Des policiers israéliens planquent une arme chez un Palestinien… pour la télé


Ce n’est vraiment pas brillant ! Et ce n’est vraiment pas professionnel. Cela se passe chez un Palestinien à Jérusalem. Sa maison fut fouillée par des policiers israéliens pour une sorte de téléréalité. Bien qu’il n’a pas été accusé d’avoir en sa possession une arme, lors de la diffusion, on a laissé entendre que la police avait trouver une arme ..
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Des policiers israéliens planquent une arme chez un Palestinien… pour la télé

La Brigade de Jérusalem est un docu-drame populaire...

La Brigade de Jérusalem est un docu-drame populaire suivant des opérations des forces de l’ordre dans cette ville contestée.


Agence France-Presse
Jérusalem

Un Palestinien a déposé une plainte contre la police israélienne pour une affaire pour le moins inusitée : des policiers qui ont caché chez lui et à son insu une arme pour le tournage d’une série télévisée.

L’affaire remonte à novembre dernier. La police israélienne fait irruption dans la nuit dans la résidence de Samer Suleiman, située dans le secteur d’Issawiya, à Jérusalem-Est, avec des caméras et affirme avoir reçu l’ordre de tout fouiller.

Après environ trois heures de fouille, et sans avoir interrogé M. Suleiman, les policiers quittent les lieux en lui remettant un papier officiel attestant que sa résidence était conforme, sans arme.

Mais le mois dernier, la chaîne publique israélienne Kan diffuse le neuvième épisode de sa série policière La Brigade de Jérusalem, docu-drame populaire suivant des opérations des forces de l’ordre dans cette ville contestée. 

Tournée comme une émission de télé-réalité, la série a connu un taux record d’audience tout au long des 9 épisodes.

Gros hic au petit écran, les téléspectateurs aperçoivent des policiers se félicitant d’avoir retrouvé un fusil d’assaut lors de l’opération. Et des voisins reconnaissent la maison de Samer Suleiman qui dit depuis être victime de harcèlement, selon son avocat, Arieh Avitan. 

«La police a commis une grave erreur pour Samer et sa famille», a commenté l’avocat, à propos du père de quatre enfants établi dans ce secteur qui est parfois le théâtre de heurts entre Palestiniens et la police israélienne.

Depuis que le journal Haaretz a révélé cette histoire, la police israélienne s’est «excusée» pour les «torts causés» dans un communiqué en arabe, et la chaîne Kan a retiré l’épisode de son site web et de sa chaîne YouTube.

Par la voie de son avocat, M. Suleiman a néanmoins décidé mercredi de porter plainte auprès de l’Unité des enquêtes de la police israélienne contre les policiers ayant fait irruption chez lui.

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Pourquoi les clowns flanquent-ils la frousse?


Comme les clowns peuvent faire partie de la vie des enfants de façon positive, je trouve dommage qu’on a fait d’eux des monstres. Déjà que des gens puissent développer des phobies pour les clowns souriants, alors la peur pourrait augmenter avec les clowns tueurs comme dans les films d’horreur
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Pourquoi les clowns flanquent-ils la frousse?

 

© thinkstock.

Censés amuser la galerie, les clowns peuvent au contraire se révéler angoissants pour nombre d’entre nous. Une peur suffisamment répandue pour porter un nom: la coulrophobie. Mais pourquoi diable s’effrayer d’un personnage à la base comique?

Si leur nez rouge, leurs cheveux bouclés et leur éternel sourire vous fichent la trouille, rassurez-vous, vous n’êtes pas seul. En effet, environ 12% des Américains reconnaissent être effrayés par les clowns lorsque 43% d’entre eux affirment ne pas les aimer.

« Clowns tueurs »

Des chiffres qui devraient probablement augmenter après que des clowns ont une nouvelle fois semé la psychose aux Etats-Unis. Cette mode des « clowns tueurs » a d’ailleurs traversé ensuite l’Atlantique pour arriver au Royaume-Uni, aux Pays-Bas ou encore en Suède.

Imaginaire collectif

Cette phobie pour le moins particulière est notamment liée aux facteurs culturels et aux événements vécus. Dans les pays anglo-saxons surtout, mais la culture devient aujourd’hui mondiale, les « bad clowns » sont légion dans le cinéma, les séries télévisées et dans l’imaginaire collectif.

De Grippe-Sou au Joker en passant par Twisty le clown et Tahiti Bob, les exemples de clowns effrayants et/ou sanguinaires ne manquent pas.

