Le Saviez-Vous ► Il y a 150 ans, un Suisse découvrait l’ADN


L’acide désoxyribonucléique mieux connu sous le nom d’ADN à 150 ans. Ce ne fut pas son premier nom. Son découvreur Friedrich Miescher l’a nommé nucléine. Par la suite d’autre scientifiques on continuer à étudier l’ADN et ont découvert que l’ADN est héréditaire, puis ce fut le tour du code génétique. Aujourd’hui, l’ADN est une source d’information inimaginable qui sert dans différent domaine
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Il y a 150 ans, un Suisse découvrait l’ADN


Il y a 150 ans, le chercheur suisse Johann Friedrich Miescher (1844-1895) découvrait l’ADN. C’est notamment en analysant des cellules de saumons du Rhin que ce précurseur de la biologie moléculaire moderne a identifié la substance porteuse du code génétique.

La mise au jour de l’acide désoxyribonucléique (ADN), d’abord nommé « nucléine » par le chercheur, était révolutionnaire pour l’époque. Le chimiste Felix Hoppe-Seyler, qui avait dirigé les travaux de M. Miescher à Tübingen (D), n’y croyait pas lui-même. Le manuscrit de la découverte, rédigé en 1869, ne fut publié que deux ans plus tard, après une nouvelle vérification. 

Tout est parti d’un saumon

Né dans une famille de médecins, Friedrich Miescher a obtenu son diplôme de médecine à Bâle en 1868. Toute sa vie, il s’est concentré sur la composition chimique des œufs et du noyau de la cellule. Il s’est tout particulièrement intéressé à la maturation sexuelle des saumons du Rhin. Pour parvenir à ses fins, le chercheur a disséqué et analysé tout d’abord des leucocytes (globules blancs) dans du pus, puis des œufs de poule, et enfin des œufs et du sperme de saumon, dont le noyau est particulièrement riche en acides nucléiques.

À l’époque, on considérait que les protéines étaient le principal composant des cellules. C’est en analysant les différents types de protéines que Friedrich Miescher est tombé sur une substance inconnue acide et riche en phosphate, dont les propriétés chimiques ne correspondaient pas à celles des protéines. Comme on ne la trouvait que dans le noyau cellulaire, il l’a baptisée « nucléine ». Il a par la suite montré qu’elle est présente non seulement dans les leucocytes mais également dans d’autres cellules.

Moins connu que ses successeurs

En isolant l’ADN, Friedrich Miescher a établi les bases d’une révolution qui a mis du temps à déployer ses effets. Ce n’est qu’en 1944 que les Américains Oswald Avery, Maclyn McCarty et Colin MacLeod montrent que l’ADN – et non des protéines comme on le supposait jusque-là – est porteur de l’information héréditaire.

En 1953, James Watson et Francis Crick, en se basant sur des données de Rosalind Franklin et Maurice Wilkins, décrivent la structure en double hélice de l’ADN. Ce n’est que dans les décennies suivantes que les scientifiques développeront des méthodes pour déchiffrer les différents composants du « code » génétique. 

Bien que Miescher ait été à la base de cette évolution, il est beaucoup moins connu que Crick et Watson, par exemple. À Tübingen, un laboratoire porte toutefois son nom, et à Bâle, l’Institut Friedrich Miescher (FMI) également. Tous deux ont été créés environ un siècle après sa découverte.

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Sushis : bons ou mauvais pour la santé?


Personnellement, j’aime les sushis. Mon gendre qui n’aime pas cela, fait pourtant des très bon sushis. Même si c’est bon pour la santé, il va de soit que la modération est de mise et que certains ingrédients devraient être évités ou du moins pris en petites quantités.
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Sushis : bons ou mauvais pour la santé?

Qu’est-ce qu’un sushi ?EVGENY KARANDAEV/SHUTTERSTOCK


Emily DiNuzzo

Les sushis sont-ils vraiment bons pour la santé? Voici ce que pensent les nutritionnistes sur ce mets que vous appréciez tant.


Qu’est-ce qu’un sushi?

Le mot japonais « sushi » fait référence à du riz assaisonné et non pas à du poisson, explique la nutritionniste Malina Malkani, porte-parole de l’Academy of Nutrition and Dietetics, aux États-Unis.

