Des enfants passent la nuit à l’école à cause de la météo


Je n’aurais jamais cru voir cela un jour des écoles garder les élèves pour la nuit. Lundi, hier, dans plusieurs régions au Québec, il y a eu de forts vents.. Dans mon coin, le soleil était présent et il n’y a pas eu vraiment de poudrerie. Mais dans d’autres régions, ce fut vraiment difficile de circuler. Le vent, la poudrerie rendait la visibilité quasi-nulle. Alors, par prudence, des écoles on préférer ne pas prendre risques inutiles, car sur les routes beaucoup d’accidents ont eu lieu
Nuage

 

Des enfants passent la nuit à l’école à cause de la météo

 

Le mauvais temps a rendu les conditions routières vraiment difficiles, lundi,... (PHOTO  ERICK LABBE, LE SOLEIL)

 

La Presse Canadienne

Le mauvais temps a rendu les conditions routières vraiment difficiles, lundi, particulièrement dans la grande région de Québec, où certaines écoles ont même gardé les enfants pour la nuit.

En fin de soirée, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a publié un communiqué indiquant que « des écoles de la Rive-Sud de Québec avaient pris la décision de garder les enfants ». L’objectif était « d’éviter des déplacements risqués en autobus ».

La porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ), Hélène Nepton, a confirmé pour sa part que plusieurs écoles au sud de Québec avaient pris de telles mesures de précaution.

Pour sa part, la Commission scolaire des Navigateurs a publié sur son site internet que tous les enfants seraient gardés à l’école « tant que la situation ne serait pas revenue à la normale », en plus d’annuler les cours d’éducation des adultes pour la soirée.

La ministre Guilbault a tenu à préciser que les parents concernés étaient avisés.

Mme Guilbault a demandé également aux citoyens d’éviter les déplacements.

La SQ a effectivement rapporté tout au long de la journée des collisions multiples et de nombreuses sorties de routes.

À Saint-Gilles, à une trentaine de kilomètres au sud de Lévis, un jeune conducteur de 17 ans était dans un état critique, lundi soir, après avoir perdu la maîtrise de son véhicule sur la route 269 Nord.

Sa voiture a percuté une remorqueuse qui n’a pu l’éviter, selon la porte-parole de la SQ.

Le pont de l’Île-d’Orléans a également été fermé pendant un moment, lundi, en raison de collisions survenues sur le pont, a indiqué Mme Nepton.

La poudrerie était le principal problème sur les routes au sud de Québec, car elle rendait la visibilité nulle par endroits.

Carambolage

La Montérégie n’a pas été épargnée par les mauvaises conditions routières.

Un carambolage s’est produit sur l’autoroute 15 en direction sud, en début d’après-midi, à Saint-Jacques-le-Mineur, situé près de Saint-Bernard-de-Lacolle.

Une vingtaine de véhicules, dont plusieurs camions, ont été impliqués.

Un tronçon de l’autoroute a été fermé dans les deux directions pendant plus de la moitié de la journée.

https://www.lapresse.ca

Les souliers accrochés se multiplient


Si c’est une nouveauté a Trois-Rivières, c’est pas nouveau a Gatineau, car depuis quelques années ont voit ce genre d’ornement sur des fils électriques. La signification de ce geste ne semblent pas être vraiment compris, ce n’est que des hypothèses qu’on essaient d’expliquer de ces gestes .
Nuage

Les souliers accrochés se multiplient

Ce n'est plus une mais bien deux paires de souliers qu'on retrouve maintenant accrochées à un câble qui traverse la rue des Volontaires, près de l'intersection de la rue Bellefeuille.

Ce n’est plus une mais bien deux paires de souliers qu’on retrouve maintenant accrochées à un câble qui traverse la rue des Volontaires, près de l’intersection de la rue Bellefeuille.