Méfiance

Mais selon Rami Nader, docteur en psychologie à la North Shore Stress and Anxiety Clinic de Vancouver, cette peur s’explique principalement par la méfiance que nous éprouvons à l’égard des clowns. Comme il l’explique au site Health.com, dont les propos sont relayés par le Huffpost, nous ne leur faisons guère confiance. En cause, leur éternelle expression de joie, marquée par un sourire qui ne disparait jamais. Or, personne ne peut être constamment heureux, rappelle le spécialiste, auteur d’une étude sur le sujet. D’où cette impression que les clowns nous mentent, cachés derrière le maquillage, précise-t-il.

Grippe-Sou (Pennywise en anglais), le clown surnaturel du film « Il » est revenu, tiré du roman « Ça » de Stephen King. © DR.

Leur caractère malicieux et imprévisible a également tendance à nous ficher la trouille, explique par ailleurs Frank McAndrew, professeur de psychologie à l’Université de Knox dans l’Illinois et spécialiste des phobies.

Une réalité qui effraie

Contrairement aux créatures imaginaires comme les vampires ou les fantômes, les clowns sont eux bien réels et sont donc capables de causer du tort, ajoute Frank McAndrew. De plus, leur comportement particulièrement énervant (balancer des tartes ou de l’eau à la figure) n’améliore pas vraiment leur image.

Mieux vaut être coulrophobe qu’arachnophobe

Heureusement, le risque est faible de tomber nez à nez avec un clown dans la vie quotidienne, à moins de travailler dans un cirque, plaisante Rami Nader. Les personnes souffrant de coulrophobie peuvent donc mener une vie tout à fait normale, sans stress à outrance, complète-t-il. Une fois ce nouvel épisode des clowns tueurs passé, les plus coulrophobes d’entre nous devraient aller beaucoup mieux, conclut Nader.

Star d’Halloween

Une chose est sûre, les clowns seront une nouvelle fois présents en masse dans les rues le 31 octobre prochain.

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Le retour de Pikachu


Pokémon semble renaitre des se ses cendres, bon, je n’ai jamais aimé ce type d’animation, mais mes gars oui !! Faut dire que tous les personnages qui on meublé l’enfance d’autrefois, reviennent acquérir un nouveau public, et Pikachu n’est pas donc pas en reste. De là à dire que c’est un moyen d’apprentissage … Je pense qu’il existe bien de meilleur manière pour éduquer des enfants
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Le retour de Pikachu

 

Pikachu la joufflue souris... (IMAGE TIRÉE DU SITE POKEMON.WIKIA.COM)

Pikachu la joufflue souris

IMAGE TIRÉE DU SITE POKEMON.WIKIA.COM

MARIE ALLARD
La Presse

On se croirait en 1999. Depuis janvier, Télétoon a remis en ondes le dessin animé des Pokémon. Dans les cours d’école du Québec, Pikachu la joufflue souris jaune est aussi connue que Mickey Mouse. Bien des enfants redoublent d’ardeur dans l’espoir d’avoir un beau bulletin, surtout s’il leur donne droit à des cartes Pokémon « EX », les plus convoitées. Regard sur une rare mode enfantine qui ne meurt pas… comme un Pokémon.

ATTRAPEZ-LES TOUS, ENCORE

Théo Cliche, 10 ans, a 500 cartes Pokémon.

 « Je trouve ça cool, explique le garçon. J’aime avoir une collection. »

Son monstre de poche préféré (Pokémon vient de pocket monster, en anglais)?

« Mewtwo, répond Théo. C’est le plus rare de tous. Je l’ai échangé contre trois cartes très fortes. »

Avis aux 30 ans et plus: Mewtwo est un Pokémon puissant aux allures de chat-kangourou blanc, mesurant deux mètres et ayant la particularité de voler…

Plus personne ne joue avec les Tamagotchi – des animaux de compagnie virtuels vendus dans de petites consoles – dans les cours d’école du Québec. Mais contre toute attente, Pikachu, le Pokémon en forme de grosse souris jaune, y est de nouveau une star.

Surtout depuis que Télétoon a remis en ondes avec succès, début janvier, le dessin animé qui relate les aventures de Sacha, un jeune dresseur de Pokémon qui ressemble à Ti-Brin dePasse-Partout (rebonjour les 30 ans et plus).

Pokémon « se classe dans notre top 15 des émissions les plus populaires de la chaîne », dit Stéfanie Larivée, relationniste de Télétoon.