Un plat de sushis présente cependant des petites boulettes de riz gluant (un riz très collant) assaisonné, garnies de légumes, d’œuf ou de poisson cru.

Les sushis sont-ils bons pour la santé?

La nutritionniste Alyssa Pike considère qu’en règle générale le sushi est bon pour la santé.

 « Il existe de nombreuses présentations, souvent souvent à base de thon ou de saumon qui contiennent des acides oméga-3 et des protéines », dit-elle.

De nombreux makis (sushis roulés) comptent du concombre (vitamines C et K, fibres), de l’avocat (gras mono-insaturés), une enveloppe d’algue (iode, fibres) et du gingembre (gingérol, un antioxydant), commente Malina Malkani.

Les sushis renferment en fait les trois macronutriments principaux : glucides, lipides et protéines, qui sont les carburants énergétiques de votre organisme.

Les accompagnements des sushis sont également bons

Au fond, tout dépend de ce que vous allez commander et de la réputation du restaurant, considère Malina Malkani (créatrice du blogue Wholitarian Lifestyle).

Car « les soupes, les salades, les algues, les edamames, le tempeh, le tofu, le miso et les légumes vapeur sont des aliments complets à base de plantes, remplis de nutriments bons pour votre santé ».

Mangez des sushis dans les restaurants auxquels vous faites confiance.RIDO/SHUTTERSTOCK

N’allez que dans les restaurants auxquels vous faites confiance

Manger du poisson cru représente des risques pour la santé. On pense en particulier à la salmonellose, à l’empoisonnement au Vibrio vulnificus et aux parasites : nématodes (ou vers ronds), ténia du poisson et vers plats.

« La congélation commerciale du poisson cru à -15 °C (4 °F) pendant au moins trois jours détruit la majorité de ces parasites », affirme Malina Malkani.

Elle pense par ailleurs qu’on ne devrait manger de sushis que dans un endroit fiable et réputé.

« Le choix d’un restaurant de sushis connu pour la qualité et la fraîcheur des ingrédients et pour la préparation des plats selon des règles sécuritaires aide à diminuer le risque de maladies provoquées par la nourriture. »

Choisissez des poissons qui contiennent peu de mercure

Quand on se demande si les sushis sont bons pour la santé, on pense à l’empoisonnement au mercure. Et cette possibilité existe si vous mangez souvent des sushis.

Mais là encore, tout dépend de ce que vous commandez! Pour Malika Malkani, vous limiterez les risques en évitant les poissons qui vivent longtemps comme l’espadon, le requin, le thon obèse (bigeye) et le maquereau. Ne commandez jamais ces poissons mauvais pour votre santé. Choisissez plutôt du saumon, des crevettes et de la morue. Alyssa Pike recommande aux femmes enceintes de ne pas manger de poisson cru ni de poisson qui contient beaucoup de mercure

Pas trop de sauce soya de préférence

Vous adorez sans doute plonger vos sushis dans la sauce soya. Mais ce condiment renferme beaucoup trop de sodium : jusqu’à 1 024 milligrammes par cuillérée à soupe.

Santé Canada recommande de ne pas en consommer plus de 1 500 mg par jour. C’est d’autant plus important si vous voulez abaisser votre pression sanguine. Pour éviter des ballonnements, la prochaine fois que vous voulez vous servir de sauce soya, choisissez une marque à faible teneur en sodium ou limitez-vous à un ou deux traits venant de la bouteille.

Pas trop de tempura non plus

Existe-t-il de la bonne friture? Une tempura de légumes est de la friture. Et une portion de légumes tempura peut représenter près de 1 600 calories, dont 60% proviennent de l’huile absorbée par la pâte et les légumes.

Coupez votre portion en n’en prenant qu’une assiette à partager avec vos amis. Limitez aussi les plats de katsu et d’agemono, recommande Malika Malkani, car il s’agit toujours de friture. Qui dit friture, dit plus de gras et plus de calories.

Mangez des sushis en petite portion.LISOVSKAYA NATALIA/SHUTTERSTOCK

Attention aux portions

Ce n’est pas parce que les sushis se présentent sous forme de bouchées qu’on peut en manger autant qu’on veut! Il est important de faire attention à la portion qui vous est servie. Un maki à la crevette tempura, détaillé en six à huit morceaux, compte 508 calories. Deux makis, c’est 1000 calories. Pour contrôler les calories, commandez plutôt une portion de sashimi, une soupe, une salade ou un plat de légumes qui vous rassasieront sans l’apport de nombreuses calories.