Photo Sylvain Mayer

Martin Francoeur
Le Nouvelliste

(Trois-Rivières) Le mystérieux phénomène des souliers accrochés à des fils électriques, au-dessus de voies de circulation, semble prendre de l’ampleur. Au centre-ville de Trois-Rivières, on en retrouve désormais quatre paires dans un rayon d’une centaine de mètres, dans le secteur du pont Lejeune, de la rue des Volontaires et de la rue Bellefeuille

Les souliers accrochés se multiplient

Depuis quelques mois, cette paire de souliers suspendue au-dessus du pont Lejeune attire l’attention des citoyens et automobilistes.

Photo: Sylvain Mayer

Certaines de ces paires de chaussures sont là depuis plusieurs mois, alors que d’autres sont apparues dernièrement. Plusieurs citoyens ou automobilistes s’étonnent devant cet élément de décor incongru.

On ne sait pas exactement ce qui pousse des individus à accrocher ainsi des chaussures au-dessus de la voie publique, suspendues à des fils électriques ou des câbles de télécommunications. L’hypothèse selon laquelle les espadrilles suspendues pourraient en quelque sorte «marquer le territoire» de gangs de rue avait été rejetée, voire tournée en dérision, le mois dernier, par la Sécurité publique de Trois-Rivières.

Le Nouvelliste rapportait alors qu’une paire de souliers surplombait le pont Lejeune. À ce moment, une autre paire de chaussures était accrochée à un fil au-dessus de la rue des Volontaires, près de l’intersection de la rue Bellefeuille. Depuis, une autre paire s’est ajoutée à ce dernier endroit. Et on a vu apparaître une autre paire, toujours au-dessus de la rue des Volontaires mais un peu plus au sud, près de l’intersection de la rue Saint-Denis.

La paire qui surplombe le pont Lejeune est toujours là.

À la Ville de Trois-Rivières, on dit avoir remarqué la présence de ces souliers mais on ne semble pas s’en inquiéter.

«Ce qu’on nous dit, du côté de la sécurité publique, c’est qu’il n’y a pas de lien avec la présence de gangs de rue. Il pourrait y avoir d’autres significations à ce geste-là», explique le porte-parole de la Ville, Yvan Toutant.

La Ville a voulu faire enlever ces chaussures mais les fonctionnaires du service des travaux publics ont vite fait remarquer qu’il s’agissait de câbles au-dessus de la voie publique et qu’il existait une entente avec Hydro-Québec pour des interventions sur ces fils.

Du côté de la société d’État, on affirme qu’il y a bel et bien une «vigie» pour les objets qui sont suspendus aux câbles.

«On en enlève régulièrement. Au cours des derniers mois, on nous a rapporté la présence de chaussures sur des câbles. On a pour mandat de les enlever, peu importe de quel type de câble il s’agit», explique Christian Éthier, conseiller aux communications et aux collectivités pour Hydro-Québec en Mauricie. Même si les chaussures devaient se trouver sur des fils reliés au réseau de Bell ou de Cogeco, Hydro pourrait les enlever.

«C’est une question de sécurité, tout simplement», ajoute M. Éthier.

«Shoe tossing»

Il est possible, en effet, que la présence de chaussures au-dessus de la voie publique ne signifie pas nécessairement qu’il y a une problématique de gangs de rue dans le secteur. En fouillant un peu sur le phénomène, on apprend que le fait de retrouver des chaussures suspendues à des fils électriques ou à des câbles de télécommunications est appelé shoe tossing (lancer du soulier).

Le shoe tossing pourrait n’être qu’une forme d’art de rue, un peu comme les graffitis sur les murs. Il consiste à attacher ensemble deux souliers par leurs lacets, puis à les lancer dans les airs de façon à ce qu’ils s’accrochent aux fils électriques ou aux câbles de télécommunications.

Mais on recense aussi d’autres significations à ce geste. Outre l’hypothèse selon laquelle il pourrait s’agir d’un signe de la présence de gangs de rue, les souliers suspendus pourraient aussi constituer un moyen de repère pour la vente de stupéfiants.

De façon moins inquiétante, on apprend aussi que le shoe tossing pourrait aussi être un geste marquent un rite de passage, comme la fin d’une année universitaire, le passage du secondaire au collégial ou le fait d’avoir eu une première relation sexuelle…

http://www.cyberpresse.ca