«Les enfants veulent des cartes Pokémon avant de savoir lire, c’est fou comme ça.» Guillaume Garant-Rousseau, gérant de la boutique spécialisée Carta Magica, à Montréal

« Pokémon plait aux petits et aux grands enfants. Les gens finissent, en grande majorité, par quitter ce jeu en grandissant, mais l’intérêt se renouvelle constamment chez les plus jeunes », précise M. Garant-Rousseau.

UNE MÉNAGERIE CRÉÉE IL Y A BIENTÔT 20 ANS

C’est en 1996 que les Pokémon ont vu le jour au Japon – il a fallu attendre deux ans de plus pour qu’ils arrivent en Amérique du Nord.

Créés par Satoshi Tajiri, qui s’est inspiré des collections d’insectes qu’il faisait dans son enfance, les Pokémon sont des créatures fictives diverses « vivant dans la nature aux côtés des humains », précise Nintendo dans son Guide parental des Pokémon.

Le but du jeu consiste à capturer et collectionner les Pokémon, puis à les dresser pour affronter, lors de duels, les Pokémon d’autres joueurs. Particularité: les Pokémon peuvent « évoluer », comme des bébés qui deviennent des enfants, des adolescents, puis des adultes.

« Les Pokémon, ça a commencé par un jeu vidéo de Nintendo, puis ils en ont fait des mangas, des séries télévisées, des cartes à jouer et des films, dit Marc Steinberg, professeur associé en études cinématographiques à l’Université Concordia et auteur de Anime’s Media Mix: Franchising Toys and Characters in Japan, paru aux University of Minnesota Press en 2012. C’est un des premiers vrais succès transmédiatiques. »

CULTURE DU MIGNON

« C’est une activité et une pratique culturelle fondée sur le plaisir ludique et sur l’interaction sociale sous diverses formes (collection, échanges, compétition, collaboration, apprentissage, etc.), observe Martin Picard, spécialiste des jeux vidéo japonais et chargé de cours au Centre d’études de l’Asie de l’Est de l’Université de Montréal. Ça fait partie de la culture du mignon, ou « kawaii » en japonais. »

Même s’il s’agit officiellement de monstres, les Pokémon « ont tous l’air de gros nounours gentils qu’on a envie de serrer dans nos bras », décrit M. Garant-Rousseau.

Pas folle, Nintendo en a fait des peluches et de multiples autres produits dérivés.

« Il suffirait de donner une licence Pokémon à un producteur de choux de Bruxelles pour que les ventes du légume s’envolent », confiait un spécialiste au quotidien français Libération en 1999, lors de la première vague de Pokémania.

Après un creux au milieu des années 2000, la franchise « a été un rare exemple d’une mode qui est revenue », en raison d’une stratégie commerciale efficace et de la stabilité « des intérêts des enfants de sept ans », notait le quotidien américain New York Times en 2007.

«Il y a une deuxième et une troisième génération d’enfants qui consomment les Pokémon avec une intensité vraiment frappante.» Marc Steinberg, professeur associé en études cinématographiques à l’Université Concordia

« J’ai des neveux de 6 et 8 ans au Japon et je sais que les Pokémon y sont encore super populaires », poursuit-il.

JEU DE CARTES COMPLEXE

Envie d’essayer le jeu de cartes? Le site français de Pokémon propose des tutoriels, dont la complexité laisse perplexe:  les enfants font-ils pour retenir qu’il existe huit types d’énergie, des cartes Dresseur, des cartes Récompense, des pouvoirs spéciaux, etc.?

« Les plus jeunes ne font que collectionner les cartes, les échanger avec leurs amis et s’inventer des histoires, précise M. Garant-Rousseau. Ce sont les plus vieux, de 12 à 25 ans environ, qui jouent vraiment au jeu. »

Bien des écoles refusent que les enfants y emportent leurs cartes Pokémon, sauf lors de journées pédagogiques.

« Les cartes, les jouets, etc. sont en général interdits, mais lors d’événements spéciaux, ces jeux sont permis », confirme Alain Perron, porte-parole de la Commission scolaire de Montréal (CSDM).

CARTES À 100 $ L’UNITÉ

Un classeur rempli de cartes Pokémon peut vite susciter la convoitise. Un simple paquet de dix cartes Pokémon coûte 5,50 $. Mais seule une carte sur 100 est dite « EX » – ce sont les plus recherchées, celles des Pokémon les plus puissants.