Avec les sushis, préférez le riz brun.ATSUSHI HIRAO/SHUTTERSTOCK

Commandez du riz brun

Le riz brun est un meilleur choix que le riz blanc des sushis, car il contient plus de fibres et de nutriments que celui-ci. Les chercheurs de l’école de santé publique de Harvard ont prouvé que les gens qui mangeaient du riz brun couraient moins de risque de faire du diabète de type 2.

https://www.selection.ca/

30 ans après, la trace de l’Exxon Valdez perdure sur la planète


Il y a 30 ans, l’Exxon Valdez, un pétrolier un banc de glace en Alaska. Avec des grands vents, le pétrole s’est répandu très vite et a fait des dommages irréparables à la faune. Malgré les 10 mille bénévoles qui ont travaillé pendant 4 ans et 2 milliards de dollars dépensés. La vie marine a continue à souffrir. C’est une bonne chose qu l’Exxon Valdez revient à la surface lors des discutions pour des projets d’oléoduc dans un territoire que la vie est fragile.
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30 ans après, la trace de l’Exxon Valdez perdure sur la planète

 

Un oiseau couvert de pétrole, après la catastrophe.

Des milliers d’oiseaux ont été mazoutés au cours de la catastrophe. Photo: La Presse canadienne / AP/Jack Smith

 

Alexis Gacon

Le 23 mars 1989, le pétrolier Exxon Valdez quitte le terminal de Valdez en Alaska. À son bord, 180 000 tonnes de pétrole brut. Alors que le commandant John Hazelwood a quitté la passerelle de navigation et laissé les commandes à son lieutenant, le pétrolier se fracasse sur le banc Bligh Reef. Plus de 35 000 tonnes de pétrole brut sont déversées. C’était il y a 30 ans, mais les plages de l’Alaska en subissent encore les effets.

Le jeune lieutenant inexpérimenté n’a jamais réussi à dévier la trajectoire du bateau à temps, et le commis à l’aide aux manœuvres du centre de trafic maritime, assoupi, n’a jamais répondu à ses appels.

Ici le Valdez, vous devriez nous voir sur votre radar… on vient d’échouer Appel du Capitaine John Hazelwood au centre de trafic maritime

Quelques jours après le début du déversement, des vents de 120 km/h ont fini de disperser la nappe de pétrole, pour en faire la plus importante catastrophe pétrolière d’alors, en Amérique du Nord.

Carte animé du déversement de pétrole à Valdez, en Alaska. On voit la marée s'étendre près de la côte.

Évolution de la marée noire d’Exxon Valdez, en mars 1989. Photo : Radio-Canada / Design Ouest

10 000 bénévoles se mobilisèrent pendant quatre étés pour le nettoyage, et la facture grimpa jusqu’à près de deux milliards de dollars.

Le hareng ne s’en est pas relevé

Opération de récupération du pétrole en mer dans le détroit du Prince William, une semaine après le déversement.

Opération de récupération du pétrole en mer dans le détroit du Prince William, une semaine après le déversement. Photo : AFP / CHRIS WILKINS

Mais le coût le plus élevé fut pour la nature. Pour la faune de l’Alaska, les chiffres pèsent lourd : 12,9 millions de harengs, 1,9 million de saumons, 250 000 oiseaux, 2 800 loutres et plus de 300 phoques périrent.

En 2003, des chercheurs écrivent dans la revue Science que les effets du déversement sont plus dévastateurs que prévu. Le pétrole a stagné plus longtemps en « quantité étonnamment importante […] dans des réservoirs souterrains sous des sédiments ».

Les saumons ont particulièrement écopé. Leur mortalité est demeurée accrue quatre ans après la catastrophe. Les chercheurs estiment qu’il a fallu 30 ans pour que les espèces des rivages, telles que les moules, se rétablissent complètement.

Quant aux harengs, Craig Tillery, sous-procureur général de l’Alaska, affirme que leur population n’est jamais revenue au niveau d’avant la catastrophe.

Et si les plages ont l’air propres, il suffit de creuser quelques mètres pour retrouver 50 tonnes de pétrole enfouies dans le sol, entre une couche de gravier poreuse et une autre plus profonde, imperméable.

