Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie


Dans le sarcophage noir, il n’y avait pas juste 3 squelettes, mais aussi 3 symboles gravés sur papier d’or. Après avoir contacté plusieurs chercheurs, un parmi eux a répondu pour énoncer selon lui, les significations de ces symboles.
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Trois mystérieux symboles d’or découverts dans le sarcophage noir d’Alexandrie

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

par  Malaurie Chokoualé

Finalement, la saga du sarcophage en granit noir massif découvert en Égypte continue, et le mystère s’épaissit.

Elle a débuté début juillet par sa découverte à Alexandrie, avait enchaîné sur une pétition pour boire le liquide rouge qu’il renfermait, avant de se terminer sur les conclusions des archéologues il y a quelques jours. On pensait ne plus en entendre parler avant longtemps, mais le voilà qui revient au pas de charge : les archéologues ont à présent découvert d’étranges inscriptions en or à l’intérieur du sarcophage, rapportait Live Science le 20 août dernier.

De fait, le ministère égyptien des Antiquités a annoncé le 19 août dans un communiqué que trois dessins gravés sur des feuilles d’or avaient été retrouvés dans le sarcophage. Les archéologues n’ont toutefois pas encore commenté la déclaration ou la signification des motifs. C’est pourquoi Live Science a tenté de mener l’enquête. Ils ont contacté plusieurs experts non affiliés aux recherches pour leur soumettre les dessins. Jack Ogden, président de la Society of Jewellery Historians, est un des seuls chercheurs ayant répondu par l’affirmative. Celui-ci a mené de nombreuses recherches sur les bijoux en or égyptiens d’il y a 2 000 ans.

Selon lui, le premier dessin représente un serpent qui n’a pas de peau, assez courant sur les bijoux égyptiens.

Liés à la déesse funéraire Isis, « les serpents sans peau ont une connotation de renaissance (parce qu’ils ont perdu leur peau) et sont donc capables d’effectuer une connexion funéraire », explique Ogden.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Le dessin suivant représente une branche de palmier ou un épi de blé, et tous les deux sont des motifs communs « liés à la fertilité et à la renaissance », poursuit le scientifique.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Enfin, le dernier dessin, plus énigmatique que les autres, pourrait représenter une cosse de graines de pavot, bien qu’Ogden précise bien qu’il n’est pas certain de ce qu’il avance.

« L’opium semble avoir été assez largement utilisé en Égypte à des fins médicinales, mais il peut y avoir un lien – du moins dans l’esprit ancien – entre ses qualités qui induisent le sommeil, et la mort et la renaissance », suppose-t-il. « C’est intrigant. »

La signification de ces représentations reste ainsi encore très mystérieuse.

Crédits : Egyptian Ministry of Antiquities

Sources : Live Science/Egyptian Ministry of Antiquities

http://www.ulyces.co/

Voici les conclusions des archéologues sur le sarcophage noir maudit d’Alexandrie


Les archéologues en sait plus sur les squelettes retrouver dans le sarcophage noir. Il s’agit d’une jeune femme et deux hommes qui auraient été probablement des soldats
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Voici les conclusions des archéologues sur le sarcophage noir maudit d’Alexandrie

 

Crédits : Ministère des Antiquités

par  Ulyces

Le feuilleton archéologique de l’été touche à sa fin. Débuté le 3 juillet avec l’exhumation d’un sarcophage de granit noir cyclopéen à Alexandrie, les scientifiques ont rendu leurs premières conclusions quant à la nature de son contenu le 20 août, rapporte The Independent.

Aucun des trois squelettes baignant depuis plus de 2 000 ans dans de l’eau fangeuse ne serait celui d’Alexandre le Grand, mais les révélations n’en sont pas moins fascinantes.

D’après le secrétaire général du Conseil suprême des Antiquités égyptien, Mostafa Waziri, l’un des squelettes aurait appartenu à une femme d’un peu plus de 20 ans, tandis que les deux autres sont ceux d’hommes dont l’un a trouvé la mort quelques années avant ses 40 ans et l’autre quelques années après. 

« L’examen préliminaire porte à conclure que les squelettes sont ceux de trois officiers de l’armée », a confié Shaban Abd Monem, un spécialiste des momies du ministère des Antiquités égyptien, au Luxor Times. « L’un des crânes présente une blessure causée par une flèche. » Celui de la femme.

Les archéologues ont également retrouvé de l’or parmi les os que contenait le sarcophage de 30 tonnes, mais aucun artefact de valeur pouvant laisser penser que ses occupants appartenaient à la noblesse. Ils auraient vécu durant l’époque Ptolémaïque, qui s’étend approximativement de 323 av J.-C. à 30 av J.-C. Les archéologues procéderont à davantage de recherches et d’analyses dans l’espoir de faire d’autres découvertes à l’intérieur du sarcophage noir, qui sera pour sa part transféré au Musée militaire du Caire.

« Nous l’avons ouvert et, Dieu merci, le monde n’a pas basculé dans les ténèbres », a ironisé Mostafa Waziri quant aux craintes qu’il ne renferme une puissante malédiction.

On se rappellera néanmoins qu’au cours de la décennie qui a suivi l’ouverture du sarcophage de Toutankhamon, huit archéologues présents ce jour-là sont décédés par une étrange et macabre coïncidence.

Sources : The Independent/Luxor Times

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