« La valeur d’une carte Pokémon varie de 25 cents à facilement 100 dollars, dit M. Garant-Rousseau. Le prix est dicté par la rareté et par l’utilité qu’ont ces cartes dans les événements importants. On entend toujours l’histoire de la maman qui a acheté une carte à 15 $, que l’enfant a échangée contre une carte qui ne vaut rien… Les Pokémon permettent aux jeunes d’apprendre à faire attention à leurs choses. »

Déjà en 1999, le magazine Time comparait les Pokémon à un « système de Ponzi pestilentiel ». Suivre le slogan de Pokémon – Attrapez-les tous! – était encore envisageable, avec 150 bestioles à collectionner. Aujourd’hui, on en compte plus de 700. Théo reçoit, quant à lui, des cartes Pokémon à son anniversaire et à Noël. « Et quand j’ai un bon bulletin », précise le dresseur en herbe.

LES POKÉMON QUI NE VEULENT PAS MOURIR

Tous les dimanches, des dresseurs de Pokémon s’affrontent lors de tournois se déroulant chez Carta Magica, sur la Plaza St-Hubert à Montréal. L’objectif ultime? Être invité aux Championnats du monde du jeu de cartes Pokémon, qui auront lieu du 21 au 23 août à Boston.

Défilé de mascottes Pikachu à Yokohama au Japon.... (PHOTO YOSHIKAZU TSUNO, ARCHIVES AFP) - image 8.0

Défilé de mascottes Pikachu à Yokohama au Japon.

PHOTO YOSHIKAZU TSUNO, ARCHIVES AFP

LE PLUS GRAND SUCCÈS D’UN PRODUIT CULTUREL JAPONAIS

Centre d’études de l’Asie de l’Est de l’Université de Montréal, Martin Picard est un spécialiste des jeux vidéo japonais. La Presse l’a joint pour décortiquer le succès de Pikachu et autres Charmander.

En quoi le phénomène Pokémon est-il un pionnier ou un précurseur?

Pokémon n’est pas le premier phénomène culturel japonais à être populaire dans le monde occidental, mais il a été sans contredit celui qui a fait l’entrée la plus fracassante sur les marchés mondiaux des produits culturels. C’est probablement aussi celui qui connaît le plus grand succès commercial, jusqu’à aujourd’hui.

De loin, Pokémon a poussé le plus en avant le concept de la franchise transmédiatique. Après le succès du premier jeu vidéo, la franchise Pokémon a été rapidement étalée sur d’autres médias, et les jeux vidéo subséquents ont été commercialisés en lien avec les séries télévisées, les films d’animation, les jeux de carte à collectionner et les autres produits dérivés de toutes sortes.

Qu’est-ce qui explique l’intérêt pour les Pokémon?

L’immense succès des Pokémon a été possible à cause de multiples facteurs et de leur symbiose. Il est lié à plusieurs décisions de design et de marketing, qui ont permis de mettre en place un intérêt et une attirance pour les différents produits Pokémon, facilement exportables. L’exemple le plus probant étant Pikachu.

La franchise a aussi fait écho à des aspects de l’enfance qui sont proprement universels, tel que le besoin d’être suivi et encouragé, mais aussi le besoin de compétition et d’apprentissage. Pokémon incite à l’activité, entre autres par l’acquisition constante de connaissances (de classification et de taxinomie des monstres), ce qui augmente la longévité du produit, tout en étant une source inépuisable de conversations entre enfants.

La diversité de médias et d’activités a enfin permis à Pokémon de s’intégrer dans bien des espaces et routines de la vie quotidienne des enfants.

Êtes-vous étonné de voir que les jeunes s’intéressent toujours aux Pokémon, en 2015?

Je ne suis pas vraiment surpris, à cause de la mise en marché périodique des jeux officiels, des films et des séries télévisées, qui permet à la fois de renouveler l’intérêt des fans déjà établis et d’aller chercher un nouveau public. Au Québec, le renouveau de l’intérêt pour les cartes Pokémon dans les cours d’école est très certainement dû au retour de la diffusion de la série télévisée d’animation sur Télétoon, alors qu’elle n’y était plus diffusée depuis plus de dix ans.

À voir les chiffres de vente de chaque nouveau jeu Pokémon, du moins au Japon, la franchise a encore des années de succès devant elle.

Y a-t-il de bons et de moins bons côtés à la popularité des Pokémon?