Le déversement est peut-être un des pires, car le matériau des plages a permis la pénétration du pétrole. Michel Bouffadel, ingénieur environnemental au New Jersey Technology Institute

Le spectre de l’Exxon Valdez hante le projet de l’oléoduc Trans Mountain

L’entreprise a fini par payer pour la catastrophe. En 2008, après une longue bataille juridique, Exxon a dû verser 2,5 milliards à l’état de l’Alaska et aux résidents de la côte sud.

Ce traumatisme a aussi généré des changements dans l’industrie. Désormais, la double coque est obligatoire sur tous les pétroliers, et la navigation électronique est devenue la norme. Les effets sont positifs : le nombre de déversements dans le monde a radicalement diminué depuis 1989, passant de 45 à 6 en 2018.

Mais le fantôme de l’Exxon Valdez rôde encore. Selon Robert Hage, de l’Institut canadien des affaires mondiales, il est toujours évoqué au cours des discussions sur les projets d’oléoduc

« On voit les mêmes débats sur la question de Trans Mountain, on ne peut oublier l’Exxon Valdez », soutient-il.

Après la catastrophe, l’Exxon Valdez a repris la mer. Banni des eaux américaines, il a mis le cap sur l’Europe. Après une flopée d’avaries, il a fini sa course démantelé sur les côtes indiennes par 500 ouvriers, selon la revue Nature.

Avec les informations de Dominique Arnoldi

https://ici.radio-canada.ca/

La limite à ne pas franchir quand on est amateur de sushis


Des sushis !!! Mon gendre qui n’aime pas les sushis en fait pourtant de très bons. Malheureusement, il faut être raisonnable surtout avec certains poissons qui absorbent beaucoup de mercure.
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La limite à ne pas franchir quand on est amateur de sushis

 

Variez les sushis pour une alimentation équilibrée © getty.

Jeanne Poma.

Si vous ne pouvez pas vous passer des sushis saumon ou que vous n’envisagez pas un week-end sans un plateau de california rolls, sachez que tout cela a un impact sur votre santé.

Avec les tranches de poissons, le riz et les légumes, les sushis sont excellents si vous voulez manger sainement. Les diététiciens rassurent les amateurs de cuisine japonaise: un adulte peut tout à fait manger des sushis deux à trois fois par semaine.

Mercure

En se nourrissant d’une grande quantité de poissons, les thons absorbent une dose importante de mercure. Ce poison peut être à l’origine de troubles du développement et même de dommages au cerveau.

Prudence

Il est donc recommandé de limiter la consommation de sashimis et de nigiris. Craquez une fois par semaine maximum. Les autres sushis, comme les makis, contiennent généralement des poissons qui absorbent beaucoup moins de mercure. Ils contiennent du saumon, des crevettes ou encore du crabe.

Equilibre

Pour un plat équilibré, les diététiciens conseillent de commander des sushis avec un poisson à faible teneur en mercure, comme le saumon, et de l’accompagner par des sushis aux légumes.

L’exception de la grossesse

Il est malheureusement déconseillé aux femmes enceintes de consommer du poisson cru, à cause des maladies qui pourraient contaminer les fœtus et les mères. Cela vaut aussi pour les femmes qui allaitent. A fortiori, les diététiciens déconseillent aux femmes enceintes et aux enfants de dépasser les 200 grammes de poisson par semaine.

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États-Unis: six espèces pourraient être sacrifiées au profit de l’industrie du gaz et du pétrole


Avec la technologie actuelle, nous serions sûrement capables de nous passer du pétrole. Bien sûr que point de vue économie, cela fera un grand trou, cependant, les animaux eux ont besoin d’être protégé ainsi que leur habitat. Donald Trump a fait des choix de protéger l’industrie pétrolière, et celle des gaz.
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États-Unis: six espèces pourraient être sacrifiées au profit de l’industrie du gaz et du pétrole

 

Le loup gris sauvage  | Michael LaRosa via Unsplash CC License by

Le loup gris sauvage | Michael LaRosa via Unsplash CC License by

Repéré par Nina Pareja

Et par Donald Trump.

