Produits de santé naturels: coup de semonce du Bureau de la concurrence


Si le Bureau de la concurrence du Canada surveille l’industrie de santé naturel, comme il le prétend, ce sera une bonne chose. Tous ces produits dont on promet une de perte de poids, santé et tout le tralala, ne pourront plus faire des profits sur le dos des consommateur, car la facture de l’amende sera vraiment salée..
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Produits de santé naturels: coup de semonce du Bureau de la concurrence

 

 

CHARDAY PENN VIA GETTY IMAGES

«Ce thé fera fondre vos kilos en trop», «Perdez 10 livres en 2 jours», «Un corps de rêve pour l’été».

OTTAWA — «Ce thé fera fondre vos kilos en trop», «Perdez 10 livres en 2 jours», «Un corps de rêve pour l’été»: face à de telles promesses de perte de poids de l’industrie des produits de santé naturels, le Bureau de la concurrence du Canada donne un coup de semonce.

Le sous-commissaire adjoint par intérim à la direction des pratiques commerciales trompeuses, Jean-Pierre Bornais, fait état de plusieurs plaintes concernant cette industrie «de plus en plus profitable». Le Bureau de la concurrence a donc cru bon rappeler cette semaine qu’il la tient à l’oeil.

Et les produits dotés d’une licence de Santé Canada ne sont pas à l’abri, souligne M. Bornais, alors que l’impression générale qu’ils créent va parfois au-delà de ce qui a été approuvé.

En vertu de la Loi sur la concurrence, les indications relatives au rendement ou à l’efficacité d’un produit doivent déjà avoir été mises à l’épreuve de manière «suffisante et appropriée».

En d’autres termes, les vendeurs et promoteurs ne peuvent pas évoquer des vertus qu’ils ne sont pas en mesure de démontrer, résume M. Bornais, car l’amende peut s’avérer salée.

Pour une première offense, certaines pratiques trompeuses sont passibles d’une sanction maximale de 750 000 $ pour un individu et de 10 millions $ pour une entreprise. En cas de récidive, ces sommes grimpent respectivement à 1 million et 15 millions $.

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Les boissons énergisantes changent enfin de statut


Me semble que si la loi obligeait toutes compagnie d’alimentation a inscrire les ingrédients, la valeur nutritive, et autre substances que contient un aliment on sauverait du temps et probablement de l’argent.
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Les boissons énergisantes

 

changent enfin de statut

 

Photo: Shutterstock

Par Lise Bergeron

Santé Canada va faire le ménage qui s’imposait: boissons énergisantes, eau vitaminée et jus de fruits enrichis seront désormais considérés des aliments, et non plus des produits de santé naturels.

 

Un millier de produits de santé naturels passeront dans la catégorie des aliments d’ici la fin de 2012, dont les boissons énergisantes, l’eau vitaminée, les jus de fruits enrichis, les poudres à mélanger pour boissons nutraceutiques ainsi que des yogourts et des barres énergétiques qui affichent des allégations santé. Les fabricants devront en reformuler le contenu et l’étiquetage, ou les retirer du marché.

«C’est une très bonne décision, qui était vraiment nécessaire, commente le pharmacien et expert-conseil en produits de santé naturels, Jean-Yves Dionne. Le fait d’avoir un numéro de produit naturel sur une boisson énergisante donnait une impression erronée de sécurité et d’approbation par Santé Canada.»

Vol d’identité

En faisant approuver leurs boissons ou aliments dans la catégorie des produits de santé naturels, les fabricants se soustrayaient de facto à l’obligation d’y inscrire certaines informations.

Ainsi, Pepsico aurait profité du statut de produit de santé naturel de son eau vitaminée Aquafina Plus pour faire passer en douce la présence de stévia (un édulcorant de source naturel), rapporte le site Foodnavigator-usa.com. Or, le stévia n’est pas encore autorisé comme édulcorant dans les produits alimentaires au Canada.

Les fabricants de boissons énergisantes, pour leur part, n’étaient pas tenus d’inscrire la teneur en caféine ni la présence de blé (gluten) ou de soya dans leurs mélanges.

 Or, «afficher la teneur en caféine est d’autant plus nécessaire que plusieurs entreprises cachent encore sa présence sous le nom de la plante d’origine, comme le guarana ou le maté. Difficile pour le consommateur de savoir à quoi s’en tenir», ajoute Jean-Yves Dionne.

En changeant de catégorie, tous les produits visés devront afficher la liste des ingrédients qu’ils contiennent et un tableau des valeurs nutritives. Ils devront aussi déclarer la présence d’allergènes ou de substances souvent mal tolérées, comme le gluten et les sulfites, sur leur étiquette.

Ladécision du ministère fédéral touche environ 2 % des quelque 50 000 produits encadrés par les règlements sur les produits naturels, soit à peu près un millier.

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