En reprenant les propos de l’ouvrage collectif La grande aventure de Pikachu: Grandeur et décadence du phénomène Pokémon, traduit en français en 2013, je dirais simplement que c’est un débat très polarisé. Comme arguments positifs, on pourrait affirmer que les jeux Pokémon ont un côté bénéfique sur le plan intellectuel (par l’acquisition de connaissances et d’informations, l’aspect stratégique, etc.). Il y aurait aussi des effets bénéfiques au niveau social (apprendre à négocier, à avoir confiance en soi et même à tolérer les autres).

On peut répliquer à cette vision optimiste en soulignant qu’une bonne partie des négociations est plutôt portée par le conflit et la compétition, et donc très souvent sous un certain rapport de forces.

La dimension commerciale de Pokémon a souvent été critiquée. Avec l’échange de cartes à collectionner, les enfants seraient exploités économiquement et manipulés par des corporations capitalistes. D’autres peuvent y voir une façon d’inculquer aux enfants quelques rudiments fondamentaux de l’économie de marché et du fonctionnement de la société de consommation.

Quel est le prochain produit culturel japonais qui fera craquer les enfants?

Yo-Kai Watch. L’entreprise Level 5 connaît présentement, au Japon, un succès similaire à Pokémon avec cette franchise, maintenant annoncée pour le marché international. La particularité de Yo-Kai Watch vient surtout du fait qu’à la sortie du premier jeu vidéo à l’été 2013, les ventes étaient très faibles, jusqu’à la diffusion de la série télévisée, au début de 2014. Ça a fait exploser les ventes du jeu, qui est rapidement devenu un nouveau phénomène culturel.

Précédents produits culturels japonais pour enfants qui ont percé le marché nord-américain:

Speed Racer

Goldorak

Candy

Astro, le petit robot

Transformers

Mario

Power Rangers

Tamagotchi

Hello Kitty

Source: Martin Picard

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Le Saviez-vous ► 6 des épidémies les plus étonnantes, ça change de la grippe


On surveille les épidémies de grippe ou toutes maladies pouvant se propager pour créer une pandémie. Mais, dans le passé, il y a eu des épidémies bizarres, provoquées peut-être par l’ignorance, l’hystérie collective, mais on quand même pu faire quelques dégâts
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6 des épidémies les plus étonnantes, ça change de la grippe

 

Alors que la grippe et la gastro ravagent le pays, on s’est dit que toutes ces maladies à la con commençaient à nous fatiguer un peu. Où est la folie ? Où est la fantaisie ?

Si vous aussi vous en avez marre de H1N1, ce top devrait vous plaire. On est allé fouiller un peu les archives d’Internet à la recherche des épidémies étranges, inexpliquées, des hystéries collectives aux symptômes bizarres, et on vous a ressorti 6 cas très, très particuliers. Danse, fou-rire, évanouissement, vous allez être servi. Désinfectez-vous les mains, mettez votre petit masque, ce top est contagieux.

  1. Épidémie dansante – 1518

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    Crédits photo (creative commons) : Hendrik Hondius

    L’épidémie la plus cool de ce classement est une épidémie…de danse. En juillet 1518 à Strasbourg, une femme nommée Frau Troffea se mit à danser seule au milieu de la rue. Un mois après, ils étaient 400 à faire de même, sans trop savoir pourquoi, et sans jamais s’arrêter. Certains décédèrent d’épuisement, d’autres de crises cardiaques ou d’accidents vasculaires cérébraux, bref, ça dansait sec. L’épidémie s’estompa doucement sans que personne ne comprenne vraiment ce qui s’était passé. Le Harlem Shake n’a finalement pas inventé grand chose.

    (voir Le Saviez-Vous ► 1518, STRASBOURG ENTRE DANS LA DANSE…)

  • Épidémie de fou rire de Tanganyika – 1962

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    Un peu plus sympa qu’une épidémie de peste noire, une épidémie de fou-rire. C’est ce qui est arrivé dans le village de Kashasha en Tanzanie quand, en 1962, 3 jeunes filles ont commencé à rire, très vite suivies par toute leur classe. Le fou-rire s’est répandu dans toute l’école et certaines jeunes filles ont ri pendant plus de 2 semaines, forçant l’école à fermer. Les médecins ont qualifié cette crise de « maladie psychogène de masse », d’autant qu’après la fermeture du pensionnat, le rire s’est propagé dans plusieurs villages alentour, touchant plus de 1000 personnes sur une période de 18 mois.