 

Repéré sur The Guardian

Depuis que Donald Trump est au pouvoir, les Républicains ont en tête de fragiliser l’Endangered Species Act (ESA), la loi fédérale pour la protection des espèces en danger, mise en place en 1973. De nouvelles propositions ont été soumises pour limiter la protection des «espèces menacées», grade situé juste en-dessous de «en danger». Elles visent à privilégier l’économie plutôt que la protection animale en diminuant les budgets aloués à la protection et en favorisant systématiquement l’industrie.

La chercheuse Robin Kundis Craig de l’Université de l’Utah, a expliqué au Guardian que «l’accent aurait dû être mis sur les habitats en danger depuis le début. À partir du moment où des espèces sont dites “en danger”, c’est le signe que quelque chose ne va pas dans le système.»

1.600 espèces sont ainsi classées comme «en danger» ou «menacées». Six sont particulièrement concernées par les nouvelles réformes.

L’ours polaire

Victor Bernard via Unsplash

Déjà victime du réchauffement climatique, le territoire des ours polaires est menacé par l’extraction de pétrole. En 2017, la sénatrice de l’Alaska Lisa Murkowski a glissé un amendement autorisant les forages dans le projet de loi fiscale voté par le Parti républicain.

Le tétras des armoises

Bob Wick, Bureau Of Land Management via wikimedia commons

Rob Bishop, élu républicain de l’Utah a introduit une proposition de loi pour tenter d’empêcher d’inscrire l’oiseau sur la liste de l’ESA pendant dix ans car les trois-quarts des parcelles de terrains publics à louer pour mener des activités industrielles de forage de pétrole et de gaz sont situés sur l’habitat naturel de l’oiseau. Parallèlement, des règles sont mises en place pour qu’au débat sur sa protection soient inclus les effets potentiels sur l’industrie.

Le loup gris

Seney Natural History Association via wikimedia commons

Depuis leur réintroduction en 1995 les loups se sont propagés dans le nord des États-Unis, de Washington au Michigan. Mais l’État du Wyoming a déjà réussi à le faire retirer de la liste des espèces menacées. De nouvelles discussions budgétaires pourraient aboutir au retrait de toutes les protections dont bénéficie cet animal. Il est déjà possible dans certains États de tirer à vue sur les loups et le nombre de loups à préservé n’est pas bien défini.

L’éperlan du delta

Peterson, B. Moose via Good Free Photos

En Californie, l’écosystème de l’éperlan est en danger à cause de l’utilisation d’eau des fermes et des digues. L’éperlan et les terrains humides dans lesquels il évolue ont presque disparu. Sa qualification d’espèce menacée, et non en danger, ne sera sûrement pas suffisante pour le protéger de l’extinction. Il risque de souffrir des nouvelles propositions de loi qui favoriseront l’utilisation de son milieu naturel pour alimenter le réseau d’eau des fermes et des villes.

Le saumon argenté

Bureau of Land Management via Flickr

Le réchauffement des eaux, la destruction de son habitat et l’irrigation des fermes sont responsables de la forte diminution du nombre de saumons argentés. La nouvelle propositions de loi du Républicain Ken Calvert ne laisse aucune chance à une réparation puisqu’elle permettra de réduire drastiquement le budget alloué à la protection des saumons, accentuant la priorisation de production d’énergie hydrolique à la conservation animale.

Le grizzly

Marco Secchi via Unsplash

Environ 700 grizzlys vivent dans la région de Yellostone et 1.100 dans le parc national de Glacier. Mais ce sont ceux de Washington qui sont en danger. Même si un habitat de 200 ours devrait être créé, aucun fonds n’a été débloqué pour financer la démarche. Plus la population d’ours grandie, moins elle sera protégée, faisant entrer dans la balance des négociations les coûts économiques de la réintroduction de l’espèce dans la liste des «menacées».

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Le changement climatique pousse les grizzlys à manger des baies plutôt que des saumons


Les changements climatiques touchent tout le monde, même les animaux. Le grissly n’est pas une exception. Alors que les baies qu’ils préfèrent arrivent un peu plus tôt, en même temps que la fraie du saumon. Ces ours vont préférer manger les baies pour prendre plus de poids, quand la saison est finie, les saumons sont parties, donc une perte de protéines variées pour affronter les mois d’hiver
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Le changement climatique pousse les grizzlys à manger des baies plutôt que des saumons

 

Grizzly Bear Cubs | Denali National Park and Preserve via Flickr CC License by

Grizzly Bear Cubs | Denali National Park and Preserve via Flickr CC License by

Repéré par Grégor Brandy

Repéré sur The Atlantic, The Telegraph

En Alaska, ces gros mammifères ont dû faire un choix.

