Un échange entre un vieux père affligé et un juge


J’ai vu à quelques reprises ce juge qui semble d’abord regarder le côté humain avant de prononcer la sentence. Cette fois-ci est un homme Aux États-Unis  de 96 ans qui aurait eu une infraction pour un excès vitesse dans une zone de 30 près d’une école.
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Un échangé entre un vieux père affligé et un juge

Les hommes qui tuent leur conjointe écopent de peines plus légères


Au Canada : Est-ce que la Justice  faite par des hommes pour des hommes est vrai en cas de meurtre quand l’homme a une relation intime avec la victime ? Tu parles d’une justice, ils ont des peines plus légères, et pourtant cette personne proche d’eux n’auront pas eu gain de cause comme si elle aurait été une étrangère pour lui
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Les hommes qui tuent leur conjointe écopent de peines plus légères

 

PC  |  Par Colin Perkel,

TORONTO _ Les hommes qui tuent leur conjointe sont plus nombreux à être condamnés que ceux qui assassinent des personnes étrangères, mais ils reçoivent généralement des peines plus légères, selon une nouvelle étude.

La recherche, qui a été publiée dans « Current Sociology », a découvert que les hommes qui tuent leur épouse, leur petite amie ou une autre femme faisant partie de leur famille écopaient de peines d’emprisonnement plus courtes que ceux qui s’en prenaient à des inconnues.

En fait, d’après l’étude, les hommes qui assassinent des femmes qu’ils connaissent sont traités de façon plus indulgente par le système judiciaire, et ce, à toutes les étapes du processus. Par exemple, ils font moins souvent face à des accusations de meurtre au premier degré.

L’auteure de la recherche, Myrna Dawson, professeure adjointe en sociologie à l’Université de Guelph, a baptisé ce phénomène la « réduction pour cause d’intimité ».

Selon Mme Dawson, cela pourrait vouloir dire que les femmes tuées par leur conjoint sont encore vues comme un bien appartenant à ce dernier et que, pour cette raison, ce type de féminicide serait considéré moins grave que les autres.

Autre explication possible: le meurtre d’une conjointe ou d’une proche est habituellement perçu comme un « crime passionnel » ou un acte provoqué par la victime.

« En dépit de la prédominance de ces croyances, les stéréotypes qui en découlent ont encore été très peu examinés », a déclaré la chercheuse en entrevue avec La Presse Canadienne.

« Certaines études préliminaires ont montré que la préméditation ou l’intention était en fait beaucoup plus fréquente dans les cas où les hommes assassinent leur conjointe. »

La recherche a également découvert que les hommes qui tuent leur conjointe étaient trois fois plus nombreux à être inculpés que ceux qui assassinent des étrangères.

Lorsque le crime concerne un proche, il est généralement plus facile de le résoudre et de traduire le coupable en justice, laisse entendre l’étude. Les peines plus légères pourraient donc s’expliquer par des accusations moins graves en échange d’un plaidoyer de culpabilité.

« Déterminer si c’est le processus entourant le plaidoyer ou les stéréotypes communs qui sont à l’origine de cette relation (entre condamnation et peine) est la prochaine étape de ma démarche, une étape sur laquelle je travaille déjà », a conclu Myrna Dawson.

http://quebec.huffingtonpost.ca/

Sondage: les victimes d’agression sexuelle n’ont pas confiance


Quand une personne ou des personnes ont osé agresser une autre personne dans sa plus grande intimité, que la victime soit homme ou femme, il est difficile de se relevé. Ces personnes voudraient réparation, mais nombre de fois, la justice a amoindri les conséquences alors que la victime restera avec des blessures profondes toute sa vie.
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Sondage: les victimes d’agression sexuelle n’ont pas confiance

 

PC  |  Par Alison Aud, La Presse Canadienne

HALIFAX – La majorité des victimes d’agression sexuelle n’ont que peu, voire aucune, confiance dans la police, les tribunaux ou le système de justice criminelle, indique un récent sondage du ministère de la Justice.

Les conclusions de ce coup de sonde confirment des propos tenus depuis des années par les défenseurs des droits de ces victimes. Le sondage révèle ainsi que les deux tiers des participants n’ont pas confiance dans le système de justice, le fait de déposer une plainte contre leur agresseur, pas plus que dans les chances que celui-ci soit condamné.

La majorité des victimes d’agression sexuelle, que ce soit à l’âge adulte ou étant enfant, n’ont pas pris la peine de déposer une plainte auprès de la police, craignant qu’elles n’y seraient pas prises au sérieux ou seraient blâmées, mentionne-t-on dans le document.

«Les survivants ont souvent l’impression qu’on ne les croit pas et qu’ils sont en quelque sorte à blâmer. Certains estimaient que tandis que le survivant doit se remettre de l’expérience traumatisante qu’il a vécue, l’accusé n’est pas puni ou, s’il l’est, la sanction ne reflète pas la gravité du crime», peut-on lire dans le rapport.

Le sondage a été mené en 2009 auprès de 207 victimes d’agression sexuelle hébergées dans six centres dans les principales zones urbaines du Canada. Différents groupes démographiques y sont représentés, dont des autochtones du nord du pays.

On y conclut que la majorité des répondants, incluant 70 pour cent des répondants de sexe masculin, n’ont pas communiqué leur agression aux autorités parce qu’ils craignaient ne pas être crus, ou encore parce qu’ils n’avaient pas confiance dans le système de justice.

