, Carrie Archibald. C’est comme un nouveau phénomène. C’est de cette façon qu’ils communiquent, parce qu’ils pensent qu’ils ne peuvent pas se mettre dans le trouble.»

Snapchat n’est que l’une des nombreuses façons pour les jeunes d’utiliser leur cellulaire pour transmettre des images et des messages, dont certains parents pourraient n’avoir aucune idée, a indiqué la police.

«Ils ne savent vraiment pas que leur enfant a quatre ou cinq moyens pour rejoindre leurs amis, a déclaré la policière Archibald. Il ne s’agit plus de Facebook.»

La police souhaite maintenant accroître la vigilance des parents, tout en encourageant la discussion avec leurs enfants.

L’application Snapchat efface la photo, ce qui rend difficile pour la police de la retracer, mais cela ne veut pas dire que quelqu’un ne fera pas une capture d’écran de celle-ci, pour ensuite la diffuser.

La police du New Jersey fait d’ailleurs enquête sur un scandale concernant la diffusion de sextos par l’application Snapchat, qui pourrait mener à des accusations de pornographie juvénile.

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Des photos explicites envoyées dans l’insouciance


C’est probablement un sujet qui n’est pas toujours évident a discuter avec les adolescents sur les photos qu’ils envoient sur internet via ordinateur ou cellulaire … Aux jeunes filles de faire comprendre qu’elles n’ont pas a subir des pressions des garçons pour des photos sexuellement explicites car ces photos pourraient se retrouver dans de mauvaises mains ..
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Des photos explicites envoyées dans l’insouciance

 

PHOTO REUTERS

RelaxNews

Une nouvelle étude, publiée en ligne dans la revue Archives of Sexual Behavior, rapporte que près d’un ado sur cinq a déjà envoyé une photo sexuellement explicite depuis son téléphone portable. La plupart d’entre eux n’ont aucune idée des conséquences potentielles de leur geste sur le plan psychologique, social ou juridique.

Chaque pays possède sa propre législation sur l’âge de consentement légal, mais dans de nombreux États aux États-Unis, les personnes – mineures ou non – qui envoient ou reçoivent des photos sexuellement explicites de mineur(e) peuvent tomber sous la coupe des lois concernant la possession ou la distribution d’images à caractère pédophile.

Dans le cadre de cette étude, Donald Strassberg et son équipe de l’University of Utah ont fait remplir un questionnaire à 606 élèves d’un lycée privé dans le Sud-Ouest des États-Unis pour les interroger sur leurs expériences en matière de sextos et pour évaluer leurs connaissances sur les risques auxquels ils s’exposent s’ils venaient à être repérés par les autorités.

Les chercheurs ont interrogé les adolescents sur ce qu’ils pensaient des photos sexuellement explicites envoyées par téléphone mobile, en leur demandant par exemple dans quels cas on pouvait considérer la pratique morale ou immorale.

Près de 20% des élèves (les plus jeunes étaient âgés de 14 ans) ont avoué avoir déjà envoyé une photo sexuellement explicite d’eux-mêmes avec leur téléphone portable, et près du double d’élèves ont rapporté en avoir déjà reçu.

Parmi les élèves qui ont reçu des photos de ce type, plus de 25% en ont par la suite transféré à un (ou des) tiers.

Le mois dernier, les autorités britanniques ont rapporté que les adolescentes sont soumises à une pression croissante de la part des garçons qui leur demandent d’envoyer par téléphone ou courriel des photos de ce type. La plupart d’entre elles finissent par trouver ça normal. Cette étude indique que plus d’un tiers des adolescents en Angleterre seraient concernés.

Comment intégrer les nouvelles technologies dans la discussion sur les fleurs et les abeilles? Le magazine Psychology Today recommande de parler avec ses enfants adolescents des conséquences néfastes des sextos et de bien définir la façon dont les téléphones et les ordinateurs doivent être employés en rédigeant un contrat d’utilisation signé par les deux partis. Vous pouvez aussi inscrire votre enfant à un cours spécialisé pour l’aider à se protéger des dangers d’internet.

Une autre méthode consiste à demander de but en blanc à votre enfant de partager avec vous les photos qu’il stocke sur son ordinateur ou sur son téléphone portable et de l’avertir qu’une fois mise en ligne, une photo reste pour toujours sur la toile, même si on la supprime de la mémoire de l’appareil.

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