 

Des grizzlys qui délaissent des saumons pour des baies de sureau: l’anecdote a de quoi surprendre, mais c’est ce qu’ont constaté deux chercheurs en écologie de l’université d’Oregon State dans leur étude de ces mammifères de l’île de Kodiak en Alaska. En 2014 et 2015, ils ont remarqué qu’alors que les saumons remontaient les courants dans leur direction, les animaux n’étaient pas sur place. Au lieu de ça, les quinze grizzlys pucés se trouvaient dans les collines en train de manger des baies de sureau, explique IB Times.

«C’est un peu comme si le petit-déjeuner et le déjeuner étaient servis en même temps, et qu’il n’y a rien à manger jusqu’au dîner, résume l’un des deux chercheurs. Il faut choisir entre l’un et l’autre parce que l’on ne peut pas tout manger en même temps.»

D’habitude, les grizzlys mangent les saumons, puis s’attaquent aux baies quand elles sont mûres.

Mais avec le réchauffement climatique, les baies arrivent plus tôt à maturité et «quand les deux sont au menu au même moment, les grizzlys choisissent les baies», poursuit The Atlantic.

Problèmes à venir

 

Le choix pourrait sembler illogique, puisque les saumons contiennent «plus d’énergie» mais en réalité, les saumons étant trop riches en protéines, ils font perdre du poids, alors que les sureaux de montagne «contiennent à peu près la quantité optimale de protéines, et en se concentrant sur cette source de nourriture, les grizzlys prennent du poids aussi vite que possible».

Pour autant, ceci n’est pas forcément une bonne nouvelle pour les grizzlys, ceux-ci étant généralement habitués à avoir différentes sources de nourriture.

«Si les baies mûrissent plus tôt, ça peut être une bonne chose, mais une fois que c’est fini, les grizzlys auront manqué la période des saumons.»

Malgré tout, les auteurs de l’étude estiment que les grizzlys s’en sortiront peut-être en se nourrissant des cadavres de saumons. Mais ces animaux ne sont pas les seuls touchés par cette arrivée plus soudaine des baies, conclut l’étude des chercheurs citée par le Telegraph.

«Les grizzlys sont passés des saumons aux sureaux, ce qui a perturbé un lien écologique qui fertilise habituellement les écosystèmes terrestres, et génère un plus fort taux de mortalité des saumons.»

D’autant que si la tendance qui veut que les baies arrivent à maturité en moyenne deux jours et demi plus tôt chaque année, d’ici 2070, les deux périodes se chevaucheront parfaitement. Et les carcasses de poissons ne seront plus là pour enrichir le sol, et nourrir d’autres espèces d’animaux, qui mangent les restes laissés par les grizzlys.

http://www.slate.fr/

Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce que le liquide blanc qui sort de votre filet de saumon ?


Si vous êtes comme moi et aimer le saumon, vous avez peut-être tendance à enlever le liquide blanc qui s’échappe du poisson quand on le fait cuire. N’en faite rien ! Vous, vous privez de protéines
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Qu’est-ce que le liquide blanc qui sort de votre filet de saumon ?

 

Vous avez sûrement remarqué qu’après avoir cuit votre morceau de saumon, un liquide épais et blanchâtre était apparu sur votre poisson… Vous avez aussi peut-être déjà entendu que cette matière était le gras du poisson qui sortait en contact avec la chaleur. C’est faux!

Ce liquide épais et blanc est en fait une protéine appelée albumine. Ça vous dit peut-être quelque chose, c’est la principale protéine qui constitue un oeuf. Vous comprendrez donc que cette protéine est excellente pour la santé et qu’il est préférable de la manger plutôt que de l’enlever.

https://www.mafourchette.com

Trucs Express ► 14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter


 

Pour diminuer le gaspillage, on peu choisir d’autres utilités à la nourriture périssable pour agrémenter nos repas et collations
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14 restes alimentaires que vous ne devriez jamais jeter

 

Les tiges de brocolis

Coupez l’extrémité, pelez légèrement et servez-les crues, cuites à la vapeur ou rôties.