Le ministère de la Justice a refusé une demande d’entrevue à ce sujet. Une porte-parole du ministre Rob Nicholson a plutôt envoyé un courriel indiquant que le gouvernement fédéral avait instauré des mesures visant à réduire la violence, dont les sentences plus sévères réservées aux individus agressant sexuellement des enfants. Par ailleurs, le courriel ne répondait pas aux questions portant précisément sur le sondage.

Le document, publié le mois dernier, indique que 43 pour cent des hommes et des femmes du groupe de répondants du nord canadien n’ont pas confiance dans le système de justice criminelle, tandis que 35 pour cent des femmes n’étaient pas très confiantes dans les procédures judiciaires.

On y rapporte également que 55 femmes agressées sur 114 ont porté plainte, et 22 d’entre elles ont intenté un procès, qui ont abouti à la condamnation de l’accusé dans 18 cas.

Une porte-parole d’un groupe de soutien de la Colombie-Britannique, le Vancouver Rape Relief and Women’s Shelter, n’était pas étonnée des résultats du sondage.

«C’est toujours la même chose, ça ne change pas. Nous sommes confrontés à l’échec national de notre système de justice criminelle, qui n’arrive pas à répondre aux plaintes de femmes concernant différents types de violence dont elles sont victimes», a déclaré Hilla Kerner.

«À chaque fois que la Couronne décide d’abandonner les accusations dans ce genre de poursuites — ce qui est le cas plus souvent qu’autrement —, cela empêche la justice de tenir les accusés responsables de leurs actes», a-t-elle poursuivi.

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Découragées par le système : Deux mères renversées de voir deux criminels libérés de prison aussi rapidement


Peut-on penser que des criminels se mordent les pouces avec autant de facilité et de libération et ce même si c’est une semi-liberté ? Comment se fait-il qu’ils aient autant de droits, de services psychologie et tout le tra la la alors que les familles des victimes n’ont aucun support a moins de payer de leur poche ? La nouvelle loi, va t’elle aider a resserrer les avantages d’être un prisonnier dans une prison fédérale !!
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Découragées par le système : Deux mères renversées de voir deux criminels libérés de prison aussi rapidement

 

Sylvie Roberge a toujours du mal à comprendre à quel moment Yvan Paré, celui qui a tué sa fille, a trouvé le temps de réfléchir au crime qu’il a commis.

KATHLEEN FRENETTE

 

Soulagées de voir les assassins de leurs enfants condamnés, deux mères de famille ont été renversées d’apprendre la semaine dernière qu’après très peu de temps passé derrière les barreaux, les deux individus pourront reprendre leur vie comme si rien ne s’était passé.

C’est le cas de Sylvie Roberge, dont la fille, Sarah-Dominique, a été tuée en avril 2008 par Yvan Paré.

Condamné en octobre 2010 à une peine d’emprisonnement de cinq ans, Paré a vu sa peine être réduite par la Cour d’appel en novembre 2011.

Pour la mère, peu importe la condamnation, Paré peut désormais respirer librement, après avoir obtenu de la Commission des libérations conditionnelles du Canada une semi-liberté après un an et cinq mois de détention.

Pour celle qui a vu sa fille de 22 ans être tuée, les mots « peine », « sentence » et « emprisonnement » ont perdu tout leur sens à la lecture de cette décision.

Un mariage et un bébé

« Le plus aberrant, c’est d’apprendre que durant son incarcération, alors qu’il devait se repentir, Yvan Paré a eu le temps de se marier et de faire un enfant… Alors, entre la sentence d’octobre 2010, le mariage en juillet 2011 et la demande d’appel en novembre, je me demande à quel moment il a réfléchi à son crime », a dit Mme Roberge, la voix lasse, après bientôt quatre années à se battre devant les tribunaux.

Peu surprise

La mère de Sarah-Dominique n’a toutefois pas été surprise de la décision de la Commission, sachant que Paré devait comparaître le 29 mars.

« J’aurais pu être présente, mais j’ai fait le choix de ne pas y aller. L’audition se fait au pénitencier, ce qui est loin d’être un endroit neutre ou sécurisant pour les familles des victimes », a-t-elle mentionné aux représentants du Journal.

Mince consolation pour Mme Roberge, Yvan Paré n’a pas obtenu la semi-liberté régulière qu’il demandait, ayant plutôt obtenu une semi-liberté avec projets communautaires.

« Je crois que la CNLC est allée au plus loin de ce qu’elle pouvait, mais je ne comprends pas l’ouverture envers les délinquants », a-t-elle dit, ajoutant qu’elle visait le système et non pas les personnes qui y travaillent, personnes qui ont toujours répondu au mieux à ses questionnements.

 

http://www.journaldequebec.com

Mon châtiment


Ah les peines d’amour, quand je chattais sur MSN, des amis me parlait de leur peine,  mais leur malheur m’a fait écrire un peu plus ..
Nuage

Mon châtiment

Mon coeur, est comme un petit oiseau
Recherchant une aile pour me  réfugier
Sombrer au donjon d’un vieux château
Je creuse les ténèbres joindre ma liberté

En cavale, errer vers l’inconnu
De ce destin, au loin ne veux surgir
L’univers si grand, je suis perdu
A fuir la trahison de mon avenir

Solitaire, je le suis malgré moi
Mon âme aspire seulement à la romance
Mais le purgatoire semble être mon toit
D’une vie ou germe dans le désert les ronces

La faiblesse des sentiments me tue
Cet amour brisé, me pousse au néant
Moi, espérant la lune, ma recrue
Ah! l’abandon, le pire des châtiments

L’amour, épée de ma ruine damnée
Transperce d’un coup mon coeur anéanti 
Me laissant  au banc des accusés
J’attends la sentence de mon agonie

Rachel Hubert (Nuage)
26 Juillet 2002