  • Épidémie d’évanouissement en Cisjordanie – 1983

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    Comme c’est souvent le cas lors d’épidémie générée par des hystéries collectives, les femmes sont les premières voire les seules victimes. Ce fut le cas en mars 1983 en Cisjordanie quand de nombreuses adolescentes palestiniennes commencèrent à se plaindre de vertiges et d’évanouissements, de même qu’un petit nombre de soldates israéliennes. Au total, l’épidémie va générer 943 hospitalisations sans que personne ne comprenne ce qui se passe vraiment. Avant que les médecins ne concluent à un phénomène psychologique, Israël a arrêté des Palestiniens, pensant à une attaque terroriste aux armes chimiques. Cette paranoïa nourrie par les 2 camps n’a fait qu’empirer la propagation de la panique fonctionnant exactement comme l’épidémie de fou-rire de Tanganyika. Les hommes sont zinzins.

  • Le virus « des fraises au sucre » – 2006

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    Aussi appelé « Virus du Soap Opera », le virus des « Morangos com Açúcar » en portugais est une épidémie très particulière puisqu’elle trouve son origine dans une série TV du même nom. Dans un des épisodes, des adolescentes sont victimes d’un virus incluant problèmes respiratoires, démangeaisons et vertiges. En une semaine, les symptômes télévisés se sont retrouvés chez 300 lycéennes dans 14 établissements différents. Si quelques étudiants souffraient d’allergies réelles, tous les autres n’ont fait qu’imiter inconsciemment le virus. Vu à la TV.

  • Épidémie des pare-brise de Seattle – 1954

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    Si on quitte ici les symptômes physiques, l’épidémie des pare-brise de Seattle est pourtant bien une hystérie collective. Le 15 avril 1954, des automobilistes de l’état de Washington commencèrent à constater des dizaines de petits trous dans leur pare-brise. Très vite, la presse relaie l’affaire et les témoignages se multiplient, la police reçoit près de 3000 coups de téléphone. On blâme les pluies acides, les essais nucléaires, des particules de charbon, des sondes sonores supersoniques et même des gremlins. Tout ce boucan pour que des scientifiques affirment quelques jours plus tard l’horrible vérité : il ne s’agit que d’impacts liés à du gravier ou à l’usure, qu’ils avaient toujours été là sauf que personne ne les remarquait, et que les habitants de Seattle se sont montés bourrichon pour rien. Un vaste cas d’illusion et d’hystérie collective. Zinzin on vous dit.

  • Épidémie d’encéphalite léthargique

    Cette épidémie d’encéphalites très rares aussi appelée « maladie du sommeil européenne » et ayant touché le monde pour la dernière fois entre 1915 et 1926 serait similaire à celle ayant mené à l’hystérie collective et aux procès de sorcières à Salem en 1692. Ces encéphalites laissent en effet les patients figés, privés de parole et de mouvements, telles des statues, ce qui, en 1692, passait sûrement pour les effets de la magie noire. Du coup, au bûcher.

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Un ado britannique de 15 ans condamné à la prison à vie


Qu’est ce qui peut se passer dans la tête de certains ados qui choisissent de devenir des criminels, des meurtriers ? Est-ce que certains films seraient un bouton déclencheur ? L’accusation est grave et la peine est exemplaire …
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Un ado britannique de 15 ans condamné à la prison à vie

 

 

Daniel Bartlam au moment de son arrestation, alors qu’il avait 14 ans.

PHOTO: AFP

Agence France-Presse
Londres

Un adolescent britannique de 15 ans qui avait tué sa mère à coups de marteau en s’inspirant d’une série télévisée a été condamné lundi à la prison à vie.

Le juge Julian Fox a indiqué à Daniel Bartlam, qui n’avait que 14 ans au moment du crime, qu’il accomplirait une peine incompressible de 16 ans, au tribunal de Nottingham.

Daniel Bartlam avait frappé sa mère Jacqueline à sept reprises avec un marteau arrache-clous avant de mettre le feu à la maison.

L’adolescent se serait inspiré pour commettre son crime du scénario de la série télévisée Coronation Street, dans laquelle un des personnages tue une femme à coups de marteau.

Jacqueline Bartlam n’avait pu être identifiée que grâce à son dossier dentaire après que sa dépouille eut été retrouvée dans les décombres de la maison incendiée.

Les jurés avaient reconnu Daniel Bartlam coupable de meurtre à l’unanimité en février.

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