Les bouts de courgettes

Nettoyez les bouts de courgettes et faites les bouillir avec une cuillère à thé de sel. Trempez-les ensuite dans l’huile d’olive pour créer une entrée savoureuse

Les pelures de fruits

Les pelures de fruits ajoutent de la saveur aux boissons, aux smoothies, et même au thé. L’écorce de citron est particulièrement délicieuse lorsque confite ou frite.

Les coquilles d’oeufs

Vous pouvez utiliser les coquilles d’œufs comme engrais naturel, produit nettoyant et même pour adoucir le goût de votre café. Ajoutez une coquille d’œuf dans le filtre de votre cafetière pour une infusion plus onctueuse.

La croûte de parmesan

La saveur riche et salée de la croûte de parmesan en fait un ingrédient idéal pour les soupes et les bouillons.

Les pelures de pommes de terre

Faites frire vos pelures de pommes de terre pour créer un délicieux accompagnement.

Le céleri flétri

Le céleri flétri peut être récupéré pour une soupe, un ragoût ou un bouillon.

La peau de saumon

Faites frire la peau de saumon et ajoutez-la à une salade.

Les grains de café, le café moulu et le café instantané

Utilisez un petit contenant de café pour éliminer les odeurs de votre réfrigérateur ou congélateur.

Les pelures de tomates

Moudrez vos pelures de tomates pour en tirer une poudre savoureuse parfaites pour vos sauces et vos ragoûts

Les tiges de bette à carde

Rôtissez les tiges de bette à carde pour en faire une délicieuse collation santé.

Le vieux pain

Transformez le vieux pain en chapelure. Laissez le pain sécher à l’air libre, puis moudrez.

Les os et les coquilles de fruits de mer

Utilisez les os et les coquilles de fruits de mer pour préparer un bon bouillon maison.

Une vieille salade de fruits

Une salade de fruits datant de quelques jours peut être transformée en cocktail ou en smoothie.

http://quebec.huffingtonpost.ca

Hécatombe d’espèces marines au Chili


Cette région vit depuis un certain temps des espèces marines qui meurent dues à la marée rouge, au réchauffement des eaux qui seraient du en grande partie a El Niño. Il se peut aussi que viennent s’ajouter d’autres causes qui font que ces animaux marins s’échouent sur les plages en masse
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Hécatombe d’espèces marines au Chili

 

Pour les autorités, le décès massif de machas... (PHOTO ALVARO VIDAL, AFP)

Pour les autorités, le décès massif de machas est dû à la présence, dans cette zone, de la «marée rouge», liée à la multiplication d’algues.

PHOTO ALVARO VIDAL, AFP

GIOVANNA FLEITAS
Agence France-Presse
SANTIAGO DU CHILI

Des saumons et sardines asphyxiés, un échouage massif de baleines : les plages chiliennes ont été ces derniers mois le théâtre d’un bien triste spectacle, sans doute dû au phénomène climatique El Niño, qui réchauffe la mer.

Le premier signal d’alarme est venu l’an dernier, quand plus de 330 baleines ont été retrouvées mortes dans un fjord isolé de la Patagonie, à l’extrême sud du pays.

L’épisode, qui pourrait être l’un des plus grands échouages de cétacés jamais constatés, a surpris la communauté scientifique internationale.

Mais il n’est pas resté un incident isolé : début 2016, une prolifération anormale de microalgues dans la région de Los Lagos (sud) a tué par asphyxie 40 000 tonnes de saumon, soit 12 % de la production annuelle du pays, numéro deux mondial du secteur.

Quatre mois plus tard, ce sont 8000 tonnes de sardines mortes qui ont été découvertes à l’embouchure du fleuve Queule, dans la région de La Araucania (sud).

Et la semaine dernière, des dizaines de milliers de machas, coquillage typique du Chili, ont connu le même sort près de l’île de Chiloé, dans la région de Los Lagos, nouvel indice d’un océan perturbé.

Pour les autorités, le décès massif de machas est dû à la présence, dans cette zone, de la «marée rouge», liée à la multiplication d’algues. Par précaution, elles ont interdit l’extraction de fruits de mer dans toute la région, privant de travail des milliers de pêcheurs.

«Tous les ans, nous avons des marées rouges dans la partie australe du Chili, mais cette fois la marée a avancé plus vers le nord, affectant ces populations de mollusques qui n’y avaient jamais été exposés auparavant», explique à l’AFP Jorge Navarro, expert du Centre de recherche en écosystèmes marins en haute altitude (IDEAL).

Durant l’été austral (décembre-février), des milliers de calamars géants ont eux aussi échoué sur le littoral de l’île de Santa Maria, tandis que de nombreuses plages de la côte centrale ont dû être fermées au public face à la présence massive d’une méduse appelée «galère portugaise».

El Niño, principal suspect

Pour les scientifiques, derrière la majorité de ces épisodes étranges se trouve le phénomène météorologique El Niño, qui touche l’Amérique latine depuis environ un an.

Il provoque, entre autres, un réchauffement des eaux de l’océan Pacifique, propice à la prolifération d’algues consommant l’oxygène des poissons ou entraînant une forte concentration en toxines comme dans le cas de la marée rouge.

Le Chili, avec ses plus de 4000 kilomètres de côtes, a l’habitude d’être confronté à El Niño, qui survient tous les quatre à sept ans en moyenne, mais cette fois le phénomène est plus violent.

«Nous supposons qu’un facteur commun à tous ces cas de mortalité survenus tant chez les saumons d’élevage dans le sud du Chili que chez les poissons des côtés (les sardines principalement) est l’actuel phénomène d’El Niño, l’un des plus intenses de ces 65 dernières années», a indiqué à l’AFP un panel d’experts de l’Institut de la pêche du Chili (IFOP).

«L’océan chilien est bousculé et changeant, il y a eu une série d’événements montrant la présence d’un « Niño » aux manifestations assez diverses», renchérit Sergio Palma, docteur en océanographie de l’Université catholique de Valparaiso.

Mais les scientifiques citent aussi d’autres facteurs.

Laura Farias, océanographe de l’Université de Concepcion, soupçonne le développement croissant de la pêche dans la zone d’avoir entraîné les morts de saumons et coquillages.

«Il y a des études qui indiquent qu’en Patagonie, la plus forte fréquence de « bloom » (prolifération d’algues, NDLR) toxique pourrait être une conséquence de l’aquaculture», explique-t-elle, assurant qu’«il n’y a pas de phénomène écologique, océanographie ou climatique» reliant tous ces incidents.

Alors qu’El Niño semble perdre en intensité, permettant aux eaux chiliennes de retrouver peu à peu leur température normale, le pays se rend compte qu’il doit mieux étudier son océan à l’avenir.

«Le Chili manque encore d’information sur la mer», souligne Valesca Montes, spécialiste de la pêche au sein de l’organisation WWF Chili.

Selon elle, «il faut investir dans l’information océanographique, afin d’être capables de prédire certains événements» et mieux se préparer aux effets du changement climatique.

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Une prime de 85 $ pour retrouver des saumons évadés


Il n’y a pas juste en Amérique du Nord que les vents ont fait du dégât, mais en Norvège aussi. Des saumons d’élevage ont pris la fuite et cela risque de causer des problèmes aux générations de saumons sauvages
Nuage

 

Une prime de 85 $ pour retrouver des saumons évadés

 

Le numéro un mondial de l'élevage de saumon, le norvégien Marine Harvest,... (Photo archives AP)

PHOTO ARCHIVES AP

Agence France-Presse
Oslo

Le numéro un mondial de l’élevage de saumon, le norvégien Marine Harvest, promet 85 dollars à toute personne qui capturera l’un des milliers de saumons qui se sont fait la belle pendant une tempête.

À la faveur des vents violents qui ont balayé l’ouest de la Norvège samedi et dimanche, une partie encore indéterminée des 127 000 salmonidés ont profité des dégâts occasionnés sur leur bac immergé en mer pour s’échapper.

Marine Harvest a placé des filets dans les eaux environnantes pour tenter de rattraper les fuyards, qui pèsent dans les 2 kg, et s’engage en outre à verser 500 couronnes (85 dollars) par animal capturé vivant.

Ces évasions sont un fléau pour l’écosystème marin car les saumons d’élevage fugueurs affaiblissent le patrimoine génétique de leurs cousins sauvages en se mêlant à eux.

Les professionnels du secteur ont pris le problème à bras le corps et le nombre d’évasions a été divisé par 10 de 2011 à 2012, à 38 000 saumons. En 2006, ce nombre avait culminé à 921 000, selon la Direction norvégienne des pêches.

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